Commentaires de livres faits par Kura-kura
Extraits de livres par Kura-kura
Commentaires de livres appréciés par Kura-kura
Extraits de livres appréciés par Kura-kura
– Qu’a fait le mari ?
– Il a repris la petite. Au premier moment Alexis a consenti à tout ; maintenant il se repent d’avoir abandonné sa fille à un étranger, mais peut-il s’en charger ? Karénine est venu à l’enterrement, nous sommes parvenus à éviter une rencontre entre lui et Alexis. Pour le mari cette mort est une délivrance ; mais mon pauvre fils qui avait tout sacrifié à cette femme, moi, sa position, sa carrière,… l’achever ainsi ! Non, quoi que vous en disiez, c’est la fin d’une créature sans religion. Que Dieu me pardonne, mais, en songeant au mal qu’elle a fait à mon fils, je ne puis que maudire sa mémoire.
malade. Garde la tête haute et comporte-toi en gentleman. Quoi qu’elle te dise,
tu as le devoir de ne pas t’emporter.
Cette première fois là n’est pas la meilleure. La plage va me réserver bien d’autres moments de joie.
Ce qui compte ce n’est pas la première fois. Ce sont les suivantes, bien plus tard, après, lorsque arrive l’habitude. C’est l’émotion qui surgit alors qui est la plus belle, la plus pure, la plus réelle. En dehors des artifices de la passion.
Ça commence comme ça. L’hiver, sur la plage.
Ça ne peut pas commencer autrement.
C’est bien, répondit l’Alchimiste. Cela prouve que ton cœur vit. Il est normal d’avoir peur d’échanger contre un rêve tout ce que l’on a déjà réussi à obtenir.
Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté.
– Voilà un trait de cruauté que je ne vous connaissais pas.
– Ah, vous trouvez un mari cruel lorsqu’il laisse à sa femme une liberté entière, sous la seule condition de respecter les convenances ? Selon vous, c’est de la cruauté ?
– C’est pis que cela, c’est de la lâcheté, si vous tenez à le savoir, s’écria Anna avec emportement, et elle se leva pour sortir.
– Non, – cria-t-il d’une voix perçante, la forçant à se rasseoir, et lui prenant le bras ; ses grands doigts osseux la serraient si durement qu’un des bracelets d’Anna s’imprima en rouge sur sa peau.
– De la lâcheté ? cela s’applique à celle qui abandonne son fils et son mari pour un amant, et n’en mange pas moins le pain de ce mari.
Ce code s’appliquait à un cercle de devoirs peu étendus, mais strictement déterminés ; n’ayant guère eu à sortir de ce cercle, Wronsky ne s’était jamais trouvé pris au dépourvu, ni hésitant sur ce qu’il convenait de faire ou d’éviter. Ce code lui prescrivait, par exemple, de payer une dette de jeu à un escroc, mais ne déclarait pas indispensable de solder la note de son tailleur ; il défendait le mensonge, excepté envers une femme ; il interdisait de tromper, sauf un mari ; admettait l’offense, mais non le pardon des injures.
Ces principes pouvaient manquer de raison et de logique, mais, comme Wronsky ne les discutait pas, il s’était toujours attribué le droit de porter haut la tête, du moment qu’il les observait.
Helen.
– Je n’arrivais pas à croire qu’il ait fait ça. Violer ses propres enfants ! C’est honteux !
J’ai crié pour que ma vérité soit entendue. Pour ne pas les laisser dire ça. Pour ne pas que la présidente laisse penser ça. Ce n’est pas comme cela que ça s’est passé.
Je rejette entièrement les Évangiles comme faux et mensongers. Je reconnais pour entière vérité que Jésus de Nazareth est mort sur la croix, a été mis au tombeau et y est resté jusqu’à ce que son corps redevienne poussière. Je crache sur la croix, symbole d’une foi inventée et déclare que seul existe Dieu, créateur de toutes choses, sans le Fils ou l’Esprit saint.
« Mieux vaut se taire, et d’ailleurs je n’ai, Dieu merci, rien à dire, » pensa-t-elle.
— Vous m’avez donc éclairé pour mieux m’éteindre ?
— C’est à toi de choisir. Valdens doit être remplacé. Mais tu devras d’abord décider si notre cause mérite d’être défendue ou si tu préfères la mort.
— Je ne suis pas du genre à renier Dieu. S’il me faut mourir, que ce soit en bon chrétien.
— Personne n’a parlé de renier Dieu, mon frère. Seulement son Fils.
Il montra l’immense empire sur la carte.
— Elle attendra pour que je lui apporte les bienfaits de la civilisation.