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Moeurs et sexualité en Océanie



Description ajoutée par noname_1 2011-03-24T11:53:36+01:00

Résumé

Quatrième de couverture

L'ethnographie vient-elle, aujourd'hui, remplacer le conte philosophique d'hier ? Celui-ci se bornait à proposer des idées, et celle-là, désormais, impose des faits. Mais l'objet de l'une et l'autre entreprises n'a guère changé : l'homme ne veut rien d'autre que forcer son propre mystère, se connaître enfin à travers la multiplicité de ses visages. Saisissant, à cet égard, est ce livre de Margaret Mead, oeuvre méthodique et souveraine d'un des plus grands anthropologues américains du siècle. Quatre sociétés océaniennes sont présentées, mais dont chacune fonde l'ensemble de ses structures sur une valeur unique et qui exclut tout autre : celle-là, globalement, est toute douceur, celle-ci violence, cette autre proscrit les passions, et, chez la dernière, hommes et femmes ont échangé leurs traits caractériels. Tendres Arapesh, féroces Mundugumor, calmes Samoans et Chambuli ambigus : quatre ordres, quatre paix, certes, et presque parfaits. Que l'une des cultures, toutefois, consente à éprouver un sentiment propre aux autres, et rien ne demeure plus de l'ordre et de la paix. Avec la connaissance apparaissent le déchirement, le tumulte. Mais aussi des forces jusqu'alors contenues et avec elles le mouvement, qui est celui de l'histoire. Il dépendra aussi de ces forces que les contradictions se résolvent et que soit récusé tout immobilisme, toute culture ne surmontant pas la richesse, le conflit des valeurs qui la pénètrent.

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Classement en biblio - 15 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Juneoya 2022-04-16T20:47:42+02:00

Le lecteur occidental n'aura que trop aisément compris à quel point la conception arapesh de la nature humaine est particulière - combien il est extraordinaire que ce soit un type de tempérament qui ait retenu leur préférence, et se soit imposé comme modèle naturel à la communauté tout entière. Quelle est la réaction la plus utopique, la moins réaliste: est-ce de dire qu'il n'y a aucune différence entre hommes et femmes, ou est-ce d'avancer qu'hommes et femmes sont, les uns aussi bien que les autres, natu rellement exempts d'agressivité, doux, sensibles et mater nels? Il nous apparaît bien difficile d'en décider.

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Commentaire le plus apprécié

Or

Cet ouvrage rédigé par Margaret Mead en tant qu’ethnologue courant XXème siècle, se compose de deux parties qui traite de deux problématiques différentes. La première partie base son sujet d'études en Nouvelle-Guinée auprès de trois société dite "primitives", les Arapeshs, les Mundugumors et les Chambulis, en accent ses recherches pour répondre à la problématique concernant les relations entre homme et femme et la place que cela engendre dans une société. Margaret Mead mène cette étude en 1935. À travers ses trois sociétés on constate que le poids culturel occupe une place centrale quant à la répartition des rôles et quant à la considération entre homme et femme. L'étude menée sur trois sujets distincts éclaire de manière précise sur la théorie de l'inné et de l'acquis qui était au centre des théories qu'étudiait Margaret Mead. Aujourd'hui nous pouvons grâce à cet ouvrage reprendre ce questionnement en y associant de nouvelles théories en poussant plus loin le concept de l'inné et de l'acquis tout en conservant cette base solide qui est rédigée de manière claire à la portée d'un large public. Cela s'explique également par la manière dont l’ethnologue traite son sujet d'études en rentrant dans une conception plus détaillée de sa recherche plutôt qu'une observation globale. Il est à noter que l'étude met en avant ce qui sert son propos et occulte d'autres faits qui n'apporteraient rien d'utile ce qui permet une meilleure lisibilité de l'ouvrage.

La seconde partie base son sujet d'étude sur les îles Samoa en Océanie chez les Samoans avec une problématique concernant le passage de l'adolescence chez les filles, dont l'auteur a un accès plus simplifier en tant que femme, ainsi que la manière dont cela sa passe, les changements et considérations qui y sont liées en mettant tout cela en rapport avec le parallèle aux États-Unis chez les adolescentes. En reprenant les mêmes méthodes d'observation poussée et mêlée, l'étude semble claire et concise en se concentrant uniquement sur les éléments qui se rattachent au propos. La constations globale est la même, les différences que l'on étudie sont d'ordre culturel ce qui met en avant la diversité des sociétés qui peuvent exister et dont les nôtres sont établis et comment elles peuvent être façonnés aussi bien ultérieurement que postérieurement en gardant à l'esprit qu'aucune société n'est figés, elles sont seulement le fruit de lent processus qui les façonnent ou dans certains cas tels que la colonisation qui opère des changements plus rapides. Dans cette partie Margaret Mead soutiens ainsi l'idée que le processus du passage de l'adolescence est culturel et non nécessaire dans la construction d'une personne.

Dans cet ouvrage Margaret Mead appuyé des théories qui soutiennent l'école à laquelle elle adhère « culture et personnalité ». Elle met en évidence les questions de l'ordre de l'inné et de l'acquis en s'appuyant sur son observation de peuples différents. Grâce à son écriture fluide et agréable on découvre avec plaisir l'objet de ses recherches et ses avancements. Les conclusions qu'elle en relèves ont permises des avancées importantes même si d'autres sources sont venues les remettre en cause. Il n'en demeure pas moins une étude claire que l'on ne pourrait pas répéter aujourd'hui étant donnés les sources utilisés.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par bscmm 2020-08-13T23:24:27+02:00
Or

Cet ouvrage rédigé par Margaret Mead en tant qu’ethnologue courant XXème siècle, se compose de deux parties qui traite de deux problématiques différentes. La première partie base son sujet d'études en Nouvelle-Guinée auprès de trois société dite "primitives", les Arapeshs, les Mundugumors et les Chambulis, en accent ses recherches pour répondre à la problématique concernant les relations entre homme et femme et la place que cela engendre dans une société. Margaret Mead mène cette étude en 1935. À travers ses trois sociétés on constate que le poids culturel occupe une place centrale quant à la répartition des rôles et quant à la considération entre homme et femme. L'étude menée sur trois sujets distincts éclaire de manière précise sur la théorie de l'inné et de l'acquis qui était au centre des théories qu'étudiait Margaret Mead. Aujourd'hui nous pouvons grâce à cet ouvrage reprendre ce questionnement en y associant de nouvelles théories en poussant plus loin le concept de l'inné et de l'acquis tout en conservant cette base solide qui est rédigée de manière claire à la portée d'un large public. Cela s'explique également par la manière dont l’ethnologue traite son sujet d'études en rentrant dans une conception plus détaillée de sa recherche plutôt qu'une observation globale. Il est à noter que l'étude met en avant ce qui sert son propos et occulte d'autres faits qui n'apporteraient rien d'utile ce qui permet une meilleure lisibilité de l'ouvrage.

La seconde partie base son sujet d'étude sur les îles Samoa en Océanie chez les Samoans avec une problématique concernant le passage de l'adolescence chez les filles, dont l'auteur a un accès plus simplifier en tant que femme, ainsi que la manière dont cela sa passe, les changements et considérations qui y sont liées en mettant tout cela en rapport avec le parallèle aux États-Unis chez les adolescentes. En reprenant les mêmes méthodes d'observation poussée et mêlée, l'étude semble claire et concise en se concentrant uniquement sur les éléments qui se rattachent au propos. La constations globale est la même, les différences que l'on étudie sont d'ordre culturel ce qui met en avant la diversité des sociétés qui peuvent exister et dont les nôtres sont établis et comment elles peuvent être façonnés aussi bien ultérieurement que postérieurement en gardant à l'esprit qu'aucune société n'est figés, elles sont seulement le fruit de lent processus qui les façonnent ou dans certains cas tels que la colonisation qui opère des changements plus rapides. Dans cette partie Margaret Mead soutiens ainsi l'idée que le processus du passage de l'adolescence est culturel et non nécessaire dans la construction d'une personne.

Dans cet ouvrage Margaret Mead appuyé des théories qui soutiennent l'école à laquelle elle adhère « culture et personnalité ». Elle met en évidence les questions de l'ordre de l'inné et de l'acquis en s'appuyant sur son observation de peuples différents. Grâce à son écriture fluide et agréable on découvre avec plaisir l'objet de ses recherches et ses avancements. Les conclusions qu'elle en relèves ont permises des avancées importantes même si d'autres sources sont venues les remettre en cause. Il n'en demeure pas moins une étude claire que l'on ne pourrait pas répéter aujourd'hui étant donnés les sources utilisés.

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Commentaire ajouté par Mikoian 2020-04-25T06:42:09+02:00
Bronze

M.Mead est une vraie pionnière, elle nous livre une belle étude sur 4 sociétés océaniennes (En Papouasie et aux Samoa), on voit qu'elle a bien saisi toutes les facettes de ses terrains.

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Date de sortie

Moeurs et sexualité en Océanie

  • France : 1980-04-01 (Français)

Activité récente

bscmm le place en liste or
2020-08-13T23:24:40+02:00

Évaluations

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Les chiffres

lecteurs 15
Commentaires 2
extraits 2
Evaluations 5
Note globale 7.6 / 10

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