Commentaires de livres faits par Liaju
Extraits de livres par Liaju
Commentaires de livres appréciés par Liaju
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Aujourd'hui je peux décrire avec véracité les sentiments de Lomé envers Iollan. Pour la première fois depuis que j'écris, je sais ce que mes héroïnes ressentent envers leurs hommes.
— Seigneur, souffla-t-il. Et dire que je me croyais atteint.
— Parce que quand tu es allongée, tu n’es pas debout.
— C’est très profond, ça, Cary Taylor.
— Assieds-toi, je t’en prie.
— Je dois retourner travailler.
— Et j’ai une réunion à 14 heures. Plus vite nous aurons réglé la question, plus vite nous retournerons à nos affaires. Assieds-toi.
— Et quelle question sommes-nous supposés régler ?
Il soupira, me souleva dans ses bras comme une jeune mariée et me porta jusqu’au canapé. Il m’y laissa tomber sur les fesses, puis s’assit à côté de moi.
— Celle de tes objections. Il est temps de discuter des conditions qui me permettront de coucher avec toi.
— Il n’y en a qu’une : un miracle.
Malheureusement, j'eus à peine le temps d'égrener "am stram gram" que le sol se mit à trembler sous mes pieds.
incontrôlable.
— Qu’est-ce que tu fais ? questionne Nathan d’une voix sourde.
Je ne fais rien. Rien du tout.
J’essaie, en tout cas, de ne rien faire, tandis que lui...
— Toi, qu’est-ce que tu fais ?
Il tend la main vers la console pour stopper l’ascenseur, puis se rapproche encore de moi, m’obligeant à lever la tête pour pouvoir le voir. La cabine risque de prendre feu, vu la tension qui y règne, et moi de me liquéfier. Mon regard se perd sur ses lèvres, si proches, si tentantes. Va-t-il m’embrasser ? Lorsqu’il se recule soudain, enfonçant les mains dans ses poches, je réalise que j’en meurs d’envie.
— Il ne faut pas qu’on fasse de bêtises, marmonne-t-il. On bosse ensemble, ce serait idiot.
— Ouais, idiot... Quel genre de bêtises ?
Le regard de Nathan revient vers moi, il brille d’une lueur ardente.
— Le genre, je te plaque contre cette paroi, puis je soulève ta robe pour glisser ma main dans ta culotte, annonce-t-il sur un ton vibrant.
J’ai vraiment très chaud. Ses mots, les flashs qu’ils créent dans ma tête font fondre les inhibitions que le vin n’avait pas encore dissoutes. Des picotements se répandent dans tout mon corps, jusqu’à se concentrer là où Nathan projette de placer sa main. Je me fiche qu’il soit mon patron et le type le plus instable de la planète. J’ai envie de lui, de ses doigts sur moi. Je tente d’ignorer mon attirance depuis des mois, et j’en ai plus qu’assez. Je le veux. Maintenant.
J’arque un sourcil.
– Trente-cinq ans ?
– Allez, joue le jeu. Ça pourrait passer, non ?
– Tu l’as juste pensé tellement fort que je l’ai entendu !
Oui. Je m’adresse bien à mes deux patrons, dont l’un est mon mari
– Oui, mon cœur ?
– Comment il fait pour respirer dans son masque en plastique, Dark Vador ?
– Il a du mal, ma chérie. C’est pour ça qu’il fait de l’asthme pendant tous les films.
— Miaou.
— Je sais, je sais, tu n’y es pour rien
Chase s’arrête pour me présenter.
— Reese, voici Travis. Il est technicien informatique pour le marketing. Il s’occupe de gérer notre site et le référencement Web.
Travis me serre la main avec un sourire un peu niais.
— S’il te plaît, dis-moi qu’elle bosse ici.
— Mais oui.
— J’adore mon job.
– Ah ben, dites donc, faut le dire si on vous dérange ! Vous ne pouviez pas vous passer de vous plus de dix minutes pour prendre votre douche ensemble ? nous balance Sam.
– Ta gueule, Sam, on fait dans l’écoresponsable ! É-CO-NO-MIE D’É-NERGIE… Ou presque ! lui rétorque Matt.
– Mais rien ! J’ai pris soin de lui, c’est tout. Pas de quoi en faire une
montagne !
– Pas de quoi en faire une montagne ? s’écrie Sam. Tu te fous de ma gueule ? Cette sauvage m’a réveillé en m’épilant le torse ! Quand j’ai ouvert les yeux, j’avais des bandes gluantes sur tout le torse, putain !
– Oh ça va Sam, nous, on fait ça régulièrement et à des endroits beaucoup plus sensibles ! D’ailleurs en y pensant…
– Alors là n’y pense même pas ! Non mais elle est complètement tarée, ta copine ! Elle a vraiment un grain ! Si t’as le malheur de t’approcher de mes précieux avec tes foutues bandelettes, je t’assure que tu vas le regretter !
Improbable ! Nous nageons au beau milieu de la quatrième dimension, mais la crise de rire qui nous prend est fulgurante et totalement incontrôlable.
– Comment ça, j’ai dit oui ?
Il se tourne pour me faire face, noue ses mains dans mon dos et sourit diaboliquement.
– Oui. Hier, sur la table, tu disais : « ouiiiiiiiiii ! »
– Oh ! Espèce de… de…
– … de grand, beau et formidable amant ?
– … de « grand bouc foncièrement arrogant » serait plus juste !
bénédiction pour le bouffer lui !
– J'en suis pas encore arrivée là…
– Ouais, ben bouge-toi avant que tes hormones te traînent en procès pour dessèchement.
sort sur le palier. Je la vois revenir un instant plus tard, les bras chargés de huit
gobelets de café version XL.
Un sourire énorme lui barre le visage et elle me dit :
– Putain, Dieu existe !