Le bonheur s'habille en jupe

Résumé

Le bonheur s’habille en jupe est un livre heureux. On n’y trouve ni crime sanglant ni questions philosophiques complexes. Pas de lourdeurs politiques, pas de mélodrames. Juste Ève-Marie, pimpante analyste d’affaires, d’un enthousiasme si débordant qu’elle nous ferait presque aimer les chiffres.

Ève-Marie, comptable de carrière et lesbienne assumée, est seule depuis longtemps déjà et aimerait bien trouver chaussure à son pied. Les opportunités ne manqueront pas. Sur son chemin, elle rencontrera Delphine, son ancienne flamme, aussi hypocrite que charmante, l’étrange Corinne, directe et obsessive, peut-être bien détraquée, la belle Sydney, sa nouvelle patronne à l’accent craquant, et bien sûr, Andréanne, l’amie de toujours, toujours là quand ça casse.

L’intrigue est simple et assumée, les situations, souvent cocasses. Le style est doux, sensible, et se fait parfois original. Romance décomplexée, le bonheur s’habille en jupe nous donne l’impression qu’on est en train de le lire sur une plage de sable chaud, à l’ombre des palmiers, sous le bruissement des vagues. Roman rose et sucré, on le lit comme on croque dans une barbe-à-papa.

Mais, Le bonheur s’habille en jupe, ce n’est pas que ça. C’est aussi une analyse judicieuse du sentiment amoureux. C’est l’amour dans tous ses états. C’est l’amour traître, celui qui a fait de nos yeux un désert et qui nous a rompu le coeur en deux. C’est celui-là même qui revient un beau matin, tout beau tout propre, et pour lequel on succombe une deuxième fois. Et qui nous brise encore. C’est aussi l’amour interdit. L’amour charnel, le désir irrépressible, la sexualité qui éclate dans tous ce qu’elle a de risqué et de burlesque. Et l’amour qui n’est plus de l’amour, qui devient obsessif, violent, sanglant. Enfin, c’est l’amour doucement platonique, c’est l’amitié sincère et invincible, qui traverse le temps et les épreuves.