Le Parfum

C'est une lecture facultative que j'ai eu a lire en vue du bac de français, et j'ai adoré. Je lis habituellement de la romance/fantaisie donc c'était assez nouveau pour moi mais j'ai été agréablement surprise.

On m'avait vendu l'histoire comme celle d'un serial killer, cependant on en apprend vraiment plus de ses crimes dans la 3eme/4eme partie. La lecture peut paraitre assez lourde ( je dis ça en tant que jeune lectrice de 17 ans) J'ai beaucoup aimé l'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, comprendre d'ou il vient, son parcours, + on en apprend beaucoup sur le processus de création de parfum ce qui est interessant ( seul bémole, c'est que ça constitue + de la moitié du livre, ce qui est assez ennuyant/lourd a lire si on lit l'histoire pour Grenouille en lui meme, mais ce n'est que mon avis ). Assez mitigé quant a mon ressenti sur le personnage, on le comprend mais en meme temps il nous parait assez "étranger", on en vient parfois a avoir de l'empathie puis etre dégouté par lui. J'ai beaucoup aimé le récit de son premier meurtre, ce qui a marqué un certain tournant dans l'histoire. J'ai également apprécié la fin du roman, passant par son dernier meurtre jusqu'a la réalisation de son reve, ou encore sa mort qui m'a frappé en pleine face.

Bref, bonne lecture ( dévoré en 2-3j vu que j'ai eu du mal a accrocher au début ) , belle découverte ( je remercie ma prof de français <33) et désolé si mon commentaire est un peu brouillon, ce ne sont que les mots d'une jeune lectrice en herbe de 17 ans, découvrant qu'il existe bien d'autres types de romans que la fantaisie romantique, pouvant attiser sa curiosité, sa satisfaction et son chagrin..

C'est original et hyper dépaysant comme livre...

j'ai adoré plonger dans cet univers lugubre et olfactif. Les odeurs sont tellement décrites.

J'ai beaucoup aimé ce roman, aussi sombre et poisseux soit-il. Le héros nous est présenté comme volontairement antipathique, ses actions et ses pensées les plus glauques ne laissent pas indifférent.

J'entends les bonnes critiques, j'écoute les lecteurs crier "au génie", mais voilà, je suis passé complétement à côté de ce roman.

J'ai trouvé l'histoire interminable, glauque à souhait et je n'ai ressenti aucune empathie pour le héros du livre. Je n'ai pas non plus "humé" ces senteurs que tous décrivent comme perceptibles à la lecture.

Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature...

Je ne le classe pas dans "pas apprécié", car il faut avouer qu'il est tout de même bien écrit.

Jean-Baptiste Grenouilles, né dans de sordides conditions, a été doté de capacités olfactives hors du commun. Pourtant il n’a pas d’odeur corporelle, et intuitivement chaque être humain se sent menacé en sa présence, comme s’il un maléfice imprégnait son âme.

Ces prédispositions exceptionnelles vont lui permettre d’atteindre l’âge adulte, il survit à tout, mais guidé par ces sens et sans aucune morale, il tue au coin d’une ruelle une jeune femme dont il souhaite posséder l’odeur. Intégrant quelques temps plus tard la plus prestigieuse parfumerie de la ville, il va vouloir mettre toutes les senteurs en bouteille, les fleurs, les matériaux, les humains… aucune limite ne semble exister pour cette créature dominée par des pulsions profondes et incontrôlées.

Ce roman est donc une lecture marquante, j’ai passé plusieurs jours à la suite de ma lecture à être plus attentive aux odeurs, mais aussi plus méfiante, J.-B. Grenouilles étant un tueur en série s’en prenant exclusivement aux jeunes femmes…

Je dois dire que ce roman est une réussite, il est très bref, mais percutant, à mon avis du jamais vu et de l’inégalé. Je ne peux pas vraiment affirmer avoir apprécié ma lecture, mais il s’agit sans aucun doute d’un livre à lire, pour sa culture et pour les questions qu’il apporte.

Entre crime et érotisme. Un petit bijou.

Livre unique. Beaucoup d'emphase mise sur les processus psychologiques du personnage principal avec une trame descriptive particulièrement détaillé pour les odeurs. Ce livre est un voyage dans la folie humaine en côtoyant un personnage de moins en moins connecté avec la réalité.

Je commente ce livre que j'ai lu il y a maintenant plus de 20 ans. Tout ce qu'il me reste ce sont de vagues souvenirs, mais aussi un vrai sentiment de malaise. Peut-être étais-je trop jeune quand je l'ai lu, mais j'en garde un goût amer. L'ambiance du livre, le personnage principal m'ont beaucoup perturbés, et cela m'a suivi pendant des années. A tel point que 20 ans plus tard, j'ai toujours ce sentiment persistant.

Un livre très prenant. Le style est très agréable à lire, et j'ai adoré suivre Grenouille dans sa quête.

On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique autour du célèbre roman *Le Parfum* de Patrick Süskind que ma tante (coucou Lucie si tu passes par là !) m’avait offert pour mon anniversaire l’année dernière en m’expliquant que c’était son livre préféré lorsqu’elle était adolescente. Il a donc gentiment rejoint ma PAL jusqu’en Janvier dernier où j’ai enfin décidé de m’y plonger… Mais dans sa version audio - parce que je trouve que c’est un format moins intimidant lorsqu’il s’agit de classiques, ce qui les rend donc plus abordables.

Et figure-toi que j’ai vraiment apprécié ma découverte du *Parfum* !

—Un style maîtrisé…—

Je suis tout de suite tombée sous le charme de ce narrateur qui nous conte cette histoire avec un certain recul tout y ajoutant une véritable espièglerie, avec un piquant et un humour que j’ai trouvé géniaux. Le lecteur du livre audio, François Berland, l’interprète parfaitement avec sa voix profonde et envoûtante.

L’écriture de Patrick Süskind a certainement joué un grand rôle dans mon appréciation de ce livre. Il fait partie de ces auteurs dont on reconnaît tout de suite le style, la patte, parce que leur écriture a ce petit quelque chose d’unique. En l’occurrence, Süskind fait montre d’une grande exigence dans le choix de ses mots et de ses formulations - ce qui donne un texte ciselé, que j’ai pu parfois trouver un peu lourd, mais dont on ne peut que reconnaître la beauté et la maîtrise. Celle-ci s’exprime tout particulièrement dans les descriptions des odeurs, sujet principal du roman, qu’il parvient à retranscrire de manière assez bluffante.

—…Pour un antihéros d’anthologie !—

Et puis bien sûr, il y a Grenouille. Et je ne parle pas là du batracien tout mignon que l’on s’amusait à attraper enfants dans les cours d’eau… Mais bien de Jean-Baptiste Grenouille, cet homme que nous allons suivre dès sa naissance dans la France du XVIIIe siècle où il se révèle vite être un “nez” exceptionnel, de ceux qui n’ont jamais existé avant lui et n’existeront plus jamais après lui.

Grenouille est donc capable de sentir, de reconnaître et de cataloguer toutes les odeurs présentes sur des kilomètres à la ronde - ce qui fait de lui un maître des parfums. Ce qui serait plutôt cool si l’on exceptait le fait que ce personnage est un monstre, purement et simplement. Il en a non seulement l’apparence et les pouvoirs, mais aussi le caractère. Parce que Grenouille n’a pas d’âme. Aucun sentiment, aucun scrupule, aucune compassion, rien qui le ferait dévier de son but : Conquérir le monde en s’appropriant toutes les odeurs, et ainsi maîtriser les Hommes.

Autant le dire : Ce personnage est glaçant. Un psychopathe que l’on ne prend pas vraiment plaisir à suivre… Mais qui est fascinant. Nous suivons son parcours, horrifiés et subjugués par ses actions et de ses raisonnements - en nous demandant jusqu’où tout cela ira.

Je te laisse bien sûr le découvrir par toi-même lors de ta lecture, en ne doutant pas que tu seras toi aussi charmé par *Le Parfum*, son ambiance, son écriture, sa psychologique et ses mystères aussi troublants que fascinants !

—En bref—

En bref, *Le Parfum* de Patrick Süskind fut une lecture surprenante à laquelle je ne m’attendais pas mais qui m’a ravie grâce à son écriture ciselée et maîtrisée, son humour et son personnage aussi effrayant qu’hypnotisant - tout cela interprété magnifiquement par François Berland dans sa version audio.

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