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Commentaires de livres faits par Kura-kura

Extraits de livres par Kura-kura

Commentaires de livres appréciés par Kura-kura

Extraits de livres appréciés par Kura-kura

Je ne peux donc lancer une offensive de grande ampleur. La Russie…
Il montra l’immense empire sur la carte.
— Elle attendra pour que je lui apporte les bienfaits de la civilisation. 
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date : 21-04
«  Qu’on n’en parle pas au comte ! » Mais on l’avait déjà averti, son cocher était à la gare au moment du malheur, et avait tout vu. J’ai couru chez mon fils, il était comme un fou ; sans prononcer un mot il est parti. Je ne sais ce qu’il a trouvé, mais en revenant il ressemblait à un mort, je ne l’aurais pas reconnu. « Prostration complète », a dit le docteur. Plus tard il a manqué perdre la raison. Vous avez beau dire, cette femme-là était mauvaise. Comprenez-vous une passion de ce genre ? qu’a-t-elle voulu prouver par sa mort ? elle a troublé l’existence de deux hommes d’un rare mérite, son mari et mon fils, et s’est perdue elle-même.

– Qu’a fait le mari ?

– Il a repris la petite. Au premier moment Alexis a consenti à tout ; maintenant il se repent d’avoir abandonné sa fille à un étranger, mais peut-il s’en charger ? Karénine est venu à l’enterrement, nous sommes parvenus à éviter une rencontre entre lui et Alexis. Pour le mari cette mort est une délivrance ; mais mon pauvre fils qui avait tout sacrifié à cette femme, moi, sa position, sa carrière,… l’achever ainsi ! Non, quoi que vous en disiez, c’est la fin d’une créature sans religion. Que Dieu me pardonne, mais, en songeant au mal qu’elle a fait à mon fils, je ne puis que maudire sa mémoire. 
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date : 18-04
Vous savez qu’une fois déjà il avait voulu se tuer à cause de cette femme ! Les sourcils de la vieille dame se froncèrent, à ce souvenir. Oui, elle a fini comme devait finir une femme pareille ! Même sa mort elle l’a choisie vilaine et lâche.
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C’est une vieille dame
malade. Garde la tête haute et comporte-toi en gentleman. Quoi qu’elle te dise,
tu as le devoir de ne pas t’emporter.  
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date : 13-03
On ne se souvient pas toujours de ses premières fois, elles ne marquent pas toutes. Les premières fois ne sont pas toujours les meilleures, elles peuvent aussi être les pires, les plus fades, les plus médiocres. Ce dont on se souvient, c’est de la première intensité, de la première fois où submerge l’émoi. Nos sens envahissent notre mémoire, la travestissent.
Cette première fois là n’est pas la meilleure. La plage va me réserver bien d’autres moments de joie.
Ce qui compte ce n’est pas la première fois. Ce sont les suivantes, bien plus tard, après, lorsque arrive l’habitude. C’est l’émotion qui surgit alors qui est la plus belle, la plus pure, la plus réelle. En dehors des artifices de la passion.
Ça commence comme ça. L’hiver, sur la plage.
Ça ne peut pas commencer autrement. 
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date : 10-03
Tu me diras que dans quelques régions du monde c’est le contraire : au Mexique, chez les Zapotèques de Juchitán de Zaragoza, on fait de grandes fêtes quand naît une fille car les femmes y sont les chefs de famille et lèguent leur nom à leurs enfants. Les hommes donnent leur salaire aux femmes qui le gèrent. Mais bon, c’est au Mexique, et encore, sur un tout petit bout de terre. Chez toi, en attendant, ta mère n’a pas de compte en banque, pas le droit de faire un chèque ni de travailler sans l’accord de ton père – d’ailleurs, elle ne travaille pas. 
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date : 10-03
Tu es une fille. Ce n’est pas un drame non plus, tu vois. Tu as les yeux bridés mais on n’est pas en Chine. On n’est pas en Inde. En Inde, « c’est une fille » est aujourd’hui une phrase interdite. Dire « c’est une fille » avant la naissance est passible de trois ans de prison et de dix mille roupies d’amende : on n’a plus le droit de demander ou de pratiquer une échographie pour voir le sexe de l’enfant et avorter en conséquence car trop de filles disparaissent ; à force de les étouffer dans l’œuf, il y a des villages entiers d’hommes célibataires. À force de liquider les filles, ils ne trouvent plus d’âmes sœurs. Avant l’invention de l’échographie, on les tuait à la naissance. Si tu étais née en Inde ou en Chine, tu serais peut-être morte. À Rouen, tout va bien. On t’aime quand même. 
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Le Petit Prince aurait-il connu un tel destin si Saint-Exupéry n’était pas mort mystérieusement ? S’il n’avait pas été édité comme l’œuvre posthume d’un héros légendaire ? Sans doute pas... Il n’aurait été qu’un livre banal, pas le plus lu du monde ! Il fallait que Saint-Exupéry se sacrifie, disparaisse, pour que le Petit Prince délivre son message au monde. Ainsi, Saint-Exupéry peut vivre une vie monastique sur son île... et rester présent dans les cœurs, dans les esprits, par la grâce de son livre. Par sa disparition, Saint-Exupéry applique sa morale de façon magistrale, comprenez-vous ? Il réalise le rêve de chacun, fuir, tout quitter, être seul au monde, et continuer d’exister pour chacun d’entre nous, à travers sa pensée... en ayant écrit le roman le plus lu de toute l’histoire de l’humanité !
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Le plus dur est de se juger soi-même, lui répond le roi. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. 
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date : 02-03
Tout ce qui arrive une fois peut ne plus jamais arriver. Mais tout ce qui arrive deux fois arrivera certainement une troisième fois.
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date : 01-03
Mon cœur est traître », dit le jeune homme à l’Alchimiste, quand ils s’arrêtèrent pour laisser reposer un peu leurs chevaux. « Il ne veut pas que je continue.

C’est bien, répondit l’Alchimiste. Cela prouve que ton cœur vit. Il est normal d’avoir peur d’échanger contre un rêve tout ce que l’on a déjà réussi à obtenir. 
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date : 27-02
Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau.
Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté.  
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date : 25-02
On ne blesse qu’un honnête homme ou une honnête femme, mais dire d’un voleur qu’il est un voleur, n’est que la constatation d’un fait.

– Voilà un trait de cruauté que je ne vous connaissais pas.

– Ah, vous trouvez un mari cruel lorsqu’il laisse à sa femme une liberté entière, sous la seule condition de respecter les convenances ? Selon vous, c’est de la cruauté ?

– C’est pis que cela, c’est de la lâcheté, si vous tenez à le savoir, s’écria Anna avec emportement, et elle se leva pour sortir.

– Non, – cria-t-il d’une voix perçante, la forçant à se rasseoir, et lui prenant le bras ; ses grands doigts osseux la serraient si durement qu’un des bracelets d’Anna s’imprima en rouge sur sa peau.

– De la lâcheté ? cela s’applique à celle qui abandonne son fils et son mari pour un amant, et n’en mange pas moins le pain de ce mari. 
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date : 23-02
Ses rapports avec le mari étaient plus clairs encore ; du moment où il avait aimé Anna, ses droits sur elle lui semblaient imprescriptibles. Le mari était un personnage inutile, gênant, position certainement désagréable pour lui, mais à laquelle personne ne pouvait rien. Le seul droit qui lui restât était de réclamer une satisfaction par les armes, ce à quoi Wronsky était tout disposé. 
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date : 23-02
Wronsky s’était fait un code de lois pour son usage particulier.
Ce code s’appliquait à un cercle de devoirs peu étendus, mais strictement déterminés ; n’ayant guère eu à sortir de ce cercle, Wronsky ne s’était jamais trouvé pris au dépourvu, ni hésitant sur ce qu’il convenait de faire ou d’éviter. Ce code lui prescrivait, par exemple, de payer une dette de jeu à un escroc, mais ne déclarait pas indispensable de solder la note de son tailleur ; il défendait le mensonge, excepté envers une femme ; il interdisait de tromper, sauf un mari ; admettait l’offense, mais non le pardon des injures.
Ces principes pouvaient manquer de raison et de logique, mais, comme Wronsky ne les discutait pas, il s’était toujours attribué le droit de porter haut la tête, du moment qu’il les observait.  
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Helen n’avait plus aucune famille désormais et, dans des moments comme celui-ci, elle avait pour habitude de se distancer du monde, de battre en retraite et de se cacher. Mais pour une fois, elle n’en avait pas envie. La journée était magnifique et elle se sentait en paix avec l’univers. Plus encore, elle se sentait connectée à lui. Grâce à Charlie, sans doute, qui lui avait fait deux énormes surprises au cours de leur matinée ensemble. D’abord, elle lui avait demandé d’être la marraine de Jessica, une offre qui l’avait laissée sans voix pendant quelques secondes. Bien entendu, une fois remise du choc, Helen avait accepté ce rôle avec joie. Tant mieux, car en hommage à leur amitié toujours plus profonde, Charlie avait couronné cette journée mémorable en lui révélant le deuxième prénom de la petite Jessica.
Helen. 
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date : 16-02
Quant à ton peu de goût pour les affaires publiques, poursuivit l’écrivain, laisse-moi te dire que je n’y vois qu’une manifestation de cette paresse inhérente à notre nationalité et à nos habitudes invétérées de grands seigneurs. Mais je suis convaincu que, dans ton cas, il ne s’agit que d’une erreur passagère et d’une illusion qui se dissipera.
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La vengeance ne sert à rien, le sermonna Allan. Il en est de la vengeance comme de la politique. L’une mène à l’autre et le mauvais conduit au pire qui aboutit en fin de compte à l’intolérable. 
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– Mais vos filles avaient été violées par leur père…

– Je n’arrivais pas à croire qu’il ait fait ça. Violer ses propres enfants ! C’est honteux ! 

J’ai crié pour que ma vérité soit entendue. Pour ne pas les laisser dire ça. Pour ne pas que la présidente laisse penser ça. Ce n’est pas comme cela que ça s’est passé. 
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Quoiqu’à bien y penser, je ne suis pas certaine que le Saint-Père serait si dépaysé de voir autant de fondements ramonés. Les prêtres sont pour la plupart aussi prompts à retrousser la soutane et à se pencher qu’ils le sont à détrousser leurs paroissiens et à lutiner leurs paroissiennes. 
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Moi, Hugues de Malemort, sergent de l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon à la Commanderie de Paris, renie en toute conscience le Christ et le mythe de sa résurrection.
Je rejette entièrement les Évangiles comme faux et mensongers. Je reconnais pour entière vérité que Jésus de Nazareth est mort sur la croix, a été mis au tombeau et y est resté jusqu’à ce que son corps redevienne poussière. Je crache sur la croix, symbole d’une foi inventée et déclare que seul existe Dieu, créateur de toutes choses, sans le Fils ou l’Esprit saint. 
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date : 09-02
Je crois, dit Anna en jouant avec son gant, que s’il y a autant d’opinions que de têtes, il y a aussi autant de façons d’aimer qu’il y a de cœurs. 
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date : 09-02
Que s’était-il passé de si grave ? Wronsky avait dit une folie à laquelle il serait facile de ne donner aucune suite. Inutile d’en parler à Alexis Alexandrovitch, ce serait paraître y attacher de l’importance. » Et elle se souvint d’un petit épisode avec un jeune subordonné de son mari, qu’elle s’était cru obligé de raconter à celui-ci. Alexis Alexandrovitch lui dit alors que toute femme du monde devait s’attendre à des incidents de ce genre, mais que sa confiance en elle était trop absolue pour qu’il se permît une jalousie humiliante et ne se fiât pas à son tact.
« Mieux vaut se taire, et d’ailleurs je n’ai, Dieu merci, rien à dire, » pensa-t-elle. 
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date : 09-02
Cette figure d’Alexis Alexandrovitch, avec sa fraîcheur de citadin, cet air sévère et sûr de lui-même, ce chapeau rond, ce dos légèrement voûté, – il fallait bien y croire ! Mais ce fut avec la sensation désagréable d’un homme mourant de soif, qui découvre une source d’eau pure et la trouve profanée par la présence d’un chien, d’un mouton, ou d’un porc. La démarche raide et empesée d’Alexis Alexandrovitch fut ce qui offusqua le plus Wronsky. Il ne reconnaissait à personne qu’à lui-même le droit d’aimer Anna. 
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À Paris, nous ne sommes qu’un peu plus d’une centaine. La réalité est que l’Ordre est devenu faible et qu’il a perdu presque toutes ses dents. Et personne ne se portera à sa défense. Il est détesté tant du peuple que du Saint-Siège et je ne parle pas de la couronne de France. Cette haine et ce ressentiment, nous les méritons. Nous l’avons créée par notre orgueil, notre avarice et notre amour du pouvoir. Le Temple a humilié des papes et des rois ; il les a endettés, les a tenus par les burettes et les a fait chanter. Il n’a accepté d’ordres de personne et s’est transformé en royaume sans frontières. Il est devenu trop grand pour son propre bien. 
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Paris, crypte des Apostati, jeudi 6 octobre 1307
— Vous m’avez donc éclairé pour mieux m’éteindre ?
— C’est à toi de choisir. Valdens doit être remplacé. Mais tu devras d’abord décider si notre cause mérite d’être défendue ou si tu préfères la mort.
— Je ne suis pas du genre à renier Dieu. S’il me faut mourir, que ce soit en bon chrétien.
— Personne n’a parlé de renier Dieu, mon frère. Seulement son Fils. 
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