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Commentaires de livres faits par lolodu93

Extraits de livres par lolodu93

Commentaires de livres appréciés par lolodu93

Extraits de livres appréciés par lolodu93

-Un jour je t'epouserai
Je souris
- Quand les poules auront des dents
Il haussa les épaules
- C'est très possible avec les progrès de la science, les OGM, tout ça.
- D'accord alors quand tu danseras en string sur du Britney Spears, devant ton père. Voilà quand on se mariera.
Il inspira longuement, profondement et souffla d'un coup
- Je relève le défi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +54
Ma mère décrocha à la première sonnerie.
— Il est minuit, me dit-elle, et ta grand-mère n’est pas rentrée. Elle est sortie avec l’homme-tortue.
— Myron Landowsky ?
— Ils étaient censés aller dîner. C’était à 17 heures. Je me demande où ils peuvent être. J’ai appelé chez lui et ça ne répond pas. J’ai appelé tous les hôpitaux…
— Maman, ce sont des adultes. Ils peuvent être en train de faire des tas de trucs. Quand mamie habitait chez moi je ne savais jamais où elle était.
— Elle devient folle ! s’écria ma mère. Tu sais ce que j’ai trouvé dans sa chambre ? Des préservatifs ! Qu’est-ce qu’elle fait avec ça ?
— Je ne sais pas, peut-être des ballons en forme d’animaux.
— Les autres femmes ont des mères qui tombent malades et qui vont en maison de retraite ou qui meurent dans leur lit. Pas moi. J’ai une mère qui s’habille en latex. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Morelli me prit la main et déposa un baiser dans le creux de ma paume. Je sentis des frissons dans le ventre.
— Je crois que j’ai fait deux arrêts cardiaques sur le chemin, avoua-t-il.
— Je vais bien. Je t’assure.
— Il fallait que je le voie de mes propres yeux.
— C’est parce que tu m’aimes, dis-je.
Son sourire se crispa, et il hocha timidement la tête.
— C’est parce que je t’aime.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
La porte d’entrée s’ouvrit en grand et mamie fit irruption dans la cuisine.
— C’est bon ! s’écria-t-elle. J’ai mon permis de conduire !
Ma mère se signa et se remit le torchon sur le front.
— Comment se fait-il que ton bras soit tout gonflé sous ta chemise ? demanda ma grand-mère.
— Je porte un bandage. Je me suis fait tirer dessus, ce matin.
Mamie écarquilla les yeux.
— Génial !
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Il me fit lever de ma chaise et m’embrassa. La sonnette de l’entrée retentit, et nous sursautâmes en même temps.
— Merde ! souffla Morelli. Qu’est-ce que c’est encore ? Il y a toujours quelque chose ! Entre les grands-mères, les assassins et les alphapages, je n’en peux plus !
Il fila dans l’entrée et ouvrit la porte avec énervement. C’était sa grand-mère Bella. Une petite femme, toute de noir vêtue, à l’ancienne. Ses cheveux blancs étaient soigneusement tirés en chignon, son visage ne portait pas trace de maquillage, elle avait les lèvres pincées. À côté d’elle se tenait la mère de Joe, plus large que Bella, tout aussi terrifiante.
— Alors ? fit Bella.
Joe la dévisagea.
— Alors quoi ?
— Tu ne nous invites pas à entrer ?
— Non.
Bella se raidit.
— Si tu n’étais pas mon petit-fils préféré, je te jetterais
le mauvais oeil.
La mère de Joe fit un pas en avant.
— On ne peut pas rester longtemps, on doit aller à la fête de naissance du bébé de Marjorie Soleri. On était juste venues t’apporter du ragoût. Comme je sais que tu ne cuisines pas…
Je vins les rejoindre dans l’entrée et pris la marmite
que sa mère nous tendait.
— Ravie de vous revoir, madame Morelli, entonnai-je. Et ravie de vous voir aussi, Mamie Bella. Ça sent très bon, ce ragoût.
— Qu’est-ce qui se passe, ici ? s’offusqua Bella. Vous n’avez pas recommencé à vivre dans le péché, tous les deux ?
— J’aimerais bien, répondit Morelli. Mais je n’y suis pas encore arrivé.
Bella fit un bond et donna un petit coup sur la tête de Morelli.
— Honte à toi !
— Te vais peut-être poser ça à la cuisine, marmonnai je en reculant discrètement. Après il va falloir que j’y aille.
Je ne comptais pas rester longtemps non plus. Je suis juste passée dire bonjour.
S’il y avait bien une chose dont je pouvais me passer, c’était que Bella me jette le mauvais oeil aussi.
Joe m’attrapa par mon bras valide.
— Toi, tu ne bouges pas d’ici.
Bella me regarda en fronçant les sourcils, et je ne pus m’empêcher de tressaillir. Je sentais Joe se braquer à côté de moi.
— Stéphanie reste dormir ici ce soir, annonça-t-il. Et vous feriez bien de vous y habituer.
Bella et Mme Morelli prirent une profonde inspiration, l’air pincées.
Mme Morelli releva le menton d’un centimètre et fusilla Joe du regard.
— Est-ce que tu comptes épouser cette femme ? demanda-t-elle.
— Oui, pour l’amour de Dieu, je vais l’épouser. Et le plus tôt possible.
— Un mariage ! s’écria Bella en joignant les mains. Mon Joseph se marie !
Et elle nous embrassa tous les deux.
— Attends une minute, protestai-je. Tu ne m’as jamais parlé de mariage. C’est toi qui ne voulais pas qu’on se marie.
— J’ai changé d’avis, rétorqua Joe. Maintenant je veux me marier. Putain, je veux même me marier ce soir, si c’est possible.
— Tu ne penses qu’au sexe.
— Tu plaisantes ? Je ne sais même plus ce que c’est que le sexe. Je ne suis même pas sûr de savoir encore le faire.
Son alphapage sonna.
— Merde ! cria Morelli.
Il arracha l’appareil de sa ceinture et le balança dans la rue. Mamie Bella observa ma main gauche.
— Où est la bague ? s’enquit-elle.
Nous regardâmes tous ma main gauche. Pas de bague en vue.
— On n’a pas besoin de bague pour se marier, répliqua Morelli.
Mamie Bella secoua la tête d’un air affligé.
— Il n’y connaît pas grand-chose, soupira-t-elle.
— Attendez, intervins-je. Je n’ai pas l’intention de subir un mariage forcé.
Mamie Bella se rengorgea.
— Comment ça ? Vous ne voulez pas épouser mon Joseph ?
La mère de Joe fit un signe de croix en roulant des yeux.
— Zut, dit Joe, regardez l’heure. Je ne voudrais pas vous mettre en retard pour la fête.
— Je sais très bien ce que tu combines, protesta Mamie Bella. Tu cherches à te débarrasser de nous.
— C’est parfaitement exact. Stéphanie et moi avons des choses à discuter ensemble.
Les yeux de Bella se révulsèrent.
— J’ai une vision, murmura-t-elle. Je vois des petits-enfants. Trois garçons et deux filles…
— Ne te laisse pas impressionner, me chuchota Joe à l’oreille. J’ai une boîte entière des meilleurs préservatifs qu’on trouve sur le marché, dans ma chambre juste à côté du lit.
Je me mordis la lèvre. Je me serais sentie beaucoup plus tranquille si elle avait dit qu’elle avait vu un hamster.
— Bon, on y va, maintenant, déclara Bella. Les visions me fatiguent toujours beaucoup. Je vais devoir faire une sieste dans la voiture avant d’arriver à la fête.
Quand elles furent enfin parties, Joe ferma et verrouilla la porte à clé. Il me prit la marmite des mains et la posa hors de portée de Bob, sur la table de la salle à manger. Puis il me retira tout doucement ma veste et la laissa tomber par terre. Après quoi il se mit à défaire les boutons de mon jean, passa un doigt dans un coulant et
m’attira à lui.
— À propos de cette histoire de mariage, ma jolie…
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date : 20-02-2014 par anonyme
Pour ceux qui ne sont jamais tombés dans un ruisseau gelé, voilà comment les choses se déroulent.
1. On a froid. Si froid que le ministère de la Mesure et de la Régulation de la température, situé dans le cerveau, analyse les données et en conclut : " Nous ne pouvons pas régler cette situation, nous n'avons pas les compétences requises. " Il installe un panneau En pause déjeuner sur sa porte d'entrée et passe le relais...
2. Au ministère de la Douleur et de ses Effets secondaire, qui, suite au rapport incompréhensible du Ministère de la Température, déclare : "Ce n'est pas de notre ressort. " Il se contente de presser des boutons au hasard, procurant des sensations étranges et désagréables à la victime, avant d'appeler...
3. ...Le bureau de la Confusion et de la Panique, où il se trouve toujours quelqu'un pour bondir sur le téléphone. Cette administration-là, au moins, est prête à prendre des mesures. Elle adore intervenir.
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Perso, j'étais un peu une salope à ma façon.
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Abby boitilla jusqu’au siège passager, manœuvrant avec soin par égard pour le
Spoiler(cliquez pour révéler)
[/spoiler]anc sur lequel elle venait de se faire tatouer mon nom.
Je jetai les sacs dans le coffre, et tirai sur la poignée de la portière arrière.
— Heu... Mare ? Tu veux bien m’ouvrir ?
— Non, je crois pas, dit-elle en me regard- ant enfin, mais d’un œil noir.
Elle accéléra doucement, et Abby se tendit. — Arrête ça tout de suite, Mare.America pila et haussa un sourcil.
—À cause de toi, ma meilleure amie manque se faire tuer à un de tes combats dé- biles, ensuite tu l’emmènes à Vegas pour l’épouser au moment où je ne suis pas là. Du coup, non seulement je ne peux pas être demoiselle d’honneur, mais en plus je ne peux pas assister à l’événement ?
Je tentai une nouvelle fois d’ouvrir la portière.
— Allez, Mare. J’aimerais pouvoir te dire que je suis désolé, mais j’ai épousé l’amour de ma vie, là.[spoiler]
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— Les autres mères ont des filles qui se marient et font des enfants, gémit ma mère. La mienne fait exploser des voitures. Comment est-ce possible ? En tout cas, ça ne vient pas de mon côté. Nous étions en train de dîner. Mon père avait le nez dans son assiette. Ses épaules tressaillirent.
— Qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda ma mère.
— Je ne sais pas, répondit-il. Je trouve ça plutôt drôle. La majorité des hommes n’auront jamais de gosses qui font sauter des voitures, et moi j’ai une fille qui en a fait griller trois et a fait flamber un salon funéraire. Elle sera peut-être dans le Livre des records.
Tout le monde en resta bouche bée : c’était le plus long discours de mon père depuis quinze ans.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Aimer Morelli, c’est comme aimer le flan au fromage blanc : quelques minutes de plaisir intense qu’on paye par des heures de supplice sur un step pour tenter de faire fondre sa culotte de cheval.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Morelli la contourna, fonça dans l’entrée, puis dehors. J’arrivai à la porte juste à temps pour le voir viser et tirer sur une voiture qui s’éloignait. Sauf que le coup ne partit pas. Le revolver fit clic, clic, clic. Morelli regarda son arme, incrédule.
— Quel est le problème ? demandai-je.
— C’est ton revolver. Je l’ai pris dans le buffet de l’entrée en passant. Il n’est pas chargé !
— Les balles me fichent une trouille bleue.
Morelli me considéra, hébété.
— Tu peux me dire à quoi ça sert, un revolver sans balles ?
— A faire peur aux gens. Ou à les assommer. Ou à briser des vitres ou… à casser des noix.
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J’ouvris la porte de la cave et appuyai sur l’interrupteur.
— Il y a quelqu’un ? criai-je.
Si on me répond, je m’évanouis.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
« — Tu m'aimes, dit Eveline, émerveillée.
Il sourit.
— Tu en doutais ?
Elle se tourna vers son père, resté debout, un peu à l'écart.
— Il m'aime !
 Son père s'esclaffa.
— Oui. Et je crois que maintenant, toute l'Ecosse est au courant. Qu'as-tu à lui répondre ?
Eveline reporta son attention sur son mari et prit son visage dans ses mains.
— JE T'AIME ! rugit-elle de toutes ses forces.
Quelques-uns grimacèrent ou se bouchèrent les oreilles. D'autres s'esclaffèrent bruyamment. D'autres, enfin, applaudirent. Tous souriaient. Mais pas autant que son mari, toutefois, dont les prunelles exprimaient une joie indicible. »
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Je consultai ma montre. Deux heures du matin. Il fallait que je trouve un endroit où dormir. Mais où ? La solution la plus évidente était d’aller chez mes parents, mais je n’avais pas envie de mettre leur vie en péril. Je ne voulais pas que la cible d’un prochain cocktail Molotov soit leur maison dans High Street. Alors, ou aller ? A l’hôtel ? Il n’y avait pas d’hôtel à Trenton. Il y en avait à Princeton, mais c’était à trois quarts d’heure de route, et je renâclai à faire cette dépense. Je pouvais appeler Ranger, mais personne ne savait où il habitait. Si Ranger m’hébergeait pour la nuit, nul doute qu’il devrait me trucider au matin pour être sûr que son secret serait bien gardé. Lula ? C’était, somme toute, une perspective qui fichait la frousse. J’aimais encore mieux affronter le collectionneur de scalps que de dormir avec Lula. Il y avait bien Mary Lou, ma meilleure amie, et aussi Valérie, ma soeur, mais je ne voulais pas les mettre en danger elles non plus. Il me fallait quelqu’un de jetable. Quelqu’un dont le sort m’indifférait. Quelqu’un avec une chambre d’amis.
— Aïe, aïe, aïe, dis-je à Rex. Tu penses la même chose que moi ?
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Je me douchai, me brossai les dents et j’en étais à me sécher les cheveux quand Morelli frappa à la porte.
— Eddie Kuntz au téléphone, me dit-il. Tu veux qu’il te rappelle ?
Je nouai le drap de bain en bustier, entrouvris la porte et tendis le bras à l’extérieur.
— Passe-le-moi.
Morelli me tendit le téléphone et avisa ma serviette.
— Zut, dit-il.
Je voulus refermer la porte, mais il n’avait toujours pas lâché le téléphone. Je tenais la serviette d’une main, le téléphone de l’autre et poussai le battant de la porte du genou. Je voyais le regard de Morelli, sombre et brûlant comme du chocolat chaud. Je connaissais ce regard. Je le lui avais déjà vu, et il ne m’avait jamais réussi.
—Ce n’est pas de jeu, dit Morelli dont le regard, se glissant par l’entrebâillement de la porte, faisait des aller-retour entre la serviette et mes jambes.
— Allô ? fit Kuntz à l’autre bout de la ligne.
Stéphanie ?
Je tentai d’arracher le téléphone des mains de Morelli, mais il ne lâchait pas prise. Mon coeur faisait des bonds d’écureuil dans ma poitrine et je commençais à transpirer en des endroits inhabituels.
— Dis-lui que tu le rappelles ! cria Morelli.

[...]

— Mais lâche çaaaaaa ! dis-je, les dents serrées.
Morelli m’abandonna le téléphone, mais laissa son pied dans l’entrebâillement de la porte.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je à Kuntz.
— Je voudrais un rapport sur les progrès de l’enquête.
— Le rapport est : aucun progrès.
— Vous me le diriez, hein ?
— Mais oui, bien sûr. Ah, au fait, quelqu’un a arrosé ma voiture d’essence et a mis le feu à mon appart. Vous ne voyez pas qui cela pourrait être, par hasard ?
— Mince alors, non ! Vous croyez que c’est Maxine ?
— Pourquoi ferait-elle ça ?
— Je ne sais pas. Parce que vous travaillez pour moi.
Morelli m’arracha le téléphone des mains.
— Plus tard, dit-il à Kuntz.
Puis il coupa la communication et jeta le téléphone dans le lavabo.
— Ce n’est pas une bonne idée, lui dis-je.
Mais je pensais : Pourquoi pas ? Mes jambes sont épilées. Je suis déjà presque nue, donc je ne risque pas de me prendre les pieds dans quoi que ce soit. Et après tout ce que j’ai enduré, je mérite bien un orgasme. C’est vrai, quoi, c’est le moins que je puisse faire pour moi.
Morelli s’approcha de moi et enfouit son visage dans le creux de mon épaule dénudée.
— Tu as raison, Steph. C’est une très mauvaise idée.
Ses lèvres frôlèrent le lobe de mon oreille. Nos regards se croisèrent un bref instant, et Morelli m’embrassa. Tendrement d’abord, puis son baiser se fit plus ardent. Quand j’étais au lycée, Mary Lou, ma meilleure amie, avait entendu dire que Morelli n’y allait pas par quatre chemins avec les femmes. En fait, c’est tout le contraire. Morelli sait faire durer le plaisir. Morelli sait nous rendre folles. Il m’embrassa à nouveau. Un baiser profond, cette fois, que je lui rendis sans compter. Ses mains se posèrent sur mes hanches, puis dans le creux de mes reins. Il m’écrasa contre lui. De deux choses l’une : ou bien il avait une érection d’enfer ou bien il m’enfonçait sa matraque dans le ventre. Je penchais plutôt pour le premier cas de figure, et je me dis qu’il suffirait qu’il me donne quelques coups de son gros bâton magique pour que tous mes soucis disparaissent comme par enchantement.
— J’en aurai plusieurs, murmura-t-il.
— Plusieurs quoi ? soufflai-je.
— Capotes. J’en ai acheté une boîte. Un investissement important. La meilleure marque. Vu mon état, j’espérais qu’il en aurait jusqu’au week-end !
Et sa bouche revint sur la mienne. Puis il m’embrassa le cou, la clavicule, la naissance des seins juste au-dessus de la serviette… qui disparut tout soudain, et voilà que Morelli me mordillait un mamelon et, à partir de là, ce fut le feu d’artifice. Ses mains étaient partout à la fois, m’explorant, me caressant… m’excitant.
Sa bouche glissait sur mon buste, traçant un chapelet de
baisers jusqu’à mon nombril, mon ventre, mon… OHMOND-DIEU !
Mary Lou m’avait également dit qu’on racontait que Morelli avait une langue de lézard, et je vérifiai in vivo la véracité de cette rumeur. Que Dieu bénisse le règne animal, me dis-je avec une pensée émue pour la gent reptilienne. J’avais enroulé mes doigts autour de ses cheveux, mes fesses nues étaient plaquées contre le lavabo, et je pensais : Hmmmm, c’est booooon ! J’étais à deux doigts de … je sentais que ça venait… tension délicieuse… chaleur enveloppante… lâcher prise… ne plus penser à rien… Ce fut alors que Morelli déplaça sa bouche d’un demi-centimètre sur la gauche.
— Continue, haletai-je. Continue. CONTINUE !
— Attends, dit Morelli en déposant un bisou sur l’intérieur de ma cuisse. J’étais dans tous mes états. Il s’en était fallu de si peu !
— Comment ça « attends » ? dis-je. Que j’attende quoi ?
— Trop tôt, dit-il.
— Tu te moques de moi ? Ce n’est pas trop tôt. Ca fait des siècles !
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Sympa, la cuisine, me dis-je, mais elle pourrait être plus agréable. Des fleurs fraîches, peut-être ? Une boîte à biscuits…
— Ho-ho, fit Morelli.
— Quoi, « ho-ho » ?
— Ton regard…
— Quoi, mon regard ?
— Celui d’une femme qui réorganise ma cuisine.
— Tu n’as pas de boîte à biscuits.
Morelli me regarda comme si j’étais une extraterrestre.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
— C’est Stéphanie. Je suis à la Maison du Sommeil Eternel dans Stark Street et on vient de me voler ma bagnole.
Il ne répondit pas tout de suite, mais je crus bien
entendre un rire étouffé.
— Tu as signalé le vol ? finit-il par me demander.
— Oui, à toi.
— Tu me flattes.
— Ma grand-mère est avec moi et elle a hyper mal aux pieds.
— Message reçu, cinq sur cinq.
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— Tu as appris quelque chose ?
— Qu’il déteste les flics. Qu’il me déteste. Que je le
déteste. Qu’il habite dans un immeuble sans ascenseur de Morton Street, et qu’il est un ivrogne patenté.
— Comment tu sais ça ?
— Je me suis rendue à son domicile et j’ai papoté avec un de ses voisins.
Morelli me lança un regard de côté.
— Gonflé, dit-il.
— Non, ce n’est rien, fis-je, m’efforçant de ramener la couverture à moi. Ça fait partie du boulot.
— J’espère que tu as eu le bon sens de ne pas donner ton nom. Sandeman ne sera pas très content de savoir que tu as fureté autour de sa tanière.
— Il me semble me souvenir que j’ai laissé ma carte, dis-je.
Inutile de préciser que je m’étais fait surprendre sur
l’escalier de secours. Pas la peine de l’enquiquiner avec
des détails superflus. Morelli me regarda d’un air « bon-sang-t’es-conne-ou-quoi ».
— J’ai entendu dire qu’ils recherchaient des étalagistes chez Macy’s.
— Ne recommence pas avec ça. Donc, j’ai fait une erreur.
—Ta carrière en est jonchée, trésor.
— C’est mon style. Et je ne suis pas ton trésor.
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Il était plus grand et plus fort que moi, et plus fou sans doute. Quoique j’en connaisse qui ne seraient pas forcément d’accord sur ce dernier point.
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Je fronçai les sourcils et croisai les bras.
— Mieux vaut éviter ce sujet.
— Tu m’as laissé cul nu au beau milieu de la rue !
— Je t’ai donné ton revolver, non ?
Morelli eut un sourire gourmand.
— Tu vas me donner plus que ça, trésor.
— Laisse tomber.
— Sûrement pas. Tu me dois bien ça.
— Je ne te dois rien du tout ! C’est toi qui me dois une fière chandelle ! Je te signale que j’ai arrêté ton cousin.
—Et ce faisant, tu as foutu le feu au Salon Funéraire Stiva et détruit pour des milliers de dollars de biens de l’État.
— Si tu commences à chercher des poils aux oeufs...
— Des « poils aux oeufs » ? Trésor, tu es la plus mauvaise chasseuse de primes depuis les débuts de l’humanité.
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mamie avait déjà franchi la porte quand je la rattrapai.
-Bon Dieu, il me,tarde d'aller au salon de beauté demain pour raconter tout ça!
Mon père leva la tête de son journal. Ma mère ne put réprimer un frisson.
-Qui est exposé ? demanda ma grand-mère à mon père. Ca fait 2 jours que je n'ai pas lu le journal.
J'ai manqué quelque chose ?
Ma mère se rembruni.
-Où étais-tu ?
-Si je savais ! j'avais un sac sur la tête quand je sortais.
-Elle a été kidnappée, expliquais-je à ma mère.
-Comment ça...kidnappée?
-Il se trouve que je possédais une chose qu'Eddie DeChooch voulait; du coup, il a enlevé mamie et l'a gardée en otage.
-Dieu soit loué ! dit ma mère. Moi qu craignait qu'elle ne se soit mise en ménage.
Mon père reprit la lecture de son journal. Un jour de plus dans la vie des Plum.
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- Franchement, Mac, tu joues vraiment mal la comédie! Tu aurais prendre modèle sur Amy. Elle savait mentir, elle...
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— N’entre pas !
Il gémit.
— Je ne t’ai pas vue de la journée !
— Tu m’as vue il n’y a pas trois heures. Après une courte pause,
Travis tape sur la porte avec son ongle.
— Je vois un cadeau là-bas. Je suppose qu’il est pour moi ?
— Non, c’est pour Toto.
— Ce n’est pas gentil !
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date : 20-05-2014 par JohannaIJK
Il y a des moments dans l'existence où une porte s'ouvre et où votre vie dérape dans la lumière. De rares instants où quelque chose se déverrouille en vous. Vous flottez en apesanteur, vous filez sur une autoroute sans radar. Les choix deviennent limpides, les réponses remplacent les questions, la peur cède la place à l'amour.
Il faut avoir connu ces moments.
Ils durent rarement.
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« - Ok. Je suis prête à passer à quelque chose d'autre, comme m'entraîner avec des couteaux ou me défendre contre les forces noires de la magie. Des choses cool.
- Est-ce que tu viens juste de citer Harry Potter ? »
Avez vous apprécié cet extrait ? +104
Olivia avait hérité de la beauté de ses parents. Elle laisserait bien des cœurs brisés dans son sillage. Ceux d’adolescents rêvant d’elle en secret ; ceux d’étudiants trop désinvoltes pour l’aborder.

Même si ce n’était pas son physique qui présiderait à sa destinée. Petite-fille de l’un des hommes les plus influents de Chicago et fille d’un chirurgien cardiaque philanthrope, elle se ferait courtiser par les meilleures universités du pays.

Cette bataille promettait d’être amusante.

Cependant, alors que je l’observais avec un sourire attendri, mes propres limites se rappelèrent à moi et je ne pus m’empêcher de ressentir une certaine tristesse. Les vampires ne pouvaient pas avoir d’enfant. Je ne serais jamais mère, Ethan ne serait jamais père. Et en dépit de la prédiction qu’avait un jour énoncée Gabriel, il était impossible qu’un enfant aux yeux du du même vert que ceux d’Ethan fasse partie de notre avenir.

Soudain gagnée par la mélancolie, je me sentis sur le point de pleurer. Je gardai les yeux rivés sur Olivia jusqu’à ce que je sois sure que les larmes ne rouleraient pas sur mon visage, y imprimant la trace de ma nostalgie.

Au bout d’un moment, je me tournai vers Ethan et lus de la tristesse dans son regard. Nous n’avions échangé aucune parole, mais il m’avait observée pendant que je portais un enfant endormi dans mes bras et contemplais avec peine un avenir qui nous était inaccessible.
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