Ça me fatigue lorsqu'on me répète : "Il n'est pas fait pour toi !"
J'ai conscience qu'il n'est pas fait pour moi.
Seulement, je n'ai pas le courage de l'accepter

Le jour où j'ai arrêté de faire des efforts, j'ai reçu des reproches avant même qu'il s’inquiète pour moi.
Ça a été révélateur.

Je me demande pourquoi la lumière de mon cœur attire davantage de moustiques que de papillons.

Trop souvent je n'ai pas remarqué les efforts que les autres faisaient, parce que j’étais focalisé sur la valeur que leurs actes avaient pour moi, au lieu de m'intéresser à la valeur qu'ils avaient pour eux.
Des choses anodines pour certains demandent énormément de courage à d'autres.

J'en suis au point où je cherche moins de preuves d'amour que de marque de respect. Mon nouveau romantisme c'est la considération.

J'ai d'ailleurs bien pigé que, ce que les autres attendent de toi, ce n'est pas que tu leur épargnes tes problèmes et que tu ailles bien, bien au contraire. Ce que les autres attendent de toi, c'est que tu finisses par tomber les masques et admettre que tu es exactement de la même essence qu'eux, que tu es dans la même merde qu'eux. C'est ça, le vrai partage, c'est ça, l'humanité.

Qu'importe que ce soit absurde ou pas, qu'importe où l'on aille, allons-y, ne réfléchissons pas trop, ne cessons pas de nous écrire, ne cessons pas de commencer à nous aimer comme nous le faisons si bien, ne cessons pas de nous manquer.

(...) le bonheur,, pour moi, s'il fallait chercher à l'identifier, à le saisir sur le vif, c'est l'émotion absolue que je ressens lorsque j'écoute certaines chansons ou que le ciel a une couleur qui me plaît tout particulièrement.

« Parfois, on ne peut que prévenir, patienter et espérer. »

"Ceux qui croient en vous quand vous ne croyez pas en vous-même sont ceux qu'il faut garder près de vous."

« - Dis moi de rester et je resterai, supplia-t-il. Dis moi de partir et je partirai, mais ne me laisse pas dans le flou, Maggie May. Ne me laisse pas partir sans savoir. Ne me laisse pas nager dans les eaux inconnues, parce que, dans l'inconnu, j'en suis certain, je vais me noyer. »

« C’est grâce aux battements de ton coeur que le monde continue de tourner. »

« Nous étions en train de nous noyer. De nous noyer dans notre tristesse, de nous étouffer avec notre douleur. À chaque caresse que nous échangions, les vagues déferlaient sur nous.»

« - J'ai trouver pour quelle cause je veux militer, dit-elle en me prenant la main. Je veux me battre pour toi, pour les gens comme toi. Je veux me battre pour ceux qui n'ont pas de voix, mais qui hurlent pour qu'on les entende. »

« - Tu peux te contenter de lire ces livres en pensant que tu vis. C'est leur histoire qu'ils racontent, pas la tienne, et cela me fend le coeur de voir quelqu'un d'aussi jeune passer à côté de sa chance d'écrire sa propre histoire. »

« – Tu as le droit d’être heureux.
– Je suis heureux.
– Non. Tu survis. Tu fais les gestes de la vie. Ce qui se comprend. Après tout ce que tu as traversé, tout ce que tu as vu, c’était devenu comme une routine malsaine dont tu ne pouvais pas t’extraire. Mais la seule époque où je t’ai vu heureux – je veux dire vraiment heureux – c’était quand tu étais avec Alyssa. »

« J’étais triste, j’étais heureux, j’étais perdu, j’étais amoureux.  »

« On ne se rend pas compte de ce qu’on a tant qu’on n’a pas vu ce que les autres n’ont pas. »

« Ce n’est qu’un rêve.
Ouvre les yeux et vis. »

« - Tu ne peux pas continuer comme ça, ce n’est pas une vie.
- Je sais…, a-t-elle soufflé en essuyant ses larmes.
- Ressasser les erreurs du passé ne servira à rien d’autre qu’à gâcher ton avenir. »

Anna Arkadiévna lisait et comprenait sa lecture, mais elle était lasse de s'intéresser à la vie des autres ; elle brûlait de vivre elle-même.

[Le Livre de Poche 2012 - p.137]

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- Je m'en fous, dit-il en haussant les épaules. Je me fous de la logistique, je me fous de ce que tes bouquins de psycho disaient, et je me fous de ce qui s'est passé hier soir. Je t'aime, putain. Je veux que tu sois ma femme. Je veux que tu portes mon nom.
- Faut reconnaître que tu as un nom de famille carrément séduisant, cédai-je avec un sourire en coin.
- Falyn Maddox, dit-il en savourant chaque syllabe.
- Oh. Ca ne sonne pas si bien que ça, je trouve.
Il s'avança encore et m'enlaça.
- Le fantasme de la bague au doigt, j'avoue que ça n'a jamais vraiment été mon truc. Et si j'étais sûr d'une chose, c'était que jamais je n'aurais à supplier la demoiselle.
Il réfléchit un instant, puis posa un genou à terre.
- Oh. Non, s'il te plaît, relève-toi.
- Falyn Fairchild, vous êtes une femme têtue. Vous jurez comme un charretier. Vous ruez entre tous les brancards qu'on essaie de vous imposer, et vous m'avez brisé le coeur. Deux fois.
- Comme demande en mariage, on a fait mieux, non ?
- Tout ce que nous avons vécu depuis notre rencontre nous a conduits à ce moment. Je n'ai aimé qu'une seule femme avant vous, et je n'en aimerai aucune autre.

« À présent, je dois être forte pour moi-même. »

"- Bien, j'ai répondu. Les célébrités surtout. Mais, comme l'a dit Marissa, nous sommes surtout choqués par les relations dans lesquelles quelqu'un transgresse les frontières d'un rôle social donné. Le rôle culturellement admis d'un curé est d'être chaste et pieux, tandis que le rôle culturellement admis d'une célébrité est d'être divertissante."

Il est possible d'aimer quelqu'un sans désirer sa présence. Et désirer la présence de quelqu'un avant de l'aimer est possible aussi.

- Liis, regarde moi. S'il te plaît, crois-moi. J'ai aimé avant toi. Mais je n'ai jamais aimé comme je t'aime toi.