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Le Parfum



Description ajoutée par AbsolutelyMAD 2010-07-31T15:40:26+02:00

Résumé

Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance, furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.

Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car "qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes".

C'est son histoire abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.

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Classement en biblio - 7 950 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2010-11-19T20:07:54+01:00

Il tenait dans le creux de sa main un pouvoir plus fort que les pouvoirs de l'argent, ou que le pouvoir de la terreur, ou que le pouvoir de la mort : le pouvoir invincible d'inspirer l'amour aux hommes.

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Commentaires les plus appréciés

Bronze

Je m'attendais à un roman long, incompréhensible et barbant, mais c'est raté et j'ai été agréablement surprise. Comme l'à dit une critique :" à chaque page, de nouvelles senteurs", c'était le but non ?

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Diamant

J'ai respiré lentement le parfum de Süskind et j'ai adoré. Certe le style narratif n'est pas du tout ce que je préfère habituellement mais là c'est tellement nécessaire. Du coup je n'arrive pas à m'imaginer le film. Pour moi il est impossible de retranscrire ce livre cinématographiquement. J'ai vraiment eu la sensation de sentir les parfums autours de moi, que se soit la puanteur du paris du XVIII, l'odeur délicat de chaque parfum, l'entêtement du mélange d'odeur à Grasse. Le personnage de grenouille est ... monstrueux, je n'ai pas pu un instant ressentir de compassion pour cet être torturé et pourtant je n'avais qu'une envie, connaitre la suite.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par andy-189940 2025-02-11T08:21:12+01:00
Bronze

Thriller original d'un homme sans odeur, qui veut créer le parfum parfait à même ses victimes.

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Commentaire ajouté par lafeelivresque 2025-02-10T11:00:20+01:00
Or

Quelle lecture ! J'ai adoré. C'est un roman original, intrigant, subtile, bien écrit, mais également sombre, malaisant et dérangeant. Le personnage de Grenouille est détestable et tellement insaisissable qu'on ne sait quoi en penser. Et c'est pourtant bien lui, qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. Une superbe découverte !

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Commentaire ajouté par Alchmea 2025-01-29T14:31:40+01:00
Lu aussi

Une lecture que je ne pensais pas apprécier, mais que j'ai adoré contrairement à la contrebasse du même auteur, beaucoup plus rébarbative.

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Commentaire ajouté par Loukot 2025-01-15T21:19:02+01:00
Or

Chef-d’œuvre de littérature, le parfum vous fera passez par toutes les émotions.

De la haine aux pleures, de la joie au dégoût, de l’idolâtrie à l’incompréhension la plus totale, le récit est finement aligné pour que le lecteur soit intrigué jusqu’au point final.

Peut contenir cependant des passages un peu trop étirés ou répétitifs qui pourrait faire perdre à un lecteur non-aguerri le fil conducteur.

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Commentaire ajouté par patricia-197048 2025-01-06T20:23:02+01:00
Diamant

Original et addictif - impossible de laisser

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Commentaire ajouté par themomo 2024-12-31T11:59:08+01:00
Diamant

Incroyablement addictif. Je m'attendais à un livre barbant, avec des scènes très voir trop détaillées pour combler le vide, mais pas du tout.

Une fois commencé je n'ai pas réussi à m'en décrocher, éprouvant même de la sympathie pour ce meurtrier dont les actes sont régis par la passion de la fragrance parfaite.

Vraiment une lecture incroyable que je recommande.

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Commentaire ajouté par FredericGdy 2024-12-29T18:40:23+01:00
Lu aussi

Dévoré le livre jusqu'à la fin. Je n'ai pas mis longtemps pour le lire, un peu chaque jour pour s'approprier cette sensation bien particulière de faire découvrir un monde de sens par un autre sens, la vue. Il est difficile de s'attacher au personnage, il y a des tentatives pour que nous puissions le faire mais son caractère, sa personnalité nous rappelle à la réalité, sa réalité. Le passage sous la montagne, il y a un avant et un après. Il n'est pas transformé mais prend conscience de sa nature et le monde va la découvrir. Le livre démontre aussi que la beauté dépend de celui qui la découvre, l'observe et se l'accapare tout autant que la laideur et l'horreur.

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Commentaire ajouté par florad 2024-12-19T13:16:04+01:00
Argent

Livre trouvé dans la bibliothèque de ma mère. Je n'avais pas l'intention spécialement de le lire mais j'ai vu qu'il s'agissait d'un livre ayant connu le succès.

Et je comprend maintenant pourquoi, j'ai été comme enivré par le parfum de ce livre. Obligé de tourner les pages pour suivre son effluve.

Enfin tout ça pour dire que j'ai été aspirer par l'histoire fini en 3 jours. Les nombreuses description m'ont un peu freiné par moment mais la lecture est resté agréable

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Commentaire ajouté par julie-197121 2024-12-15T23:21:23+01:00
Diamant

Un livre magique qui nous emmène dans un monde d'odeurs que l'on fini par sentir. Moults détailles qui vous font entrer dans cette univers. Cette façon d'entrer dans la tête du personnage. La sympathie que l'on développe pour ce tueur loin d'être fou.

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2024-12-13T01:55:33+01:00
Bronze

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/12/11/le-parfum-patrick-suskind/

Le Parfum, c’est l’histoire d’un meurtrier. D’un individu nommé Grenouille, qui n’a rien d’un être humain : ni le caractère, ni, surtout, l’odeur. Au regard de son apparence, de son absence de senteur et de ses actes, ce serait plutôt un monstre. Un monstre doté d’un sens olfactif hors du commun…

J’ai attendu quelques jours une fois ma lecture terminée pour me lancer dans la rédaction de cette chronique, de manière à prendre un peu de recul, malgré quoi je n’y vois pas plus clair : je ne sais toujours pas ce que je suis censée penser de ce livre, y compris si je l’ai aimé ou non.

En fait, j’éprouve des sentiments ambivalents à son égard. Certains points m’ont beaucoup plu, d’autres nettement moins, quand mon opinion ne variait pas sur un même élément en fonction des passages.

L’écriture, par exemple. Au début, je l’ai trouvée brillante, savamment élaborée autour de l’odorat, riche en vocabulaire, en descriptions… J’avais presque l’impression de renifler le Paris du XVIIIème siècle à travers la plume de l’auteur. Sauf qu’au bout d’un moment, elle est devenue répétitive. Redondante. Lassante.

Idem pour l’activité de parfumeur. Dans un premier temps, il a été intéressant de découvrir le processus de fabrication, de distillation, de composition, d’élaboration…, jusqu’à ce que je nourrisse le sentiment de m’enliser dans de longues explications détaillées, au lieu d’avancer dans l’intrigue.

En effet, bien qu’elle soit indissociable des effluves qu’elle exhale, cette histoire, c’est avant tout celle de Jean-Baptiste Grenouille, que Patrick Süskind se plaît à nous dépeindre dès sa naissance comme une abjecte créature démoniaque, une tique, un parasite.

Le problème ? C’est qu’il faut attendre looongtemps pour qu’il se révèle à la hauteur de ce noir portrait. Et, d’ici là, que déduire des autres personnages ? Ils ont beau ne pas avoir « l’honneur » d’être eux aussi affublés de noms de nuisibles, ils inspirent encore moins d’empathie que Grenouille, pour ne pas dire aucune.

Attention, spoilers dans ce paragraphe ! Sa mère qui l’abandonne à une mort qu’elle pensait certaine, la nourrice qui le rejette du fait de sa différence, l’Église qui renonce à payer la femme qui l’a recueilli, celle-ci qui, en l’absence de rétribution, décide de s’en débarrasser en le confiant à un homme qui le fera travailler jusqu’à ce que mort s’ensuive, le parfumeur qui l’exploite en s’attribuant tous ses mérites, le « savant » prêt à tous les mensonges pour vendre ses théories, le père qui a des pulsions incestueuses vis-à-vis de sa fille… Fin des spoilers !

Paradoxalement, ça fait partie des éléments que j’ai appréciés, cette idée que personne ne vaut rien, qu’ils sont tous mauvais, chacun à leur manière. Ce que je me demande, c’est si c’était volontaire de la part de l’auteur, ou non. Parce que ce que je nommerais un retour de karma pour la plupart d’entre eux, Patrick Süskind le présente plutôt comme la conséquence du fait d’avoir (eu le malheur de) croiser la route de Grenouille.

Encore et toujours sa faute, même quand il n’y est pour rien. C’est peut-être pour ça que, lorsqu’il devient enfin le meurtrier annoncé par le sous-titre du roman, je n’ai pas arqué un sourcil. Tel Meursault revendiquant son destin de trois balles supplémentaires dans le corps de sa victime, Grenouille s’approprie l’étiquette qu’on lui a collée par anticipation.

Je n’ai pas éprouvé de haine ni de dégoût à son encontre. Pour avoir moi aussi un sens exacerbé (l’audition), je m’étais préparée à me retrouver en lui, et finalement, ç’aura été le cas, mais pas à ce niveau. J’ai été fascinée par sa quête d’une identité, d’une raison d’être, par son ambition de mettre au point LE parfum, peu importe les sacrifices à accomplir pour y parvenir…

Encore des spoilers dans ce paragraphe ! … et par son échec, ou plutôt la désillusion à laquelle il se heurte en s’apercevant que tout n’est que vacuité, l’exact opposé de cette plénitude absolue qu’il cherchait à atteindre. Fin des spoilers !

Or, là encore, cette facette est contrebalancée par une autre, plus négative : la démesure. Le récit s’enfonce dans le trop jusqu’à en perdre toute crédibilité. Les capacités olfactives de Grenouille, sa non-odeur plus efficace qu’une cape d’invisibilité, ses fragrances qui tiennent davantage de l’envoûtement de sorcière…

Et que dire des scènes finales ? Celle de Grasse était déjà abracadabrante (comment une seule goutte de parfum peut-elle avoir un tel impact sur des milliers de gens, à moins qu’ils n’aient tous un nez aussi fin que celui du protagoniste, pour le percevoir ?), mais la dernière, à Paris… Non, en fait, il vaut mieux que je ne l’aborde pas, mon estomac n’y survivrait pas.

Si je devais essayer de synthétiser (et d’arrêter) mon opinion sur ce livre, j’écrirais qu’il flotte entre deux extrêmes, l’excès et l’excellence, le meilleur et le pire. Dans les deux cas, il ne laissera personne indifférent. Pour ma part, je le referme à la fois enivrée et écœurée, exaspérée et captivée, mais surtout dubitative quant aux visées de l’auteur que je n’ai pas réussi à pénétrer.

Aussi s’agit-il d’une lecture que je vous recommande, ne serait-ce que pour vous en faire votre propre idée.

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Date de sortie

Le Parfum

  • France : 2006-09-20 - Poche (Français)

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Titres alternatifs

  • Perfume - Anglais
  • Das Parfum, die Geschichte eines Mörders - Allemand

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