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Le Silence et la Fureur



Description ajoutée par LIBRIO64 2018-02-16T11:42:05+01:00

Résumé

Un lac perdu de l'Ontario, et au milieu, une petite île escarpée où souffle le vent mauvais du soupçon.

Max King, pianiste adulé dans le monde entier, y vit reclus dans sa maison, prisonnier de ses obsessions et de ses cauchemars.

Il y a dix ans, un drame l'a condamné au silence : la moindre note sur le clavier provoque en lui d'effrayantes douleurs.

Pour cet immense artiste, la musique est devenue un bourreau.

Mis à part sa gouvernante, Max King ne voit personne. Ni sa femme Fiona, ni son fils Luke, qui a quitté l'île et que tout le monde surnommait le " petit prince ".

Un futur pianiste de génie, comme son père.

Le retour de Luke résonnera comme un cataclysme sur cette terre maudite.

Et du silence jaillira bientôt la fureur.

Le romancier Nicolas d'Estienne d'Orves signe avec sa mère, Natalie Carter, scénariste, un thriller psychologique redoutable.

" ... où il est question de musique, d'îles, de lacs lointains, de nature dévorante, de piano mortel, de crimes irrésolus et de passions impunies. "

Natalie Carter et Nicolas d'Estienne d'Orves

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Classement en biblio - 15 lecteurs


Commentaire video

Vidéo ajoutée par Maks 2018-02-13T21:09:15+01:00

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Commentaires récents

Or

L'histoire semble calme et paisible au bord d'un lac de l'Ontario, alors que le lecteur sent peu à peu la tension monter. Quel est ce drame survenu, il y a dix ans, qui a fait se retirer le talentueux pianiste ? Ce dernier vit en autarcie avec seulement une jeune femme qui vient, en journée, s'occuper de la maison. Pourquoi s'implique-t-elle autant ? Quelle est la promesse faite avec son mari ? Une lecture aux chapitres aérés qui se lisent sans difficulté. Pour moi, un changement à la page 218 qui a infiltré un malaise jusqu'à la fin. A cause d'un petit mot : hélas. Je cite : ‘Hélas, au coeur même de la partie, la glace avait rompu. Vingt-trois enfants avaient péri, coincés sous la banquise ou juste tués par l'eau glacée'. Par contre une coïncidence m'a amusée. Alors que j'en attaquais la lecture, Nicolas d' Estienne d'Orves et sa mère étaient sur France Inter. Ils expliquaient qu'ils avaient rédigé ce thriller dans une maison de famille sur les lieux de l'intrigue. Ils écrivaient chacun à un étage et le fils téléphonait à la mère pour faire le point. D'autres anecdotes qu'il aurait été sympa d'insérer à la fin ou avec un livre dans le livre ?

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Bronze

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=34858

J'ai mis la note de : 16/20

Mon avis : Ce roman à suspens, tel un huis-clos, nous embarque sur une île à la fois macabre et lumineuse, dans un pays froid, le Canada. Le lecteur est souvent mal à l’aise tant l’atmosphère décrite est étrange et pleine de mystères. La description de l’île et du climat apportent un suspens et des sensations sournoises à la lecture. La couverture représente d’ailleurs efficacement ce lieu maudit.

Le lecteur est souvent sur le qui-vive, en attente et même en demande après s’être bien imprégné des personnages et de l’intrigue. Il est difficile de s’arrêter en plein milieu : on veut savoir ce qui va se passer et on veut tout comprendre. Les informations tombent au compte-goutte pour mieux nous asservir jusqu’à la toute fin. Une fin que l’on pourrait qualifier de perturbante, notamment au niveau moral, ce qui n’étonne finalement pas pour un thriller. Une fin qui n’est en tout cas pas décevante, au contraire, malgré le malaise ressenti après avoir refermé le livre. Ce roman n’est ainsi pas à conseiller aux âmes sensibles.

Trois personnages ont leur importance : Susan, Max et Luke. Max est, plutôt était, un grand pianiste qui a perdu son envie et son ambition suite à un terrible accident. La musique le fait maintenant souffrir et ses moments d’angoisse sont fréquents. C’est un personnage très antipathique, que l’on n’apprécie pas vraiment au début étant donné qu’il semble n’aimer personne et être totalement renfermé sur lui-même.

Susan, une jeune femme qui l’aide à vivre et qui s’occupe de sa demeure, est celle qui nous le fait paraître plus humain et c’est d’ailleurs vers elle que va notre attachement. On la plaint rapidement, surtout que de nombreuses scènes nous la font apparaître avec son mari qui se plaint de sa promiscuité avec le musicien et du temps qu’elle passe avec lui et non avec sa famille. L’écriture est telle que Susan nous paraît être le pilier de ce livre. Cette sensation est accentuée par le fait que les auteurs ont séparé le livre en chapitres mais également en parties dont Susan est la narratrice. Suivre ses pensées et ses questionnements nous la font aimer davantage.

Luke, le fils de Max, génie tout comme lui, possède également ses moments de narration, notamment après la première partie du roman, moment où il revient sur l’île. Luke est un personnage que l’on a du mal à cerner étant donné que les visions des autres personnages à son égard changent du tout au tout. Son père, sa mère et Susan ne le considèrent pas de la même manière et cette pluralité nous le font paraître étranger, voire même nous font avoir pitié de lui et de l’éducation difficile qu’il a reçue. Il nous semble être un petit garçon mal aimé, fruit d’un génie et d’une ambitieuse qui lui ont mené la vie dure. Au fil du récit, Luke prend davantage de place et défie souvent Susan. Ses démarches pour aider son père et lui redonner goût à la musique se multiplient et prennent une part importante dans le récit.

Le roman laisse une place non négligeable à la musique et à la poésie qu’elle fait naître en chacun de nous. Le lecteur aura l’impression de vivre un véritable combat dont la finalité est la libération du talent de Max et de toutes les mélodies qu’il bloquait en lui. La musique est réellement l’héroïne de ce roman car c’est autour d’elle que tout tourne. Max ne serait rien sans elle, Susan n’aurait jamais eu la vie qu’elle a vécue et Luke ne serait probablement pas né. De plus, la musique et tout l’argent qu’elle peut rapporter, constituent le gagne-pain des habitants de l’île et des alentours. Jusqu’où seraient-ils prêts à aller pour que Max reprenne du service ?

Le début du roman nous apporte déjà quelques réponses et c’est d’ailleurs un choix étonnant de la part des auteurs que de nous révéler une partie de la fin dès les premières pages du livre. Contre toute attente, cela n’enlève rien au suspens ni à l’envie de savoir comment cela a pu se passer.

La fin est étonnante et malsaine. Les personnages n’étaient finalement pas ce qu’ils semblaient paraître. Le lecteur s’est bien laissé berner grâce au talent de Natalie Carter et de Nicolas D’Estienne D’Orves qui nous ont menés en bateau. On se sent dupés mais contents de l’avoir été. Le rythme lent et l’intrigue sans accroc du début et du milieu, finissent par se transformer en une suite d’évènements plus ou moins tragiques et inattendus qui nous coupent le souffle. Ce n’est qu’arrivé vers la fin que l’on comprend le but du roman ou du moins ce qu’il voulait nous faire comprendre. La bonne majeure partie du livre nous semble être une histoire certes sombre, mais loin du thriller que l’on espérait tant tout se passe finalement plutôt bien et sans encombre. Les dernières pages nous révèlent cependant que l’on avait tort et que ce que l’on avait cru comme acquis, n’était en fait que chimère et fantaisie.

Thriller à suspens et thriller psychologique, Le silence et la fureur est un roman à la fois lyrique et sinistre. Il nous montre jusqu’où l’Homme est prêt à aller pour obtenir ce qu’il désire et nous questionne sur notre propre humanité, sur notre moralité ainsi que sur l’idée que nous nous faisons de la justice. Il apporte également quelques pistes sur la façon de gérer et de se souvenir de drames du passé que l’on penserait avoir vécus. Une réflexion intéressante, menée tambour battant par des auteurs machiavéliques et tenue par des personnages complexes. Un moment de lecture qui ne laisse pas indifférent.

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Argent

♫ Smoke on the water, fire in the sky ♪ Smoke on the water ♫

Non, on ne parlera pas de Deep Purple, mais on va causer musique tout de même car elle est en arrière-fond de ce thriller psychologique en huis-clos.

Une île au Canada, un pianiste de talent, sa femme à tout faire et un silence assourdissant avant que la fureur ne se déclenche…

Un lieu retiré, un village qui a tout du village fantôme depuis que Max King, virtuose du piano qui remplissait les salles encore plus vite que Johnny, Madonna et U2 réunis, a arrêté de jouer suite à une catastrophe arrivée à un de ses concerts.

Notre homme a beau vivre en reclus, être perclus de manies, se comporter comme un enfant, avoir d’un tyran maniaque, il attire tout de même la sympathie car il est incapable de jouer de la musique, de lire une partition, d’écouter de la musique à la radio, sous peine d’avoir l’impression qu’une perceuse lui vrille la tête.

Dans sa maison, la musique est coupée, interdit de la fredonner, pourtant, elle est sans cesse en arrière-plan, jouant à "on m’entend", "on m’entend plus". Lui-même voudrait bien, mais il ne peut point.

L’arrivée d’un visiteur surprise arrivera-t-elle à le sortir de sa gangue de plomb dans lequel son corps, son esprit, son talent, est enfermé, englué, prisonnier ??

Sa femme à journée, celle qui s’occupe de lui constamment, arrivera-t-elle à lui lâcher un peu la bride et à cesser de s’en occuper comme si c’était son enfant, celui dont on ne veut pas qu’il grandisse, des fois qu’il n’ait plus besoin de nous ??

Si on transposait ce roman en film, je recommanderais, en fond sonore, une musique angoissante, celle qui dresse les poils sur les bras (L’exorciste) car tout est fait pour nous donner l’impression que l’on avance à vue, dans la fumée, tâtonnant afin d’en savoir plus, tandis que les auteurs nous guident dans leur thriller psychologique, jouant avec nous comme si nous étions leurs pantins.

Même les personnages sont les pantins des auteurs. On ne sait pas qui ment, qui dit la vérité, si vérité il y a et mensonges aussi. On se pique au jeu, on se prend dans le récit angoissant, bourré de tensions, sans pour autant avoir de l’action, car ici, tout est dans les attitudes, les silences, les paroles, les gestes, des différents personnages.

Le final, lui, il est époustouflant, violent, angoissant, anxiogène, rempli de suspense et tous les secrets enfouis referont surface, pour le meilleur, ou pour le pire.

Un roman qui fait monter la tension et les battements cardiaques.

Enfin, du moins chez moi car Bianca, ma copinaute de LC, n’a pas du tout aimé le récit, n’a pas su entrer dedans et à trouver le final ignoble. Je confirme qu’il est ignoble, mais j’ai adoré.

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Bronze

Très déçu par ce livre. Je m'attendais à beaucoup mieux

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Or

La musique était toute sa vie mais maintenant, elle le détruit. Max King n'est plus que l'ombre de lui-même depuis "l'accident" et, dix ans plus tard, le retour de son fils va tout bouleverser.

Un thriller redoutable écrit à 4 mains. Une association mère/fils qui est une grande réussite. Ce duo d'auteurs nous plonge dans une ambiance pesante, limite oppressante. Pourtant, jamais la musique ne nous quitte, elle est toujours là en parfaite actrice du récit.

Impossible de se douter de l'intensité du récit lorsqu'on le commence. L'intrigue est très bien construite, très psychologique. Elle pousse le lecteur à analyser et le maintien sans cesse dans le doute. Que s'est-il passé il y a dix ans? Quel est ce fameux accident? Et puis sur les protagonistes eux-mêmes. Sont-ils vraiment ce qu'ils paraissent? Leurs intentions sont-elles bonnes? Une foule de questions qui nous taraudent. On entre dans l'histoire et on ne veut plus la quitter avant d'enfin avoir toutes nos réponses.

La personnalité elle-même des différents protagonistes a été très bien travaillée. Très différents les uns des autres. Même les secondaires ont cette petite touche de mystère qui vient titiller notre curiosité. Les auteurs sont allés très loin, au point de se demander si la folie ne fait pas partie elle aussi du récit. Certaines réactions pouvant venir chambouler toutes nos certitudes. C'est très profond. Ils nous font ressentir une foule d'émotions. De la peine pour ce qu'ils sont devenus, de la crainte pour ce qu'ils risquent et en même de l'appréhension face à ce dont ils sont capables. Même en suivant les protagonistes de manière séparée, ça reste flou. C'est complexe et en même temps subtil.

Pour décors, un endroit qui a perdu son faste. Un petit quelque chose de lugubre mais qui pourtant nous intrigue. On s'imagine sans soucis ce qu'il a été et ce qu'il est devenu. Une ambiance assez lourde avec des allures de huit-clos parce que l'ensemble est concentré sur un même lieu.

Une jolie touche de magie également mais là-dessus je ne vous en dirais pas plus pour vous laisser la découvrir. Une petite note qui m'a séduite.

La fin du récit m'a beaucoup plu. Alors même que l'on a enfin les réponses tant attendues, une zone d'ombre subsiste. Le lecteur est alors libre d'imaginer en fonction des éléments qui lui sont donnés.

J'ai adoré.

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Commentaire ajouté par Maks 2018-03-16T10:48:33+01:00
Or

"Le silence et la fureur" est un roman avec une ambiance vraiment particulière, apaisant et angoissant en même temps, la phobie du personnage de "Max" envers la musique suite à un traumatisme est vraiment bien travaillée, le rythme a beau être calme, ce personnage impose une tension permanente.

C'est un roman où il y a 3 narrateurs différents, le musicien, son fils et la femme qui aide Max au quotidien.

Toujours sur ce rythme faussement calme, jusqu'à se sentir mal à l'aise avec l'intervention d'un des personnages qui va faire basculer le récit dans la peur et la folie. Au niveau de l'intrigue, les auteurs prennent un malin plaisir à multiplier des soupçons sur plusieurs personnages, jusqu'à en suspecter toute l'assemblée, la fin est bien maîtrisée.

Les décors de cette petite ile canadienne battue par les vents, la pluie et le froid, les falaises, l'eau glaciale et le morne village sont superbement retranscrits et renforcent le suspense ainsi que le sentiment d'étouffement.

La musique (piano) fait partie intégrante de l'histoire, même sans l'entendre elle est omniprésente, tel un personnage à part entière.

J'ai vraiment apprécié ma lecture.

Voir la chronique sur mon blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2018/03/le-silence-et-la-fureur-nicolas-d-d.html

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Argent

Pour ce qui est de l’histoire, je vous laisse lire la quatrième de couverture qui en dit déjà pas mal. J’ai eu beaucoup de mal à y entrer justement dans cette histoire. Je ne sais pas si c’est le style d’écriture au débit délibérément lent ou bien le fait que pendant les 150 premières pages il ne se passe pas grand-chose de plus que ce que l’on sait déjà mais ce n’est qu’à partir de là que cela commence à devenir palpitant, haletant, bref tout ce que j’attends d’un thriller psychologique. Alors une fois immergée c’est glaçant à souhait, les chapitres s’enchainent autour des voix de Luc et de Susan la gouvernante et c’est à une véritable montée en puissance de la tension que nous assistons. Il y a là comme une urgence et l’on sait déjà que le dénouement furieux sera à la hauteur du silence, déchaîné, il ne laissera personne indemne. Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est de ne jamais à aucun moment avoir pu prévoir quoi que ce soit, j’ai fini par regarder chacun des personnages comme un coupable potentiel. Il faut dire que le lieu de l’intrigue y est pour beaucoup. Imaginez-vous « Un lac perdu de l’Ontario, et au milieu, une petite île escarpée » Le tempérament insulaire des habitants, les paysages grandioses surtout une certaine falaise et une faune riche en biches et en cerfs ajouter à cela le mauvais temps de la pluie, des orages et des vents violents et vous avez un paradis qui se transforme en enfer. Bonne lecture.

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Date de sortie

Le Silence et la Fureur

  • France : 2018-03-01 (Français)

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