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Commentaires de livres faits par Lolotte-64

Extraits de livres par Lolotte-64

Commentaires de livres appréciés par Lolotte-64

Extraits de livres appréciés par Lolotte-64

Extrait de "Mémoire" :

[...]

LA FEMME. C'est quoi un couple ordinaire ?

L'HOMME. Ben c'est des gens ordinaires qui se marient.

LA FEMME (déçue). Ah bon.

L'HOMME (s'arrêtant, regardant sa femme dans les yeux, explosant). Mais non, quand on s'est rencontrés c'était parfait. On était comme deux moitiés qui s'étaient perdues et qui se retrouvaient. C'était merveilleux. C'était comme si la Corée du Nord et la Corée du Sud ouvraient leurs frontières et se réunifiaient et que les gens qui avaient été empêchés de se voir pendant des années se retrouvaient. C'était la fête, on sentait qu'on était reliés et que ça remontait à très loin.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 06-12-2015
"[...] ses souliers de satin, dont la semelle s'était jaunie à la cire glissante du parquet. Son cœur était comme eux : au frottement de la richesse, il s'était placé dessus quelque chose qui ne s'effacerait pas."(chap. 8 partie I)

"[...] c'était comme une poussière d'or qui sablait tout du long le petit sentier de sa vie."(chap. 9 partie I)
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 06-12-2015
"Les chats sont les vagabonds des nuits, des princes de velours aux âmes mystérieuses."(chapitre 1)

[...]

"-Ca dépend. Pour moi, c'est une bouée. Quand je perds pied, je m'y accroche et j'attends d'aller mieux...Tu comprends ?
Non, Tristan ne comprenait pas. Il fut donc stupéfait de s'entendre répondre sur un ton calme des mots qu'il n'avait jamais dits à personne. Des mots qu'il ignorait penser.
- Moi je n'ai pas de bouée, mais j'ai toujours vécu ici, je sais nager.
Elle l'écoutait, attentive, sans laisser transparaitre la moindre surprise. Elle l'écoutait vraiment. Ce fut sans doute ce qu'il incita à poursuivre :
-Je sais nager, c'est vrai, sauf que ça devient sacrément profond ces derniers temps...Je fatigue un peu...Parfois je rêve que je découvre une ile où me reposer. Une sorte d'ile merveilleuse ou il serait possible de...
Tristan se tu soudain gêné d'exposer ses sentiments avec aussi peu de réserve." (Chapitre 11)

[...]

"Tristan, J'ai passé un moment extraordinaire avec toi. Désormais le banc rouillé sera ma bouée de sauvetage à double titre puisqu'il me racontera la foret et qu'il me rappellera ton visage...[...]Nous nous côtoyons depuis une poignée de jours, mais j'ai el sentiment de te connaître depuis une éternité, comme si tu étais l'ami qui m'attendait.[...]"(chapitre 12)

[...]

"Aimer c'est faire passer l'autre en premier. L'amour, c'est aimer plutôt qu'être aimé." (chapitre 18)

[...]

"Epuisé, il se tut. Son cœur battait la chamade. Douloureux. Moribond. Les mots qu'il venait de prononcer étaient comme du sang jaillissant à gros bouillons d'une blessure mortelle. Il se mit à haleter, ferma les yeux, priant pour que, quand il les ouvrirait, elle ne soit plus là, qu'elle lui épargne la vision de son dos, de ses pas l'emportant loin de lui. Inexorablement.
Un souffle sur ses lèvres fit rater un battement à l'horloge folle dans sa poitrine. Un bruissement d'herbe. Une caresse sur sa joue. Il ouvrit les yeux. Une larme humecta sa bouche juste avant que celle de Clélia ne s'y pose, douce, chaude. Aimante. Il referma ses bras sur elle. Son cœur était un oiseau. Ils s'envolèrent."(Chapitre 26)

[...]

" Un baiser est un morceau d'éternité. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, ils avaient changé. Une même flamme dansait dans leurs regards et ils avaient fait un bond de géant vers ce monde inconnu que l'on offre et que l'on reçoit quand on aime. Impossible de savoir quel cœur battait le plus vite, le plus fort, ils battaient sur le même rythme, accordés sur une même harmonique de passion sereine.
Clélia passa ses doigts sur la joue de Tristan, geste intime en passe de devenir la clef magique de leur univers commun.
-Je suis heureuse, Tristan, si heureuse. Tu m'as tellement manqué, j'étais vide, comme morte à l'intérieur. Je...
-Je t'aime.
Les yeux de Clélia s'agrandirent, leur gris devint lumineux tandis qu'un sourire émerveillé naissait sur son visage.
-Je t'aime.
Des larmes se mirent à couler sur ses joues et, quand Tristan voulut s'inquiéter, elle le saisit par la nuque et l'embrassa avidement. Presque violemment."(chapitre 27)
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"Beaucoup de gens plus vieux disent qu'être jeune est vraiment formidable. Du coup, je redoute un peu la suite, parce que si ne rien savoir, ne rien pouvoir et flipper pour tout c'est le bonheur, qu'est-ce qui se passe après?"
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 24-09-2013
"[...] Le cœur d'une pauvre fille malheureuse et misérable est l'éponge la plus avide à se remplir d'amour, une éponge sèche qui se dilate aussitôt qu'il y tombe une goutte de sentiment."
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
"Avant toi, Bella, reprit-il ensuite, ma vie était une nuit sans lune. Très noire, même s'il y'avait des étoiles – des points de lumière et de raison ... Et puis, tout à coup, tu as traversé mon ciel comme un météore. Soudain, tout brûlait, tout brillait, tout était beau. Quand tu as eu disparu, quand le météore est tombé derrière l'horizon, tout s'est de nouveau assombri. Rien n'avait changé, sauf que mes yeux avaient été aveuglés par la lumière. Je ne distinguais plus les étoiles, et la raison ne signifiait plus rien."
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 29-07-2013
J'ai une conviction : quelle que soit la destinée humaine, ma vie était vouée à être une chose jusqu'à ce que je rencontre Nicolae, puis une autre, radicale et magnifique, et encore une autre après sa mort. Ces trois versions de moi (avant, pendant, après) sont trois êtres uniques aussi différents que le sont la racine et la fleur du buisson. Si le monde devait cesser d'exister, je continuerais de penser que lui et moi étions appelés à nous rencontrer, à nous aimer, à souffrir et à éprouver une triste désillusion. Je l'aimerai toujours. Je ne l'oublierai jamais. Il m'a changée, ce dont je lui suis reconnaissante. Mon existence est bercée par une infinies douceur, tant parce que je l'ai connu que parce qu'il m'a laissée partir. Désormais, ma vie m'appartient, et j'ai conscience que c'est mieux ainsi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 10-06-2013
SCENE 8 :
(Seulement le début)


Simone Musset : Ricky ?

Ricky : HAAA ! La Dame Noire !

Simone : Quelle Dame Noire ? Il n'y a pas de Dame Noire ici. Il n'y a que moi, Simone, Simone Musset.

Ricky : Qu'est-ce que vous faites ici ?

Simone : J'suis chez moi figure toi mon p'tit gars.

Ricky : Et moi, qu'est-ce que je fais là ?

Simone : C'est ce que je te demande, et qu'est-ce que c'est que cette ménagerie devant ma roulotte. Dis l'animal qui va ranger tout ça ? Allez, hop on remballe. C'est pas des heures pour jouer dehors et déranger les gens. Je sais pas ce qu'il t'apprend ton frère Nestor mais la nuit c'est pour dormir.

Ricky : La nuit les gens ne dorment pas plus que le jour. J'ai croisé beaucoup de gens. Personne n'est couché.

Simone : Je sais, je sais. Chacun vie sa vie mais Robert qui est un homme sain et équilibré se couche avec les poules.

Ricky : Robert Musset, il était avec moi, dehors, il y a deux minutes.

Simone : Mais non.

Ricky : Mais si.

Simone : Mais non.

Ricky : Mais si.

Simone : Houu l'animal, il va me rendre chèvre ! Tu veux que je te prouve qu'il dort ?

Ricky : Je voudrais bien voir ça !

Simone : D'accord mais éprès tu file au lit. Juré, craché.

Ricky : Juré, craché. (il crache.)

Simone : Crache as, c'est sale.

Ricky : C'est vous qui m'avez dit...

Simone : Allez suit-moi et surtout pas un bruit. (En chuchotant.) Le sommeil de Robert c'est sacré.

(Ils entrent dans la roulotte Robert dort.)

Ricky : Pas possible ! Il y a deux minutes, il était dehors avec moi.

Simone : Sois pas bête. Tu vois bien qu'il dort.

Ricky : C'est pas vrai. On va lui demander. Réveillez-vous.

Simone : Ricky, arrête.

Ricky : Robert Musset. Réveillez-vous !!!

(Ricky saute sur Robert qui se réveille et hurle)

Robert Musset : Simone, Simone ! Tête d'enclume, qu'est-ce qui se passe ? Qui c'est celui-là ?

Simone : C'est Ricky Pompon.

Robert : La ferme, Simone. J'ai posé une question, Simone. Qui c'est celui-là ?

Ricky : C'est Ricky pompon.

Robert : J'attend une réponse Simone.

Simone : J'ai répondu, Robert.

Robert : Ricky qui ?

Ricky : Non pas riquiqui, Ricky Pompon.

Robert : La ferme, Simone, tu crois que j'avais pas compris que c'était Ricky Pompon, Simone ?

Simone : Si, Robert.

Robert : Appelle-moi Bob.

Simone : Oui mon Bob.
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date : 04-06-2013
~ Courage ~
Paris a froid Paris a faim
Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Paris a mis de vieux vêtements de vieilles
Paris dort tout debout sans air dans le métro
Plus de malheur encore est imposé aux pauvres
Et la sagesse et la folie
De Paris malheureux
C’est l’air pur c’est le feu
C’est la beauté c’est la bonté
De ses travailleurs affamés
Ne crie pas au secours Paris
Tu es vivant d’une vie sans égale
Et derrière la nudité
De ta pâleur de ta maigreur
Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux
Paris ma belle ville
Fine comme une aiguille forte comme une épée
Ingénue et savante
Tu ne supportes pas l’injustice
Pour toi c’est le seul désordre
Tu vas te libérer Paris
Paris tremblant comme une étoile
Notre espoir survivant
Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue
Frères ayons du courage
Nous qui ne sommes pas casqués
Ni bottés ni gantés ni bien élevés
Un rayon s’allume en nos veines
Notre lumière nous revient
Les meilleurs d’entre nous sont morts pour nous
Et voici que leur sang retrouve notre coeur
Et c’est de nouveau le matin un matin de Paris
La pointe de la délivrance
L'espace du printemps naissant
La force Idiote a le dessous
Ces esclaves nos ennemis
S’ils ont compris
S'ils sont capables de comprendre
Vont se lever.
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date : 04-06-2013
~ Le message ~

La porte que quelqu’un a ouverte
La porte que quelqu’un a refermée
La chaise où quelqu’un s’est assis
Le chat que quelqu’un a caressé
Le fruit que quelqu’un a mordu
La lettre que quelqu’un a lue
La chaise que quelqu’un a renversée
La porte que quelqu’un a ouverte
La route où quelqu’un court encore
Le bois que quelqu’un traverse
La rivière où quelqu’un se jette
L’hôpital où quelqu’un est mort.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Arracher un bout de ton écharpe, répondit Stark.
- Tu es sûr ?
- Oui, ce sont les instructions de Seoras. Il a ajouté que je manquais d'éducation , que je ne savais pas distinguer mon derrière de mon coude, et que j'étais une fillette.
Nous secouâmes la tête, consternés par la bizarrerie du gardien de la reine.
- Bref, continua-t-il, il dit que les morceaux de tissu doivent provenir d'un objet auquel on tient.
Il sourit et tira sur ma nouvelle écharpe chatoyante, magnifique - et hors de prix.
- Tu l'aimes beaucoup, n'est-ce pas ?
- Oui, assez pour ne pas avoir envie de la déchirer.
Il sortit la dague de son étui et me la tendit.
- Dans ce cas, attaché à mon plaid écossais, elle formera un nœud solide entre nous.
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(Ce poème est le premier poème du recueil "Hosties noires" écrit pendant la seconde guerre mondiale : )

Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort
Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang ?

Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux
Je ne laisserai pas — non ! — les louanges de mépris vous enterrer furtivement.
Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur
Mais je déchirerai les rires "banania" sur tous les murs de France.

Car les poètes chantaient les fleurs artificielles des nuits de Montparnasse
Ils chantaient la nonchalance des chalands sur les canaux de moire et de simarre
Ils chantaient le désespoir distingué des poètes tuberculeux
Car les poètes chantaient les rêves des clochards sous l’élégance des ponts blancs
Car les poètes chantaient les héros, et votre rire n’était pas sérieux, votre peau noire pas classique.

Ah ! ne dites pas que je n’aime pas la France — je ne suis pas la France, je le sais —
Je sais que ce peuple de feu, chaque fois qu’il a libéré ses mains
A écrit la fraternité sur la première page de ses monuments
Qu’il a distribué la faim de l’esprit comme de la liberté
À tous les peuples de la terre conviés solennellement au festin catholique.
Ah ! ne suis-je pas assez divisé ? Et pourquoi cette bombe
Dans le jardin si patiemment gagné sur les épines de la brousse ?
Pourquoi cette bombe sur la maison édifiée pierre à pierre ?

Pardonne-moi, Sira-Badral [1], pardonne étoile du Sud de mon sang
Pardonne à ton petit-neveu s’il a lancé sa lance pour les seize sons du sorong [2]
Notre noblesse nouvelle est non de dominer notre peuple, mais d’être son rythme et son cœur
Non de paître les terres, mais comme le grain de millet de pourrir dans la terre
Non d’être la tête du peuple, mais bien sa bouche et sa trompette.

Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang
Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude, couchés sous la glace et la mort ?

Paris, avril 1940

Léopold Sédar Senghor, Hosties noires, 1648
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date : 25-05-2013
Le Mot de l'éditeur :

C’est toi la styliste ! Enfin un livre d’apprentissage du dessin pour les fans de mode ! Look « branché » ou intemporel, tenues sportives ou robes du soir, voici un véritable défilé de modèles à dessiner étape par étape, en quelques coups de crayon.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


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