Commentaires de livres faits par knor
Extraits de livres par knor
Commentaires de livres appréciés par knor
Extraits de livres appréciés par knor
"Trop tard pour les excuses, fis-je d'un ton grave. Je vous ai déjà pardonné."
Il m'adressa un regard étrange. "Par qui ?".
Mon coeur se serra. " Par un quelconque Prophète blanc, du moins je l'espérais", marmonnai-je ; je m'aperçus que jamais je ne m'étais enquis auprès du fou d'une prédiction concernant ma survie.
- Royal ? C’est de la viande que nous ne pouvons pas manger. Je ne comprends pas la chasse des hommes. »
Il avait omis de dire toute la vérité en parlant du laconique message d'Éras. La missive ne comportait que trois mots: «Île de Glace». Elle avait été rédigée à la hâte, d'une main nerveuse; Zétide reconnaissait à peine l'écriture du chevalier de Garamont. Éras n'avait nullement évoqué ses filles, ce qui était déjà mauvais signe. Et plus inquiétant encore, les indications qu'il donnait n'étaient pas cryptées. N'importe qui aurait pu les lire. Voilà qui ressemblait encore moins au prudent Éras. Néanmoins, le mage était persuadé que le message venait de lui, aucun Maûne n'aurait pu se faire obéir d'un Sylfe.
Éras, mon ami, ne tombe pas, nous avons tant besoin de toi!
Jai découvert depuis que katholikos, en grec, et catholicus, en latin, ne veut rien dire dautre quuniversel et ce mot ne me suffit pas pour me rattacher à mon Amour. Oh! universel, il lest, et bien plus que nous ne saurions limaginer: mais ce nest là quun de ses attributs et il men coûterait de sembler vouloir ly réduire en me proclamant catholique pour me réclamer de lui. Catholique sera donc aussi un de mes attributs : né "comme ça", je ne renie rien. Catholique je suis, catholique je reste. Mais ce mot nenclôt pas ma foi (ou si peu).
Quel plus beau nom pour le croyant que celui- là même de son Amour? On lappelait Jésus le Christ. Jésusien ne sonne pas bien, avouons-le. Mais chrétien ! Chrétien qui vient de Christ (khristianos, en grec, et christianus, en latin, signifiant lun et lautre "qui appartient au Christ"), quoi de plus beau ? Porter le nom même de son Amour, quel bonheur! Sans compter que ce nom - le sien - le définit pour ce quil est, cest-à-dire le maschiah (en hébreu), le messie, et le khristos (en Grec), loint du Seigneur. Alors, chrétien me va. O combien!
Je ne me dirais pas davantage orthodoxe ou protestant, ni, à plus forte raison, luthérien ou calviniste, qui ne sont que noms dhommes. Orthodoxe, je ne serais que conforme à une opinion droite », entendons au dogme. Or mon Amour dépasse infiniment le dogme. Protestant, je ne ferais quattester solennellement que, avec quelque raideur sans doute, ou encore déclarer que je suis victime de..., ou encore manifester formellement mon opposition... Râleur, je le suis assez comme cela ! Mais ce nest pas le mot qui convient à ma foi, à mon espérance, à mon amour, Chrétien les renferme tous les trois. Alors, chré- tien me convient.
Chrétien, tout simplement.
A cette étrange conviction, on peut en opposer une autre, directement contraire, celle selon laquelle il est inacceptable d’établir quelque équivalence que ce soit entre « dépendance » et « indignité » parce qu’il serait faible, malade, vieux et par là même dans une situation d’extrême dépendance est même une idée intolérable sur le plan éthique, à la limite des plus funestes doctrines des années 1930… Un être humain, d’ailleurs, peut-il jamais perdre sa dignité ? La question mériterait à tout le moins d’être posée. Elle n’a rien d’évident.
On aurait, en tout cas, à l’encontre de cette étonnante assertion, l’envie de plaider pour un droit absolu des malades à l’hétéronomie, à la dépendance et à la faiblesse même les plus extrêmes, ainsi que pour la nécessité, dans des cas de ce type, de tenir plus que jamais un discours de compréhension et d’assistance, pour ne pas dire d’amour, plutôt qu’un discours visant à faire comprendre à autrui qu’il vaudrait mieux, dans ces conditions, faire place nette et cesser d’importuner le monde… Plus généralement, on pourrait souhaiter qu’on cesse d’encourager nos sociétés à considérer que la vieillesse est une « maladie » susceptible seulement de deux traitements : la DHEA pour commencer, l’euthanasie pour en finir…
Pourquoi non ?
Non, une histoire ce n’est pas assez!
Non, je ne serai pas fatigué demain!
T’es méchante!
Tu ne veux jamais me faire plaisir. »
Diomède maintenait ses juments attachées par des chaînes de fer à leurs mangeoires de bronze et les nourrissait de la chair de ses hôtes.
Plus jamais ne serai ton cavalier de bal
C'en est un autre qui, sous mon triste regard,
Te fera parcourir en tournoyant la salle
En cette ultime danse où se joue le hasard,