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La ronflette



Description ajoutée par supercalifragilistic 2016-04-13T16:31:22+02:00

Résumé

Un cadavre dans un cercueil aux Pompes funèbres, quoi de plus normal ? Mais celui-ci est un intrus, et d'ailleurs il se réveille : Al Wheeler a été dérangé pour rien, juste une plaisanterie stupide, paraît-il. Mais quand le lieutenant trouve un autre corps, bien mort cette fois, dans un autre cercueil du hall d'exposition, l’humeur n'est plus à l'humour. La victime, docteur en médecine, travaillait pour une Fondation, sur des drogues comme le LSD et la Scopolamine. Qui, parmi ses collègues de recherche, aurait pu l'abattre d'une balle de 38 ? Et pourquoi cette mise en scène aux Pompes funèbres ? En plus des psychiatres, Al Wheeler doit affronter un duo de maîtres chanteurs et un cambriolage de banque sans effraction.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par feedesneige 2016-04-10T17:53:35+02:00

CHAPITRE PREMIER

— C’est bien une morgue, ici ? déclare le sergent Polnik, de l’air du flic à qui il ne faut pas la faire. Alors, c’est normal que vous ayez trouvé un macchabée, non ?

— Mais celui-là n’est pas à nous !

Les joues couperosées, les yeux profondément enfoncés, le petit bonhomme est en proie à des tics ravageurs, tant il est bouleversé.

— Vous en êtes vraiment sûr ? grogne Polnik, tout ce qu’il y a de sceptique.

— Seigneur ! (La voix du nabot se lézarde de désespoir.) Vous croyez que je ne la reconnaîtrais pas si c’était une de mes clientes ?

Un rayon de soleil matinal me brûle les yeux comme un fer rouge. A ma montre, il n’est que huit heures moins cinq. Du matin ! Jusqu’à aujourd’hui, je m’étais toujours imaginé que pour faire entrer Wheeler dans un endroit pareil à une heure pareille, il faudrait le porter, les pieds devant.

— Lieutenant ? (Les sourcils hérissés de Polnik se rejoignent sous l’effet d’un intense effort de réflexion.) Pour moi, ce type est un dingue.

— Mais non, je corrige, c’est un employé des pompes funèbres. Évidemment ce n’est peut-être qu’une question de degré.

— Lieutenant Wheeler ! (Le petit type en avale sa langue.) Est-ce que vous allez jeter un coup d’œil à ce macchabée inconnu qu’on est venu fourrer dans mon établissement, ou allez-vous rester planté là, à m’insulter ?

— C’est un choix bien cruel que vous me proposez, monsieur Brenner, fais-je en prenant mon temps. De toute façon, je ferais n’importe quoi pour me mettre à l’abri de ce soleil torride.

On entre, et immédiatement d’épaisses ténèbres nous enveloppent. Je me rends compte que le soleil n’aura jamais la moindre chance de franchir les vitres en verre fumé de chez Brenner. L’air frais pas davantage, je m’en aperçois quelques secondes plus tard, quand mes narines sont assaillies par un mélange de renfermé, de formol et d’une odeur bizarre qui doit être celle de l’encens.

— Dans la salle d’exposition, marmonne Brenner en ouvrant le chemin.

Polnik fait un pas en arrière.

— Lieutenant ! (Sa voix s’étrangle comme une scie électrique qui mord dans un nœud de bois.) Qu’est-ce qu’ils exposent là-dedans ?

— Ne m’en parle pas, dis-je avec un frisson. Enfin, pas avant que j’aie pris mon petit déjeuner.

Brenner nous tient la porte ouverte ; nous entrons en prenant soin de ne pas trop traîner nos pieds sur la moquette écarlate. Dans la salle d’exposition, qu’y met-on ? Des cercueils. Il y en a bien une douzaine, de styles et de matériaux différents. Cinq ou six sont posés sur des tréteaux, les autres dressés contre un mur.

— C’est dans celui-là. (Brenner tend un index théâtral vers un cercueil luisant posé sur deux tréteaux, et dont le couvercle a été repoussé à une extrémité.) Dès que j’ai vu ce couvercle, ouvert, j’ai compris qu’il y avait quelque chose de louche. Moi, j’aime l’ordre ; je ne laisserais jamais un cercueil entrouvert ! Quand j’ai vu ce qu’il y avait dedans…

— Vous avez prévenu le bureau du shérif, fais-je, d’un ton sinistre. Moi, j’admire les gens qui commencent leur journée d’aussi bonne heure, monsieur Brenner. Il était exactement sept heures du matin. J’avais déjà dormi au moins trois heures quand le shérif m’a téléphoné.

— Moi, il était sept heures cinq quand le lieutenant m’a téléphoné, fait Polnik. (Il regarde longuement le petit homme, avec des yeux furibonds.)

— Qu’est-ce que c’est que ces façons de se mettre au travail dès l’aurore ? Vous êtes tellement pressé de savoir qui est mort pendant la nuit ?

— Ça alors… (Les cent cinquante-trois centimètres de croque-mort se tortillent de fureur.) On ne m’a jamais insulté comme ça de toute ma…

Sa voix est brusquement étouffée par un tintamarre qui explose sous mon crâne, comme les trompettes impitoyables du jugement dernier. Sans me laisser le temps de récupérer, elles éclatent une deuxième, une troisième… une cinquième fois… C’est alors que je réalise, du fond de mon vertige, que c’est la grosse horloge de campagne, dans un coin de la pièce, qui sonne huit heures. Quand le dernier coup est assené, ma tête ne contient plus qu’un magma informe et dégoulinant.

— Qu’est-ce que vous cherchez à faire encore ? dis-je à Brenner en montrant les dents. Vous voulez réveiller les morts ?

— Je me plaindrai au maire !

Apparemment il en est encore aux menaces de représailles provoquées par la sortie de Polnik, avant que l’horloge sonne.

— D’ailleurs, lieutenant, je vais…

Il se tait brusquement, me regarde avec un drôle d’air, puis me fait :

— Vous avez entendu ?

— Quoi donc ?

Sa voix a changé, et c’est bien la première fois que j’entends Polnik chuchoter.

— Lieutenant, je suis sûr d’avoir entendu. C’est…

Il a les nerfs à fleur de peau. Les yeux lui sortent de la tête et il me désigne à nouveau le cercueil d’une main grelottante.

— Regardez !

Je regarde et je vois le couvercle du cercueil glisser lentement sur le côté. Polnik et le croque-mort poussent à l’unisson un petit cri étranglé. J’en ferais bien autant si mes cordes vocales ne s’étaient pas brusquement coincées. Enfin le couvercle bascule et tombe par terre avec un bruit de trente-six mille diables. J’ai vaguement l’impression d’entendre un bruit de pas qui traversent le hall d’entrée et je forme le vœu que ce visiteur, quel qu’il soit, ne passe pas au travers de la porte, mais l’ouvre normalement.

Dans le cercueil, le cadavre s’est assis sur son séant ; il nous balance un grand sourire et dit :

— Bonjour !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Taipan 2023-12-01T21:08:43+01:00
Or

Un bon Carter BROWN avec beaucoup d'humour et de sarcasme.

L'intrigue n'a rien de particulier: une équipe de recherche sur les psychotropes utilisent une de ses découvertes pour organiser en douce un petit casse d'une banque ni vu ni connu.....

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