Commentaires de livres faits par Jenna95
Extraits de livres par Jenna95
Commentaires de livres appréciés par Jenna95
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Le retournement de situation de fin aurait d'ailleurs pu faire son petit effet et donner une toute autre lecture au récit et en faire un coup de coeur...sauf que malheureusement, c'est un twist qu'on a déjà vu de nombreuses fois, et le côté déjà vu fait perdre un peu de son impact (même si pour une fois, c'était justifié), et fait qu'on le voyait venir à des kilomètres, dommage !
Pourtant le résumé me faisait envie. L'histoire d'un prisonnier, et tout le mystère qui l'entoure.
Mais bon, une fois de plus, ça n'a pas pris. Une écriture artificielle et sans aucune spontanéité, un style convenu et conventionnel, et une intrigue avec des incessants allers retours entre présent et passés. Des personnages vides et sans saveur. Et surtout rien sur l'intériorité et les émotions. C'est factuel, sans relief, et même pas basé sur les choses qui auraient pu être intéressantes. Un récit que j'ai trouvé ennuyeux au possible.
Bon par contre, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de notes de bas de page (c'est vraiment utile d'expliquer qui est Hitler ?), on perd en immersion.
Malgré tout, ça reste une lecture très enrichissante.
Et pourtant, l'écriture a pris, et je me suis retrouvée embarquée dedans. Pourtant l'histoire (et les histoires) racontée(s) ne sont pas forcément extraordinaires ou des plus originales. Mais c'est bien raconté, il faut reconnaître ça à l'auteure, une écriture douce, sensible, pleine de poésie et un peu philosophique, qui permet un récit incroyablement addictif.
Deux personnages abîmés par la vie qui s'apportent soutien et force. Une relation incroyable qui se tisse entre eux. Et le partage et transmission de leur histoire passée.
L'histoire du cordonnier est émouvante.
Celle d'Alice aurait en revanche mérité d'être un peu plus approfondie, c'est ma seule petite déception.
Mais surtout parce que je suis désarçonnée par le genre du livre, moi qui m'attendais à un thriller, on n'y est pas vraiment.
C'est juste une histoire de famille, une famille plutôt modeste qui emménage dans une maison glauque, dans un cimetière parisien. Ouais...le décor est sympa et prometteur, pas vrai ? Et pourtant, est-ce suffisant ?
J'imagine que ça dépend ce qu'on attend de cette lecture. A partir de là, si on ne s'attend à rien de plus, et que l'ambiance nous suffit, ou qu'on cherche un roman social, très bien. C'est un roman bien construit et bien écrit, donc on peut y trouver son compte. Dans le cas contraire, il faut dire que le récit est mou, très longuet, et que finalement, il ne nous mène nulle part. Il n'y a pas grand chose de plus à savoir que ce qui est indiqué dans le résumé, et beaucoup trop de descriptions.
Bien sûr, à la fin, ça décolle un peu (et encore), mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble du roman.
On se retrouve en Alsace dans une famille pas comme les autres, avec un adolescent géant et ses soeurs naines, qui font des biscuits de Noël. Bon, pourquoi pas.
Mais finalement, cette originalité qu'on nous promettait finit par s'estomper. Si on oublie le décor, c'est un roman pour ados basique qui essaie de traiter pêle-mêle plein de sujets de romans pour ados, en surface, évidemment, et qui nous emmène dans une histoire confuse qui part dans tous les sens.
Avec une bonne dose d'humour ? Oui, peut-être, si on y est sensible. Parce que pour le coup, j'ai trouvé que ça ne volait pas bien haut et que c'était même clairement vulgaire et sans intérêt.
Avec une histoire qui ne mène nulle part parce qui part dans trop de directions différentes (et sur des choses futiles ou traitées de façon futile), on ne sait plus à quoi se rattacher. Des situations grotesques et absurdes (mais pas absurde dans le bon sens) qui vont toujours de plus en plus loin. Des personnages fades et insipides (en même temps, il y en a trop, donc difficile de les développer convenablement).
Bref, je suis vraiment passée à côté de cette lecture.
Il est clair que si on ne cherche rien d'autre qu'un thriller, on risque d'être déçu. Pourtant, l'idée de base est bonne. Même plus, elle aurait pu être excellente. Sauf qu'à un niveau purement narratif, on ne retiendra rien de bien extraordinaire : un déroulement assez basique, des retournements de situation et des codes propres au genre et donc vus de nombreuses fois, un peu trop de lieux communs et de clichés. Des relations entre les personnages assez superficielles. Des révélations par ailleurs assez peu surprenantes et des mobiles un peu alambiqués, on va pas se mentir.
Malgré tout les ingrédients étaient là, ça aurait pu être efficace, si le récit avait été bien rythmé, sauf que...
Eh bien ce thriller est un prétexte à un monologue philosophique, et une documentation bien précise sur la neurologie. Et bien que les thèmes exploités soient fascinants...eh bien au niveau de l'histoire, ça rend le tout difficile à lire, et très longuet. Une enquête qui n'avance que très lentement puisque les deux protagonistes sont constamment en train de débattre et parler philosophie, existentialisme et autre joyeusetés.
En plus de ça, c'est une vision très négative et pessimiste du monde qui nous est présentée, à laquelle je n'adhère pas forcément.
Le frère de notre héroïne est parti en Syrie faire le djihad. Très bien, on partait sur une bonne base...
Et pourtant, j'ai trouvé le sujet très mal traité.
Parce qu'en fait, le frangin, il s'est radicalisé mais il aurait pu faire n'importe quoi d'autre : devenir tueur en série, organiser le plus grand casse de tous les temps, séquestrer des enfants dans une cave...le résultat du roman aurait été identique.
Parce qu'au fond, le sujet est à peine effleuré, c'est pas du tout ce qui compte.
Le début était pas trop mal, d'ailleurs. Comment une famille arrive à se reconstruire, à refaire sa vie, malgré les préjugés de son entourage. Parce que oui, quand on est apparentés à un terroriste, ça ne fait pas du bien à notre vie sociale.
Mais très vite le récit s'enlise. Avec une romance qui n'apporte rien, des banalités de romans pour ados ennuyeux, des longueurs pour un roman pourtant pas si long que ça. L'héroïne est d'une crédulité invraisemblable et part dans un voyage sans aucun sens. Son frère n'a aucun relief, et il est impossible de le cerner. Et de façon générale, la relation frère-soeur reste assez superficielle.
Pas grand-chose à sauver, malheureusement.
Quant au reste...eh bien, c'est une façon de découvrir un classique théâtral, mais pour le coup, c'est pas trop mon truc.
Une BD bien bavarde avec de longs monologues qui rappellent bien le théâtre mais qui passent assez mal sous cette forme.
Et pour ce qui est de l'histoire... C'est vraiment particulier. Un personnage principal antipathique au possible, et une histoire loufoque sur fond de légendes et contes norvégiens. Mais c'est trop pour moi, ces histoires de trolls, sans romance sans queue ni tête qui nous emmène on ne sait où.
On retrouve toujours une histoire pleine de douceur et de poésie, très métaphorique, ce qui transparaît à la fois dans le texte et dans les illustrations (des illustrations très rondes et enfantines et si belles à la fois).
L'histoire, intelligente, est très bien mise en valeur grâce à une mise en page audacieuse : des feuilles de calques et des teintes grises pour simuler la brume et la tristesse et à la fin des images qui prennent la teinte jaune et lumineuse du soleil pour évoquer la joie.
Un récit très poétique, et très beau, qui évoque un thème pas facile à aborder pour les plus jeunes et pourtant un sujet important : celui de la séparation avec un parent, et toute la peine que cela peut engendrer. Et c'est vraiment bien fait !
Bien rythmé, dans un style assez facile à lire mais je suis peu convaincue par la vraisemblance des réactions des personnages. Le personnage de Marion, notamment, dont les projets de vengeance sont disproportionnés et ses réactions sont niaises et naïves. Difficile de vraiment avoir de l'empathie pour elle, avec tout ça.
Mais aussi la bande d'agresseurs qui manquent franchement de nuances et qui sont typiques l'image des mecs oppresseurs, violents et manquant de jugeotte qu'on décrit pour montrer les violences faites aux femmes. Alors que bon...si tous les bourreaux étaient stupides...eh bien le monde s'en porterait bien mieux.
Mais c'est également la résolution de l'histoire qui me laisse dubitative. Difficilement vraisemblable, tout est réglé de façon si simple, les sauveurs qui débarquent pile au bon moment... Non, vraiment, l'exploitation de ce thème ne m'a pas du tout convaincue.
Au fond, on se retrouve avec une dystopie Young adult comme on en voit des tas. Tous les ingrédients sont repris :
- L'héroïne, la fille "parfaite", débrouillarde, un peu rebelle, qui refuse ce qu'on lui impose, et qui est tellement forte qu'elle va pouvoir réussir à faire changer le monde.
- L'histoire d'amour insipide et superficielle, bon petite novation pour ce roman...on en a deux pour le prix d'une, chouette ! (ou pas). Mais pour le coup, même si je ne suis pas une grande adepte des romances de façon générale, l'intérêt de celles-ci est très moindre. Que ce soit avec le meilleur ami (étonnant, non ?) ou le chasseur-ennemi qui devient le sauveur et l'amant...Eh bien non, désolée, mais ça arrive comme un cheveu sur la soupe, c'est pas fait de façon naturelle. (et la grossesse qui survient, on en parle ? A quoi ça sert franchement ?)
- Le message féministe, qui ressort de plus en plus dans ce genre d'histoires, n'a aucune profondeur ni subtilité, et donc aucun impact. Les personnages (sans reparler de l'héroïne) sont juste ridicules et leurs réactions sont toujours extrêmes et disproportionnées. Les hommes sont tous horribles, mais les femmes ne sont pas mieux. De la violence gratuite qui n'a pas de réelle explication. Rien n'a de sens dans ce roman !
L'univers et le cadre chronologique reste d'ailleurs assez peu développé. On ne sait pas trop comment la société est devenue ce qu'elle est, et si l'idée est juste de critiquer la société actuelle, c'est fait de façon bien maladroite.
Une bonne idée cependant, c'était tout le traitement de la "magie". Est-ce que la magie est réelle ? Hallucinations ou non ? Les doutes se posent. Mais ça ne suffit pas à sauver ce roman qui est de toute façon beaucoup trop long pour ce qu'il a à offrir, et devient vite terriblement ennuyeux.
Alors oui, ce côté très ados, il y est. Alors il faut avoir un minimum de goût pour ce type de littéraire, mais clairement, on va plus loin que ça.
Le message de l'auteur est très fort : l'importance des mots, qu'il faut s'approprier pour pouvoir s'exprimer et se faire entendre, et que ça passe à travers quatre personnes très différentes, mais toutes en échec scolaire, ça a apporté un petit quelque chose en plus : comme quoi, si on s'en donne la peine, tout est possible.
Possible, mais difficile.
Tous les problèmes ne sont pas résolus d'un claquement de doigt, y'a un traitement du sujet vraiment réaliste, et en même temps optimiste.
Et ce que j'ai apprécié, c'est que le sujet soit vraiment exploité en profondeur, mais qu'on ne se disperse pas trop sur d'autres sujets qui n'ont rien à voir. Le reste des cours, le trop banal et quotidien sont laissés de côté. On garde l'essentiel, les cours d'éloquence.
Et puis surtout, c'est très bien écrit, on ressent la personnalité des personnages qui transparaissent des mots choisis (et notamment pour le discours d'éloquence de la fin). C'est vraiment bluffant.
Un roman cette fois-ci peut-être plus adressé à la jeunesse, avec une histoire toujours loufoque qui met en avant la puissance de l'imagination et des rêves, avec toujours un brin de poésie. Un joli message, qui nous emmène dans un monde fantaisiste mais ancré dans le monde réel. C'est particulier, et on accroche ou on accroche pas. Mais une ambiance un peu trop enfantine à mon goût (même si la double lecture est toujours présente), cette lecture ne m'aura pas marquée plus que ça.
Je dois dire que j'ai assez vite déchanté. Parce que cette autobiographie est certes très intéressante, mais plus pour l'aspect historique quelle apporte. Loin du cadre idyllique que cela laissait présager, c'est une histoire de famille qui a subi la guerre, et d'autres obligations pas forcément drôles. La vie de "manouches" comme ils sont appelées ne l'est en fait pas. Ce sont finalement, et c'est bien dit clairement, simplement des vendeurs ambulants.
Mais c'est surtout le côté très factuel qui m'a perdue. Beaucoup de dates, des événements relatés avec un recul assez étonnant quand on parle de sa propre vie et de celle de sa famille. Je sais bien que c'est le genre qui veut ça, on a là une autobiographie, plus qu'un témoignage qui creuse en profondeur, et je ne suis pas particulièrement sensible à ce genre littéraire.
Des histoires de disparition-d'agressions d'enfants, il y en a des tas, et c'est parfois difficile de les faire ressortir du lot. C'est le problème ici : l'histoire est traitée de façon un peu trop conventionnelle et banale.
Une forme de roman policier traditionnel avec l'enquêtrice qui mène l'enquête. Et la voix des trois mères qui s'alternent mais n'apportent finalement pas grand-chose.
L'enquête est longue et ennuyeuse, elle peine à se mettre en place, et pendant très longtemps, on reste au point mort "l'agresseur est mort, mais l'affaire n'est pas finie, sans doute que quelqu'un d'autre est impliqué..."
Eh bien, très étonnant comme déroulement. Même si objectivement, le récit est plutôt bien construit. Mais tellement lisse et convenu...
Et finalement, on voit arriver le coupable et...c'est une déception.
L'histoire est pas mal, bien construite, et bien développée, mais tout marche plutôt à l'ambiance : cette ambiance un peu sombre, gothique qui s'embarque sur le fantastique et nous offre un univers bien singulier mis en valeur par de jolies illustrations.
Après au niveau du scénario en tant quel tel, ça reste efficace et addictif mais l'enquête reste assez basique et convenue. Rien de bien transcendant, et un peu trop lisse pour que cette lecture devienne un véritable coup de cœur.
Une histoire très noire qui s'approche de la prostitution, des agressions et de la mort, mais à travers un personnage très jeune, ce qui rend le tout encore plus malsain.
Le personnage de Bambi est assez perturbant : elle a un lourd passif, et la colère et la rage finissent forcément par remonter. Ses pulsions et sa violence rythment le récit. Mais comme pour le langage, c'est un peu "trop", on est dans une forme de surenchère qui finit par donner la nausée. Avec la question qui finit par se poser "à quoi bon tout ça ?" Au fond, ça ne nous mène nulle part, et tout est sans nuances, presque caricatural. C'est dommage.
Mais là...même si j'ai bien perçu un potentiel, j'ai surtout eu l'impression d'un récit inachevé.
Et ça à tous les points de vue : pas mal de coquilles, et fautes de frappe, ça n'aide pas...
Mais même au niveau de l'histoire... A vouloir donner un ton horrifique à son histoire, l'auteur se perd dans une histoire invraisemblable et pas crédible pour un sou. Toute une suite de petites anecdotes de la vie internée, qui sont ternes, banales et ennuyeuses. Et très vite redondantes. Un roman bien trop long pour ce qu'il a à dire, et qui fait son message de façon maladroite : le traitement honteux des femmes dans des hôpitaux psychiatrique, ça a déjà été fait, et bien mieux qu'ici.
D'ailleurs la mise en relation des points de vue (histoire-passé) est bien trop artificielle et ça tue l'effet que ça aurait pu produire.
D'autant que niveau psychologie des personnages, je suis moyennement convaincue. On a assez peu le passé des deux protagonistes, ça reste vraiment leur vie pendant l'internement, et on ne s'attarde que très peu sur le comment elles sont arrivées là. Et même ainsi, le ressenti et les émotions ne transparaissent pas très bien.
Dommage parce que le sujet m'intéressait plutôt bien. Une adolescente en deuil qui doit se reconstruire après la mort de son petit copain.
Je ne sais pas trop ce qui a bloqué, mais les émotions n'ont pas réussi à passer par moi. Sans doute qu'on restait trop en surface. Je n'ai pas ressenti la peine de Mélody, et surtout, la question du deuil ne prend finalement que peu de place. Assez vite, une autre histoire d'amour ressurgit, au milieu d'une histoire d'amitié.
Les romances, et surtout basiques comme celle-là (en plus d'être invraisemblable), ça ne peut pas m'emballer. Et comme ça prenait beaucoup de place, eh bien j'ai juste trouvé ce roman ennuyeux au possible pendant un long moment. Parce qu'à part les relations (amicales et amoureuses), il ne se passe vraiment pas grand-chose.
Même le côté musical ne parvient pas à sauver les choses, parce qu'une fois encore, on reste en surface.
Parce que finalement, pour un thriller, il se défend pas. Une histoire un minimum intrigante avec beaucoup de retournements de situation. Le début était d'ailleurs vraiment efficace. On se retrouve avec ce qui ressemble à un enlèvement d'une gamine, sauf que le témoin est très mal placé pour pouvoir faire grand-chose vu que son analphabétisme l'empêche de pouvoir réellement comprendre le message qui lui était montré.
Sauf que très vite, ça se corse. Alors l'auteur nous balade un peu, mais globalement j'ai trouvé l'histoire vraiment tirée par les cheveux. Beaucoup de retournements de situation que j'ai vu venir, d'autres un peu moins.
Il n'empêche que l'histoire est extrême et peu vraisemblable.
Et surtout le côté psychologique tombe à plat. On reconnaît tout de même l'intérêt de Sebastian Fitzek pour tout ce qui se rapproche de la neurologie et des pathologies (ici la sociopathie) mais ça manque vraiment trop de nuances. Les personnages habités par le mal, et qui ont des réactions disproportionnés, je suis moyennement convaincue.
Et malheureusement, un élément qui aurait pu être intéressant
Bref, petit flop pour ma part, mais ça ne m'empêchera pas d'attendre le prochain Fitzek avec impatience.
Mais c'est plus une ambiance un peu idyllique et poétique qui fait sa force, avec des sujets abordés de façon intelligente.
Très bien pour aider les plus petits à appréhender le sommeil et la nuit, et gérer ses différentes peurs et angoisses.
Rien de bien passionnant à se mettre sous la dent, une petite réflexion sur les préjugés sexistes, peut-être, mais ça ne va vraiment pas loin.
Pourtant, il y a des bonnes chances, une ambiance bien particulière de l'Amérique des années 50, une intrigue comme on en voit pas tant que ça et plutôt bien construite.
Mais pour ma part, impossible d'accrocher, je suis totalement passée à côté. Je me suis ennuyée, et quand la part de fantastique est apparue, c'est devenu vraiment trop pour moi.
Le mélange des genres thriller-fantastique, c'est pas mon truc à la base, il faut dire, et il ne me faudra donc pas longtemps avant d'oublier cette lecture.
Le message féministe qui transparaît de tous les mots est louable, mais je l'ai trouvé sans grande subtilité. Ce qui est décrit, c'est moche, mais en même temps, c'est les histoires qu'on nous raconte toujours sur le sujet. Un angle différent aurait pu avoir plus d'impact, d'autant qu'il n'y a pas vraiment de nuances, et parfois l'impression que le message transmis c'est "les mecs tous des connards", à croire que ce genre de situations est la normalité et que tous les hommes sont à mettre dans le même panier.
Aucune prise de conscience du "bourreau", juste l'oppression et la violence faite aux femmes, dont la narratrice qui prend vraiment une position de victime.
Et de façon générale, l'histoire ne m'a pas convaincue...tout simplement parce qu'elle est inexistante.
On arrive déjà au cœur du récit, où tout s'est déjà produit. Et pendant tout le récit, Lalie gamberge dans les rues de New York. Alors il y a bien quelques rencontres, mais pas mémorables. Et le comportement de la mère de son bourreau n'est pas une surprise. Tout se finit avec une sensation de vide, comme s'il manquait quelque chose au récit qui finalement n'est qu'un essai sur la situation des femmes camouflé dans un semblant de roman pour ados.
La partie historique est vraiment passionnante, sur fond de guerre, avec des personnages loin d'être parfaits et un vrai roman noir qui se dessine. Ce n'est pas du tout du même niveau que l'enquête actuelle qui est un peu plus banale et moins intrigante et prend place avec des fiançailles qui semble-t-il ne sont pas ce qu'elles ont l'air, accompagnées d'un meurtre, puis d'un deuxième sinon c'est pas drôle.
Si les personnages des chapitres de la période historique sont plutôt bien développés, les autres, j'émets quelques doutes. Superficiels, hypocrites et antipathiques (leur façon de considérer leur "amie" par exemple est révoltante)
Le déroulement des enquêtes ne s'avère pas forcément à la hauteur.
La résolution des meurtres est plutôt décevante [spoiler]le premier est un tueur psychopathe sans aucun relief et qui n'a aucun intérêt, tout comme son meurtre n'apporte rien à l'histoire. Alors pourquoi en parler ?
Quant à l'autre coupable, c'est un peu tiré par les cheveux. C'est facile de dire qu'un tel est malade mental et que du coup il tue des gens, mais ça n'apporte rien. Niveau psychologie c'est plutôt faible, et impossible de se mettre à la place du bourreau qui en plus de tuer sans raison se victimise et se plaint d'une vie nulle qu'elle n'a rien fait pour changer, et accuse les autres qui n'y sont pour rien de son malheur.
Un récit plutôt inégal, avec de bonnes choses, mais des défauts très visibles.