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Le rôle social de l'officier



Description ajoutée par Ylle 2024-04-12T13:03:36+02:00

Résumé

Le besoin d'élever la conscience collective

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Qui est Lyautey en 1891 ?

Alors âgé de 37 ans, officier de cavalerie, Hubert Lyautey est entré à Saint-Cyr en 1873, puis à l'Ecole d'état-major (1875-1877). Après plusieurs stages dans des régiments de cavalerie, (Rambouillet, Chateaudun, Sézanne), il est versé définitivement dans cette arme (1880), à la suite de la dissolution du corps d'état-major. Puis, après un séjour algérien au 2e Hussard à Orléans/ville, il rejoint la métropole d'abord à Bruyères, où il sera promu capitaine (1882), puis à Epinal.

Il s'était fait remarquer par un grand écuyer, le général Alexis L'Hotte, inspecteur de la cavalerie, dont il devient l'aide de camp. Il fait ensuite son temps de commandement au 4e Chasseurs à Saint-Germain-en-Laye, régiment commandé par un chef remarquable, le colonel Donop. Nommé au commandement du 1er Escadron avec l'appellation de capitaine-commandant, il va savoir gagner le coeur de ses gradés, de ses cavaliers, en faisant de son escadron un groupement formé et entraîné, selon des principes qu'il a forgés et qu'il a consignés dans une brochure intitulée : Causerie du capitaine Lyautey aux cadres du 1er Escadron du 4e Chasseurs.

Il se révèle un excellent instructeur et plutôt un éducateur et un pédagogue. Il faut, dit-il, d'abord bien distinguer le but à atteindre - en tout, faire voir le but, la raison des exercices qui ne doit pas être uniquement automatisée -, puis expliquer les moyens utilisés en usant d'une langue claire, susceptible d'être comprise par tous. Il convainc les gradés de faire voir les armes, les outils, les chevaux, et sait utiliser tant le jeu que l'étymologie. Sa langue est familière et vivante ; il dit qu'il faut amuser les soldats plutôt que les embêter. L'instruction ne doit pas être "empaillée", mais bon enfant. Il sait au départ qu'il se heurte à l'ignorance, à l'incompréhension et à l'ennui des jeunes gens. Il faut les mettre en confiance, gagner leur coeur, susciter leur intérêt, leur curiosité, plutôt que s'en tenir au seul règlement. Il s'intéresse aussi au confort matériel, aux conditions de vie du soldat et des sous-officiers, et cherche à les améliorer concrètement. Il souhaite ne pas faire exclusivement appel à la mémoire, et ironise sur les trois parties chères aux discours quels qu'en soient les auteurs. Il veut substituer la leçon des choses à la théorie, réduire au minimum la distance qui sépare le mot de la chose, nous dirions, le signifiant du signifié. Il souhaite aussi que le soldat ne s'ennuie jamais à la caserne.

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