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Commentaires de livres faits par Pajalita

Extraits de livres par Pajalita

Commentaires de livres appréciés par Pajalita

Extraits de livres appréciés par Pajalita

Je fermai les yeux, espérant qu'elle comprenne que j'avais besoin de solitude. Je n'avais pas besoin de kiné, pas besoin de son regard doux et chargé de pitié. Je voulais rester seul et trouver un moyen de fuir ma propre vie.
- Ecoutez, Paul, vous pouvez être en colère, triste, frustré. Vous pouvez refuser de manger, de suivre vos soins, de prendre l'air. Je peux comprendre. Mais vous êtes en vie.
- Je suis un estropié, répondis-je en serrant les poings.
- un estropié en vie !
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Je me précipite à sa suite, mais la jeune fille est beaucoup plus rapide que moi et s'enferme déjà à double tour dans la salle de bains. Je lance un regard inquiet vers le haut de l'escalier, en vain. Et pour le coup, impossible de compter sur ma mère pour gérer la crise puisqu'elle est au travail, et Antoine aussi. C'est bien ma veine ! Je ne comprends pas ce revirement de situation. Hier leur relation était redevenue cordiale. Et Violette a beau être ronchon au réveil, je ne l'avais encore jamais vu se mettre dans un tel état. Penaude, je pousse un profond soupir. Que faire ? De mémoire, intervenir pour tenter d'apaiser les choses quand deux adolescentes se crêpent le chignon équivaut à vouloir stopper une avalanche avec une pelle : c'est inutile. Tant pis, on se passera de tact. Je vais prendre le taureau par les cornes.
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La Belle se déplaça lentement de façon circulaire afin de contraindre le roi d'en faire autant. Elle le menaçait toujours de la pointe de son épée, sans trembler, et des flammes vengeresses dansaient dans ses yeux bruns. Le roi l'observa se mouvoir, fasciné par le spectacle qu'elle lui offrait. La créature surpassait en beauté toutes celles qui l'avaient précédée, c'était indéniable. La Belle, de manière plus discrète que le souverain, fit de même. Elle s'était attendue à rencontrer un monstre sanguinaire au visage brutal mais voilà qu'elle faisait face à un homme séduisant, dangereusement attirant, aux traits fins et à la musculature harmonieuse. Les rumeurs disaient donc vrai à son sujet, il était aussi beau qu'il était cruel. Cette beauté froide lui allait bien, avec un peu d'effort, la Belle parviendrait peut-être à le trouver repoussant. Il paraissait si distant, si détaché de tout, animé uniquement par le néant qu'il ne devrait pas être bien difficile de le haïr tant moralement que physiquement. Du moins elle l'espérait car Belle, malgré l'horreur de la situation, était troublée par le roi.
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date : 27-04-2019
Certaines personnes ont le don de régner en usant de l'insolence la plus effrontée. Leurs paroles sont comme des nuées de moustiques, elles piquent et grattent et saignent longtemps après. On a le souffle coupé de voir combien elles peuvent être ouvertement méchantes, et on fait n'importe quoi pour ne pas s'exposer à leurs attaques. Vouloir les éviter n'est pas de la lâcheté, car elles n'ont jamais honte et ne changent par conséquent jamais.
Si Lisa devait être assaillie par une telle nuée encore une fois, elle sera perdue.
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date : 25-02-2019
Maurice est endormi dans son fauteuil préféré lorsque nous rentrons. La bouteille de Pastis que j’avais ouverte en début de journée est à moitié vide et son cendrier déborde de mégots. Je suis dégoutée. Son frère devrait pourtant savoir qu’il ne faut pas le laisser boire et fumer autant … et où est Charles, d’ailleurs ?
— Désolé, je ne vous avais pas entendu arriver, dit-il en revenant dans le salon. J’étais dans la salle de bain.
Sauf qu’il sort de la chambre de Maurice où il n’avait rien à faire. Maurice n’aime pas qu’on aille dans son coin privé. Il a même fait ajouter une salle de bain pour les invités afin de s’assurer que personne n’ait à traverser sa chambre.
En fait, il est si secret que pendant les premiers mois il ne m’a même pas laissé faire son lit. Tout cela a changé le jour où il est tombé et n’a eu d’autre choix que de m’appeler car il n’arrivait pas à se relever tout seul. Aujourd’hui ce n’est plus pareil. Il me laisse changer les draps et faire le ménage. Personne d’autre n’entre jamais.
Peut-être son frère fait-il lui aussi exception. Je me retiens de foudroyer Charles. Après tout c’est lui le membre de la famille de Maurice. Je ne peux donc pas lui faire de remarques désobligeantes.
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Près de trois heures se sont écoulés et César et moi n’avons échangé aucune parole. La musique résonne dans la voiture, le volume n’est pas très élevé mais suffisamment pour ne pas rendre le silence gênant. Je ne sais absolument pas si César est vexé ou si il ne souhaite pas parler ou peut être qu’il n’ose tout simplement pas. Dans tout les cas je ne suis pas assez courageuse pour dire quoi que ce soit. Je me mets à repenser à ce qu’il s’est passé tout à l’heure. Ses lèvres posées sur les miennes, sa main parcourant son corps. Je ressens à nouveau ce frisson. César prend la sortie d’autoroute vers une aire de repos. Une fois la voiture garée, il se tourne vers moi et attends quelques secondes avant de parler.
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— Tu as fini de réviser ? lui demande sa mère.
Mylana me lance un regard interrogateur en fronçant les sourcils.
— Oui, le cours que j’avais déjà vu. Celui pour lequel tu es restée dans ta chambre.
Je vois qu’elle comprend et elle articule un Merci silencieux.
Je ne vois pas pourquoi. C’est moi qui l’ai mise dans cette situation, je peux bien faire ça pour elle.
J’attends que sa mère sorte de la pièce et lui tend mon poing serré.
— Amis pour toujours ?
Elle attrape mon poing et le repousse pour me prendre un court moment dans ses bras.
— Bien sûr, gros bêta, que nous sommes amis. Pas besoin de jouer pour ça.
Elle s’éloigne rapidement de moi pour ne pas que nous soyons surpris dans cette position, et je sens un poids s’enlever de mes épaules.
J’ai peut-être mal interprété ce qui s’est passé plus tôt.
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Ah, le sourire !
Le portail de la bienveillance. La grimace inversée. Ce petit rictus parfois à peine perceptible qui change tellement de choses dans nos approches, nos séductions et nos réconforts. Le sourire ! Le premier cadeau qu'on attend d'un nouveau-né. Le premier sésame muet pour entrer au plus intime de l'autre. Le sourire ! Que les temps modernes assassinent un peu plus chaque jour à force de stress, d'indifférence, de chacun pour soi, hélas !
Tu as remarqué comme il devient de plus en plus rare, ce sourire spontané qu'on offrait sans raison au premier venu ? En voilà une marque de bienveillance à réhabiliter. Et ce n'est pas si difficile. Il suffit de s'y connecter dès le réveil. Comme tu connectes la charge de ton portable au coucher. Pour te remplir d'une réserve dont tu te promets d'avoir toute la journée pour l'épuiser. A titre personnel, je me souris chaque matin dans la glace. J'aurais au moins rencontré un aimable dans la journée ! Et je me connecte pour remplir ma réserve. Au nom de la bienveillance chronique. Et de ma nostalgie. Chronique elle aussi.
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"La mort est injuste pour ceux qui restent, Léna. Parce qu'elle nous rappelle que tout peut s'arrêter en quelques secondes et que nous n'avons pas vraiment pris le temps d'en profiter. Je vais te confier un secret : on reste vivant tant qu'on est encore dans le coeur des gens. On disparaît réellement quand les traits du visage ou le son de la voix commencent à s'en effacer. Je n'ai rien oublié de mon père."
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- Vous savez ce qu'on dit : Noël au balcon...
Papa et moi répondons en choeur :
- ... enrhumé comme un con !
Il y a des plaisanteries qui sont entre nous comme des rituels immuables. Nous pourrions rester quinze ans sans nous voir, ces phrases fétiches, ces tics de langage que l'on s'amuse à exagérer ressortiraient à la moindre occasion. Le code familial.
Je trouve cela réconfortant, car ça signifie que la vie ne nous a pas tout enlevé. Elle n'a pas réussi à nous éloigner tant que ça, malgré tout.
La magie de Noël.
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date : 06-10-2018
Je fixe la page blanche face à moi. Cela fait trois heures que j'essaye de rédiger mon article sur les effets de la surconsommation d'électricité sur la planète mais je n'y parviens pas. Depuis que nous avons croisé Anthony et Hannah dans la rue, j'ai cet affreux sentiment d'amertume. Je me sens mal, affligé. Pourquoi a-t-il eu besoin de parler de ce fichu rendez-vous chez le bijoutier ? Ca me bousille de me dire qu'il l'a fait tout en sachant qu'elle l'a trompé. Anthony l'aime vraiment déraisonnablement et c'est sûrement ça qui est le plus difficile à avaler. J'ai encore un infime espoir qu'il ne lui ait pas demandé mais la probabilité pour que j'aie raison reste très mince. Je suppose que j'en aurai le coeur net à sa réception. Hannah n'hésitera pas à mettre en évidence son trophée pour me montrer que c'est elle qui a gagné la partie et que le jeu est terminé. Anthony l'a choisie elle, je n'ai pas besoin de confirmation. Elle a toujours si bien marqué son territoire. M'inviter à leur petite fête était un moyen de me le rappeler. T'as perdu, Sébastian.
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date : 03-05-2018
J'ai à peine fermé l'oeil cette nuit. Chaque fois que je tentais de m'endormir, je revoyais derrière mes paupières défiler les images de cette soirée. Ses coups d'oeil furtifs, son sourire, puis sa main qui s'abat sur l'autre type, son bras en sang, ses coups qui pleuvent... Ce qui me perturbe le plus, c'est le regard qu'il m'a lancé lorsque j'ai réussi à l'arrêter. Comme s'il était perdu dans une dimension d'où il peinait à revenir. Je le sentais s'arrimer à mes yeux comme à une bouée de sauvetage. Il avait l'air paniqué, triste, et presque coupable. Puis la colère a semblé reprendre le dessus, cette fois contre lui-même.
Et il est parti. Je sais ce qu'est l'abandon. Je dois survivre à la perte et au manque chaque jour que Dieu fait. Je connais la sensation de se sentir incomplet, délaissé. Et c'est exactement ce que j'ai ressenti lorsqu'il a lâché ma main pour quitter le bar. Lui aussi m'a abandonnée, et pourtant j'avais besoin de lui. J'aurais voulu pouvoir le remercier, le soigner, l'embrasser. O.K., cette dernière chose n'aurait sûrement pas eu lieu, mais on peut toujours espérer. Qui aurait pu croire qu'un jour un homme me ferait rêver à nouveau ?
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Eli apparaît en trombe, son nez et ses pommettes rougis par le froid et ses yeux rouges de larmes. Ses épaules s'affaissent, ses mains se plaquent sur son visage et nous la voyons secouée de par les sanglots. Je ne prends pas plus de temps avant de foncer vers elle pour la prendre dans mes bras. Me rendre compte qu'elle est bien réelle, que mon esprit ne me joue pas un mauvais tour.
Son parfum fruité et l'air froide de cette fin novembre s'infiltrent dans mon nez, prouvant ainsi qu'elle est bien là. Je prends doucement ses poignets pour écarter ses mains de son visage. J'ai besoin de son regard. Elle se laisse faire puis relève son visage baigné de larmes vers le mien. Elle s'agrippe alors à ma nuque et sa bouche trouve la mienne. Elle murmure un "Merci Seigneur !", avant de me couvrir de baisers.
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Je m'installai à mon poste d'observation et m'appuyai sur la rambarde pour regarder en bas. Elle était là. Putain, mon coeur avait manqué un battement rien qu'en la revoyant. La première fois en dix ans. Les photos ne lui rendaient pas pleinement justice. Elles ne montraient qu'une femme sûre d'elle qui avait écrit un livre fantastique, mais ne disaient rien de sa personnalité. L'introvertie qui souriait parce qu'elle le devait. Son côté discret, qui préférait rester chez elle à regarder un film plutôt que d'être entourée de centaines de fans enragés.
Je vis la tension dans ses épaules, alors même qu'elle souriait et discutait avec ses fans, signant les livres les uns après les autres. Les cheveux élégants, la jolie robe bleue, les talons raffinés. Ce n'était que de l'ornement. Mon Dieu, je voulais la mettre à nue, révéler la vraie Cristal. La retrouver, pour qu'elle m'appartienne une fois de plus.
Et quand elle se retourna pour s'adresser à la dame qui se tenait derrière la table à côté d'elle, guillerette et pétillante avec des cheveux rouges et une robe de la même couleur, son regard se leva par inadvertance. Me vit. Comme si elle savait que j'étais là.
Ses yeux s'écarquillèrent. Son sourire s'affaissa. Son stylo lui échappa des doigts. Ces foutus yeux bleus ne quittaient pas les miens, et je fus frappé d'une certitude. Comme un putain de coup de poing dans le creux de l'estomac, je sus qu'elle allait m'appartenir à nouveau. Je l'avais laissée une fois. Il y a dix ans, je n'avais rien à lui offrir. Je l'avais laissée partir.
Je ne pouvais pas recommencer.
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Ford s'adossa au fond de son fauteuil et joignit ses doigts en cloche.
"- Qu'est-ce qu'il se passe, entre toi et Emma ?
- Je vais me marier avec elle, c'est ce qu'il se passe."
Ford rit comme un bachelier qui n'avait pas de noeuds au coeur - ni à la b... - pour une femme en particulier.
"Elle est au courant ?
- Non"
Il se mit à rire plus fort et je lui fis un doigt d'honneur en me relevant et en quittant son bureau. "Elle le saura bientôt."
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D'un côté, j'étais heureuse de m'être débrouillée pendant si longtemps toute seule. Sans leur maman à leurs côtés, la plupart de mes camarades de classe ne savaient pas comment gérer leur argent, ou même la dose de paracétamol à prendre, et à quelle fréquence. A l'école, nous étions maternés, grondés et nourris aux heures qu'on nous indiquait. Nous devions même lever la main pour demander la permission d'aller aux toilettes. Dans quelques semaines à peine, nous serions libres d'accumuler les cartes de crédit et les prêts étudiants, de signer des baux pour des appartements que nous ne serions pas forcément en mesure de payer, tout cela car on nous apprenait à apprendre, mais on ne nous apprenait pas à vivre.
C'était une des toutes petites choses de mon éducation dont je pouvais tirer parti, et pourtant je ne la souhaiterais à personne d'autre. Jamais je ne récupérerais mon enfance. A de nombreux égards, j'avais toujours été l'adulte, et il était tellement difficile de m'adapter à des parents et maintenant un petit ami qui désiraient tant prendre soin de moi !
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D'un côté, j'étais heureuse de m'être débrouillée pendant si longtemps toute seule. Sans leur maman à leurs côtés, la plupart de mes camarades de classe ne savaient pas comment gérer leur argent, ou même la dose de paracétamol à prendre, et à quelle fréquence. A l'école, nous étions maternés, grondés et nourris aux heures qu'on nous indiquait. Nous devions même lever la main pour demander la permission d'aller aux toilettes. Dans quelques semaines à peine, nous serions libres d'accumuler les cartes de crédit et les prêts étudiants, de signer des baux pour des appartements que nous ne serions pas forcément en mesure de payer, tout cela car on nous apprenait à apprendre, mais on ne nous apprenait pas à vivre.
C'était une des toutes petites choses de mon éducation dont je pouvais tirer parti, et pourtant je ne la souhaiterais à personne d'autre. Jamais je ne récupérerais mon enfance. A de nombreux égards, j'avais toujours été l'adulte, et il était tellement difficile de m'adapter à des parents et maintenant un petit ami qui désiraient tant prendre soin de moi !
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Brusquement, la musique stoppa net. Me retournant rapidement pour voir ce qu'il se passait, la chaise bascula et mon postérieur atterrit lourdement sur le carrelage. Outch.
Complètement sonnée, je me laissai partir en arrière, cognant ma tâte sur le sol. C'est donc vertement, à cause de la douleur, que je lançai :
- Quel est le crétin qui a coupé la musique, bordel ?
- Mon frère, me répondit Chloé d'un ton un peu mortifié.
Me rasseyant vivement, je repris :
- J'croyais que c'était ton mari qui venait te chercher. Oh, oh... J'crois que je vais vomir. (Tentant de me relever pour sortir de la pièce, je fus saisie de vertiges) En fait, non, je crois que je vais rester là, dis-je en me rallongeant par terre et en fermant les yeux.
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date : 11-10-2017
Je suis sensible à beaucoup de qualités chez les gens, mais l'une des plus grandes à mon sens, c'est la capacité à dire qu'on est désolé. Je ne parle pas des excuses rapides qu'on présente à quelqu'un qu'on a bousculé sans le faire exprès, mais des excuses sincères, profondes, celles qui nous débarrassent de notre égo et nous font demander humblement pardon à la personne à qui l'on a causé du tort.
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- Je ne voulais pas tomber amoureuse. Tout ce qui tombe se brise et...
Axel me coupe.
- Tomber amoureux, c'est se briser dans le coeur de l'autre pour ne former qu'un. En s'assemblant, on prend le pire et le meilleur de nous pour devenir un tout inséparable. C'est ça l'amour, c'est ça qui te fait peur. Alors, abandonne-toi à moi comme je m'abandonne à toi. Tout ne pourra qu'aller mieux si plus rien ne nous sépare...
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date : 25-07-2017
"Mais je suis sérieux. Si tu es belle, n'aie pas honte ! Si tu es intelligente, même combat ! Et si tu dois être la meilleure dans ce que tu entreprends, alors fonce ! On ne gagne jamais le respect d'autrui tant qu'on ne se respecte pas soi-même.
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date : 25-07-2017
"L'absence grandit l'être aimé, le pare de qualités que souvent il n'a pas, estompe les défauts qu'il a."
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date : 15-07-2017
- Monsieur Denver.
- Vous auriez pu m'attendre !
Je dois trouver quelque chose à dire et vite ! Je fais mine de regarder ma montre et une idée me vient à l'esprit.
- Il est 11 h 03, vous êtes en retard.
Je vois ses narines se dilater et il se rapproche dangereusement de moi. Je ravale ma salive, je vais me faire engueuler à coup sûr !
- Vous êtes sérieuse ? En retard ? C'est quand même moi le patron de cette entreprise Ambre !
- Ce n'est pas une excuse... Je m'enfonce, mais je ne supporte pas que l'on me parle mal.
Il écarquille les yeux, cependant il se reprend très vite quand un homme d'une cinquantaine d'années l'interrompt.
- Liam, tu es prêt ?
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date : 22-06-2017
"Rappelle-toi que tu n'es pas censée l'aimer, se morigéna-t-elle. Tu as été victime d'un chantage".
Evidemment, elle pouvait raisonner autant qu'elle le voulait, elle savait déjà que ses bonnes résolutions s'envoleraient sitôt qu'il poserait les mains sur elle. Il n'avait eu qu'à l'embrasser, la veille, pour lui faire perdre la tête.
C'était injuste... Comment émergerait-elle de cette relation intacte si elle laissait Xavier l'affecter si profondément ?
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date : 04-06-2017
Trois semaines plus tôt, si vous m'aviez dit que je pleurerais un jour sur l'épaule de Shane, je vous aurais ri au nez. Je vous aurais traité de fou. Bref, je n'ai aucun talent pour prédire l'avenir, puisque c'est exactement ce que j'avais fini par faire.
Le plus choquant, c'est que je n'avais pas du tout l'habitude de pleurer en public. Même pas devant Jason ou Laura. Et je me retrouvais là à sangloter comme un bébé dans les bras du salaud le plus populaire du lycée.
Eh oui, la vie est vraiment imprévisible.
J'avais peur qu'il ne se moque de moi, mais, étonnamment, il n'a pas fait le moindre commentaire.
Pourquoi est-ce que je pleurais, d'ailleurs ? Ces larmes m'ont fait comprendre combien je tenais à Evan. Je sais que ça semble délirant, parce que je ne l'avais même pas vu en vrai, mais je n'y pouvais rien. J'étais attachée à lui. J'avais pris l'habitude de découvrir ses messages le matin, j'aimais ses taquineries et ses réponses arrogantes. Nous étions très semblables, tout en étant complètement différents. Evan en savait plus sur moi que ma meilleure amie. Je lui faisais une totale confiance... Mais pourquoi ? C'était la question que je me posais.
Ce n'était qu'un garçon rencontré sur Internet un mois plus tôt. Comment avait-il fini par faire partie de ma vie à ce point ? Partie de moi ? C'était entièrement de ma faute. Je l'avais laissé entrer et je lui avais offert par la même occasion le pouvoir de me blesser comme il venait de le faire.
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date : 04-06-2017
J'ouvre les yeux sur la pénombre. Le feu dans la cheminée ne brûle plus et la voix du chanteur s'est, depuis un moment, éteinte. Seul le grésillement de la chaîne perce le silence qui règne dans la pièce. Je me redresse, dépliant mes jambes engourdies. La raison pour laquelle mon sommeil a pris fin. Un verre de whisky presque vide repose sur la table basse à côté de plusieurs enveloppes encore fermées. Il est trop tard pour s'en occuper, même si cela pourrait me changer les idées.
J'aperçois Will, tranquillement endormi. Ses traits sont parfaitement détendus. Il semble si paisible, soudainement. J'avance ma main et caresse du bout de mon pouce ses lèvres entrouvertes.
- Mia, souffle-t-il.
Je lève mon regard, persuadée de croiser le sien, mais ses yeux sont toujours clos. Je change de position et pose ma tête contre son épaule. Il bouge légèrement. Il ne me repousse pas, mais ne m'accepte pas non plus au creux de ses bras. Je prends une grande inspiration. L'odeur pimentée de son after-shave effleure mes narines et me réconforte. Je ferme à nouveau les yeux en fredonnant "Here without you".
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