Commentaires de livres faits par MillieDi
Extraits de livres par MillieDi
Commentaires de livres appréciés par MillieDi
Extraits de livres appréciés par MillieDi
Ce roman est parfait pour les 9ans+. Les dragons sont au coeur de l'histoire, les personnages attachants. J'ai adoré les éléments magiques qui parcourent l'histoire.
Le livre nous amène rapidement dans le vif du sujet et l'aventure est totale. Pas de temps mort. Ambre va de péripétie en péripétie au milieu des dangers.
Malheureusement pour l'adulte que je suis, le manque de complexité de l'intrigue et l'absence de développement de l'univers ont été fatal à mon plaisir de lecture.
L'histoire est un peu longue à démarrer mais elle nous permet de nous familiariser avec le troupeau et ses individus.
L'enquête est bien sûr un prétexte pour nous faire découvrir ces moutons pas comme les autres, mais aussi les êtres humains du village d'à côté.
Sachez toutefois avant de vous lancer qu'il s'agit d'une de ces fictions écrites pour partager des idées politiques. Écologiste convaincu, Callenbach nous dévoile une société possible si nous sommes prêts aux sacrifices nécessaires. Évidemment le monde idéal n'est pas atteint et il ne s'agit ainsi que d'une semi-utopie. Ecotopia a ses propres limites et problématiques. Toutefois Callenbach ne nous assène pas ses idées sous une fiction qui ne servirait que d'excuse. Les fans d'uchronie y trouveront certainement leur compte. Mais pas autant que ceux qui, comme moi, souhaitent développer leur pensée écologiste.
Nous découvrons ainsi à quoi peut ressembler réellement un État écologique. Nous en comprenons les gains et les enjeux. Certaines idées difficiles à se représenter hors contexte deviennent des évidences. Je pense notamment au lien étroit qui relie écologisme, féminisme et socialisme.
Le roman retranscrit le journal de bord de Will, mais également les articles qu'il envoie au Times pour publication. Ces derniers permettent de développer des aspects plus détaillés de la société écotopienne : agroalimentaire, transports, travail, économie, etc. Le tout est bien sûr accessible et très grand public, mais invite à comprendre les changements effectués et en cours qui ont permis cette semi-utopie. De quoi en tirer peut-être quelques idées...
Heureusement la plume fluide et un suspens bien verrouillé sauvent quelque peu la situation. La nerd qui est en moi a particulièrement apprécié les références littéraires et artistiques du tueur en série.
Malheureusement les derniers chapitres, invraisemblables et grandiloquents, ont achevé de me détourner de cette nouvelle saga policière.
Quand on commence Gran paradiso, le zoo est ouvert depuis plusieurs années. Nous n'assistons ni aux débuts ni à aucun événement en particulier. Côté histoire de coeur le héros Lorenzo se morfond pour son ex qui travaille pour lui mais est en couple avec un autre. Or pour s'attacher à ces deux protagonistes il aurait été plus intéressant de nous montrer leurs retrouvailles quand Julia lui avait demandé du travail, puis avait commencé à apprendre sous sa coupe et à sortir avec Marc. Au lieu de ça nous arrivons après la bataille. Sans aucun intérêt.
Bref je me suis sentie exclue.
Je ne suis pas certaine que ce roman me marquera mais je l'ai dévoré !
C'est un ouvrage pédagogique sous forme l'autobiographie. Irène Olmo y raconte sa vie sous le prisme du "vouloir ou non des enfants" puis de l'acceptation de sa décision. C'est simple et directe.
L'auteur ne se gêne pas pour changer les faits historiques afin de les adapter à son histoire et créer un peu de pathos. En tant que lectrice de romans historiques j'estime avoir besoin de faire confiance au texte. Si l'adaptation des faits personnels (ambitions, liaisons, dialogues, enjeux, invention de personnages ou d'événements mineurs, etc...) sont à la discrétion de l'auteur, je trouve personnellement inadmissible de transformer les faits historiques.
J'étais donc intéressée de voir Pearl Buck la réhabiliter, or je suis horrifiée du portrait qu'elle en a dressé. J'aurais préféré une meurtrière calculatrice à cette idiote capricieuse et arrogante.
Clairement ce genre n'est pas pour moi. J'aurais aimé que les témoignages soient un pied d'entrée vers quelque chose de plus approfondi. Évidemment j'ai eu beaucoup d'empathie pour ces femmes, mais justement on en reste là, à l'empathie. Bref ce n'est pas du journalisme d'investigation. Le tout reste très en surface, tout en subjectivité.
Toutefois l'univers comme l'intrigue manquent de complexité. J'aurais aimé plus de détails sur ce monde magique et plus de fils rouges pour ses protagonistes.
Très facile et agréable à lire, ce roman vous sortira d'une panne de lecture. Solaire, il vous mettra de bonne humeur si vous avez le cafard.
Le début de l'ouvrage avec l'introduction et les sources majeures est un peu pointu. La 2è partie - constituée d'un chapitre sur les mythes aztèques et d'une autre sur les mythes mayas - est beaucoup plus fluide et ludique.
Les mythes nous sont rapidement résumés avec quelques indications complémentaires de l'auteur.
Bonus : la liste des personnages à la fin du livre pour les lecteurs ayant du mal avec les noms coréens.
L'histoire est bien construite, les détails scientifiques apportent le réalisme indispensable à ce genre. Le tout est toutefois assez long et monotone.
Toute l'intrigue repose sur une question qui me semble importante à l'heure où la conquête spatiale est en plein essor. Mon souci c'est qu'une fois cette question posée, Becky Chambers termine son livre et laisse le lecteur seul pour y répondre... sans même l'amorce d'un argument.
Imaginez Orwell finir Sa ferme des animaux avec la prise de pouvoir des cochons, ou le Meilleur des mondes se terminer à l'arrivée du héro dans la réserve des sauvages...
Questionner est essentiel pour une auteur de SF, mais ce n'est que la moitié du travail.
La première partie est très marquante et nous entraîne facilement dans le mystère de ce château hanté. Que ce soient la façon dont l'autrice est attirée par le lieu, les premières manifestations ou le problème du financement de la restauration, le début était fascinant et inquiétant.
Malheureusement j'ai eu beaucoup de mal avec la 2nd moitié du livre. J'ai trouvé les propos de l'autrice (sentiments, observations et description de phénomènes) souvent répétitifs. Du côté de l'intrigue les manifestations des invisibles s'accélèrent, devenant trop sensationnelles. Les épreuves que traverse le couple principal ajoutent à cette impression de "too much" qui m'a poursuivie pendant les cent dernières pages. Le ton très dramatique employé par Véronique pour nous parler de sa dépression ajoute encore à l'impression d'ensemble. Cela couplé aux éléments surnaturels en cascade a failli me faire abandonner le livre.
Je pense que raconté autrement mon impression aurait été toute autre.
Et bien non. Il s'agit d'une enquête policière classique avec un mort et tout et tout. Et comme j'avais à peu près résolu le crime à la moitié du livre elle ne m'a pas vraiment tenue en haleine.
Par contre le côté décalé se fait via les personnages. Nous avons ainsi accès aux pensées de la commissaire Romano, une femme intelligente, féministe, libérée sexuellement, sarcastique, indépendante et à un poste important dans un univers masculin. Son capitaine, Tellier, est un utopiste devenu policier pour défendre la veuve et l'orphelin... et qui part souvent dans des tirades moralisatrices inspirées. Le reste du commissariat de Romano est constitué de tous les bras cassés de Lille qui ont eu la bonne idée de devenir policiers et qu'on lui refile sans vergogne. Les réflexions de Romano sont truculentes. Son management est génial. J'ai eu un coup de coeur pour cette femme.
Mais côté chat c'est plutôt mince.
Le bal des folles est en fait la rencontre entre Eugénie, internée parce qu'elle voit les esprits, et Geneviève, infirmière à la Salpétrière depuis vingt ans n'ayant jamais fait le deuil de sa jeune soeur.
Tout le reste n'est là que pour combler les blancs. L'écriture est très simple. Les personnages secondaires peu développés et uniquement utilisés pour ajouter un peu de drama. L'histoire de la Salpétrière et de Charcot est moins fouillée qu'une page Wikipedia. Pour un roman jeunesse de 15+ c'est sympathique. Pour de la littérature blanche c'est un travail bâclé.