Commentaires de livres faits par cicoux_11
Extraits de livres par cicoux_11
Commentaires de livres appréciés par cicoux_11
Extraits de livres appréciés par cicoux_11
Mon cœur se met à jouer du tambour et mes membres tremblent comme d’habitude. Mais je me reprends très vite et lui arrache la boîte des mains.
— Rends-moi ça. Tu me suis ou quoi ?
Il rit en se mordant la lèvre. Je meurs.
— Peut-être. J’aime bien t’observer.Je lève les sourcils, perplexe.
— Pourquoi ?
Et lui hausse les épaules.
— Honnêtement, je n’en sais rien. Tu es inintéressante au possible, mais je crois que c’est justement ça qui m’intrigue. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi insignifiant.
En disant ça, il me regarde avec tant de sérieux que j’en plisse des yeux.
— Ton baiser disait le contraire.
Mais au moment où ces mots franchissent ma bouche, je le regrette.
Faites que je n’ai pas dit ça…
Un sourire étire lentement le coin de ses lèvres et je détourne le regard. Il a fait exprès de me provoquer.
— C’est vrai. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. J’avais bu et je t’ai confondue avec L.A..
Quoi ?! Il se fiche de moi !
J’explose et agite la boîte de riz sous son nez en criant.
— Tu te fous de moi ! Je ne lui ressemble pas du tout ! C’était quoi ça, hein ?! Tu m’étrangles, tu me menaces et après tu m’embrasses ? Tu m’as prise pour qui ?! Je ne suis pas une de tes copines à la noix ! Et je ne m’appelle pas L.A., ni Ambre !
Il a un léger soupir d’exaspération et m’attrape vivement le poignet. Instinctivement, je recule.
— Si tu me frappes, je te jure que je porte plainte ! je hurle encore.
Mais plus je cherche à me replier, plus il se rapproche de moi. Il jette un œil derrière lui avant de…
— Sale malade ! Tu devrais te faire…
Sans que je le vois venir, il m’empoigne les hanches et me tire vers lui pour écraser sa bouche sur la mienne.
p.218
- Parce que j'en sais plus sur toi que tu ne peux l'imaginer.
- Quoi par exemple ?
Un sourire langoureux se dessina sur ses lèvres.
- Par exemple, je sais que tu as envie que je t'embrasse.
- Tu crois ?
- Absolument.
Et elle avait raison. "
p.214
- Ah, ma serveuse préfèré est de retour. Il fait plus chaud qu'en enfer, ma petite. J'ai besoin d'une bière fraîche. Peut-être deux.
Je me garai, fis le tour de mon engin et pris leurs commandes.
- Une autre Miller ? lui demandais-je, fière de me souvenir de ce qu'il avait bu la dernière fois.
- Ouais, ma belle, exactement.
Il me fit un clin d'œil et réduisit la distance entre nous, ce qui me mis un peu mal à l'aise.
- Hé, moi aussi je veux prendre quelque chose, Jace. Dégage de là, dit un autre. ( je conservai mon visage souriant en lui tendant sa bière. Il me donna vingt dollars.) Garde la monnaie.
- Merci, répondis-je en l'enfouissant dans ma poche. ( Je jetais un coup d'œil au groupe.) Qui est le suivant ?
- Moi.
Un type aux cheveux blonds courts et bouclés et aux jolis yeux bleus me fit signe, agitant son billet.
- Une Corona, n'est ce pas ? demandais-je en plongeant la main dans la glacière pour en sortir la boisson qu'il avait commandé la fois précédente.
- Je crois que je suis amoureux. Elle est superbe et elle se souvient de la marque de ma bière. En plus, elle ouvre cette foutue bouteille pour moi. ( Je voyais bien qu'il plaisantait, tandis qu'il fourrait le billet dans ma main avant de prendre sa bière.) Tu peux garder la monnaie, superbe créature.
Je suspends ma respiration, entrouvre les lèvres et lève le visage vers le sien. Il y avait longtemps que je n’avais pas vécu un moment aussi chaud avec un homme. Il me presse contre lui, encore plus, et sa bouche se colle à mon oreille alors qu’il fait onduler son bassin contre le mien.
– Tu es en train de jouer ou tu me cherches vraiment ? me murmure-t-il de sa voix grave qui porte sans peine.
Mon corps se couvre instantanément de chair de poule et, comme ma peau est très découverte dans cette robe, il ne manque pas de relever l’effet qu’il a sur moi.
– Je veux bien jouer, continue-t-il en faisant courir la pointe de sa langue sur le lobe de mon oreille.
J’émets un gémissement dont il sent la vibration contre lui. Et nous continuons de tanguer, son bras qui m’enserre toujours, ses lèvres près de mon visage, ma main libre posée sur son torse, le bout de mes ongles jouant avec sa peau dans l’encolure. Nos hanches sont soudées et nous nous balançons d’un même mouvement.
– Je ne te cherche pas, lui dis-je en me hissant un peu sur la pointe des pieds pour me faire entendre. Tout vient à moi, ce soir. Je sens que tout est possible. Pas toi ?
Nos regards s’accrochent. Dans les yeux de Jez, un désir sans équivoque s’embrase. Il ne pourrait me dévisager de manière plus sexuellement explicite. Les secondes passent. Une, deux, trois, quatre, c’est long mais c’est ce qui rend le moment plus puissant encore, quand il dit enfin :
– Oui, tout est possible. »
Je levai la jambe et rassemblai mes forces en prenant une profonde inspiration. Pas de place pour la peur. Oui, je pouvais et j'allais le faire car j'étais une femme. Ecoutez-moi rugir.
A la place, je hurlai.
Mon pied percuta la porte et la douleur se propagea dans ma jambe en vagues infinies.
- Putain de merde ! (Je m'écroulai au sol, les larmes aux yeux) Aie.
La porte s'ouvrit.
- Lena ?
- Salut.
Derrière mes yeux larmoyants, Jimmy n'était qu'une silhouette floue.
- Qu'est ce que tu as fait, putain ?
- J'essayais de défoncer ta porte à coups de pied. Ca n'a pas marché.
« N’essaie pas de m’appeler ou toute autre chose. N’essaie pas non plus d’arrêter ton vol ou de tuer le commandant et son copilote. Je sais que tu en es capable pour moi, tu es absolument prête à tout pour moi, mais à force, tu vas te consumer, tu vas épuiser toutes tes forces pour quelqu’un qui n’en vaut absolument pas la peine. Pardonne-moi, mon amour. Je fais cela en pensant à toi, uniquement à toi ! Je sais que tu avais des tas de projets, de rêves et d’envies. Réalise-les pour moi, ma puce. Je suis sûr que tu y parviendras. Tu ne comprendras sûrement pas mon geste aujourd’hui ni demain, mais, un jour, tu admettras et tu comprendras pourquoi j’agis comme ça. En attendant, s’il te plaît, fais-moi plaisir une dernière fois et promets-moi quelque chose : vis ta vie, aime un autre homme (même si cette simple pensée me déchire, me tue et me hantera jusqu’à mon dernier souffle). Marie-toi, ma puce, je suis certain que tu feras une somptueuse mariée. Je t’imagine déjà dans ta jolie robe blanche, à la fois sexy et émouvante, aie des enfants, des tas de beaux enfants qui te ressemblent, des chiens, des chats, aie ce que tu veux qui fera ton bonheur. Deviens une grande dame, mais promets-moi d’être heureuse et oublie-moi. Je t’aime, Liam »
" C'est normal. C'était une pipe émotionnellement intense".
Aiden rolled his eyes.