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Commentaires de livres faits par Maya54

Extraits de livres par Maya54

Commentaires de livres appréciés par Maya54

Extraits de livres appréciés par Maya54

date : 29-03-2021
Je ne suis pas du tout adepte des romances, encore moins quand elles sont contemporaines mais ce livre est une merveille.
Des personnages forts en apparence mais terriblement marqués par la vie, qui comme des aimants, s'attirent et se repoussent sans douceur. J'ai été touchée par les sujets abordés, assez peu évoqués dans la littérature ou dans notre société. Malgré ce coté poignant, ce livre se veut drôle aussi, j'ai ri plus d'une fois aux situations cocasses et aux réparties cinglantes des personnages.
Le style de l'auteur fait toute la différence ici, la narration est fluide et les dialogues sont vraiment bien travaillés. J'avais une petite appréhension pour la fin mais elle s'est vite dissipée une fois arrivée au dernier chapitre.

Au final, c'est une très belle découverte !
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Je suis fille de rage de Jean-Laurent del Socorro est un roman surprenant par bien des aspects. J'aime quand les livres se démarquent des autres de cette manière.
Ce qui est aussi impressionnant, c'est la maîtrise quasi parfaite du rythme d'un tel récit. On ne s'ennuie pas un seul instant, et même si ce livre paraît imposant, il se lit rapidement et contrairement aux apparences il se manipule aisément. Cette édition de toute beauté ne passe pas non plus inaperçue dans une bibliothèque.

C'est une petite curiosité à découvrir absolument !
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date : 19-05-2020
Nadia Coste a su m'emporter agréablement dans le monde des Fedeylins, c'est une très belle découverte. Je n'hésiterai pas à lire ses autres livres, je suis curieuse d'en connaître encore plus sur ce petit peuple.
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date : 19-05-2020
Nadia Coste a su m'emporter agréablement dans le monde des Fedeylins, c'est une très belle découverte. Je n'hésiterai pas à lire ses autres livres, je suis curieuse d'en connaître encore plus sur ce petit peuple.
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J'ai de nouveau été conquise par l'auteur. Le grand final est somptueux, mais surtout audacieux. Pour faire court, Jeanne-A Debats est une auteur à découvrir absolument !
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L'auteur, Morgan Of Glencoe, nous présente ici un monde dans lequel existe un dangereux clivage entre les humains et les fées, des êtres dotés de pouvoirs surnaturels. Ces dernières, malgré leurs capacités, sont traitées comme des esclaves, des rébus de la société, capturées ou élevées dans le but de servir leur maître corps et âme.

Vous l'aurez donc compris, le merveilleux n'a pas sa place dans cet univers où seuls les jeux de pouvoirs sont au centre des préoccupations. Yuri, notre jeune princesse, va l'apprendre à ses dépens car la réalité est loin de ressembler à ce qui lui a été imposé depuis sa naissance. Les fées sont-elles vraiment des bêtes sans âmes, doivent-elles rester à la place qui leur est réservée ?
Toutes ses convictions vont voler en éclats, tout ce en quoi elle croyait va être remis en question et la laisser amère.

À la lecture de la quatrième de couverture on ne se doute pas un seul instant du côté tragique de l'histoire. L’auteur ne va pas nous raconter un joli conte pour enfants, certains chapitres sont forts en émotion et nous ramènent à une triste réalité. Morgan a réussi à me mettre la larme à l’oeil plus d’une fois.

Au-delà du récit, il n'est pas seulement question de l'égalité entre les hommes et les femmes ou entre les différents peuples, l'auteur nous parle plutôt d'équité. Chaque personne est différente et mérite d'être traitée, non pas comme toutes les autres, mais de manière individuelle et équitable. J'aime le message que l'auteur nous transmet ici, sans blabla moralisateur. Le lecteur est libre de son cheminement et de sa réflexion.

Les personnages centraux ont été travaillés avec soin mais il est très étonnant de pouvoir s’attacher aussi facilement aux autres. L'auteur a ce don de donner envie au lecteur de s'attarder sur eux. Les personnages au grand cœur ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Il vous faudra apprendre à les connaître et à les voir évoluer pour les cerner véritablement.
Il y a des durs au cœur tendre, de grands sensibles mais aussi des traîtres.

En ce qui concerne Yuri, elle est le stéréotype même de la princesse fidèle à son rang. Toute sa vie et sa façon de se comporter sont régies par des convenances strictes. C'est une jeune femme forte et sacrément hautaine, elle va évoluer au fil des chapitres et pourtant, cet apprentissage la rendra tantôt attachante, tantôt exaspérante.

L'auteur a su parfaitement orchestrer tout ce petit monde sans perdre le lecteur en cours de route. L'univers est également bien détaillé ni trop, ni trop peu. L'intrigue qui est placée dans un présent alternatif change des décors habituels. L'histoire de France ainsi modifiée offre une vision complètement différente. L'ordre économique et politique mondial est différent mais ce Paris a su conserver de nombreux vestiges qui vous seront familiers.

Au final, j’ai adoré cette lecture. En plus d'être captivant, ce livre a été écrit par une plume délicate. Le style de Morgan Of Glencoe n’en reste pas moins vif et émouvant. Je n’ai qu’une chose à dire : Foncez !!!
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Après avoir dévoré les deux premiers tomes, j'attendais celui-ci avec impatience.

Cette suite et fin amène un nouveau tournant dans l'histoire. On est plus axé sur le côté militaire de l'intrigue et sur la résolution de l'énigme initiale. On plonge en profondeur dans le mythe de Dédale, à la recherche du maître, avec un jeu de piste plutôt mortel pour ceux qui échouent.

L'auteur, Eric Costa, nous révèle enfin les mystères de l'œuvre et de ses occupants, tout en conservant cette narration à plusieurs voix qui m'avait tant plu. J'ai de nouveau apprécié cette alternance de points de vue grâce à la lecture du journal. On assiste à la déchéance d'un homme d'une manière vraiment inhumaine. Ce sentiment de malaise ne m'a pas quittée de toute ma lecture.

J'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs à ce troisième tome. Je n'ai pas été aussi enjouée que pour les deux premiers. L'écriture est toujours aussi bien maîtrisée, là n'est pas le problème. Le style est entraînant mais il m'a manqué une petite touche de peps pour que ce livre puisse se démarquer un peu du reste. J'ai eu l'impression de faire du surplace à certains moments.

Au niveau des personnages, l’auteur nous réserve quelques surprises. J’ai de nouveau été sensible à Elena et Jackson même si je trouve que Eric Costa a encore choisi la carte de la facilité en prétextant la coïncidence afin que tout se goupille bien.
Du coup, je reste mitigée sur cette fin. J'ai trouvé la chute un peu tirée par les cheveux, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, surtout en ce qui concerne notre héroïne Elena.

Malgré tout, Eric touche la sensibilité du lecteur avec le problème éthique de cette prison expérimentale. Il nous amène à réfléchir et à sortir de notre zone de confort, c'est ce qui rend ce récit si troublant. C'est dérangeant et percutant à la fois. On peut également souligner le travail de longue haleine de l'auteur, avec toutes ses recherches pour créer un univers atypique, une sorte de microcosme au sein même de notre société. Même si je n’adhère pas à 100%, l’idée est originale et bien menée. A chaque pièce je pouvais imaginer sans mal le décor tantôt désertique, tantôt tropical, comme si un film défilait devant mes yeux.

Au final c'est une œuvre vraiment intéressante dans sa globalité, c'est un thriller palpitant qu'on dévore à vive allure même si on a un gros volume sur les trois tomes cumulés.
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La vie, l'amour, les emmerdes ! est un livre émouvant, un combat de tous les jours, mais c'est aussi une revanche sur la vie. L'auteur donne la possibilité aux lecteurs d'avoir un regard différent sur les personnes en situation de handicap, et leur permet ainsi de prendre conscience des limites et des possibilités de celles-ci. L'auteur nous fait comprendre que le corps peut devenir une prison, à cause de la douleur ou parce qu'il ne répond plus, ou tout simplement parce que la différence rend les autres mal à l'aise. Perrine aborde sans tabou les réactions de dégoût ou autres comportements rabaissants que peuvent subir les personnes différentes.
Une lecture à ne pas rater.
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J'ai enfin pu assouvir ma curiosité avec la suite des Royaumes Démoniaques dont le premier tome avait été un véritable coup de cœur l'année dernière.

La reprise de cet univers a été un peu fastidieuse au tout début, le temps de me remettre dans l'histoire. Mais ensuite, j'ai bien vite retrouvé mes marques et cette plume qui m'avait déjà charmée la première fois.

Nous avions quitté Ciwen, notre anti-héros, alors qu'il n'était pas au mieux de sa forme, trahi et incompris. Dans Le Feu des Vivants, nous le retrouvons au cœur du cycle de la vie, entre renaissance et destruction, espoir et extermination.

Le premier opus était plutôt centré sur lui. Ici l'auteur, Christopher Evrard, prend de la distance pour nous offrir un tour d'horizon de tous les personnages qui gravitent de près ou de loin autour de Ciwen et de la Roche des Ages. Ainsi, nous avons une vue d'ensemble fort sympathique.

Les personnages se livrent tout au long de l'aventure, mettant en lumière les différents liens qui les unissent et parfois même leur genèse. J'ai vraiment aimé voir les différents fragments de l'intrigue s'imbriquer les uns dans les autres et nous apporter des éclaircissements sur l'intrigue.

Une fois de plus l'auteur n'a pas oublié de travailler la psychologie des personnages. J'ai apprécié retrouver Torhwa, Taskem et découvrir l'équipage du bateau pirate Le Destinarius. On a une autre approche des protagonistes, on devient plus proche d'eux. L'histoire du petit Tim m'a touchée, il faut dire que Christopher est un brin cruel alors attendez-vous à des situations surprenantes.

L'écriture est toujours aussi bien maîtrisée, avec un vocabulaire riche malgré un personnage principal au langage plus que familier. J'adore toujours autant sa répartie et son insolence sans limites.

Même si certains dialogues portent à sourire, ce second tome des Royaumes Démoniaques n'en reste pas moins un livre de Dark Fantasy, avec des situations critiques et des passages émouvants. J'ai eu les larmes aux yeux plus d'une fois. Christopher sait toucher son lecteur, il retranscrit toute l'émotion des véritables moments intimes et solennels.

La couverture et les illustrations restent dans le même esprit que le premier tome, même si elles sont signées Thomas Bourdon. Cette fois-ci, l'auteur a choisi d'immortaliser les scènes les plus sombres du récit, ce qui les rend encore plus tragiques.

Les deux seuls bémols à noter sont étrangement les mêmes que pour le premier tome. Tout d'abord, j'ai eu quelques difficultés à me retrouver dans la chronologie des événements. Je n'ai pas toujours su différencier les souvenirs passés de l'intrigue actuelle. Il m'a fallu lire quelques phrases pour bien faire la distinction. Autre point, les annexes restent peu fournies alors que j'aurais aimé trouver un descriptif détaillé des différents peuples ou une galerie des personnages afin de les identifier plus facilement et de reconnaître leur appartenance.
On peut toutefois noter une petite particularité en fin d'ouvrage, la présence d'une bande-son qui apporte une autre dimension au récit et permet de se rapprocher de l'auteur.

Au final, je suis de nouveau conquise par la plume de Christopher Evrard. Cette suite a été à la hauteur de mes espérances car j'y ai retrouvé de l'action, des combats mais aussi des moments forts en émotions.

Si vous aimez la Dark Fantasy et les anti-héros je vous invite à découvrir les Royaumes Démoniaques, une belle saga en perspective.
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Dans Les secrets de Velline Ròll, de Claytone Carpe vous trouverez deux nouvelles.

Dans la première, l'auteur nous présente Velline Ròll, capitaine d'un vaisseau de contrebandiers spécialisés dans le trafic d'un alcool illicite dans leur galaxie. Comme le titre l'indique, cette histoire va mettre en lumière tout le mystère qui entoure la vie de ce personnage au caractère bien trempé.

On imagine sans mal l'action se dérouler dans un futur lointain, où tous les peuples de la galaxie cohabitent d'une façon plus ou moins amicale. L'auteur a choisi de nous conter une expédition bien précise, une mission qui mettra en danger tout l'équipage et qui fera ressortir le pire comme le meilleur de nos personnages.

La plume de l'auteur est légère et l'écriture est fluide, c'est très agréable à lire. Il y a de l'humour et une bonne dose d'action. Les personnages ont du répondant, ce qui pimente les dialogues et permet de garder un rythme soutenu. Ils ont chacun leur style et leur personnalité, certains sont quand même plus avenants que d'autres.

Le côté science-fiction est sympa, il tire un peu du côté de la romance quand même. Pour ce qui est de la chute, je ne m'attendais pas du tout à ça, je ne l'ai pas vu venir. Je ne peux pas trop m'étendre sur le sujet pour ne pas gâcher la surprise mais j'ai beaucoup aimé le contraste entre la Capitaine froide et antipathique du début et celle de la fin.

L'autre nouvelle, beaucoup plus courte, met en lumière un des personnages vu précédemment. Il s'agit de Cleykt, le second du Capitaine Velline. Ce petit récit nous permet d'en apprendre un peu plus sur lui et de comprendre comment il s'est retrouvé dans l'équipage de ce vaisseau.

Ces deux textes se lisent très facilement car l'auteur arrive à nous immerger de suite dans son univers. C'est l'idéal pour passer un bon moment ou tout simplement pour découvrir la Science-Fiction pour ceux qui ne connaissent pas ce genre.
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Pas de mauvaises surprises pour cette suite, on est vraiment dans la continuité du premier tome. On retrouve les personnages exactement là où ils en étaient, c'est-à-dire juste après ce fameux moment critique où Elena prend une décision qui pourrait lui coûter cher. L'auteur nous laisse en plein cliffhanger, mais heureusement pour moi, j'ai eu la chance de pouvoir enchaîner directement avec la suite.

Au niveau de l'intrigue on commence à rassembler quelques pièces du puzzle. On arrive à faire le rapprochement entre les différents personnages et leur véritable identité. Ils se précisent, allant parfois jusqu'à montrer leur vraie nature.

On en apprend plus sur les factions, leur organisation hiérarchique et leur fonctionnement. On est immergé tour à tour dans un univers carcéral complètement corrompu et une prison hors du temps et même de l'espace, un monde dans un autre monde où toutes les règles de la vie et de la nature ont été chamboulées.

Elena reste le personnage clé de ce second tome et elle se retrouve la plupart du temps en difficulté du fait de sa méconnaissance du terrain mais aussi de son statut de femme dans un univers 100 % masculin.

On fait plus ample connaissance avec un personnage vu précédemment. Il croise enfin la route de notre héroïne et j'avais hâte d'assister à cette rencontre pour savoir où l'auteur allait nous mener. Ce duo de choc ne va pas être de tout repos. On sera témoin de nombreuses confrontations qui donneront lieu à un climat parfois tendu mais Eric Costa a su y glisser une jolie touche d'émotion qui fait toute la différence.

Il y a toujours le côté éthique et politique avec le récit qui se déroule en parallèle, hors de la prison.

L'auteur nous offre ici une vision glaçante de la nature humaine. Les hommes sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, allant même jusqu'à tuer, torturer ou à servir les autres. On est loin du projet initial de la prison entièrement autonome. Cette utopie a tourné court, la loi du plus influent ayant pris le dessus.

J'ai aimé cette sorte d'ambiguïté au niveau des personnages. Ce n'est pas simple de différencier les gentils des méchants mais j'ai déjà mes petits préférés. On les voit évoluer au fil du temps, c'est parfois effrayant de constater qu'il pourrait se passer exactement la même chose dans la réalité.

C'est donc une très belle suite, à la hauteur du premier opus. Bien évidemment j'attends avec impatience la sortie du dernier tome. Si vous ne connaissez pas encore Éric Costa, c'est le moment de franchir le pas !
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Même s'il est impossible de juger la qualité d'un livre en quelques pages, je dois bien avouer qu'Eric Costa a fait tilt dès la première page. On débarque directement dans le vif du sujet, c'est-à-dire en pleine mission au beau milieu d'un groupe de mercenaires en action.

L'histoire est bien ficelée, on suit notre personnage principal, Elena, et on avance en territoire inconnu en permanence. L'auteur évoque de nombreux aspects dans son roman, comme la fameuse Zone 51 et tous les questionnements qu'elle peut susciter, la mythologie grecque et plus particulièrement le mythe de Dédale. L'auteur aborde aussi le côté éthique de la chose avec l'expérimentation d'un nouveau système carcéral autonome. Comme on s'y attend, rien ne va se dérouler comme prévu. Les personnages vont vivre un cauchemar éveillé, au cœur de l'enfer, où règne la loi du plus fort.

J'ai découvert Eric Costa avec sa saga Aztèques. Je suis tout de suite tombée sous le charme de sa plume. Ici, le style est abouti et sans fausse note. C'est fluide et le texte est toujours aussi bien travaillé.

La narration particulière rend la lecture beaucoup plus captivante car on suit tour à tour plusieurs personnages, que ce soit à l'instant présent ou par le biais d'un journal. L'auteur a choisi d'être subtil, les informations viennent à nous au compte-goutte sans nous noyer sous une succession de révélations.

Seule petite remarque cependant, je trouve que l'auteur a choisi la facilité avec le personnage de James, car son poste aide grandement au déroulement de l'histoire.

Côté petit plus non négligeable, vous pourrez trouver à la fin du livre la galerie des personnages et le rappel sur le mythe de Dédale pour éviter de se perdre entre les différents noms et bien comprendre l'enjeu principal.

J'aimerais juste revenir un instant sur la mention thriller qui est apposée sur le livre. Je trouve ce mot très réducteur, pour moi ce livre ne se résume absolument pas à cette étiquette. Il y a de l'aventure, des investigations avec parfois, pour mon plus grand plaisir, une frontière très mince entre le réel et le fantastique.

Cerise sur le gâteau, comme il s'agit d'un joli pavé de plus de 500 pages, on passe un très bon moment en compagnie d'Elena et ses compagnons. Chaque personnage est travaillé différemment, abordant une facette bien distincte de l'humanité en général et ce n'est pas toujours beau à voir. Je n'ai ressenti aucune longueur, au contraire, j'ai dévoré les chapitres sans pouvoir m'arrêter. Je vous conseille d'avoir le tome 2 sous la main au moment où vous arriverez à la fin, ce qui vous évitera de vous arracher les cheveux.

C'est une lecture captivante qui vaut vraiment le coup d'œil.
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date : 17-10-2019
La quatrième de couverture percutante m'a tout de suite séduite. Cette uchronie américaine nous ramène en arrière, mais pas si loin que ça finalement. Il est question d'esclavage, de liberté et de chasse à l'homme. L'auteur, Ben H. Winters, dépeint une Amérique esclavagiste qui rappelle sans mal notre passé. Ce livre traite d'un sujet sensible, même encore à notre époque. Le fait d'en avoir fait une uchronie, rend le récit encore plus parlant et perturbant. L'auteur aborde les traques et le démantèlement des réseaux parallèles qui aident les esclaves en fuite.

L'auteur nous présente tout d'abord Victor, vu comme un traître envers son peuple car son job est de prendre en chasse les fuyards. Au fil des pages le personnage se livre, ou plutôt, les souvenirs douloureux qui remontent à la surface se chargent de nous renseigner sur la raison d'une telle chose. Plus la chasse se précise, et plus l'auteur s'immisce dans l'esprit de ce Victor.

On le suit dans ses investigations et on assiste à ces différentes mises en scène, étudiées minutieusement, pour se fondre dans la masse.

Dans toute la première partie je n'ai cessé de me demander comment cet ancien esclave, devenu libre, pouvait se plier à cette obligation de travailler pour les US Marshals sans se rebeller. J'étais curieuse de savoir comment l'auteur allait amener cette révélation et comment il allait justifier un tel comportement. J'ai eu la réponse à mes questions mais je ne sais pas pourquoi j'imaginais quelque chose d'un peu plus surprenant.

Du côté du récit, la narration à la première personne restreint assez le développement de certains personnages. L'histoire est centrée sur Victor, ses états d'âme et ses démons. Le lecteur est au cœur de ses émotions mais le reste est un peu laissé à distance sans vraiment nuire au récit.

Lors de sa rencontre avec Martha, j'ai tout de suite eu envie d'en savoir davantage sur elle. C'est le genre de personnage attachant qui apporte une bouffée d'oxygène dans un récit, et qui est capable de se mettre en danger sans le vouloir.

Le style de l'auteur est concis, c'est clair et direct et il ne s'attarde pas sur des détails insignifiants ni même sur des descriptions superflus. L'auteur a focalisé toute son attention sur Victor, d'où le choix du point de vue à la première personne.

Pour conclure, Underground Airlines est un livre poignant qui navigue en permanence entre réalité et fiction, et qui amène de ce fait le lecteur à la réflexion. N'hésitez pas à le découvrir.
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La Ronde des Corbeaux, d'Angélique Ferreira, est une jolie découverte, et je me demande comment j'ai fait pour passer à côté depuis tout ce temps. La citation du début met le lecteur directement dans l'ambiance. Ces quelques lignes nous projettent déjà dans un récit sombre et violent où l'horreur nous attend de pied ferme. La très belle couverture, signée Erica Petit, souligne également ce côté tragique.

L'histoire porte sur une malédiction qui remonte à l'époque des Tudors. Un sombre destin attend les participantes de la fête du Bal de l'hiver de Yule.

La plume de l'auteure, est délicate. L'écriture est fluide et sans fausse note. L'auteure est dans l'émotion avec cette nouvelle et c'est un aspect primordial pour moi. Au milieu de toutes ces horreurs, l'auteure arrive à glisser un brin de sensualité. Le récit est aussi oppressant car la tension monte à chaque page et on craint d'arriver trop vite au dénouement final.
Les deux points de vue au niveau de la narration renforcent cet aspect vivant et enivrant. J'ai totalement adhéré au style d'Angélique mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.

Ici tout est réuni pour une lecture captivante. Malgré la longueur assez courte de ce conte, les personnages sont travaillés, l'intrigue est bien ficelée et la chute est plus que surprenante. Même avec sa cinquantaine de pages on ne reste pas sur notre faim.

Au final, c'est une belle lecture qui m'a donné envie de poursuivre sur ma lancée en lisant d'autres livres d'Angélique Ferreira.
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date : 07-09-2019
L'auteure, Déborah Perez, a créé toute une légende autour de son histoire, faite de magie et de secrets. J'apprécie quand c'est rechercher et cohérent, ça invite au voyage. On peut se permettre beaucoup de choses dans la fantasy mais quelquefois les auteurs se perdent et ça en devient complètement saugrenu.

L'auteure possède une plume qui aime le détail. On y trouve aussi un petit côté poétique pas désagréable quand on est sensible à la beauté des mots.
J'adore les descriptions pour pouvoir me projeter totalement dans une histoire, mais j'ai trouvé que cette abondance de figures de style cassait parfois le rythme du récit, en tout cas au début.

Le seul point gênant pour moi, c'est qu'il m'a fallu attendre presque 200 pages pour enfin accrocher. J'ai trouvé le démarrage un peu lent, l'intrigue met du temps à se mettre en place. Pendant cette entrée en matière, je suis restée en retrait. Les personnages sont intéressants mais il m'a manqué un petit quelque chose, de l'émotion peut-être, pour me projeter dans ce début d'aventure.

Même s'il y a beaucoup de descriptions, j'aurais aimé trouver plus d'informations sur les différents royaumes et leurs peuples. L'auteure les évoque rapidement pour s'attarder uniquement sur le royaume de Yulta et celui du Jade Noir.

La seconde moitié du livre est beaucoup plus à mon goût. Les intrigues se corsent, car évidemment l'histoire n'est pas aussi simple que le résumé nous l'annonce. Les personnages ont plus de consistance. Ces derniers sont attachants et on peut ainsi s'identifier plus facilement. Même du côté de la narration, ça devient assez dynamique, Déborah Perez varie les points de vue régulièrement . L'action s'accélère dans le dernier quart, l'auteure lève le voile sur de nombreux mystères et annonce le début d'un nouveau périple plein de promesses.
Rien que ces derniers chapitres suffisent à gommer les petits bémols relevés précédemment.

J'avais hâte de savoir ce qu'était l'étoile de Lowilo et de découvrir le Lo'El. Je n'ai absolument pas été déçue sur ce dernier point.

Je qualifierai ce premier opus de tome introductif même si la trame de l'histoire est déjà bien avancée. Déborah a voulu embarquer le lecteur dans un récit rythmé par les rebondissements et les révélations mais a su garder quelques interrogations pour plus tard.

Pour conclure je pense que l'histoire a du potentiel et je suis curieuse de connaître la suite de l'aventure. Ce n'est pas un coup de cœur mais l'auteure a su attirer mon attention avec un univers bien posé et des protagonistes aux personnalités variées.
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J'avais déjà pu découvrir l'auteure, Blood Angel, avec Ainsi soit-il, une lecture loin de mes habitudes, mais qui s'était avérée être une jolie surprise.

Il est difficile de parler de ce livre sans dévoiler l'intrigue, je resterai donc sur les grandes lignes.

C'est surtout le titre qui m'a interpellée, ainsi que la couverture, c'est sobre et direct. Au dos on trouve un synopsis de quelques lignes et surtout un avertissement sur la nature spécifique de cette romance.

Ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains, il y a des scènes érotiques assez explicites et d'autres passages un peu rudes.

On ne va pas se mentir, on est dans de la Dark romance, comme l'auteure le précise. Ce n'est pas un genre qui m'attire, je redoute énormément le côté "malsain" qui peut s'en dégager.
Toutefois, ici je n'ai pas trouvé le côté dark là où je l'imaginais.

L'auteur a su me surprendre encore une fois car même dans un tel registre j'ai retrouvé une plume délicate et une atmosphère bienveillante.

Blood Angel m'a de nouveau convaincu avec ses êtres ailés. Ryazil est un personnage sympathique et il est difficile de rester indifférent à son charme. Thomas, quant à lui, réserve bien des surprises. Son personnage est plus complexe, torturé. J'espère que vous prendrez plaisir à le découvrir sous toutes les coutures.

Si l'étiquette Dark romance ne vous fait pas peur alors je vous invite à venir à la rencontre de Blood Angel et de ses récits atypiques.
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Mojunsha possède un petit côté exotique qui donne une autre dimension à ce genre de lecture. Il est question de tigres et de panthères, de sabres et de Saro aux couleurs chatoyantes.

Certaines scènes sont dures et à plusieurs reprises je me suis indignée contre l'auteure car elle ne pouvait pas faire subir une chose pareille à ses protagonistes. On est les témoins d'une lutte ancestrale, marquée par la haine, l'incompréhension et la rancœur qui divise les familles.

En parallèle de tous ces éléments, la fantasy s'invite également. L'idée des avatars, ces êtres qui évoluent dans
des sphères supérieures et qui représentent le lien entre les hommes et leur Dieu, est très originale et colle parfaitement avec l'ambiance. Je n'ai eu aucun mal à plonger dans l'histoire.

On suit tour à tour les différents protagonistes. Le récit s'enrichit de nouveaux personnages au fur et à mesure. L'auteure ne reste pas fixée sur un seul point de vue, elle s'aventure dans l'esprit de tous, même des enfants.

Il est parfois difficile de s'y retrouver au niveau du narrateur. On chemine aux côtés de Aysso par exemple et soudain on se retrouve projeté dans les pensées de Santharo sans s'apercevoir du changement. C'est un peu déstabilisant, il faut vraiment faire attention aux indications laissées par l'auteure.

Au fil des pages, de nouveaux personnages apparaissent, d'autres nous quittent. Le récit évolue en permanence. C'est une chose que l'auteure peut se permettre car l'histoire n'est pas figée dans le temps. Les années défilent et nous amènent de nombreux rebondissements. C'est un premier tome travaillé en profondeur, tout y est ajusté dans le moindre détail comme l'intrigue et les personnages. Ces derniers sont très variés mais il y en a un qui sort du lot, Nero. Je n'aurais jamais cru possible de m'attacher autant à elle. Les premiers chapitres ne la mettent pas en valeur, au contraire, on la perçoit comme un odieux personnage et puis, malgré tout, je me suis prise d'affection pour elle.

Sara Pintado possède une plume agréable et bien rythmée. La lecture devient un vrai délice et c'est le dépaysement total. J'ai aimé les intrigues politiques, les manigances et la manière dont l'auteure a développé son univers.

C'est un univers vaste et cohérent. Grâce à ses plus de 500 pages, Mojunsha nous offre une aventure riche et trépidante. J'aurais même apprécié avoir un peu plus de détails sur l'environnement en général. L'auteur évoque beaucoup les couleurs du décor mais reste assez évasive sur les descriptions.

En tout cas je vous recommande chaudement Mojunsha. J'ai pris plaisir à découvrir ce premier tome et j'ai hâte de connaître la suite de cette incroyable aventure.
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Dans cette anthologie on plonge au cœur de la noirceur humaine, révélée par la folie de l'Absinthe. Drogue ou remède, la frontière est mince. Mais une chose est sûre, je ne suis pas restée indifférente. Comme vous le savez, je ne suis pas une grande fan de recueil tout simplement parce que j'aime les décors travaillés et les récits vastes. Pourtant avec ce recueil, les auteurs ont su m'emporter dans leurs univers respectifs en seulement quelques pages.

Évidemment j'ai été plus sensible à certaines histoires qu'à d'autres mais j'ai apprécié être malmenée par de nombreux auteurs comme Céline Chevet, Wilfried Renaut ou bien encore Émilie Chevallier Moreux et Dorian Lake. Comme ce sont des nouvelles assez courtes, et qu'elles sont bien ficelées, on rentre directement dans le vif du sujet. C'est concis, vif et sacrément flippant quelquefois. Chaque texte amène à réfléchir quelle que soit la chute, c'est déstabilisant et parfois dérangeant mais on en redemande à chaque page.
Chaque auteur apporte sa petite touche personnelle. J'ai pris plaisir à retrouver la plume de Dorian Lake et en découvrir d'autres.

Je ne vais pas entrer dans les détails puisqu'il y a treize histoires différentes mais je tiens à décerner une mention spéciale à Cécile Pommereau pour son Elisabeth. Certaines nouvelles sont plus douces, d'autres pleines d'espoir mais on y retrouve toujours cette fameuse boisson.

Noir d'absinthe nous offre sa vision des choses, ou plutôt nous invite à explorer cette folie à travers les différents récits de son anthologie.

Je suis agréablement surprise par la qualité des textes, chacun a été savamment sélectionné. Connaissant un peu la maison d'édition pour avoir lu plusieurs de ses publications, je m'attendais à du haut niveau et je n'ai pas été déçue, Noir d'Absinthe a tenu ses promesses encore une fois.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture enivrante, tous les genres se mélangent pour former un ensemble fort sympathique.
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date : 24-05-2019
L'auteur ne nous vend pas du rêve, ni de conte édulcoré aux personnages beaux, lisses et intouchables. Il nous offre, au contraire, un récit palpitant dans lequel la réalité glaciale broie les hommes et les amène à commettre les pires horreurs.

De Sang et de Froid est un roman sanglant, l'auteur use et abuse de l'hémoglobine car le contexte s'y prête parfaitement. Fabrice Pittet nous fait découvrir les Arctiens, et plus précisément la tribu des Crânes de fer, un peuple barbare aux mœurs brutales qui reflètent tout simplement leurs conditions de vie. Ils sont en permanence sur le qui-vive, la force et la robustesse priment sur tout le reste. On évolue donc dans une atmosphère sombre et violente où survivre est le seul objectif.

Ferya et ses acolytes sont des anti-héros, des personnages au sale caractère et au langage grossier. Ils en bavent et on souffre avec eux, ce qui les rend encore plus attachants que des héros ordinaires. Ils sont authentiques et selon les circonstances on aimerait tantôt les assommer, tantôt les protéger.

J'ai bien aimé Ferya et Wundrak, pas dès le début bien sûr, mais petit à petit j'ai compris leurs codes et leurs raisonnements.

Ferya est un personnage complexe contrairement aux apparences. C'est une guerrière dans l'âme mais aussi une femme, une forte tête. Ses démons du passé la rongent, elle en devient touchante. Pour Wundrak, je vous laisse le soin de le déchiffrer par vous-même.

Concernant Gulgoren, c'est différent, il reste une sorte de personnage secondaire et insondable jusqu'au dénouement. Le final lui offre une autre dimension très intéressante.

De Sang et de Froid est un récit intense, une vraie chasse à l'homme où l'action est présente à chaque instant. Il y a peu de temps morts et les personnages sont toujours en mouvement. À croire que l'auteur a tout orchestré pour inciter le lecteur à ne pas lâcher le livre avant la fin.

Son livre précédent, Masango, avait été un véritable coup de cœur pour moi. Fabrice Pittet avait donné vie à un personnage à la psychologie très développée qui possédait une sagesse particulière liée à sa captivité. On était dans la réflexion et l'émotion, tout en retenue. Ici, on est plutôt dans l'action. Ça déménage du début à la fin et les personnages sont brut de décoffrage.

Encore une fois c'est une belle lecture même si j'aurais aimé que l'auteur s'étende un peu plus sur certains détails ou sur certaines personnes afin d'étoffer l'histoire. Je ne regrette absolument pas mon achat.

On est dans un registre Dark Fantasy alors il faut vous attendre à être surpris par quelques scènes. N'hésitez pas à découvrir Fabrice Pittet, vous ne serez pas déçu.
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Si vous aimez les complots, les manipulations et tout ce qui a trait aux jeux de pouvoir, vous trouverez votre bonheur dans ce premier tome très marqué.

Coup d'État pourrait ressembler à tous les livres de fantasy s'il n'y avait pas ce petit côté sensuel qui le fait se démarquer. Alia, le personnage principal, est une initiée du Denaia, un ordre puissant qui conditionne les femmes dès l'enfance et les transforme en armes puissantes capables d'utiliser leurs charmes à des fins stratégiques.

L'histoire est donc parsemée de petits détails qui pimentent agréablement cette lecture. C'est un aspect que j'ai grandement apprécié ici car même si c'est récurrent, on ne tombe jamais dans la vulgarité ni dans la redondance. L'auteur, Valérie Simon, a su trouver un juste milieu pour se démarquer.

Le début souffre de quelques longueurs, l'auteur pose son décor et place ses personnages tout en revenant sur quelques événements passés. Tous ces petits détails font que le rythme s'essouffle par moment.

Toutefois, arrivé à la moitié du livre, les enjeux deviennent plus précis et les personnages dévoilent leur vrai visage. L'histoire prend une tournure plus vivante, alors on se prête facilement au jeu des manigances et des secrets.

J'aime beaucoup la couverture signée Benjamin Chaignon, c'est une très belle représentation de la jeune et jolie princesse du royaume d'Alsybeen.

Concernant les personnages, certains se démarquent par leur prestance, d'autres grâce à leur comportement. Le personnage principal, qui devient la personne à abattre, est tantôt énervante, tantôt impressionnante. Même si je l'ai trouvée quelquefois agaçante, j'ai pu suivre sans mal son évolution. L'auteur n'est pas en reste du côté des protagonistes masculins, on trouvera un soldat tiraillé entre sa loyauté et ses sentiments, un mercenaire aux méthodes peu conventionnelles ou bien encore un roi aveuglé par le pouvoir.

Je découvre pour la première fois la plume de Valérie Simon, même si son nom ne m'était pas inconnu. J'ai été agréablement surprise, l'écriture est légère et les dialogues bien travaillés. On se projette facilement dans la tête de notre héroïne ainsi que dans son cœur.

J'ai également été sensible aux quelques phrases qui accompagnent chaque nouveau chapitre, elles apportent une dimension plus poétique et mystérieuse au récit.

Pour conclure, je retiens de ce premier tome une plume très agréable, de la fantasy teintée de politique, des personnages variés et une intrigue intéressante malgré un début un peu long à se mettre en place.
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date : 27-04-2019
Au premier abord c’est une lecture qui semble sombre et angoissante mais, l'auteur, Louise Le Bars,fait ressortir toute la beauté de la chose grâce à sa plume si particulière.

Olivier, le personnage principal, imagine retrouver sa muse, son inspiration, en partant quelques temps dans le village de sa grand-mère. Son intérêt pour les légendes anciennes le conduira sur des sentiers obscurs. Avec Vert-de-Lierre, on est plutôt dans un registre fantastique agrémenté d'une pointe d'horreur. On trouvera aussi un petit côté gothique très charmant.

La peur s'insinue en nous petit à petit, l'atmosphère paisible du début devient sombre et inquiétante. La tension augmente crescendo et à chaque page on s'attend à être surpris par le Lierreux.

Vert-de-Lierre se lit comme un jeu de piste. La narration à la première personne renforce cette sensation d'être totalement immergé dans le récit. On apprend à connaître Olivier de l'intérieur. On ressent ses émotions, on touche du doigt ses pensées et ses désillusions. L'auteur crée ainsi un lien presque intime avec lui.

L'histoire se met en place rapidement et c’est très appréciable dans un roman assez court. L'entrée en matière est succincte, toutefois, elle laisse le temps à l'auteur de développer son intrigue et d’apporter les éléments nécessaires à sa bonne compréhension.

Rien n'est figé, tout est en perpétuel mouvement. Le récit est bien construit et on se laisse facilement emporter même si pour moi le personnage marquant n'est pas toujours celui auquel on pense. Il m'a manqué un petit quelque chose pour pouvoir m'attacher à Olivier, je ne sais pas exactement quoi mais ça ne m'a pas non plus gênée pour apprécier l'histoire qui regorge de rebondissements.

Nous avons affaire à un style un peu plus soutenu que d'habitude. Le vocabulaire est riche et les tournures de phrases sont très présentes. C'est très imagé, entre poésie et esthétisme. J'ai tout particulièrement apprécié cette plume envoûtante, j'aime cette sensation d'être au cœur de la nature boisée et verdoyante, parsemée de couleurs et de senteurs enivrantes. L'auteur nous chuchote une douce mélodie à l'oreille, elle nous parle de rencontres surnaturelles, de légendes anciennes en nous berçant de ses mots.

Mine de rien, Louise Le Bars se penche aussi sur la Femme, et plus particulièrement sur sa condition à travers les époques. Je ne m'attendais pas à trouver un sujet comme celui-ci, cette vision semble tout droit sorti d'un cauchemar pourtant ce n'est que la réalité. Certaines scènes m'ont brisé le cœur.

À la lecture de la quatrième de couverture, Vert-de-Lierre est resté un mystère, la notion de vampire végétal m’étant complètement inconnue. Ce détail reflète parfaitement l'image de sa maison d'édition Noir d'Absinthe : originale et mystérieuse. Mais ne craignez pas pour autant de partir à la rencontre du Lierreux, il saura éveiller en vous tant de choses que vous ne soupçonniez même pas. C'est un livre à lire et à relire pour savourer encore et encore cette belle histoire.
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date : 09-04-2019
La Stratégie des As est le premier roman de Damien Snyers, publié en 2016. Il vient tout juste de sortir au format poche, un format que j'aime beaucoup.

C'est une lecture très dynamique qui se distingue par une plume pleine de mordant, surtout quand elle s'exprime à travers James, le personnage principal. L'intrigue est originale car même si nous savons de quoi il est question, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Cette sombre affaire va embarquer nos personnages dans une course contre la montre, mais surtout contre la mort. Ce qui ne devait être qu'un simple casse dérive du côté fantasy, et ce n'est pas pour me déplaire. L'auteur nous tient ainsi en haleine jusqu'au bout.

Damien Snyers ne s'attarde pas sur le décor dans lequel évoluent les personnages. À part quelques détails dont il est fait mention très succinctement, je n'ai pas vraiment aperçu le côté steampunk annoncé. Je m'attendais à ce que ce soit plus marqué au vu de la quatrième de couverture. J'aurais aimé trouver plus de descriptions pour étoffer l'univers. Certains aspects sont juste énoncés, il n'y a pas véritablement de consistance tout autour. Le décor est resté plutôt flou pour moi. J’avoue me sentir plus à l'aise dans un cadre plus complet mais ce n'est pas spécialement gênant pour apprécier l'histoire, c'est une question de goût.

Le récit est centré sur James, il s'agit d'ailleurs d’une narration à la première personne. Le lecteur va donc pouvoir s'immiscer dans les pensées du personnage principal et découvrir le moindre de ses questionnements, et profiter de son franc parler. C’est une personnalité haute en couleurs, avec un cynisme à toute épreuve. Les dialogues sont du plus bel effet, l'auteur excelle dans ce domaine.

Il y a quelques digressions au cours du récit, mais je ne les ai pas toujours trouvées faciles à repérer, elles ne sont pas clairement énoncées. Toutefois elles permettent au lecteur de mieux comprendre les liens qui unissent notre trio.

Malgré ces éléments, j’aurais voulu en apprendre davantage sur les autres personnages, on connaît l'histoire de James, mais on survole celle de ses acolytes Jorg et Élise. Je me suis trouvée un peu en retrait par rapport à eux alors qu'ils avaient toutes les caractéristiques pour les rendre intéressants.

Au final, La stratégie des As est un roman qui se lit facilement, même si j'aurais aimé que Damien Snyers développe un peu plus certains aspects comme la psychologie des autres personnages et le côté steampunk.
Je vous invite vivement à découvrir ce livre surtout si vous appréciez les histoires originales, l'humour noir et le style décalé. Et pour les plus curieux vous pourrez trouver une interview de l'auteur à la fin du livre.
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date : 26-03-2019
L'auteure, Maude Elyther, nous avait promis un plongeon au cœur des ténèbres, dans un monde onirique teinté de sang, et c'est exactement mon ressenti en refermant ce livre.

Chambre Nymphale est un roman en clair-obscur, où l’on est sans cesse en train de passer de l'ombre à la lumière, on navigue entre le rêve et la réalité, la folie et la raison.

Nous entrons en terres inconnues, où le concept de vampire ne se réduit pas à la simple notion que nous connaissons tous. L'auteure va bien plus loin, j'ai été très surprise sur le coup car je ne connaissais pas du tout cet aspect de la nature humaine.

Ce livre possède tout ce qu'il faut pour attirer l'attention. Au cours de ma lecture j'ai ressenti une sensation étrange, une sorte de malaise tellement le récit nous malmène, nous et les personnages. L'auteure arrive à sublimer la petite étincelle d'amour en chacun de nous, même au milieu de la douleur, la souffrance incessante que le personnage principal, Otto, tente de contenir.

Le style de Maude est vraiment atypique, sa plume nous enivre de ses vers obsédants, tels une litanie. J'ai apprécié son écriture ainsi que la mise en scène. La lutte intérieure d'Otto est également visuelle. Je m'explique, la mise en page a été soignée, le combat se lit mais se regarde aussi grâce aux différents effets employés sur le texte comme la taille des caractères ou l'utilisation des capitales. C'est original et bien pensé.

Même s'il y a peu de personnages dans l'histoire, tous ont leur importance. À nous de découvrir s’ils sont bons ou mauvais, en tout cas, je les ai trouvés attachants, chacun à leur manière.

Toutefois, j'avoue m'être quelquefois perdue dans les méandres de cet univers chimérique. C'est peut-être une volonté de l'auteure de se jouer du lecteur pour le pousser dans ses derniers retranchements ? Il m'a fallu quelques jours, après avoir tourné la dernière page, pour saisir réellement l'essence même de l'histoire et surtout sa finalité.

Et si on parlait un peu de cette couverture signée Marcela Bolívar ? Elle est magnifiquement sombre et attirante et illustre à merveille le récit de Maude.

Si vous ne craignez pas de sortir de vos habitudes ou d'être tout autant malmenés que les personnages, Chambre Nymphale est fait pour vous. Je me répète encore, mais si vous aimez les livres originaux, vous trouverez votre bonheur chez Noir d'Absinthe !
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Au-delà d'un roman d'heroic-fantasy, La Renaissance, le premier tome de La Confrérie des Mages, nous emmène dans un monde où la magie et les sciences occultes sont autant un atout pour les peuples qu'une menace si elles sont utilisées à mauvais escient.

Nous évoluons dans un univers médiéval complexe, mais à la portée de tous car ce dernier a été développé avec soin. Les deux cartes présentes au début nous permettent d'avoir une vue d'ensemble très claire sur les différents royaumes et contrées. Les descriptions détaillées des villages et des paysages qui se succèdent donnent l'impression de se fondre dans le décor. Cette abondance de détails ne m'a pas du tout gênée, au contraire, elle apporte de l'épaisseur à l'histoire et crée une ambiance chaleureuse.

Du côté des personnages, je me suis attachée rapidement à Lera, le personnage principal. Au fil des pages, nous apprenons à connaître cette jeune fille de 12 ans, elle est intelligente et pleine de bonne volonté. Pourtant, dès le début, quelque chose nous incite à vouloir la protéger, ce que ne manqueront pas de faire les mages de la Confrérie par la suite.
Le choix d’Emmanuelle Ferré, concernant l'âge de Lera, peut paraître déroutant. C'est assez surprenant qu'une enfant de 12 ans soit au cœur d'une intrigue aussi importante et que l'auteure lui prête des comportements d'adultes. Mais en suivant son raisonnement, on comprend clairement qu'une fille de cet âge est considérée comme une adulte à cette époque. Il ne faut donc pas oublier l'importance de la cohérence entre le contexte et le récit, qui ici, me semble tout à fait adapté.

Au cours de ce long périple, nous faisons la connaissance de nombreux autres personnages. Il y en a pour tous les goûts, du grincheux au charismatique, en passant par le moins expansif. Alistair est un personnage qui se démarque, l'auteure en a fait un jeune homme mystérieux et surtout peu loquace qui va se dévoiler petit à petit et laisser apparaître ses anciennes blessures.

Côté action, l’histoire est bien rythmée, entre les voyages et l'initiation de Lera, les entraînements et les combats, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Au niveau de l’intrigue, j'ai vu venir quelques événements assez facilement. Toutefois, certaines révélations et même certains rebondissements restent surprenants.

Je dois avouer que je suis impressionnée par la qualité de la plume d'Emmanuelle Ferré. Il s'agit d'un premier livre abouti, que ça soit au niveau du déroulement de l'intrigue ou concernant l'écriture. Elle utilise un vocabulaire simple mais on sent qu'elle est à l'aise avec les mots. Le style est fluide et léger, ce qui rend la lecture encore plus agréable.

J'ai également été très surprise en lisant les dernières pages, je ne pensais pas que l'auteure nous réserverait une telle fin. Heureusement pour moi je vais pouvoir continuer l'aventure et assouvir rapidement ma curiosité avec le second tome qui attend déjà dans ma bibliothèque.

J'ai aussi beaucoup aimé les valeurs véhiculées par l'auteure, grâce au jeu des personnages. Les élans de fraternité et d'amitié ainsi que la notion de sens du devoir terminent d'étoffer ce récit déjà très complet.

Pour conclure, je pense que La Renaissance est bien plus qu'un tome introductif. Ce premier opus est une aventure palpitante avec un univers riche et bien développé, des personnages attendrissants mais surtout une écriture de qualité qui fait toute la différence. Alors n'hésitez plus et laissez-vous tenter.
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date : 24-02-2019
Dans Mes états d'Ama, l'auteur, Cécile Ama Courtois, fait la part belle à l'imaginaire et aux mondes féeriques. Ayant déjà lu le premier tome de Nordie, Guilandria, j'étais curieuse de découvrir l'auteur dans un tout autre registre.
Je vais d'abord vous parler de la première nouvelle, Mère-Fée. Sous ses airs de conte de fées, cette histoire nous emporte bien évidemment dans un monde féerique, mais elle cache aussi quelques jolies surprises. Qui ne rêverait pas de quitter son train-train quotidien pour vivre une aventure hors du commun en Faërie ?
Les personnages ont su m'entraîner facilement avec eux dans leur périple, on se retrouve propulsé dans un monde inconnu mais tout aussi intriguant. L'héroïne au tempérament marqué, possède un langage bien fleuri, ce qui nous permet de profiter de véritables joutes verbale rafraîchissantes.
J’ai fini ce conte le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux tellement l’ambiance est chaleureuse.

Contrairement aux autres nouvelles, “La goule au bois dormant” et “Le chant des sirènes” ont résonné en moi d'une manière différente. Malgré leur côté plus effrayant, j'ai trouvé qu'elles amenaient le lecteur à réfléchir sur des aspects plus sérieux. Il est question d'amour véritable, de fantasmes, d'amitié mais aussi de protection. Ces notions restent d'actualité quel que soit l'époque ou l'univers dans lequel nous nous trouvons, elles se fondent dans le décor de manière très subtile.
Même si j'ai aimé chaque histoire, et chaque personnage, ma préférence va à “La sorcière aux chats”. C'est un récit très émouvant, assez dur, mais porteur d'espoir. On ne peut qu'adhérer à ce petit conte et le personnage principal si fragile m'a touchée. Je ne vous en dis pas plus, à vous d’aller à sa rencontre.
Ce recueil vous fera passer par toutes les émotions, l'écriture est fluide et entraînante et le vocabulaire riche et adapté rend l'ensemble cohérent.
Seul petit bémol, malgré ses 273 pages, ce livre se lit trop rapidement. J'aurais aimé prolonger ma lecture encore un peu.
Si vous voulez rêver et vous évader, n'hésitez pas à entrer dans l'univers de Cécile Ama Courtois. Vous y découvrirez des héroïnes attendrissantes, à qui la vie n'a pourtant pas fait de cadeau, une pointe de magie, des chats bien évidemment, mais aussi un brin d'érotisme pour pimenter ce joli mélange. Ce livre n'est donc pas à mettre entre toutes les mains. Amateurs d'imaginaire, laissez la magie opérer.
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J'ai découvert Alexia Brudarand grâce à son livre Savannah, une autre romance érotique. Barbara me faisait de l’œil depuis des mois dans ma bibliothèque alors je me suis enfin décidée à l'en sortir. Je ne suis pas une grande fan des romances contemporaines, mais il m'arrive de franchir le pas de temps en temps. Cette fois-ci j'en suis ressortie charmée.

Ce livre n'est pas une simple romance érotique. L'auteur y aborde, comme à son habitude, des sujets plus profonds. Elle met en scène la jalousie excessive et la violence à travers le personnage de Maxime et nous fait vivre le côté obscur d'une relation destructrice.

En lisant la quatrième de couverture on se doute que Maxime n'est pas un ange, mais on est loin d'imaginer à quel point son esprit tortueux peut déraper. Il y a des scènes de violence assez explicites, l'auteur ne nous cache rien, c'est parfois choquant.

Barbara est un personnage intéressant, elle évolue tout au long de l'histoire. Au début on comprend que c'est une femme forte et indépendante mais dès qu'elle tombe sous l'emprise de Maxime on est témoin de sa déchéance.

Kevin, quant à lui, est un personnage comme on rêverait d'en rencontrer dans la vraie vie. Il est loin des stéréotypes habituels du beau gosse sûr de lui. Sa timidité et son manque de confiance en lui en fait une personne touchante.

La narration à la première personne nous permet d'être dans la tête des personnages, au plus près de leurs émotions. L'auteur a travaillé la psychologie des protagonistes mais aussi la dynamique de ce petit groupe. Chaque personnage laisse libre cours à l'imagination d’Alexia Brudarand, le lecteur est aux premières loges et des fois c'est assez troublant. L'auteur adapte sa plume avec soin aux différents personnages. Elle se fait tantôt sensuelle et douce, tantôt crue et violente quand le contexte le justifie. Je ne m'attendais absolument pas à ce que l'auteur aborde des sujets aussi sérieux tel que le viol, la violence, ou encore l'emprise psychologique.

L'histoire est intrigante malgré quelques longueurs et passages répétitifs, c'est une lecture addictive, les pages défilent toutes seules. J'ai même eu beaucoup de mal à refermer ce livre une fois arrivée aux trois quarts.

Ce premier tome se termine de manière assez prévisible mais on a tout de suite envie de se jeter sur le second opus pour assouvir notre curiosité et savoir ce qui va advenir de nos personnages. J'ai pris plaisir à les suivre dans cette quête du bonheur, leur fragilité les rendant plus attachants encore.

L'auteur a depuis auto-édité Barbara. L'histoire ne change pas mais une correction approfondie a été faite afin de chasser les dernières coquilles, ce qui est une bonne chose.

N'hésitez pas à découvrir Barbara et à la suivre dans cette spirale infernale.
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