Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 897
Membres
1 014 129

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

L'Enfant du sultan



Description ajoutée par chouquette14K 2018-07-14T17:52:23+02:00

Résumé

Depuis toujours, Gabi rêve du mariage. Elle en a même fait son métier. Chaque jour, elle pare ses clientes de robes splendides et leur offre de fabuleux épilogues romantiques. Chaque nuit, en revanche, c’est elle qui a la place d’honneur, au côté d’Alim. Hélas, elle ne sait que trop bien qu’épouser cet homme restera à jamais un songe. Car il est l’héritier du trône de Zethlehan, un pays riche et prospère dont la famille royale est vénérée. Un jour, Alim deviendra le Sultan des Sultans. Et, ce jour-là, il se désintéressera d’elle – et de l’enfant qu’elle attend de lui…

Afficher en entier

Classement en biblio - 17 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-01-10T00:14:10+01:00

** Extrait offert par Carol Marinelli **

1.

Pour la millième fois de la journée, Gabi consulta sa liste de tâches. Elle enroula autour de son doigt une mèche de cheveux en se demandant comment organiser de A à Z ce mariage à la fois précipité et très huppé, en plein hiver et à Rome.

Elle se dit qu’elle avait beau passer ses journées à penser mariage, jamais elle n’avait été demoiselle d’honneur et encore moins mariée. Pourtant, depuis toujours, elle vivait mariage, respirait mariage et rêvait mariage.

Quand elle était petite, elle alignait ses poupées en une longue procession de mariage. Et un jour, même, déclenchant la fureur de sa mère, Carmel, elle avait saupoudré le cortège de deux paquets de sucre en poudre et d’un paquet de farine pour créer l’illusion d’une noce enneigée.

Ce que Gabi lui cachait, c’était que, chaque fois qu’elle organisait un mariage pour une de ses poupées, elle imaginait qu’il s’agissait de sa mère. Comme si, quelque part, elle pouvait conjurer l’absence de son père et oublier qu’il avait abandonné Carmel enceinte pour partir vivre sa vie.

Gabi n’avait jamais été tellement chouchoutée, mais, en tant qu’assistante d’une organisatrice de mariages, elle avait joué un rôle dans un certain nombre d’épilogues romantiques. Des épisodes dont elle rêvait chaque nuit ou presque. Alim y tenait la place d’honneur.

Mona, la fiancée, surgit de la cabine d’essayage dans une robe que Gabi n’avait pas approuvée et qui ne lui allait pas. Cette dentelle ancienne verdissait son teint déjà mat, et sa silhouette délicate s’accommodait mal de ce tissu trop lourd.

— Qu’en pensez-vous ? s’enquit Mona en virevoltant devant le miroir.

Gabi savait d’expérience comment se comporter face à une future mariée qui ne choisissait pas la bonne robe.

— Et vous, Mona, qu’en pensez-vous ?

— Je ne sais pas. Elle n’est pas si mal.

— Pas si mal ? Alors, ce n’est pas le bon choix. Votre robe, il faut que vous l’adoriez !

Mona n’avait pas suivi le conseil de la propriétaire de la boutique, ni même écouté Gabi, qui lui avait suggéré un fourreau blanc tout simple subtilement brodé. Le plus souvent, les futures mariées rejetaient les recommandations de Gabi. Peut-être parce que ses courbes étaient dissimulées par le tailleur sombre et informe que sa patronne, Bernadetta, l’obligeait à porter, de sorte que les clientes la croyaient privée de tout sens de l’élégance. Ce qui était absolument faux : Gabi était capable de repérer à cinquante mètres la meilleure robe pour n’importe quelle mariée.

Or il fallait que le problème soit définitivement réglé aujourd’hui ; et, vu que Bernadetta était en congé, c’était à elle de le régler. Comme toujours. Plus le budget était élevé, plus la situation était délicate ou même périlleuse, plus Gabi risquait d’avoir à assumer la tâche.

On était dans la semaine entre Noël et le nouvel an ; la boutique aurait dû être fermée, mais Gabi, qui connaissait bien la propriétaire, avait obtenu de celle-ci qu’elle ouvre seulement pour elles. Rosa ne les mettrait pas à la porte, mais elles avaient rendez-vous avec Marianna, la coordinatrice de l’hôtel Grande Lucia, à 16 heures.

— Pourquoi n’essayez-vous pas la robe que propose Gabi ? suggéra Fleur, la mère du marié.

C’était un peu étrange. D’habitude, la mariée était accompagnée dans cette équipée par sa mère, sa sœur ou une amie ; en l’occurrence, il semblait bien que ce soit Fleur qui ait toujours le dernier mot. Et, comme elle était anglaise, Gabi et Mona, pour rester polies, devaient s’abstenir de parler italien.

Oui, la journée risquait de se révéler interminable… Et demain, il faudra recommencer avec les demoiselles d’honneur, songea Gabi.

Visiblement à contrecœur, Mona accepta la suggestion de sa future belle-mère et disparut dans la cabine avec l’habilleuse. Pendant que Rosa rangeait la robe précédente, Gabi en contempla une autre, gris argent, simple et élégante, dotée d’un magnifique tombé.

— Elle devrait vous aller parfaitement, déclara Rosa.

— J’en doute, soupira Gabi. Mais elle est très belle. Vous avez vraiment beaucoup de talent.

— Merci. La commande a été annulée. Vous devriez l’essayer, je suis sûre que vous seriez superbe dedans.

— Pas pendant que je travaille. De toute façon, même si elle m’allait, je n’aurais pas l’occasion de la porter.

Le rideau de la cabine s’ouvrit et Mona apparut, rayonnante.

— Oh ! s’exclama Gabi.

La robe, qui lui allait parfaitement, mettait en valeur sa minceur, et le blanc légèrement brillant du tissu illuminait son teint mat.

— Si elle vous avait écoutée dès le départ…, murmura Fleur. Bon, nous allons être en retard à l’hôtel.

— Mais non, répondit Gabi après avoir consulté sa tablette. Nous sommes parfaitement dans les temps.

Et même en avance, car, maintenant que la robe était choisie, tout le reste coulerait de source, elle le savait. Les mesures avaient déjà été prises, mais les dates des essayages ne pouvaient pas être encore fixées. Gabi assura Rosa qu’elle l’appellerait dès qu’elle connaîtrait le jour de la cérémonie. Puis elle salua la styliste et sortit de la boutique avec Mona et Fleur.

* * *

Après le rush de Noël, il y avait peu de monde dans les rues, ce qui facilitait la circulation. Même le Colisée était fermé aux visiteurs.

— Il y a quelques années, j’ai assisté à un mariage au Grande Lucia, annonça Mona avec une moue. C’était… décati.

— Ce n’est plus le cas aujourd’hui, expliqua Gabi. La direction a changé depuis deux ans. Le nouveau propriétaire, Alim, a fait des travaux considérables. Désormais, l’hôtel est superbe.

Le seul fait de prononcer ce prénom avait suffi à la faire bafouiller et rougir. Gabi voyait Alim de temps en temps, mais pensait à lui beaucoup plus souvent. Quand elle organisait un mariage au Grande Lucia et qu’Alim s’y trouvait, son cœur battait la chamade. Elle espérait secrètement qu’il serait là aujourd’hui.

— Vous me direz ce que vous en pensez quand vous l’aurez vu de vos propres yeux, suggéra-t-elle à Mona. Mais le délai est très bref, et je crains qu’il n’y ait déjà plus de place dans leur planning.

— Fleur n’avait pas l’air de penser que ça puisse poser problème, répondit Mona d’une voix un peu trop aiguë en regardant sa future belle-mère.

D’après ce qu’avait compris Gabi, Fleur avait accepté de financer le mariage à condition qu’il ait lieu dans cet hôtel. Toutefois, Gabi avait des doutes : Marianna, la coordinatrice de l’hôtel, était plutôt rigide, et le mariage devait avoir lieu seulement deux semaines plus tard !

Gabi étouffa un bâillement. Elle avait espéré profiter des fêtes pour planifier le lancement de sa propre affaire, mais elle avait dû revenir travailler pendant son congé et elle était épuisée. Trop épuisée même pour envisager de s’installer à son compte, alors qu’elle avait commencé à travailler pour Matrimoni di Bernadetta quand elle avait dix-huit ans en espérant y acquérir une expérience suffisante pour créer un jour sa propre agence. Or, six ans plus tard, son projet ne lui semblait toujours pas au point. Bernadetta lui donnait tellement de travail qu’elle avait à peine le temps de penser, encore moins celui de nourrir ses rêves personnels.

Pourtant, elle aimait vraiment ce travail.

La voiture s’arrêta devant le splendide bâtiment ancien qui abritait l’hôtel. Ronaldo, le portier, se précipita pour leur ouvrir les portières.

— Ben tornato, dit-il en s’adressant à Fleur.

Gabi comprit que l’Anglaise devait être une cliente attitrée pour que Ronaldo l’accueille de façon aussi empressée.

À la perspective de revoir bientôt Alim, elle se sentait en proie à une étrange excitation. Tout en étant très réservé, le propriétaire du palace se montrait toujours poli avec chacun, même s’il gardait ses distances et un air de mystère qui la fascinait.

Un étage entier du Grande Lucia lui était réservé durant ses séjours à Rome. Gabi n’ignorait rien des bruits qui couraient au sujet d’Alim : il sortait beaucoup et aimait les jolies femmes, qui jamais ne pouvaient obtenir de lui davantage qu’une nuit en sa compagnie — et le petit déjeuner n’était pas inclus. En fait, à en croire Sophie, une amie de Gabi qui était femme de chambre au Grande Lucia, une fois qu’elles avaient été rejetées, ses conquêtes lui reprochaient toutes sa dureté et sa froideur. C’était surprenant, tant son regard était chaleureux et son professionnalisme sans défaut.

D’autant que, selon Sophie, la rumeur prétendait qu’un diamant était en général le prix des heures passées entre ses bras, et des larmes versées ensuite…

Gabi savait qu’il était beaucoup trop bien pour elle. D’ailleurs, il semblait plutôt attiré par les grandes blondes du genre top-modèles, des femmes qui maîtrisaient certainement tous les artifices en usage dans une chambre à coucher. Inaccessible donc, mais elle s’en moquait puisque ça lui permettait de rêver de lui en toute sécurité.

Suivie par Fleur et Mona, Gabi passa la porte de cuivre à tambour qui menait dans le hall somptueux du Grande Lucia. Le décor était presque parfait : des murs revêtus de soie, des tapis d’un rouge étonnant, d’une élégance presque sensuelle, qui s’accordaient parfaitement au mobilier de bois sombre. Malgré les dimensions du hall et sa hauteur de plafond, l’ambiance était très intime, avec toute l’agitation charmante d’un hôtel fréquenté.

Au centre de la pièce se dressait une composition florale.

Oui, c’était presque parfait. Car cet énorme bouquet agaçait profondément Gabi. Une profusion de roses pourpres et d’œillets qui ne changeait jamais au fil des saisons et qui était devenue une pomme de discorde dans ses négociations avec Marianna. Celle-ci les accueillit chaudement et les conduisit dans un des salons privés qui ouvraient sur le hall pour discuter des détails. Elle était ravie de leur annoncer qu’il lui restait justement un créneau à la date voulue, mais il y avait un petit problème.

— Je dois en parler au directeur, dit-elle, car nous attendons en janvier un groupe de VIP, et l’hôtel sera placé sous haute surveillance. Je ne suis donc pas certaine que ce soit compatible avec la réception que vous voulez offrir. Alim m’a demandé de l’informer avant de prendre tout engagement.

Elle s’interrompit pour regarder autour d’elle.

— Justement…

Gabi suivit son regard.

Vêtu d’un manteau sombre qui mettait en valeur sa minceur et sa haute taille, Alim venait de pénétrer dans le hall, en compagnie d’une blonde somptueuse. Son charisme était tel que les yeux de Fleur et de Mona furent irrésistiblement attirés vers lui. D’ailleurs, il se tenait si droit et dégageait une telle aura que toutes les têtes se tournaient vers lui. Au point qu’en le voyant Gabi avait toujours envie de redresser les épaules. Quand il était dans les parages, elle avait le plus grand mal à se concentrer sur quoi que ce soit d’autre, comme si Alim était au centre du monde et que tout le reste était brusquement relégué en périphérie.

— Quanti ospiti ?

La voix de Marianna lui sembla venir de très loin. Ce fut Mona qui donna le nombre d’invités. Gabi venait de croiser le regard d’Alim et se trouvait dans un monde parallèle, enchanté. Il était toujours aussi beau, d’une élégance naturelle, raffinée. Une eau tranquille, alors qu’elle était un vrai tourbillon.

Il avait beau être inaccessible pour elle, Gabi pouvait toujours rêver de lui. Ses pensées étaient moins innocentes que son corps, et les yeux d’Alim, d’un gris sombre pailleté d’étincelles argentées, lui parlaient dans le silence de la nuit. Il était dangereux de soutenir ce regard, elle le pressentait, mais il l’avait prise au piège. Elle perçut au creux de l’estomac une bouffée de chaleur brûlante qui s’étendit peu à peu jusqu’à son cou.

Elle aurait voulu pouvoir s’éclipser pour répondre à cet appel silencieux, faire disparaître sa blonde et le suivre dans un lit de soie où il l’allongerait…

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mogo26 2019-02-15T19:07:18+01:00
Lu aussi

Une romance un peu rapide mais assez agréable.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par SuBla65 2018-08-04T03:48:57+02:00
Diamant

Très belle romance très bien écrite. Personnages attachants, scénario très bien tissé. Pas de longeurs ennuyeuses soporifiques.

J'ai adoré.

Afficher en entier

Date de sortie

L'Enfant du sultan

  • France : 2018-08-01 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Billionaires & One-Night Heirs, Tome 2 : L'enfant du sultan - Français
  • Bound by the Sultan's Baby - Anglais
  • Bound by the Sultan's Baby (Billionaires & One-Night Heirs #2) - Anglais

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 17
Commentaires 2
extraits 2
Evaluations 6
Note globale 6.8 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode