Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 078
Membres
1 015 103

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Angélus des ogres



Description ajoutée par Liloulitdeslivres 2022-02-06T11:48:35+01:00

Résumé

'Angélus des ogres' fait suite à 'Monstrueuse féerie' et sera suivi de 'Clapotille', mais les trois ouvrages peuvent se lire indépendamment.

« J’habitais dans le service pour patients volubiles depuis ma décompensation poétique. Au fond, je crois avoir toujours su que cela se terminerait ainsi. Peut-être parce qu’il s’agissait du dernier lieu susceptible d’abriter une humanité qui ne soit pas encore réduite à une pensée filtrée suivant les normes d’hygiène. Ou plus simplement, parce qu’il n’y avait plus de place ailleurs dans le monde pour un personnage de conte de fées.

Je dois pourtant reconnaître qu’il n’y avait rien eu de féerique dans les évènements qui avaient présidé à mon admission : ma rencontre amoureuse avec une Elfe avait terriblement mal tourné, et les Monstres de mon enfance en avaient profité pour ressurgir. Je m’étais retrouvé plongé à nouveau dans le désert de ma venue au monde, un monde étranger et dangereux, où je ne savais pas bâtir. Sur ma langue desséchée, les mots mouraient ou devenaient fous. Parfois, même, mon corps se déchirait, sans que je sache pourquoi. »

Afficher en entier

Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Fanfan_Do 2022-08-07T16:29:29+02:00

Blanche-Colombe, par exemple, me déposait régulièrement son tamis de vent agglutiné qui lui servait à passer le temps, afin que je le répare. Je partais alors capturer les aquilons et les papéliotes en bas âge, dans le parc, avec une éolienne de poche, puis j’enfermais les vents dans le tamis.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Kmydaukho 2024-03-15T16:10:36+01:00
Bronze

Ce livre m’a sorti de ma zone de confort, dans le sens où, le récit est très imagé et ce n’est pas ce que j’ai l’habitude de lire. Mais ça m’a plu, car le sujet me parle et qu’il a bien été traité.

Difficile de trouver les mots justes pour vous en parler, c’est un livre difficile à classer, atypique, « déjanté » mais original et fascinant !

Ce récit aborde le sujet de la santé mentale et notamment des monstres de l’enfance du narrateur, qui resurgissent à l’âge adulte.

Une immersion totale dans le monde psychiatrique.

De psychologue clinicien, le narrateur fait à présent parti des patients.

J’ai aimé cette lecture bien qu’elle soit assez sombre de par son sujet. C’est un livre court, mais qui embarque grâce à sa poésie et ses métaphores.

Ce livre est un tome deux mais cela ne m’a pas dérangé de le lire sans avoir lu le premier. D’ailleurs c’est une trilogie mais chaque livre peut se lire indépendamment.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par LesChroniquesDeProse 2023-01-24T09:53:53+01:00
Lu aussi

Ce nouvel opus est la suite de "Monstrueuse féerie ». L’histoire est des plus atypiques, à la croisée des chemins entre réalité et folie, mais c’est également cette originalité décalée qui rend cette œuvre unique. Dans ce nouveau tome, nous retrouvons le personnage principal qui nous raconte les pages de sa folie, et ses aventures en tant que psychiatre. L'histoire est très bien ficelée et construite, pour embarquer le lecteur au cœur de ce monde de folie. Au niveau de la plume de l'auteur, celle-ci est fluide, et permet une lecture facile et agréable. Et si vous aimez les lectures atypiques et qui sortent de l’ordinaire, je vous recommande celle-ci !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2022-07-30T16:52:58+02:00
Lu aussi

Deuxième opus, cet Angélus des Ogres suit Monstrueuse Féerie - deux titres, deux oxymores - dont j'avais trouvé l'écriture si belle. Ces livres nous parlent de la folie, cet état qui met ceux qui en sont atteints à un niveau différent du nôtre, ni vraiment ici, ni vraiment ailleurs.

La question que j'en suis venue à me poser c'est, est-ce que l'auteur, qui est psychologue clinicien, nous parle de lui et de sa folie ou bien n'est-ce qu'un personnage créé de toute pièce ? Car il me semble que pour pouvoir comprendre la folie il faut connaître un passage secret vers le monde de ceux qui en sont atteints. Le narrateur est lui-même psychologue clinicien, et parti très loin dans les hautes sphères de la déraison.

Laurent Pépin nous parle de toutes sortes de gens qui souffrent de bouffées délirantes et il le fait avec une poésie insensée, sublime, peuplée de métaphores qui m'ont fait décoller du sol pour m'emporter près des nuages, me laissant croire que les névroses, les angoisses, les peurs et la folie sont magnifiques et éthérées. Alors que les peurs ne sont qu'un immense trou noir à l'intérieur du corps, une boule d'antimatière qui désintègre le cœur et font espérer la mort.

Sa prose est d'une beauté fantasmagorique et enchanteresse et elle susurre à l'oreille de la petite fille que j'étais et qui avait peur dans le noir, que des monstres vont venir la dévorer.

Cette lecture, belle et angoissante, m'a laissé comme l'impression que la folie pourrait être désirable si elle n'était pas aussi flippante. Le côté artiste de la folie, qui brise les barrières, abolit les frontières et rend tout possible, se retrouve par ailleurs coincé dans un carcan d'angoisses et de terreur que nul ne peut ouvrir.

Une lecture superbe mais sombre et éprouvante qui laisse mon cœur pantelant.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T10:34:51+02:00
Or

Je trouve que Laurent Pépin a un don véritable pour raconter des histoires qui sortent de l'ordinaire. J'aime son écriture aux confins de la poésie et de l'absurde.

Ici, le narrateur, psychologue clinicien ou plutôt patient-salarié (si cela peut exister) et Lucy, la thanatopractrice pratiquant la sorcellerie s'aiment passionnément et se le disent (cf. p. 45). La nuit Lucy devient une ogresse alors que le jour elle se meurt. Elle souffre, en effet, d'une anorexie sévère depuis qu'elle a perdu un bébé. Les « traits unaires » sont son domaine, tandis que le narrateur lui aussi malade, a été hospitalisé d'office. Je n'en dirai pas plus sur ce texte âpre mais lumineux à la fois. Voici ce que déclare (et cela résume beaucoup) le narrateur : « J'ai des… Monstres, dans ma tête, depuis mon enfance. On les a sortis de là pour les mettre en bocaux, avec Lucy, et puis on a fait l'inventaire. » (p. 61)

Comment fait-on pour « rentrer chez soi quand le monde du dehors est méconnaissable » ? Il y a dans ce texte sur le terreur d'être dans le monde un peu de la cruauté et de la candeur des anciens contes pour enfants. En filigrane se décèle aussi une pensée critique sur cette psychiatrie qui n'offre plus l'asile, mais qui « filtre » outrageusement la pensée.

Vers la fin j'ai bien ressenti moi aussi « l'impression de douceur » féérique, « malgré le froid mordant » (p. 93). Tout comme je crois avoir compris ce titre oxymore. Un angélus est une « prière à Marie qui se dit le matin, à midi et le soir ». Les ogres que nous sommes, nous ces cerveaux malades, nécessitent des prières quotidiennes, ne serait-ce que par le truchement de la littérature salvatrice.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Coetseslivres 2022-05-27T14:31:52+02:00
Argent

Déjà pour Monstrueuse féerie, j’avais écrit que je ne savais pas trop comment parler de ce livre. Je pourrais dire exactement la même chose pour celui-ci.

L’univers est complexe, torturé. Ça bouscule, ça dérange. C’est à la fois poétique et « absurde », très étrange. Comment parler de quelque chose d’aussi atypique ???

C’est une plongée, une immersion dans la folie, dans la tête d’un « malade ». J’ai parfois eu du mal à distinguer réalité et folie. C’est très déroutant.

Ce récit imagé nous parle de la compartimentation, de la norme. Des méthodes de traitement efficaces pour la société, mais pour les patients ? C’est à la fois cruel et naïf, structuré, critique et « déjanté ». Bref quelque chose qui ne va dans aucune case. Soit on rentre dans le récit, soit pas du tout. Il n’y a pas de juste milieu.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Liloulitdeslivres 2022-03-08T19:51:46+01:00
Diamant

Après Monstrueuse féerie voici l'Angélus des ogres avec dès le départ cette dualité dans le titre comme un avertissement de ce qui nous attend.

Quelle joie de retrouver Laurent Pépin repartir pour une nouvelle aventure car il s'agit de s'aventurer dans la tête des autres.

C'est parfois foutraque et j'aime bien. Et c'est toujours aussi poétique. C'est beaucoup plus torturé aussi.

Le narrateur a grandi, ses monstres aussi.

De nouveaux personnages arrivent : les invisibles. Êtres aux pensées filtrées qui s'évaporent, s'évanouissent, disparaissent, une fois dépossédés de leur imaginaire, de leurs contes.

Il y a aussi Lucy, anorexique, piégée dans un univers morbide. Les pages la concernant sont belles et terribles. Au risque d'aggraver mon cas, j'y vois aussi une critique du système qui veut compartimenter, mettre dans des cases, vive le conformisme à tout va. Adieu l'imagination ! Au secours je disparais…

Beaucoup de souffrance, de monstres, d'ogres. Certains doivent rester cacher au plus profond, sinon on risque de perdre l'amour des autres. Dans cet aveu excessivement sombre, demeure une toute petite flamme qui rend conscient, vulnérable et empêche de dévoiler la vérité.

L'angélus est une prière peut-être celles de tout ces êtres qui parviennent à se comprendre et s'entendre. La prière de tous ces êtres qui ont besoin de contes, de poésie, de mots, d'imaginaire, d'autres mondes où se réfugier et vivre.

Merci Laurent pour cette très belle et encore une fois atypique lecture.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par loeilnoir 2022-03-02T08:48:50+01:00
Argent

Avec Angélus des ogres, nous retrouvons le narrateur de Monstrueuse Féerie, l’intense première novella de Laurent Pépin. Ce second tome est tout aussi inclassable et surréaliste que le premier mais connaissant déjà le style de l’auteur je l’ai abordé avec plus de sérénité et je m’y suis sentie plus à l’aise, élément important pour être réceptif au sujet. Nous voici donc de retour au sein de l’hôpital psychiatrique, dans le service des « patients volubiles » où le narrateur, « patient-salarié », voit son bureau se transformer en chambre de soins, lieu de rencontres pour les Monuments (patients internés). Au contact des autres, ces êtres en proie à de sévères problèmes psychologiques, réapprivoisent la parole. N’est-ce pas déjà reprendre le contrôle de sa vie ? Mais la direction du centre décide d’adopter de nouvelles méthodologies qui bouleversent les patients : leur but est de filtrer les pensées singulières pour les entraver. Le narrateur qui jusqu’alors considérait son métier de psychologue comme un poste d’assistant auprès d' »inventeurs » se retrouve perturbé par ces nouvelles mesures.

« Il faut bien reconstruire le monde à sa façon, on ne peut quand même pas le prendre tel qu’il est. »

Autour de lui gravitent d’autres personnages parmi lesquels Lucy qui a un rôle à part entière dans le récit (tout comme l’Elfe dans le tome 1). Lucy est une jeune anorexique dont le narrateur devient le confident, l’ami très proche. Elle possède un don bien particulier, celui d’attraper « les fragments de vie résiduel », autrement dit elle a la capacité de capturer les Monstres qui peuplent les esprits, notamment ceux du narrateur. Mais pour quelle raison s’obstine t-elle à lui imposer cette règle : ne surtout pas la voir entre minuit et cinq heures du matin ?

J’adore le grain de folie des textes de Laurent Pépin, peuplés de personnages aux pensées à la fois désopilantes et profondes, d’une sincérité désarmante. Ces êtres enfermés dans un asile psychiatrique ont finalement une liberté de penser que peu de personnes soi-disant « libres » ou « normaux » connaissent. La force de création de l’auteur m’interpelle: il nous propose une réflexion sur la puissance des mots, et au delà de cela, à mon avis, une réflexion sur l’importance de l’intégrité face à la culture de masse. Si l’originalité de son écriture impose un minimum d’ouverture d’esprit, ainsi qu’une lecture au second degré, son style poétique et son imagination débordante sont très surprenants.

Si l’univers déjanté et fascinant de Laurent Pépin vous attire, je vous conseille de lire dans un premier temps Monstrueuse Féerie, avant celui-ci qui confirme véritablement l’originalité de l’auteur. Je le remercie vivement pour sa confiance renouvelée.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par marmotte-s 2022-02-08T19:50:26+01:00
Lu aussi

J'avais déjà lu le premier livre de Laurent pépin qu'il m'avait offert au format numérique. Il m'a proposé pour ce nouveau Contes de le lire une nouvelle fois gratuitement. J'ai accepté par curiosité et aussi parce que je garde un bon souvenir du premier.

Bien que ce ne soit pas mon genre de lecture habituel, j'ai apprécié pouvoir rentrer dans la tête d'une personne atteinte de maladie mentale, afin de pouvoir les comprendre. Mais j'ai trouvé par certains moments cette immersion difficile voir dérangeante. J'apprécie la manière qu'à l'auteur de parler de ce sujet de façon poétique et onirique.

C'est un contes qui ne m'aura pas laissé indifférente et qui va me faire réfléchir pendant un moment

Afficher en entier

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 8
Commentaires 8
extraits 6
Evaluations 4
Note globale 7.25 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode