Commentaires de livres faits par Jenna95
Extraits de livres par Jenna95
Commentaires de livres appréciés par Jenna95
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Et le début est assez bizarre quand on ne sait pas de quoi ça parle. Avec tout un lexique technique "les rampants", et autre, on pourrait presque penser à ou bien un roman de fantasy, ou une dystopie.
Alors qu'en fait, pas du tout.
Je n'avais rien jamais lu sur des sectes, surtout une secte aussi extrémiste qui s'isole totalement du reste du monde, avec des dérives...plutôt glauques. Et c'est assez fascinant le développement psychologique de l'ado, qui a été écrasée par l'influence de cette secte toute son enfance. Elle est paumée, et on l'est tout autant qu'elle.
Un peu difficile de comprendre dès le début ce qui s'est passé, toute l'histoire se dessine au compte-goutte et c'est vraiment fascinant.
On arrive à visualiser le fonctionnement de cette secte si particulière, et comment Abigaëlle s'est retrouvée dans cette histoire pas possible. Comment elle s'est retrouvée dans cet hôpital psychiatrique.
Avec tout plein de questions qui restent en suspens : où est parti le gourou ? Que sont devenus les enfants de la communauté ? Et la meilleure amie d'Abigaëlle, qui devait les aider ?
La forme du journal intime ne m'a pas semblé la plus adaptée, j'ai eu parfois un peu de mal à accrocher, sans trop vraiment savoir pourquoi. Et si on sent que l'histoire est bien maîtrisée, et bien construite, j'ai eu une petite déception sur la révélation à propos de la meilleure amie qu'on voyait venir à des kilomètres.
Malgré tout, ça reste dans l'ensemble une bonne lecture qui change de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent.
Faut dire, une histoire sur une fusillade, y'avait de quoi intriguer.
Sauf que l'angle de vue ne m'a pas du tout convaincue : la fusillade ? On n'en parle quasiment pas. On sait qu'elle a eu lieu, mais c'est à peu près tout. On ne sait pas par qui, on ne sait pas pourquoi, ni comment. Juste qu'il y a eu des survivants.
Alors, on peut comprendre que la fusillade ne soit pas un sujet sur lequel on s'attarde de trop. Il pourrait y avoir un côté glauque et malsain à trop s'y attacher.
Le problème, c'est qu'on semble trop s'intéresser à l'après, et tout ce qui s'est passé avant s'est comme volatilisé.
Nos deux personnages principaux ont perdu un frère dans l'histoire. Mais la relation qu'ils entretenaient avec ce frère, pareil, c'est à peine mentionné, c'est vraiment pas le point d'intérêt du roman. Tout ce qui compte, c'est comment se reconstruire. Mais j'ai un peu de mal à concevoir qu'on puisse se reconstruire sans s'appuyer au passé.
Ce qui fait que certains événements dramatiques qui surviennent par la suite sont comme dépossédés de leurs émotions et de tout le côté émouvant qu'ils auraient pu avoir (
Du coup, on se retrouve avec un récit qui repose essentiellement sur une romance. Une romance qui n'a rien de très intéressant, et me semble assez déplacée dans ce type de contexte. Et du coup, ma lecture s'est révélée particulièrement ennuyeuse.
Pas mal pour commencer. Si je ne suis généralement pas facilement prise par ce genre de romans pour adolescents, l'écriture, et la petite touche de folie m'a tout d'abord charmée dans un premier temps.
Ensuite, vient une partie un peu moins drôle, qu'on attendait plus tôt si on a lu le résumé. Et encore une fois, j'ai trouvé ça particulièrement bien dosé. C'est triste, sans trop l'être. Une petite ombre d'humour continue à essayer de dédramatiser les choses. L'auteur nous fait passer des rires aux larmes, sans trop en faire.
Et le traitement de la maladie est bien utilisé : on voit concrètement comment ça se passe, l'hospitalisation, les effets pas cools de la chimio, ça apporte de la matière.
Une très bonne surprise donc, mais qui malheureusement aura tendance à trop s'attarder au fil des pages. J'ai commencé à décrocher vers la fin, que j'ai d'ailleurs trouvé assez décevante. Finalement, ce genre de correspondance aurait pu ne jamais trouver de fin. Et là, c'est resté un peu trop prévisible pour être marquant.
Le test le fait, il est vrai sans véritable surprise : on retrouve des éléments assez faciles
Malgré ça, le traitement reste tout de même assez cohérent. Des facilités scénaristiques, certainement (et notamment la "résolution" du problème), mais c'est le genre qui arrive souvent. Et on est pas dans la précipitation où au moment même où le test est positif, notre narratrice se retrouve à vouloir avorter immédiatement. Au contraire, ce livre prend le temps de la réflexion, il apporte des éléments pédagogiques aux lecteurs, sur comment les choses se passent. On pourra reprocher à l'histoire de mettre un peu trop de temps à se mettre en place. Surtout les flash backs de la rencontre et romance entre Ulysse et Madeleine, qui de la plus grande des banalités, et franchement pas des plus palpitantes. Malgré tout, tous ces éléments contribuent à renforcer le ressenti de Madeleine, et rien n'est là pour hasard.
Un roman donc qui n'innove pas vraiment le genre, mais qui exploite le sujet de façon juste et pertinente.
Des jolies illustrations très détaillées, avec (beaucoup) de jolies couleurs. Mais alors niveau scénario, j'ai un peu du mal à voir où cette série va nous mener.
Bon déjà c'est beaucoup trop assumé fantasy pour vraiment me convaincre. Je ne suis pas du tout la cible visé.
Mais j'ai un peu l'impression que ça part dans tous les sens (alors qu'on en est qu'au début), qu'on n'a pas suffisamment d'explications. Tout est flou et va beaucoup trop vite à mon goût.
Pourtant, je reconnais que c'est une représentation moderne et originale de la sorcellerie. Il est sans doute encore trop tôt pour vraiment juger, mais pour le moment, je suis moyennement convaincue.
Malgré tout, ça reste une BD post-apocalyptique/survival comme on en voit des tas : c'est assez quelconque, et ça repose sur pas mal de clichés et de stéréotypes. Rien de très surprenant, avec des personnages loin d'être passionnants.
Bref, une BD qui se lit vite mais que j'oublierai tout aussi rapidement.
En plus, on n'a pas vraiment un lien direct avec le premier tome, ce qui laisse penser qu'il n'y a pas vraiment de réelle trame narrative derrière cette série et que chaque tome nous proposera une histoire différente. Dommage.
A voir ce que donne la suite, mais pour le moment, ça se laisse lire, et suscite un minimum l'intérêt, c'est ce qu'on demande d'un premier volume.
Un angle d'attaque plutôt intéressant, avec notre héroïne qui nous raconte un peu ce qui s'est passé (mais pas trop) et part à la recherche de son frère, le dernier membre de sa famille qui lui reste. Un long périple qui semble vain, parce qu'elle a quand même assez peu d'indices pour la résoudre.
Et avec ça, quelques éléments aux compte-gouttes pour décrire la condition des juifs, la déportation, la vie dans les camps. Ce n'est pas plus décrit que ça, parce qu'au fond, ce n'est pas le sujet de ce livre. Mais c'est suffisant. Et surtout la partie post-guerre. De comment on revivait après ça. Comment retrouver les personnes disparues. Les listes, l'administration qui semblait tellement compliquée, et en même temps nécessaire.
Un livre poignant, malgré quelques grosses longueurs.
A tel point que j'ai failli décrocher un peu avant la fin de ma lecture.
Puis, il y a eu le twist, la petite révélation finale qui met une claque. Et...whaouh, c'est juste bluffant.
Difficile de vraiment sortir du lit.
Pourtant, Blue Watch avait un bon angle d'attaque, et abordait un point assez peu exploité.
Pourtant, ça n'a pas pris avec moi. Si le sujet aurait pu être intéressant, j'ai trouvé le traitement trop quelconque et lisse. Même ennuyeux, tout reste factuel, et on ne rentre pas au fond des choses. Aucune tournure étonnante, tout reste sans relief et sans intérêt. Même la période historique, et les événements ne sont pas plus décrits que ça.
La rencontre entre les deux adolescents prend beaucoup de place, et n'apporte finalement pas grand-chose. Pourtant, l'histoire de Lilith promettait d'être intéressante. Mais trop vite expédiée et à peine survolé, comme le reste. En fait, tout manque de consistance, c'est vraiment dommage.
Ca n'en a que l'air, vu qu'il s'agit d'un auteur totalement fictif, et que donc la thèse n'est pas plus réelle que ne l'est son sujet.
Mais clairement, si on ne vérifie pas, on pourrait rester dans l'erreur. Et c'est assez impressionnant à quel point tout semble vrai : les extraits d'interview, les citations de romans, et autres éléments rajoutés en plus du récit. Les réflexions menées semblent d'ailleurs tout à fait pertinentes. C'est tout un univers qui a été créé. L'auteur fictif aurait pu être réel.
Si tout ça est très bien conçu, c'est un roman que je ne tarderais pas à oublier tout de même. Beaucoup de longueurs, et en même temps, c'est normal, puisque la narrativité est oubliée au profit des recherches sur cet auteur qui n'existe pas. Beaucoup de passages terriblement ennuyeux, pour une histoire qui finalement n'a rien d'extraordinaire, des personnages assez insipides, qui passent leur temps à se lamenter. Bof, bof, je suis passée à côté de cette lecture.
Si ce livre apporte quelques éléments pédagogiques sur le sujet et permet de comprendre certains éléments de la maladie, et comment on vit techniquement avec elle, je dois dire que c'est très très loin de ce que je m'étais imaginée.
Au vu de la gravité du sujet, je m'attendais à un roman plutôt dramatique. Mais en fait il ne l'est pas tant que ça. Il est vrai que la médecine a beaucoup évolué, et qu'être séropositif, désormais on peut vivre avec un peu plus facilement qu'avant, sans que la mort soit forcément l'issu fatale. Sans avoir à tomber dans le pathos, et que finalement, c'est la peur du regard des autres et la peur du rejet qui est le plus difficile à vivre.
Mais bon...malgré tout, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, parce qu'avant d'être un roman qui parle de la séropositivité...c'est un roman qui parle de sexualité dans sa globalité. Les questionnements sur l'orientation sexualité, l'identité sexuelle/de genre, de masturbation, aussi mais pas seulement. En fait, j'ai eu l'impression qu'absolument tout tournait autour du sexe.
Même la problématique principale de la maladie ressemblait un peu à "si je préviens mon partenaire, il ne voudra plus coucher avec moi". Et cette problématique revient en boucle encore et encore. Ca devient lourd, d'autant que bien souvent la question de la sexualité est traitée de façon trash et sans aucune subtilité.
Donc ça manque de classe, mais surtout c'est un peu longuet (voire beaucoup) par moment, puisqu'il faudra attendre presque la moitié du bouquin avant que l'intrigue n'évolue ne serait-ce qu'un peu, parce qu'avec il ne se passe rien de concret.
Ensuite, on part sur une autre thématique :
Sans parler de l'histoire d'amour qui n'a rien de bien palpitant, et des petits drames entre copines qui rendent ce roman encore plus plat qu'il ne l'était à la base.
Partant sur une base plus idéaliste d'une fille atteinte d'une tumeur incurable, et voulant profiter de ses derniers moments pour accomplir un gros projet.
C'est pourtant loin d'être mon roman préféré de cette auteure. Parce que malgré les qualités de ce roman, le déroulement est assez prévisible et convenu. Sans parler de quelques longueurs qui rendent le tout un peu pesant.
Dès le début du livre, et le titre aidant, on devine en grande partie la suite : l'ampleur que prend le crowdfunding tellement vite, et la façon dont les choses vont dégénérer par la suite.
La dernière partie, qui nous propose dernier retournement de situation et légitime la catégorie de ce roman en tant que thriller, est quant à elle assez tirée par les cheveux et difficilement crédible. Peut-être parce que ça vient un peu de nulle part, la résolution du truc aurait pu être mieux amenée, avec plus de subtilité, et un meilleur développement des personnages.
On partait sur quelque chose de simpliste : une gamine, qui souffre d'un manque d'attention et d'affection flagrant depuis le suicide de sa mère disparaît.
L'enfant disparu...le point de base de centaines de thrillers ou romans policiers. On partait vraiment sur l'histoire de base qui a été vue tellement de fois qu'il est difficile à trouver une façon d'innover.
Et pourtant...
De l'autre côté, on a cette gentille grand-mère, qui aime sa petite-fille et est prête à tout pour elle, et qui s'avère être une horrible femme, manipulatrice et mauvaise.
Une histoire qui avait l'air simple aux premiers abords, mais qui se complexifient au fur et à mesure. Une simplicité, qui comme le reste, n'était qu'apparence.
Ce roman est intelligemment construit et nous fait réfléchir, et nous offre des personnages vraiment bien développés, et un récit émouvant et fort en émotions. Une fois encore Solène Bakowski nous offre un roman de qualité.
Une histoire difficile à lire tant elle tragique, mais en même temps fascinante. Et fascinante, le personnage principal l'est également. Une anti-héroïne un peu timbrée, sujette à des pulsions violentes (et c'est peu de le dire), qui poursuit une vie aussi sombre que son coeur. Et pourtant, au lieu de nous décrire un monstre sans la moindre humanité, c'est un personnage complexe, torturé, tout en complexité. Sa rencontre avec des personnages tout aussi atypiques qu'elle permettra une histoire assez chaotique et qui continuera à nourrir toute la noirceur qu'elle renforme en elle. De l'amour à la haine, on passe par tout un panel d'émotions, que notre héroïne perçoit toujours d'une intensité trop extrême pour elle.
D'autant qu'il y a un petit côté frustrant dans cette enquête qui a tendance à un peu ramer c'est qu'on n'aura jamais de réponse.
Malgré tout, la fin, bien que très noire, m'a beaucoup plu. Pas individuellement, mais toujours avec cette comparaison avec l'autre histoire : la vision très cynique et fataliste de la destinée des deux jumelles est un peu triste mais tellement bien pensée. [spoiler]Parce qu'on passe son temps à se poser des questions, et surtout la fameuse "Et si ?" Et si Jessica n'avait pas disparu, que se serait-il passé ? Eh bien l'issu aurait été la même. Comme si la pauvre Colline était prédestinée. A mourir jeune et de façon violente.
On notera pourtant l'effort de construction. C'est assez fascinant de pouvoir comparer les deux histoires, les personnages en commun qui réapparaissent mais avec un rôle somme toute bien différent. Un début similaire. Le prologue, et la fin, en commun dans les deux histoires. Des traitements presque opposés d'une intrigue qui prend pourtant la même base.
J'ai beaucoup aimé "Avec elle" de Solène Bakowski. La relation entre les deux soeurs est très bien décrite. Une relation hyper fusionnelle, entre l'amour et la haine. Une soeur qui s'efface au profit de la préférée. Et de cette relation toxique naît un véritable mal-être qui ne cessera de s'enfoncer toujours plus profondément. C'est dramatique à souhait. L'auteure arrive à retranscrire les émotions les plus noires des deux jumelles. Et juste pour le côté psychologique, c'est passionnant, même si le récit est à mon sens un peu longuet par moment, et avec pas mal de redondances (au niveau de l'histoire, c'est un peu toujours la même chose, des disputes entre soeur, Jessica qui promet de se racheter, mais qui ne peut pas s'empêcher d'être elle-même et de refaire des conneries).
La fin est absolument effroyable. J'aurais peut-être dit "même trop" s'il n'y avait pas le second récit qui venait apporter un autre regard au destin des deux jumelles.
Des personnages loufoques et singuliers. On ressent bien le point de vue enfantin de Georges, une vision candide et tellement naïve. Et de l'autre, le personnage d'Arsène, qui est à l'opposé, plus abîmé par la vie. Un drôle de contraste entre ces deux là.
Une écriture spontanée et pétillante, qui rende le récit addictif, léger et amusant. Quelque chose qui fait que les pages défilent, et qu'on passe un moment pas trop désagréable.
Mais alors niveau histoire, je suis passée complètement à côté.
Trop de points de vue qui n'apportent pas grand chose. Et une histoire qui est assez bizarre : au fond, c'est l'histoire d'un gosse qui fait une obsession presque malsaine sur sa voisine, jusqu'à devenir hyper intrusif. Alors c'est dépeint de façon mignonne avec des yeux d'enfants mais ça reste assez particulier quand même. Surtout que tout tourne autour d'elle, en permanence (en même temps, c'est le titre du bouquin, vous me direz). Sauf que tout l'aspect dramatique de la vie d'Arsène est raconté de façon très soft, vu que Georges est trop jeune pour comprendre réellement ce qui se passe.
Parce qu'en fait, en commençant ce livre, je m'attendais naïvement à lire un roman.
Et bon, la partie fictive est un pure prétexte à déblatérer des monologues philosophiques (même pas vraiment un vrai débat entre les deux protagonistes, vu qu'aucun ne va contredire l'autre, même s'ils sont supposés avoir des visions du monde différentes).
Mais bref, au niveau de l'histoire, eh bien c'est décevant. Parce qu'en fait, il n'y a pas vraiment d'histoire.
Et pour le peu qu'il y a, le niveau reste assez faible.
On est dans une histoire difficilement crédible et convenue, avec la rencontre de deux personnages que tout oppose : d'un côté, une vieille dame qui aime la vie et va bientôt mourir et de l'autre, le petit jeune abîmé par la vie qui a essayé de se suicider, on ne sait pas trop bien pourquoi. Alors les raisons de cet acte ont brièvement été mentionnées, mais on voit que clairement, c'est pas le sujet du livre. On s'en fiche, on balance des thèmes ici et là : la vie, la mort, l'inceste, la déportation, et on passe à autre chose. On ne développe pas, on n'approfondit pas, alors même qu'on avait soulevé des sujets graves. Pas d'implication émotionnelle de la part d'aucun des personnages, mais pas de transition non plus, ça va et ça vient, ça n'a pas forcément de sens.
Non, vraiment, pas grand-chose n'a de sens :
Bref, je suis sceptique, mais je ne devais probablement pas être la cible visée.
Mais si le message est bon, sur la forme, c'est assez classique. Une dystopie pour ados qui pourra nous faire penser à beaucoup d'autres comme Délirium où une opération médicale qui est censée nous débarrasser des pires maux sert en réalité à nous contrôler.
Donc rien de bien neuf sous le soleil. C'est plaisant à lire, mais sans plus, d'autant que la construction narrative n'est pas incroyable non plus. Les points de vue différents sur une même histoire apportent forcément des redondances et des longueurs. Le déroulement est assez prévisible, et on reprochera pas mal de facilités scénaristiques. Pas de prise de risque, juste un récit un peu simpliste, qui ne va pas en profondeur.
C'était un peu ça...l'addictivité en moins.
Rien de très intéressant à se mettre sous la dent.
Déjà une base narrative qui n'a rien de bien passionnant : une femme qui soupçonne son mari de la tromper avec une de ses meilleures amies avec qui ils sont en vacances. Mouais, bof...
Et les pages défilent, et le niveau ne s'améliore pas. Cette obsession sur l'infidélité de son mari qui revient en boucle et en boucle. C'est long et redondant. Et affligeant. Cela n'a aucun intérêt et notre protagoniste en fait trop. Beaucoup trop.
Surtout qu'à côté, il y a ses relations avec ses soit disant meilleures amies, qui n'ont pas du tout l'air d'être ses amies. Aucune complicité, aucune amitié, y'a que des apparences. Et pourtant, y'a du passif, des trucs qui auraient pu être passionnants s'ils avaient été développés (vu comment elle a foutu la merde dans la vie de toutes ses chères "amies"). Mais bon, de toute façon, ce n'est pas le sujet, donc on passe à autre chose.
Sauf que l'autre chose...c'est un peu le néant. Il ne se passe rien et c'est ennuyeux à souhait. On attend que les choses se corsent. Des secrets, des histoires noires et sordides refaire surface. Un retournement de situation. Qui vient apparaître à la fin gros comme un camion. L'instinct maternel (ou la folie meurtrière des mères qui veulent protéger leur gosse) est dessiné ici sans aucune subtilité avec tout l'excès qu'on aurait pu attendre d'un livre comme celui-là.
Des "secrets" révélés qui sont aussi intéressants que le reste du bouquin, et des personnages tous plus fades les uns que les autres. On n'a pas grand-chose à sauver, malheureusement.
Une histoire bien menée, avec comme grand point fort, l'importance de la librairie, une institution symbole de liberté et de résistance.
Et je ne sais pas si c'est parce que j'ai du mal avec cette thématique (très peu de livres sur la guerre ou l'occupation nazie ont réussi à totalement me convaincre jusqu'à présent), mais j'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose : peu d'émotions, des personnages que j'ai trouvé assez creux, et un style d'écriture assez impersonnel qui convient bien à un manuel d'histoire ou un compte rendu, mais moins à un roman addictif et percutant.
Une menace de dictature, la force des préjugés et des rumeurs. Des sujets intéressants exploités de manière pertinente.
Sans oublier la force de la communication et l'importance de la langue, avec un mot qui est libre d'interprétation.
On regrettera que le sujet ne soit pas davantage exploré, parce que ça reste malheureusement assez court.
Une belle leçon de vie qui part sur la relation atypique entre deux frères de la cité que tout oppose : l'un est dans le trafic de drogue, un dur, celui qui fait un peu flipper les autres gamins du quartier. Le deuxième, lui est danseur, avec tous les inconvénients que cela peut impliquer.
On nous raconte l'histoire de ces deux jeunes, sans que rien ne semble les relier. Ils pourraient même ne pas être frères, ils ne sont pas particulièrement proches, ils vivent leur vie de leur côté.
Et pourtant, leur relation est passionnante : une absence de relation pour commencer, qui évolue au fil du récit, qui est plus complexe qu'elle n'en a l'air, et qui mise à la fois sur leurs différences et leurs points communs. Parce que chacun des deux frères à quelque chose à apporter à l'autre. J'ai particulièrement apprécié le personnage d'Eddy, qui est perdu, et arrive à se remettre en question grâce à son frère. Qui cherche à s'en sortir, mais qui se retrouve dans un cercle vicieux duquel il est difficile de se tirer.
Et la façon dont son frère intègre sa propre histoire et se retrouve impliqué dans ses histoires illégales, ce qui va contribuer à leur rapprochement, c'était bien trouvé. Malgré tout, l'histoire se conclut avec de grosses facilités scénaristiques assez peu crédibles, on reste sur des rebondissements assez simples, c'est dommage.