Pete était à un point de non-retour. jamais il ne balancerait personne, là n'était pas la question, mais trop d'indices et de circonstances le rendaient suspect. Comment un enquêteur avait-il pu l'appeler si rapidement à ce sujet? C'était impossible. La seule raison qui pouvait justifier l'intérêt des policiers à son égard, c'est que quelqu'un avait parlé. Mais cette conclusion soulevait un autre problème, plus grave encore. Qui? Personne n'était censé savoir.

Les pièces d'artifice étaient de Gandalf: il les avait non seulement apportées, mais aussi conçues et fabriquées lui-même; et ce fut lui qui les lança, ainsi que les effets spéciaux et les volées de fusées. Mais il y eut également une généreuse distribution de pétards, de diablo-tins, de claque-doigts, de cierges magiques, de torches, de chandelles naines, de fontaines elfes, d'aboie-gobelins et de coups de tonnerre.
Tous étaient superbes. L'art de Gandalf se bonifiait avec l'âge.

« Tu vois…Seiryû…Pendant quinze ans, j’ai vécu en vase clos. Mon quotidien était sans nuages…Dans ma petite bulle…Je protégeais mon petit bonheur à moi. Mais soudain, on me l’a volé. Et alors, j’ai appris beaucoup de choses…Ce que c’était d’avoir faim…Qu’on pouvait avoir le cœur brisé…Mais qu’on continuait malgré tout à respirer…J’ai appris ce que c’était, l’envie de vivre…Je ne laisserai personne dire…que ta vie…et la mienne ne servent à rien. C’est pourquoi, je vais faire voler en éclats les ténèbres qui t’entourent…T’emmener là où tu pourras étendre tes ailes à ta guise…Ça…je te le jure. »

« La peur…n’est qu’un prétexte pour ne pas agir. La question n’est pas de pouvoir ou non. Ce qui compte, c’est la force de la volonté, l’envie de faire les choses quoi qu’il en coûte ! »

« Si tu veux mon avis, les gens bizarres qui trouvent du bon dans ce que nous on déteste de notre propre personne…c’est eux, les plus forts… T’as beau leur résister à ces gens-là, tu peux pas gagner. »

« Je pense qu’on s’isole… Lorsqu’on ne prend pas parti pour soi-même… Voilà pourquoi il est important de se poser des questions… Et de mettre des mots sur ce qu’on ressent… »

« - Si Dieu existait vraiment, alors pourquoi met-il nos vies à rudes épreuve ? Pourquoi prend-il un malin plaisir à nous faire souffrir ? À semer la mort ?
Il semble surpris par la véhémence de mes propos. Il pince les lèvres et cherche les bons mots sur un sujet qui ne les inspire pas.
- C’est une question qu’on me pose bien trop souvent, malheureusement. Il n’existe pas de réponse capable de panser vos blessures. Toutefois, je vais essayer d’y répondre du mieux que je peux. Si l’Homme doit faire face a l’adversité, c’est tout simplement pour ne pas oublier à quel point les valeurs comme l’amour, la bienveillance ou bien le respect sont nos biens les plus précieux. Les épreuves de la vie sont des obstacles, une façon de nous mettre face à la difficulté, si on arrive à se dépasser, alors on en sort grandi, plus fort. La tristesse fait partie de la vie, c’est un sentiment indispensable, quand on traverse des périodes difficiles, on savoure ensuite toute la valeur des moments de joie et de bonheur. »

« Jusqu’à maintenant…notre absence de rapports…m’a terriblement…fait souffrir. J’ai connu une période de répit…durant laquelle j’ai cru être libérée de ce problème. Mais…alors que je ne m’y attendais pas du tout…la question des enfants est venue sur le tapis. Comme elle est indissociable…de celle de notre absence de rapports…en fin de compte…je ne peux pas échapper…à la malédiction de cette abstinence, qui pèse sur notre mariage. »

« Rien ne prend plus de temps que de rentrer chez soi. »

« Aimer, ça ne veut pas dire tout accepter de l’autre, sans question ni remise en cause. Aimer, c’est se battre pour se que l’on croit être le meilleur pour l’autre…même si l’autre ne le sait pas. L’amour que je t’offre, Léonor, c’est une bataille. Celui de Mozart, c’est une capitulation. »

« Dans ma famille, après la guerre, certains sont devenus communistes. D’autres, 30 ans plus tard, ont décidé d’aller vivre en Israël. L’histoire de Jeanne était, pour tous, un sujet sensible. Un tabou familial, un tabou français. »

« Je vois… Je voulais savoir ce que j’aurais voulu faire si j’en avais eu le temps, mais… Parfois ce qui est important … Ce n’est pas ce qu’on veut faire, mais c’est aussi la possibilité de passer une journée dans l’inaction. »

"Quand on est belle, on peut tout porter ! Être une jolie fille, c'est ce qu'il y a de plus amusant au monde."

Les dinosaures ont disparu à cause d'un astéroïde ? Les sapiens n'ont même pas eu besoin de prétexte, ils se sont détruits tout seuls !

« "Toutes ces usines, à perte de vue…ça m’oppresse, parfois…". À cet instant, les paroles d’Ao me sont revenues…Et face aux fumées envahissant le ciel…Elles me sont apparues pleins de vérité. C’est ainsi que s’est achevée ma vie de lycéen : dans le brouillard, a suffoquer. »

Ma femme et moi avions invité un couple d'amis à déjeuner, toujours le même couple finalement: ils étaient à l'amitié ce que nous étions à l'amour, une forme de routine.

Mes actes n'existaient qu'après avoir été notés dans mon agenda, après avoir intégré mon emploi du temps; Je ne supportais plus cette expression. Le temps ne s'employait pas.

Je ne savais pas si on allait bien s'entendre en parlant, mais il me semblait que le plus dur dans une relation, c'était de partager du silence. Et ça c'était chose faite.

On a souvent envie de montrer le meilleur de soi-même, et peut-être davantage encore avec les témoins du passé. Montrer à quel point on a maîtrisé sa vie, son destin. Qu'on le veuille ou non, revoir un fantôme de l'avant, c'est faire le bilan de celui que nous sommes devenus.

Après quelques autres bières, il est reparti sans que nous ne reparlions de ce qui l'avait conduit chez moi. Une tape appuyée dans mon dos a tenu lieu de "merci". Un hochement de tête de ma part a traduit un "de rien". Affaire classée.

Je te cherche partout, mon amour. Dans les draps défaits, dans la vapeur de la douche, dans le miroir dans le rideau qui bouge, je te cherche dans le regard de Boudine, dans le bruit des pas dans l'escalier, dans tes chemises pendues aux cintres. Je te cherche dans mes souvenirs, dans un programme télé, dans une chanson, dans une voix qui résonne, je te cherche dans le souffle du vent, dans le fracs des éclairs, dans la brûlure du soleil. Je te cherche dans ton flacon de parfum, dans ton tube de dentifrice entamé, dans ta liste de courses inachevées...

Où étions-nous avant de naître? Rien de plus simple: nulle part. Où serons-nous après notre mort? Rien de plus clair: là où, dans le silence et dans la paix de l'éternité, nous étions avant de naître. C'est à dire, à nouveau, nulle part.

LE DIEU DONT NOUS AVONS L'AUDACE de parler n'est pas seulement un mystère. Il est une invention des hommes.
Il est tout à fait clair que, si Dieu a inventé les hommes, les hommes, en revanche, ont inventé leur Dieu. Tout ce qu'ils savent ou croient savoir de Dieu, ils l'ont tiré de leur pensée, de leur imagination, de leur angoisse.

"Sarah, mon père aussi est mort. Il me manque parfois, terriblement. Mais sa mort est une chose passée, dont lui ne souffre plus. Je ne suis pas triste de sa mort mais triste de son absence, et ce n'est pas pareil: c'est moins désespérant, je t'assure car je suis le seul à souffrir."

"Je dédie ce livre à ma mère, bien qu'elle ne sache pas lire.
....Penser qu'elle y promènera les doigts suffit à mon bonheur.
S.O.

Moi, George Crozat, je suis descendu du ring et je continue à taper sur des gens, parce que je veux me payer mon plaisir, mon truc, ma récompense pour avoir servi de punching-ball pendant quarante ans à tout ce qui a des yeux et parle dans cette putain de ville.