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Extrait ajouté par Lucifera999 2022-04-05T19:02:39+02:00

Marcus : "Même si je ne suis pas fleuriste, je sais que les plus belles roses poussent dans le fumier."

Léonor regarde soudain sa montre. Pour voir l'heure ? Ou pour échapper un instant au regard de Marcus, cacher son trouble et trouver la force de reprendre le contrôle ?

"Bon, il ne nous reste qu'une minute, dit-elle, les yeux rivés sur son poignet, je crois que le moment est venu de laisser tomber la poésie et de jouer cartes sur table..."

Elle relève brusquement la tête.

Elle ne sourit plus.

"Si tu m'avais vue à l'usine avec ma blouse et mon bonnet hygiénique, je n'avais rien d'une rose. Mon parfum, si tu l'avais senti, c'était plutôt Canigou n°5. Et de ton côté, je suis sûre que tu as emporté une cargaison de fleurs pour faire ton petit numéro à chacune - des roses jaunes pour les blondes, des roses violettes pour les brunes, et ces roses rouges pour moi, la rousse de service."

Marcus : "Aie !"

Il lâche la dernière rose, qui part rejoindre les deux autres au plafond du Parloir.

Léonor : "Qu'est-ce qu'il y a ?"

Marcus : "Cette rose-là a des épines. Elle m'a piqué."

Léonor : "Peut-être qu'il te faut une fleur à la tige lisse, qui ne pique pas. Et moi, il me faut un partenaire qui ne me fasse pas perdre la tête. Je te l'ai dit : je ne veux pas d'un coup de foudre. La foudre, ça... ça brûle."

P.233/234

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Extrait ajouté par Kiwi_2 2021-12-07T07:04:23+01:00

Pour être honnête, quitte à être dans la mode, je m’imaginerais plus comme créatrice que comme mannequin, vu ma passion pour le dessin d’une part, et mon aisance en public proche de zéro d’autre part. Il faut dire aussi que mes bottes d’astronaute et ma combinaison spatiale n’aident pas vraiment à jouer les gazelles. En guise de podium de défilé, la plateforme d’aluminium émet une plainte métallique sous mes semelles. Je lève les yeux : le lanceur est là, fusée haute comme un immeuble de quinze étages, plus massive, plus écrasante… plus vraie que tout ce que j’ai rêvé jusqu’à présent. Tout autour de la plateforme, quatre écrans géants diffusent un diagramme qui explique le protocole du programme Genesis aux spectateurs, pour la centième fois sans doute.

« … nous accueillons maintenant nos intrépides pionniers, nos formidables conquérants de l’espace ! commente une voix à travers les enceintes monumentales. Ils sont douze : douze jeunes gens choisis parmi des millions de candidats, au terme d’une sélection internationale sans précédent. Un voyage inouï les attend, le plus grandiose de toute l’histoire de l’Humanité. Ils iront plus loin que Youri Gagarine, plus loin que Neil Armstrong, plus loin qu’aucun être humain n’est jamais allé. Leur formidable périple se déroulera en six étapes retransmises en direct sur la chaîne Genesis, 24 heures sur 24, grâce à notre système laser de communication interplanétaire.

« Un, lancement simultané de deux capsules jumelles, filles dans l’une et garçons dans l’autre, vers le vaisseau Cupido qui les attend en orbite terrestre.

« Deux, connexion des deux capsules à chaque côté du Cupido, dans deux compartiments séparés.

« Trois, allumage du propulseur nucléaire et injection du Cupido sur une trajectoire vers Mars, pour un transit interplanétaire de cent soixante et un jours.

« Quatre, alignement du Cupido en orbite martienne, dans le sillage de Phobos, la lune de la planète rouge – un emplacement idéal pour viser, depuis l’espace, le lieu d’atterrissage.

« Cinq, largage définitif des deux capsules accueillant les heureux élus dans le puits gravitationnel de Mars.

« Six, retour du Cupido vide en orbite terrestre pour embarquer la prochaine promotion d’astronautes, dans deux ans. »

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Extrait ajouté par Kiwi_2 2021-12-07T07:03:51+01:00

LÉONOR, QUE RESSENTEZ-VOUS AU MOMENT DE QUITTER LA TERRE POUR TOUJOURS ? »

« Léonor, est-ce que vous avez hâte ? »

« Léonor, est-ce que vous avez peur ? »

« Léonor ! »

« Léonor !! »

« Léonor !!! »

Des centaines de bras prolongés de perches et d’appareils photo se tendent vers moi comme des tentacules, au-dessus des épaules en uniforme qui essayent de les contenir.

Un journaliste parvient à forcer le cordon d’agents de sécurité pour me coller sous le nez son micro et ses yeux de rapace, bleus perçants.

« Une dernière déclaration, Léonor ?… demande-t-il avec un sourire carnassier. Des regrets, peut-être ?…

— Non, aucun, et vous ? » je réponds en amorçant un geste du majeur, que je rectifie de justesse en V de la victoire.

C’est de la provoc ou quoi, me demander si j’ai des regrets juste avant le départ ? Qu’est-ce qu’il cherche, ce vautour – des pleurs, des coups ? Il n’aura ni l’un ni l’autre. Serena nous a bien prévenues que les journalistes tenteraient de nous pousser dans nos derniers retranchements, pour faire le scoop. Il faut dire qu’ils ont les crocs : ça fait un an qu’ils attendent qu’on leur dévoile enfin les sélectionnés, car notre année de formation s’est déroulée à l’abri des caméras, dans le plus grand secret. Aujourd’hui, c’est la première fois qu’ils nous voient en chair et en os, et c’est aussi la dernière : dans quelques instants nous allons décoller pour ne jamais revenir. Du coup, ils en veulent un max. C’est bien connu, la photo d’un visage décomposé se vend toujours mieux. Pas question de me laisser manipuler par un paparazzi qui veut vendre mes larmes à prix d’or : je dégaine mon plus beau sourire, celui que je répète tous les matins dans la glace depuis que j’ai signé avec mon sponsor, la maison de luxe Rosier & Merceaugnac.

Puis je m’arrache à la meute qui hurle mon nom et je m’élance dans l’escalier menant à la plateforme d’embarquement, mes longs cheveux roux soulevés par la brise qui vient de la mer, au bout de la base de cap Canaveral.

Je gravis les trois dernières marches en me répétant mon nouveau mantra : Tu es un mannequin Rosier maintenant, Léo, tâche d’avoir la classe.

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Extrait ajouté par Leel18 2021-09-05T17:03:45+02:00

Marcus, lui, se tait. Des cartes à jouer sont étalées sur la table à manger en acier brossé, ses épais sourcils sont froncés au-dessus de ses yeux gris : il semble absorbé par une réussite.

Mozart semble remarquer son silence.

"Tu avais raison de dire que cette fille est une étoile rouge, lance-t-il a travers la pièce. Chaque fois que je la vois, elle me met le feu."

Marcus abat brutalement la dernière carte de son talon sur la table.

As de pique, pointu comme un poignard.

L'espace d'un instant, le regard gris de l'Américain croisé le regard noir du Brésilien.

L'instant d'après, l'un reprend son jeu, l'autre sa discussion.

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Extrait ajouté par Epqpha 2021-07-15T18:29:45+02:00

C'est la bonne marraine qui a vu que je pouvais faire autre chose de ma vie que de mouler des pâtées pour chien à l'usine Eden Food France : Serena a réussi le tour de magie de transformer la cendrillon du canigou en princesse de l'espace.

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Extrait ajouté par Epqpha 2021-07-15T18:27:09+02:00

Parce que c'est ça, mon histoire, aussi dingue que ça puisse paraître : jetée comme un vieux Kleenex, récupérée in extremis par le SAMU, réanimée à l'hôpital, balancée à l'Assistance publique.

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Extrait ajouté par Epqpha 2021-07-15T18:24:42+02:00

On dit souvent que les gens ressemblent souvent à leurs chiens, par mimétisme ; Gordon Lock, lui, ressemble à la planète : ça ferait une chouette caricature, quelque chose de pas méchant qui le ferait sans doute sourire lui-même.

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Extrait ajouté par Epqpha 2021-07-15T18:22:12+02:00

J'essaye de sourire de plus belle, de jouer le rôle de la fille pour qui tout ça est parfaitement naturel, alors qu'en réalité je suis aussi à l'aise qu'un poisson hors de l'eau.

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Extrait ajouté par Epqpha 2021-07-15T18:20:22+02:00

Rêve comme si tu vivais pour toujours,

Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui.

JAMES DEAN (1931-1955)

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Extrait ajouté par J4u5 2021-05-07T07:16:17+02:00

Je n'ai pas menti à Mozart il y a deux jours, quand je lui ai dit que je n'avais pas encore choisi. Parce qu'alors, c'était vrai. J'étais emplie de doutes et de sentiments contradictoires. Mais depuis, Mozart s'est fermé à moi. Et Marcus, lui, m'a ouvert son cœur.

Je ne suis pas une Machine à Certitudes faite de froids engrenages : je suis un être de chair vivante qui frissonne à chaque fois que je pense à lui.

Je ne suis pas une léoparde sauvage qui rejette tous les hommes : je suis une féline qui veut se lover dans les bras d'un seul d'entre eux.

Je ne suis pas Léo-La-Rouge, prête à mourir plutôt que d'avouer qu'elle éprouve des sentiments : je suis juste Léonor, et je suis amoureuse de Marcus.

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