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Commentaires de livres faits par Pajalita

Extraits de livres par Pajalita

Commentaires de livres appréciés par Pajalita

Extraits de livres appréciés par Pajalita

date : 17-05-2017
Reagan m'observe, oui ça peut paraître complètement fou de se poser ce genre de questions, mais du jour au lendemain ce qui faisait le fondement de ma vie durant quatre ans m'a été enlevé et oui, plusieurs fois j'ai voulu le retrouver plus que tout.
- On est vraiment détraqués hein ?
Je ris en relâchant sa main.
- Complètement. Je rêvais qu'on ne soit pas retourné dans nos familles, qu'on soit libres, mais tous les deux, qu'on n'ait pas fait ce choix stupide de vouloir retrouver notre vie d'avant en espérant avoir un avenir ensembles. J'ai voulu ça tellement de fois Reagan, que parfois j'avais l'impression que c'était vrai, que tu étais là et que rien ne pouvait se mettre entre nous. Et puis je culpabilisais, je me disais que j'aurais fait trop de mal à ma famille et la réalité revenait.
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Il a bien parlé de me plaquer contre le mur, j'ai pas rêvé ? On ne m'a jamais fait un truc pareil. Scotta essayé une fois. Sauf qu'il n'avait pas repéré le clou qui attendait bien sagement que je vienne y enfoncer mon crâne. J'ai hurlé. J'ai saigné. J'ai eu mal pendant deux semaines. On n'a plus jamais retenté l'expérience. Du coup, l'invitation de Musclor me donne des fourmis dans le tanga. J'imagine la sensation que ça doit être d'avoir ce grand corps musclé collé au mien, me maintenant prisonnière de ses mains et de ses hanches diaboliques.
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date : 29-04-2017
Poppy est entrée dans ma vie comme les rayons de soleil entrent chaque matin dans une maison. Elle a dépoussiéré le bunker dans lequel je m'enferme depuis tout ce temps. Sans s'en rendre compte, elle a fait tomber les barrières d'autodéfense que j'avais construites autour de moi. Juste avec sa sensibilité, sa naïveté, elle a réussi à détruire les murs en béton armé qui gardaient précieusement mon coeur. Il ne battait plus que pour survivre et maintenant, il ne vit plus que pour elle.
J'ignore comment cela est possible. Un humain normalement constitué possède cinq organes vitaux et bien moi, j'en ai six. L'un d'eux s'appelle Poppy. Elle est devenue comme l'air que l'on respire ; indispensable. Dans un conte de Katherine Pyle, l'amour serait la morale de l'histoire. Mais voilà, dans mon conte, j'ai rencontré la mort avant l'amour.
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Ils s'imagine quoi ? Que parce que c'est sa mère, Mia se pliera à sa volonté ? Les parents pensent bien trop souvent que les enfants doivent tout leur pardonner car ils sont les géniteurs, tout simplement. Mais ça ne marche pas comme ça. Pas du tout.
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La main sur l'épaule de Gavin, Chad secoua la tête.
- Gavin, tu es un homme fort, dit-il d'une voix calme mais déterminée. Tu l'as toujours été. La première fois que je t'ai pris dans mes bras, j'ai vu dans tes yeux que tu saurais te faire ta place dans ce monde. On peut dire que tu as réussi, mon fils. Ta mère et moi sommes fiers de toi. Je sais que tu dois avoir l'impression que ta force t'échappe mais elle est toujours en toi. Retrouve-la. En tant qu'homme et père de cet enfant, biologique ou non, tu feras tout ce qu'il faut pour que ton couple reste solide. Tu es celui qui fera de cet enfant un homme. Emily et toi, vous allez voir encore plus besoin l'un de l'autre. Mais quoi que tu fasses, ne te demande pas pourquoi les choses sont ce qu'elles sont. Je le répète, rien n'arrive sans raison. Tout ce qui compte, c'est ce que tu fais de tes choix. Tu peux les laisser te briser ou choisir d'en tirer des leçons, et de grandir.
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L'amour face au mensonges. La confiance face à la méfiance. Le coeur en miettes, Emily prit une profonde inspiration.
- Je t'ai menti, avoua-t-elle d'une voix éraillée, en essuyant ses larmes.
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Je comprenais le football et le besoin de gagner un match, mais je trouvais que Gunner n'aurait pas dû s'entraîner aujourd'hui. Cependant, je n'allais pas le lui dire. Pas avec les sautes d'humeur qu'il subissait en ce moment. Le mieux que je pouvais faire était de l'écouter se lamenter. Il n'avait pas besoin de conseils ni de paroles de réconfort. S'il avait besoin de quelque chose, c'était juste de ma présence, hier soir comme aujourd'hui. Alors, même en présence de Brady venu vérifier ce qui se passait, j'avais gardé le silence.
Ce n'était pas mon cauchemar mais celui de Gunner. Je ne lui offrais guère qu'une oreille attentive. Et c'était tout ce qu'il demandait. Tandis qu'il ne se fiait pas à Brady et ne voulait pas le mettre au courant. Car il avait fait plus qu'esquiver la vérité, il lui avait menti. Je ne savais trop pourquoi il s'était ouvert à moi. Peut-être parce que je luis avais raconté mon histoire. En tout cas, je voulais me montrer digne de sa confiance.
Brady n'avait pas été surpris de n'avoir droit qu'à cette demi-vérité. Qui ne faisait que confirmer quel abruti était le soit-disant père de Gunner. Depuis le temps que ça durait, Brady en avait vu plus que moi et j'aurais cru que son ami aurait plutôt voulu s'adresser à lui qu'à moi. Mais non.
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date : 15-04-2017
Ses yeux m'implorent, me désirent, m'aiment, et je reste là, dans l'expectative, au moment où une citation de William Arthur Ward me revient en mémoire.
"C'est impossible, dit la Fierté, C'est risqué, dit l'Expérience, C'est sans issue, dit la raison, mais essayons murmure le Coeur"
Austin n'a plus rien à me prouver, il m'a redonné foi en la vie, pourquoi ne pourrait-il pas me redonner foi en l'amour ? Si je dois réussir à aimer une seule fois dans mon existence, je veux qu'il soit l'élu. L'espoir naît au fil de mes pensées et fait aussitôt fondre mon armure de compétition.
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date : 15-04-2017
Voilà ce qui préoccupe. Caleb va de nouveau respirer le même air que le mien, fouler le même sol. J'ai peur. Je suis terrifiée à l'idée de le revoir. Tétanisée quand je pense que Seb est dehors et qu'il peut lui mettre la main dessus à tout moment. Terrorisée d'avoir entraîné Noah là-dedans.
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date : 11-04-2017
- on m'a arrangé un rencard ce soir, enfin... j'ai plutôt eu l'impression d'être la cinquième roue du carrosse qu'on avait conviée à la fête par pitié.
- "la cinquième roue du carrosse" ? répétai-je.
Elle me raconta le coup monté, l'alcool, puis elle baissa les yeux et me rapporta dans un filet de voix le moment où le connard l'avait qualifiée de "fille moche et rasoir". Je serrai les poings, pris d'une envie d'aller trouver ce type pour les utiliser sur lui.
- C'est juste que je préfère ne pas y retourner ce soir, conclut-elle en essuyant ses joues ruisselantes de larmes. Est-ce que je peux squatter ton canapé ?
- Bien sûr. Tu es toujours la bienvenue ici.
Ces derniers mois, j'avais oublié combien elle pouvait être fragile. Elle s'épanchait désormais sans retenue auprès de moi, mais cela avait pris du temps et je m'inquiétais parfois que des gens profitent d'elle. Cela dit, je n'aurais jamais cru que l'on puisse tomber aussi bas dans la méchanceté gratuite.
- Ce mec avait tort, Lyla. C'est de toute évidence un gros abruti.
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Retenant un soupir, elle porta deux sacs de courses jusqu'en haut de l'escalier avachi. Petite, elle s'imaginait souvent que ces marches la menaient à un palais enchanté, une cité perdue, ou mieux encore, à un foyer heureux où deux parents aimants l'attendaient. Cela faisait un moment, cependant, qu'elle ne se berçait plus de ce genre d'illusions.
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J'aime la vie, Rune. J'ai toujours aimé la vie. Je suis la fille qui se lève tôt pour voir le soleil se lever, celle qui voit le bien chez les autres, que la musique fait voyager et que l'art inspire. Celle qui brave l'orage pour voir l'arc-en-ciel. Pourquoi être triste quand on peut être heureux ? Pour moi, la question ne se pose même pas.
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date : 13-02-2017
- Je n'aurai pas d'enfants, dit-il avec détermination.
J'avais oublié la confidence de Jade.
...
- Pourquoi tu ne veux pas d'enfants, Justin ?
- Tu es mieux placée que personne pour comprendre que c'est idiot de mettre des enfants au monde quand on n'est pas absolument sûrs d'être de bons parents. Les miens sont le parfait exemple d'un coupe qui n'aurait pas dû se reproduire.
- Tu n'es pas comme tes parents.
- Non, mais je suis le produit détraqué de leurs erreurs, et je ne répéterai pas l'histoire.
Son point de vue m'emplissait de tristesse. Protecteur comme il avait été avec moi, il ferait un merveilleux père. Seulement, il ne s'en apercevait pas. Puisque j'avais promis que nous n'en reparlerions plus après ce soir, le besoin de poursuivre mes confidences m'oppressait.
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date : 13-02-2017
- Je tiens à toi, Spencer. Je sais que tu souhaites le succès de cette comédie pour aider ton père, mais parmi toutes les filles que tu connais à New York, quelle idée de me choisir, moi ! Tu ferais mieux de t'adresser à une agence d'escortes. Ces femmes-là savent se faire passer pour la fiancée parfaite.
J'émets un petit rire dédaigneux à cette idée. Posant la main sur son épaule, je la serre, comme un entraîneur tentant de persuader un joueur sans contrat de rejoindre son équipe. Je dois la convaincre qu'elle en est capable. Car c'est la vérité. Elle me connaît mieux que personne. En plus, ce n'est pas comme si je pouvais simplement appeler une agence d'escortes et commander une fiancée pour la semaine. "Bonjour, je voudrais une petite amie idéale avec une frite à emporter, s'il vous plaît !" Primo, je ne connais aucune agence d'escortes. Deuzio, tout repose sur Charlotte. C'est elle que j'ai fait passer pour ma fiancée ce matin. Ce sera elle ou rien.
- Ca ne prendra pas beaucoup de temps. Il faudra juste que nous assistions ensemble à quelques événements : le choix de la bague aujourd'hui, le dîner demain soir. Tu en es capable. On est ensemble là-dedans, ma belle.
Charlotte fronce les sourcils en entendant ces derniers mots.
- C'est comme ça que tu m'appelles - moi, ta fiancée ? "Ma belle" ? Ou bien "mon coeur" ? Ou autre chose, peut-être ? "Trésor" ? "Mon sucre d'orge" ? "Ma douce" ? "Barbamama" ?
- Certainement pas "Barbamama".
- J'aime bien, pourtant.
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"Si seulement tu savais à quel point je t'aime, Maëlie. J'arrêterai de t'aimer seulement quand un muet me dira qu'un sourd a entendu un aveugle lui décrire à quel point le ciel est beau"
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- Un jour, j'ai demandé à ma mère comment reconnaître la femme avec qui partager sa vie. Et elle m'a répondu que lorsqu'on fait des activités extraordinaires avec quelqu'un et qu'on ne se sent pas si heureux, c'est que ce n'est pas la bonne personne. Par contre, quand on fait des banalités avec un individu et que ces choses nous semblent être merveilleuses, c'est qu'on a trouvé l'être spécial avec qui partager sa vie.
Edward se dresse sur les coudes pour poser se prunelles dans les miennes.
- Quand je t'ai vue, je ne voulais rien d'autre que rester là à ne rien faire. Je voulais juste être avec toi, tout simplement.
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C'était plus facile de penser à la conjugaison française ou à l'expression de misogynie au cinéma quand il n'était pas dans la pièce. Mais ça ne m'empêchait pas de dériver... et de penser à Hunter et moi, ensemble. L'image était belle, mais elle ne tarda pas à se transformer en une autre image. Celle du visage de Travis lorsqu'il... Non. Je m'obligeai à ne pas me repasser la scène et à penser à autre chose.
La conclusion, c'était que je ne pouvais pas être avec Hunter tant que je ne lui avais pas dit la vérité. C'était un gros risque à prendre, mais le jeu en valait la chandelle. Encore fallait-il que je trouve le courage de lui avouer mon secret.
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date : 14-01-2017
...Mais j'ai celle de la nana avec de jolies fesses (on m'a toujours dit que c'était mon meilleur atout, et ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde), qui fait mine d'examiner le moteur comme si elle avait une idée du problème, mais qui espère secrètement que sa silhouette pas dégeu suffira à alpaguer un bon samaritain pour l'aider à faire démarrer sa satanée bagnole. J'ai toutes mes chances aujourd'hui, j'ai mis mon jean fétiche qui rend grâce à mon fessier ravageur.
Un SUV noir aux vitres teintées ralentit à mon niveau, puis passe son chemin. Si même le FBI jette l'éponge, je ne suis pas sortie de l'auberge !
... Le gros 4x4 est de retour en sens inverse et cette fois, il s'arrête. La portière arrière s'ouvre et une grande silhouette élégante descend du véhicule.
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date : 14-01-2017
Léonard a un percolateur professionnel, vestige du temps où il tenait l'une des brasseries les plus réputées de Paris. Il fait partie des gens qui prennent leur retraite à contre-coeur. Sa femme est décédée il y a maintenant quatre ans et depuis, il tourne en rond dans sa maison, se cognant à sa solitude. Les petits soubresauts de la vie qui le retiennent en ce monde sont sa chasse incessante aux chats de gouttière venant uriner sur ses rosiers, les journaux télévisés présentés par Elise Lucet pour qui il a le béguin, ses cheveux encore bien fournis dont il est très fier et dont Justine le complimente à chacune de ses visites mensuelles pour rafraîchir sa coupe. Et surtout, ce qui anime son quotidien, ce sont les colis de café que lui envoi régulièrement son fils, parti vivre et travailler en Colombie pour un sélectionneur réputé d'arabica.
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