Commentaires de livres faits par lolodu93
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Commentaires de livres appréciés par lolodu93
Extraits de livres appréciés par lolodu93
Est-ce qu'il me pose la question pour savoir ce que je pense, ou est-ce un moyen de me faire la leçon ?
Je me contente d'acquiescer.
-Souffrir, c'est souffrir ma belle. (chaque fois qu'il m'appelle "ma belle", je l'entends mieux que n'importe quelle autre de ses paroles.) Ce n'est pas parce que les problèmes de quelqu'un sont moins traumatisants que ceux d'un autre qu'il n'a pas le droit de souffrir autant.
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— Al-lô, marmonna-t-il.
— Joe ? C’est Stéphanie.
— C’est pour un mort que tu m’appelles ?
— Pas encore.
— C’est pour l’amour ?
— Pas encore.
— Je ne vois pas pour quelle autre raison tu m’appellerais.
— Quelqu’un a mis le feu à mon appart, je cherche un hébergement.
— Tu es où ?
— Devant chez toi.
Un pan de rideau fut écarté à l’étage.
— Je descends tout de suite, dit Joe. Ne sors pas de ta voiture avant que j’aie ouvert ma porte.
[...]
Je soulevai la cage de Rex du siège passager.
— Bon, n’oublie pas, lui dis-je. Pas de pleurnicheries sous prétexte qu’on mène une vie pourrie. Et pas de sentimentalisme sous prétexte que Morelli est craquant. Et pas de larmes. Nous ne tenons pas à ce qu’il nous prenne pour des ratés.
- Eh bien, ce n’est pas très sympa de leur part. Ils ne me connaissent même pas.»
Il souria un peu :
- Une fille.
- Elle me déteste, et je...
- L'aime ?
- J'en sais rien. Je ne sais pas... Je veux dire... Comment peut-on savoir ?
Son sourire s'étira :
- Quand tu en parles à ton vieux père parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre.»
- Il me fait rire.
Il l'a fait rire... Il l'a fait rire... Bart Simpson me fait rire mais ce n'est pas une raison pour l'épouser.
- Oui, dis-je, et ta consorte actuelle se trouve en ce moment dans ma cuisine. Si tu as besoin de... te soulager, tu n'as qu'à lui en parler.
Le choc- choc absolu de son offre- commençait à s'atténuer, remplacé par une légère douleur et l'indignation de savoir qu'il ne m'aimait pas assez pour me proposer autre chose, et qu'il avait pu croire que je serais flattée par le peu qu'il avait à m'offrir.
- J'ai du mal à l'admettre mais Amber n'est pas toi.
- Je ne sais même pas ce que tu entends par là. Ets-ce que je devrais... Quoi? être flattée que, malgré le fait que tu ne m'apprécies pas plus que ça, tu es prêt à la sacrifier juste pour me mettre dans ton lit?
Ses narines se dilatèrent et une minuscule ride apparut entre ses sourcils.
- Quelle vulgarité.
- Pardon? C'est moi qui suis vulgaire? (Le murmure qui m'échappa était féroce.) Tu viens juste de me proposer d'être ta pute.
- Un jour, c'est vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures pendant lesquelles tout est possible. Tu vis dans l'instant, tu meurs dans l'instant, tu affrontes la vis un jour à la fois.
Il regarde en direction de la porte ouverte. Un sombre rideau de pluie cache le monde extérieur.
- Tu essaies d'atteindre la lumière, ajoute-t-il. »
-Désolé de ne pas t'avoir rappelée plus tôt, dit-il.
J'ai eu une journée de fou. Et toi, comment ça va ?
-J'ai un bouton.
-Alors là, je m'incline.
sur ce garçon qui allait devenir la source de mon plus grand bonheur et de mon plus grand désespoir.
- Tu entends ? lui ai-je demandé.
Elle a haussé un sourcil. La seule chose qu'on entendait était le bruissement de l'eau sur la fontaine.
- Non.
J'ai glissé ma main droite sur son bras, j'ai posé sa paume contre ma poitrine et puis je nous ai doucement bercés, tous les deux.
- Tu n'entends pas la musique ?
Ses yeux verts dansaient, eux aussi. D'un amusement mal dissimulé.
- Je l'entendrais mieux si tu me disais de quel morceau il s'agit.
- Oh ! rien de particulier. Un peu de batterie - je me suis mis à pianoter sur ses reins -, de la guitare acoustique...
Je me suis penché vers elle pour lui fredonner ma chanson préférée à l'oreille. Son odeur de cannelle était tout simplement enivrante.
Elle a fini par se détendre complètement et nous avons continué à danser, au son de notre musique imaginaire, dans le froid mordant de février.
Le moment était magique. Nous avions échappé à l'enfer, l'un comme l'autre. Loin des profs, des thérapeutes, des amis, même gentils, des cauchemars...
Nous étions seuls au monde.
Ma chanson a pris fin, mes doigts ont cessé de battre la cadence, et nous avons arrêté de danser. Echo est restée immobile, sa main toujours dans la mienne, la tête sur mon épaule. Je me suis enfoui le visage dans ses boucles soyeuses.
Echo me devenait aussi essentielle que l'air que je respirais.
J'ai passé un index sous son menton pour l'obliger à me regarder. Du bout du pouce, je lui ai caressé la joue. Mon coeur battait à se rompre. Avec un sourire timide elle m'a tendu les lèvres.
Cette fois, le pauvre marin que j'étais devenu n'a pas pu résister au chant de la sirène.
Je l'ai embrassée.
- Et comment tu le vois, ton avenir ?
Il a souri.
- Avec toi, j'espère.
Puis il m'a dévisagée, de ses yeux chocolat dans lesquels je me suis perdue.
- Je t'aime, a-t-il ajouté.
Avant de conclure en posant sa bouche sur mes lèvres :
- C'est pour toujours.
P.366
Tu prends tout ou rien du tout.
la nuit, n’était plus là. Ça m’a fait flipper. Où était-elle passée ?
J’ai ouvert les yeux… et le spectacle le plus sexy du monde
s’est offert à moi : Echo en culotte et en débardeur qui dessinait.
Son carnet à croquis était posé sur le lit, son crayon bougeait à
toute vitesse entre ses doigts agiles. Elle avait mis en appui
contre l’oreiller une photo de mes petits frères.
— Hello, ma belle…
— Hello ! a-t-elle répondu avec un sourire timide.
10 heures et demie. Isaiah et Beth n’allaient sûrement pas
tarder à débarquer. D’un autre côté, ça aurait été un péché de lui
conseiller de se rhabiller.
Agenouillée devant mon casier, je lis le message griffonésur une feuille de papier arrachée a un carnet.
K
La fleuriste m'a dit que le jaune était signe d'amitié, et le rouge d'amour. Le chapelet est la seule chose de valeur que je possède. Il est à toi. Je suis à toi.
C
-Ta petite amie est venue me rendre visite, lui dis-je.
-Je n'ai pas de petite amie.
-A d'auuuuuuuutres !
Je lui lus le mot et le mis au courant de l'état de ma voiture.
-Qu'est-ce qui te fait penser que c'est ma petite amie ?
-Je ne vois pas qui d'autre rendrait une femme aussi folle.
-Merci du compliment, mais je ne sors avec personne. Ca fait déjà un moment.
-Et Terry Gilman ?
-Terry Gilman n'arroserait pas ta voiture d'essence.
Terry Gilman frapperait poliment à ta porte, et, quand tu ouvriras, elle t'arracherait les yeux.
-Quand l'as- tu vue pour la dernière fois ?
-Il y a une semaine à peu près. Je suis tombé sur elle chez Fiorillo, le traiteur. Elle portait une minijupe et elle avait l'ai en superforme, mais en ce moment, ce n'est pas elle la femme de ma vie.
Je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils.
-Ah oui ? Et c'est qui la femme de ta vie ?
-Toi.
-C'est un secret.
-Putain, ne me dis pas que tu es encore en train de planquer devant chez Hannibal !
-Non, je ne te le dis pas.
(Stéphanie, en planque devant chez Hannibal)