— Moi, Sage Fowler, fille d’Astelyn et Peter, jure au nom de l’Esprit, qui est si saint que des lèvres humaines ne peuvent le prononcer, que je t’aimerai, t’honorerai, t’o…
Alex venait de la pincer pour l’interrompre.
— Ne te donne pas la peine de dire que tu m’obéiras, murmura-t-il. Nous savons tous les deux que tu n’en feras rien.
Sage laissa échapper un petit rire sous le regard contrarié du prêtre. Elle s’éclaircit la gorge, puis reprit avec sérieux :
— Je t’aimerai, t’honorerai et te chérirai pour le restant de mes jours. Tout ce que j’ai, je te le donne. Tout ce que je suis, je te l’offre librement.

Il était vrai que Blue mesurait un petit mètre cinquante, et il était aussi vrai qu'elle n'avait pas mangé ses légumes. Mais elle avait fait des recherches, et elle était pratiquement sûre que ces deux faits n'étaient pas liés.

Without Blue there to make him stronger, without Gansey there to make him human, without Ronan there to make him belong, Noah was a frightening thing.

Ronan said, "I'm always straight."
Adam replied, "Oh, man, that's the biggest lie you've ever told."

- Où vont les couteaux, Monsieur Nyx ? demande-t-elle à sa peluche. Comment ça "Entre les omoplates"? Mais non ! À gauche ou à droite de l'assiette ?

- Monsieur Nyx pense qu'il est amour-haché de toi. C'est quand l'amour te hache le cerveau ! Tu peux plus réfléchir et tu fais tout plein d'idioties. Parfois, ça te hache aussi le cœur. Et même les tripes. Dis, Tristabelle, c'est dangereux l'amour ?

-Croyez-vous à un être supérieur ?
-Oui. Moi.

Seules les feuilles sur lesquelles je devais recopier quotidiennement l’alphabet et des phrases m’indiquaient que Rhysand était présent. Jour après jour, l’un des mots de ces phrases était remplacé par un autre, encore plus exaspérant que le précédent :
Rhysand est le plus beau des Grands Seigneurs.
Rhysand est le plus adorable des Grands Seigneurs.
Rhysand est le plus rusé des Grands Seigneurs.

Parfois, on croit vouloir quelque chose, alors que ce qu'il faut vraiment faire c'est y renoncer.

"Je sais faire la différence entre quand je suis réveillé et endormi." dit Ronan Lynch. Adam Parrish, allongé dans son bleu de travail usé et gaisseux, demanda, "Vraiment?"
"Peut-être que je t'ai rêvé"
"Merci pour les dents droites, alors."

"We have to be back in three hours," Ronan said."I just fed Chainsaw but she'll need it again."
"This," Gansey replied, "is precisely why I didn't want to have a baby with you."

-Y a-t-il quoi que ce soit que tu m'aies dit qui ait été vrai?

La vérité.
Ah! Qu'est-ce que la vérité? La vérité est dans les yeux de celui qui écoute. Les mensonges ne sont-ils pas que de simples variations de la vérité? Un fait qu'on étire jusqu'à le transformer?
Même les étoiles sont des mensonges.
Elles brillent de mille feux, mais leur lumière met des années à nous atteindre. Pour ce que j'en sais, la constellation du Dragon pourrait s'être éteinte. Je ne le saurai jamais. Comment puis-je affirmer que ce que j'ai pu dire dans ma vie était vrai, y compris ce que j'ai dis à Hunter et Ashlin?
Oh, si. Il y a une chose. La seule à propos de laquelle j'ai une certitude absolue:

- Je t'aime. C'a été vrai depuis le jour de notre rencontre.

Nous sommes à des kilomètres de nos vies, et c'est d'une beauté à couper le souffle.

"Je ne parlais pas à toi, Lynch. Il me faut quelqu'un avec une âme."

" Einstein a dit "La folie c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent." Je continuais à prendre des photos en espérant que je repérerais les hallucinations rien qu'en les regardant. Je me livrais à mes contrôle de périmètre en espérant finir par pouvoir me balader sans éprouver de bouffée de paranoïa. Chaque jour, j'espérais que quelqu'un me dirait que je sentais le citron.
D'après la définition d'Einstein, j'étais folle."

"On ne se souvient pas du jour, juste de l'instant."

« - Pourquoi est-ce qu'on considère toujours si normal de partir ? Toi, Sean Kendrick, on ne te demande jamais pourquoi tu restes ?
- Si, ça arrive.
- Et alors ?
- Pour le ciel et le sable et la mer, et pour Corr. »

"Le seul problème, c'est que plus je les vois ensemble, plus je comprends que Sean ne supporterait pas de perdre Corr.
Et nous ne pouvons pas gagner tous les deux."

« Je ferme les paupières. J'ai la tête pleine de Corr, d'océan et des lèvres de Puck. »

« Sean étend le bras et fait glisser un mince bracelet de rubans rouges autour de ma main libre, puis la lève et presse ses lèvres sur ma peau. Je reste figée sur place, et je sens mon pouls qui bat plusieurs fois contre sa peau avant qu'il me relâche.
- Pour te porter chance ! dit-il en pressant la longe de Dove.
- Sean !
Il se retourne. Je lui saisis le menton et je l'embrasse fort sur la bouche, et soudain, je revois ce premier jour sur la plage, quand j'ai sorti sa tête de l'eau.
- Pour te porter chance ! je souris devant son regard médusé. »

« Sean tend le bras, me saisit le poignet et presse son pouce contre mon pouls. Mon coeur a un raté ; le contact me cloue sur place. Nous restons longtemps immobiles, et j'attends vainement que mon pouls ralentisse.
Puis il relâche mon poignet. »

Puck et Sean Kendrick

Bien sûr, je sais qui est le concurrent le plus redoutable, mais je ne l'ai jamais vu dans une vraie course, et jamais il n'a laissé paraître comment il entendait se placer.
- Et toi, où comptes-tu courir, avec Corr?
Sean appuie deux doigts sur le bord du plan de travail et rassemble les miettes de pain en un petit tas. Ses ongles sont, comme les miens, incrustés d'une crasse tenace.
- Juste à côté de Dove et toi.
Je le regarde fixement.
- Tu ne peux pas prendre le risque de ne pas arriver premier! Pas à cause de moi!
Il ne lève pas les yeux du plan de travail.
- J'agirai quand tu le feras. Vous partirez à l'intérieur, et nous à l'extérieur. Corr peut s'extraire du peloton, il l'a déjà fait, ne t'inquiète pas pour çà.
- Je n'ai pas l'intention d'être ton talon d'Achille, Sean Kendrick!
Maintenant, il me regarde.
- Trop tard, Puck, énonce-t-il doucement

Au bout d’un moment, quand ses yeux sont enfin secs, il se lève et dépose un baiser sur mon front. Je crois qu’il va s’en aller, mais il garde son visage près du mien.
« Si tu veux partir tu peux, chuchote-t-il à mon oreille. Tout le monde veut que tu restes et Dieu sait que c’est mon vœu le plus cher. »
Sa voix se brise. Il se racle la gorge, prend une profonde inspiration, puis reprend :
« Mais c’est ce que je veux, moi, et je sais que ce n’est pas forcément la même chose pour toi. Je tiens à te dire que si tu nous quittes, je le comprendrai. Si tu dois t’en aller, si tu préfères arrêter de te battre, tu peux, Mia. »