Les Sœurs Loubersac, Tome 1

Dans ce roman, nous rencontrons la famille Loubersac avec ses 3 filles: Espérie, Rosalie et Léonie.

Elles représentent une fratrie unie. Chacune a un caractère bien différent.

Les choses vont cependant changer quand l'une d'elles va recevoir une demande en mariage. Car normalement la demande devait concerner Rosalie et non Léonie.

À partir de ce moment-là, les choses vont prendre une tournure non prévue.

Rosalie va quitter sa famille, Léonie va se marier et vivre une vie qu'elle ne souhaitait pas. 

Espérie, quant à elle, va rester au domaine et son seul souhait est de faire bouger les choses. Elle rêve de changement dans cette société où les femmes n'ont pas leur mot à dire ..

🗨️ 𝘔𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘪𝘴

Ce roman est un vrai coup de cœur.

C'est une merveilleuse découverte. La plume de l'auteure est fluide.

On se plonge directement dans l'histoire de la famille Loubersac. 

Espérie et ses sœurs sont attachantes chacune à leur façon. 

J'ai eu un petit pincement au cœur en refermant ce roman. J'ai eu du mal à quitter cette famille.

Suzanne Gachenot plante son roman à l’horizon des années 1920, alors que la dernière guerre est toujours bien présente dans les esprits et que personne ne songe à voir se dresser les ombres de la prochaine. Le conflit a laissé des cicatrices et une partie de la population refuse l’aplatissement en cherchant d’autres voies à suivre. A travers le destin de trois sœurs, elle brosse le portrait de femmes qui défient les habitudes et les réflexes de leur temps pour éprouver leur soif de liberté, d’autonomie et leur intense appétit de vivre.

Lorsque le destin frappe, il n’apporte pas toujours dans ses filets les félicités annoncées. Les sœurs Loubersac en font la désagréable expérience. Alors que Rosalie envisage un avenir heureux en compagnie de Georges, son promis, ce dernier se déclare à Léonie l’aînée. Blessée au plus profond d’elle-même, la jeune femme décide de quitter le domaine familial sis non loin d’Albi. Forte de caractère et humiliée comme elle ne l’a jamais été, elle monte à Bordeaux pour trouver un travail. Des aristocrates l’emploient comme préceptrice. A leurs côtés, elle découvre une existence remplie de nouveautés, à la fois faite de luxe et de gaieté. Néanmoins, les apparences l’amènent assez vite à déchanter, renvoyant aux calandres grecques ses envies de bonheur. Quant à la fière Espérie, demeurée dans la maison natale, elle aspire aux progrès technologiques et à un changement des mœurs.