Le Journal de Cassandra : Les Ricochets de la colère

L'histoire

Cassandra est une jeune criminologue spécialisée dans les "cold cases".

Pour sa 1ère affaire, elle se plonge dans un dossier de 1987, quand 4 adolescentes, condisciples de classe, furent mystérieusement assassinées, à quelques jours d'intervalle. Des meurtres jamais élucidés !

Lorsqu'un journal intime refait surface, l'enquêtrice découvre plusieurs affaires similaires, ce qui va la mener à suivre un fil rouge à travers différentes époques. Cassandra n'est pas au bout de ses surprises...

Mon avis

Je retrouve avec plaisir la plume de l'auteure, dans un registre bien différent de sa dystopie, mais tout aussi intéressant.

D'emblée, je suis happée par l'histoire et je ne peux qu'admirer le talent de Nataly, qui nous emmène à travers les différentes époques avec fluidité et aisance, usant pour chacune d'elles d'un vocabulaire adapté. Les personnages sont bien étudiés et ont chacun leurs spécificités et leur psychologie.

La pluri-temporalité est un style que j'apprécie particulièrement et c'est ici une réussite. On devine les recherches qui ont dû être effectuées. En plus du versant policier, l'auteure aborde des notions de réincarnation et de karma, à travers les réminiscences des protagonistes.

Un livre que j'ai dévoré sans pouvoir le lâcher, allant de rebondissement en rebondissement, vers un dénouement surprenant. Disons-le, c'est un coup de cœur.

Le journal de Cassandra : Les ricochets de la colèreNataly Roques/ 377 pages/ Auto-Édition (19/09/2021).

Cassandra se réveille dans la fraicheur de la nuit à l'aube de ses 17 ans et songe à ce qu'elle voit pour la dernière fois en tant que mineure.

Elle se fait lever par Betty, la domestique. Ce qui nous exprime pleinement sa richesse. A laquelle elle s'adresse avec politesse. Betty est sa confidente et sa meilleure amie.

Le ton utilisé et la manière de s'exprimer montre qu'il s'agit d'une scène de famille un peu vieillie, ou guindé par une certaine aristocratie.

« Un bal est donné en son honneur »

Cassandra commence alors un journal intime offert par son père. J'ai trouvé que le choix de mettre du gras au lieu de l'italique était judicieux.

Une personne dont on a eu rien à faire jusqu'à présent trouve la mort et on célèbre ses funérailles.

Lecture légèrement avortée ! En effet mes 17 ans sont loin, je ne suis pas bourgeois (et je ne rêve pas de l'être). Au moins n'était il pas Taiseux… Je n'ai rien trouvé qui m'accroche. le côté « Thriller » n'est pas au rendez-vous, pas de sexe, pas de sang, pas d'humour (et les dialogues, ça, il y a !).

Je n'ai aucune passion pour « La petite histoire de France » et encore sans les blagues…

Phoenix

++

Après "Le journal de Sophie" c'est le second livre que je lis de cette auteure, et si celui-ci est bien différent il n'en reste pas moins passionnant et captivant.

Nataly nous emmène cette fois au travers les siècles depuis 1837 à nos jours en suivant sans cesse une Cassandra, toujours différente, sans aucun lien de parenté mais qui pourtant ont un point commun 🤫

Un journal et des cauchemars serviront de fil rouge au récit, et on découvrira chaque fois une époque, chacune très bien décrite, sans omettre les langages et les coutumes qui leur sont propres et qui sont bien adaptés et retranscrits.

L'auteure sait très bien jongler d'une période à l'autre avec cette plume fluide au vocabulaire adapté et cohérent.

Une belle plongée historique pour chaque période, chaque Cassandra.

Un voyage temporel pour nous parler aussi de réincarnation.

Un récit original, une lecture agréable qui nous transporte sans aucun temps mort.

Une histoire très bien construite autour de ce mystère qui ne se dévoilera qu'à la fin.

Un excellent talent de conteuse pour nous immerger dans une intrigue aussi complexe que maîtrisée.