Commentaires de livres faits par lamadeleine
Extraits de livres par lamadeleine
Commentaires de livres appréciés par lamadeleine
Extraits de livres appréciés par lamadeleine
Mais quand on patiente, on ne fait que frôler la réalité,
Ca fait plusieurs semaines que je la frôle sans la toucher
Il faut tout sacrifier pour.
Il ne faut pas prendre ça à la légère une histoire d'amour.
J'ai vu, en revanche, la virtuosité inouïe de ses petites mains carrées, puissantes, et comment il semblait inconcevable que ses mains n'obéissent pas toujours dans la plus grande justesse aux ordres qu'on leur donnait, j'ai vu également que les mains expertes de la Cheffe menaient leur vie propre en toute discrétion et pouvaient s'activer sur le plan de travail pendant que la Cheffe, par exemple, le téléphone logé entre son oreille et son épaule, parlait de quelque chose qui ne concernait pas du tout ce que faisaient les mains, et les mains ne commettaient pas d'erreur, les doigts brefs savaient réfléchir et décider et ne se trompaient pas, les mains ne commettaient jamais d'erreur.
Sa mère s'enferme pendant des semaines.
Puis, le démon social la prend subitement.
Charlotte s'amuse de ces changements.
Elle préfère le n'importe quoi à l'apathie.
Le trop-plein au vide.
Le vide qui revient , maintenant.
Tout aussi rapidement qu'il s'était échappé.
Et à nouveau, Franziska s'alite, épuisée par le rien.
Perdue dans la contemplation d'un ailleurs au fond de sa chambre.
Face aux incohérences maternelles, Charlotte est docile.
Elle apprivoise sa mélancolie.
Est-ce ainsi qu'on devient artiste?
En s'accoutumant à la folie des autres?
Alors que le marchand tenait la main gantée de cuir de Kaz, il plissa les yeux.
-Pourquoi portez-vous des gants, Katz?
-Je suis sûr que vous avez entendu les rumeurs.
-chacune plus grotesque que l'autre.
Kaz aussi les avait entendues. Les mains de Brekker étaient tachées de sang. Elles étaient couvertes de cicatrices. Mi-homme, mi-démon, Brekker avait des serres à la place des doigts. Le contact de Brekker brûlait comme les braises. Il suffisait que sa peau nue effleure la vôtre pour s'enflammer.
-Vous n'avez qu'à en choisir une au hasard, lança Kaz en disparaissant dans la nuit, ses pensées déjà tournées vers les trente millions de kruge et l'équipe qu'il devait composer.
-Et donc? Où voulez-vous en venir?
-Au fait qu'on ne doit pas avoir peur de mourir car nous sommes des étincelles. Quand nous naissons, nous sommes déjà morts à l'échelle de la planète. Une fraction de seconde, voilà ce qu'est l'homme.
-Ca ne vous déprime pas?
- Non, en fait, ça me rassure.
J'étais bien à vivre chez grand-mère.[...]
On jouait au go, aux dominos. On marchait le long du canal, au parc. Seki objectait qu'il était inconcevable que je perde mon temps comme ça, que papa et maman n'auraient pas voulu ça.
Je ne rebondissais jamais.
Grand-mère, elle , disait qu'il fallait me laisser grandir, qu'un jour viendrait où je prendrais les choses en main, qu'elle le savait.
Seki dit que si je m'arrangeais un peu, je pourrais être beau.
Que les tons pastel iraient bien à mon teint.
Il était féroce aussi-enfin, il pouvait l'être- mais surtout, il n'y avait pas une once de méchanceté en lui. Je ne comprenais pas comment il pouvait vivre dans un monde aussi malveillant sans que ça ne déteigne sur lui.
Si vous ne m'êtes pas fidèle, soyez-le au moins à la littérature. Je compte sur vous. Adieu ma chère Belle, mettez votre haine de côté, nous avons encore de grandes choses à accomplir.
"Nous avons tous le droit à une vie privée. Vous n'êtes jamais obligés de partager quoi que ce soit avec quiconque, même si on vous le demande. Que ce soient vos photos, vos fantasmes, vos projets pour le week-end...tout cela vous appartient." Elle jetait alors un regard circulaire presque sévère autour de la pièce avant d'ajouter : "Vous n'êtes PAS forcés de partager quoi que ce soit."
Et là, qui appellent-ils au secours?
Elle étudie le vieux jean déchiré qui traîne sur ma chaise comme s'il recélait quelque noir secret. Alors qu'il ne révèle qu'une chose : j'ai grandi et je ne rentre plus dedans. En un an, j'ai pris 8 centimètres, je mesure aujourd'hui, 1,72 mètre. Pas mal pour une fille de quatorze ans. Les gens disent que je ressemble à maman mais je ne suis pas aussi jolie qu'elle. Ses yeux sont d'un bleu ! Deux diamants azur. Les miens sont plutôt délavés, quoique pour l'instant, ils soient carrément invisibles.