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À trente-trois ans, Iris trimballe sa vie dans une valise. Théo, dix-huit ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent. À soixante-quatorze ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent par hasard et malgré eux dans une colocation.
C'est le début d'une histoire pleine de surprises, celle de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
(Quatrième de couverture, Éditions Le Livre de Poche)
Je me rends compte en la prononçant de l’inanité de ma phrase. C’est souvent le propre des formules de soutien, de n’avoir d’autre utilité que de tromper son impuissance. Je n’ai jamais entendu autant de fois « c’est la vie » qu’au moment où j’étais confrontée à la mort.
Un très bon roman une fois de plus ! À travers trous personnages on se laisse embarquer et on a presque l'impression de faire partie de leur collocation !
Un Virginie Grimaldi, c'est toujours pour moi un moment de rire et de larmes à la fois, un moment où je me blottis avec ces nouveaux personnages toujours si attachants que je découvre au fil des pages. Ce livre n'a pas fait exception à cette habitude et j'ai pris énormément de plaisir à découvrir Irène, auxiliaire de vie qui trimballe sa vie et ses secrets, Théo, 18 ans et un peu paumé et Jeanne, 74 ans et tout juste veuve. Ces trois personnes si différentes n'avaient aucun lien jusqu'à ce qu'ils se retrouvent sous le même toit, à devoir apprendre à vivre ensemble et petit à petit ils vont s'apprivoiser et se découvrir mutuellement en laissant tomber leurs carapaces.
J'ai vraiment adoré ce roman en passant dans tous les états possibles, le rire, les larmes, a boule au ventre, la nausée, l'envie de frapper. C'est encore une fois une ode à la vie qu'elle nous partage là avec ces personnages avec lesquels on évolue tour à tour dans de petites tranches de vie courtes mais très dynamiques. La plume alterne la vue de chacun des protagonistes tour à tous avec des moments très poignants et des thématiques dures qui sont abordées avec toujours cette légèreté et cet humour qui la caractérisent : le deuil, la vieillesse, la solitude, l'alcoolisme, les foyers pour enfants, la précarité, la maladie, la violence conjugale, … On s'attendrait à une lecture très difficile mais non, malgré le coeur sui se serre dans ces rencontres comme celle de Nadia, si forte dans son malheur, on ne peut s'empêcher de s'émouvoir et d'en redemander.
Un coup de coeur donc, comme très souvent quand je croise la plume de cette auteure que j'apprécie un peu plus à chaque livre.
Un roman que j'ai récupéré chez ma maman, qui lit beaucoup d'écrits de cette auteure. Et franchement, j'ai tout bonnement adoré ma lecture…
L'histoire est celle de trois personnages : Théo, dix-huit ans, Iris, trente-trois ans, et Jeanne, soixante-quatorze ans, qui vont se retrouver, bien malgré eux, en colocation. Chacun a son histoire, chacun a ses problèmes. Pourtant, ensemble, ils vont trouver le réconfort de la famille qui leur manque…
Dès les premières pages, j'ai adoré suivre nos trois personnages. On découvre leurs histoires, leurs aventures et leurs challenges. En fait, l'alternance rapide des points de vue nous permet de ne jamais nous ennuyer et de passer d'une histoire à l'autre sans trop de difficultés. Puis, surtout, ces trois histoires nous donnent réellement une leçon de vie que j'ai drôlement appréciée.
La fin est plutôt attendue, même si je l'ai trouvée géniale pour chacun de nos personnages. Certes, j'aurais voulu continuer à les suivre, mais cela reste une lecture qui se lit toute seule et que je recommande vivement.
Du côté des personnages, Jeanne, soixante-quatorze ans, a perdu son mari récemment et ne sait plus comment vivre sans lui. Avec des soucis d'argent, elle décide de louer les deux chambres de chez elle. Elle ne pensait pas que cela allait lui permettre de voir la vie autrement. J'avoue que sa vie est un peu monotone au départ. Pourtant, au fil des pages, elle va changer pour pouvoir apprécier davantage la vie avec ses deux nouveaux colocataires. Un personnage que j'ai appris à aimer au fil des chapitres.
Iris, quant à elle, vient de se séparer de son fiancé après des années d'emprise. Loin de ses origines, elle souhaite refaire sa vie à Paris, où il ne pourra pas la retrouver. Pourtant, elle possède quelque chose qui lui appartient et qu'il ne risque pas d'abandonner. Discrète et sensible, je me suis facilement identifiée à elle dès le départ.
Pour finir, nous avons le jeune Théo, dix-huit ans, qui est en formation de pâtissier. Il a toujours eu une vie difficile et, du coup, il se contente vraiment de peu. On découvre un jeune homme plein d'entrain, qui a encore la vie devant lui. J'avoue que je l'ai également apprécié, notamment pour son comportement touchant envers Jeanne et Iris.
S'agissant du style de l'auteure, sa plume m'a, une nouvelle fois, transportée dans ses histoires. J'ai encore des romans d'elle dans ma PAL, et j'ai hâte de les découvrir.
Un roman contemporain racontant l'histoire de trois colocataires très différents, qui vont trouver une forme de stabilité les uns avec les autres.
Une rencontre peut vraiment changer des vies et c’est de ça que parle ce roman. Jeanne Perrin a 74 ans et son mari Pierre vient de décéder. Théo Rouvier a 18 ans, vit dans sa voiture et c’est un apprenti pâtissier très talentueux. Iris Duhin a 33 ans, elle est auxiliaire de vie et elle fuit son ex. Jeanne, Iris et Théo sont trois personnes de générations différentes dont la solitude fait partie intégrante de leur vie mais qui vont surmonter les épreuves ensembles. Il nous restera ça est exactement le genre de lecture dont j’avais besoin en ce moment. Ce roman est une belle ode à la vie et un très beau #coupdecœur.
Il nous restera ça arrive en seconde position de mes romans préférés de Virginie Grimaldi que j’ai déjà lu. Juste avant, il y a juste celui qui m’a fait connaître l’autrice et c’est Le premier jour du reste de ma vie. J’ai été ému dès les premières pages, je ne m’attendais tellement pas à ça pour Jeanne et Pierre. Je n’ai pas vu venir l’expéditeur des lettres pour Jeanne alors que c’est plutôt logique, ni qui se cachait derrière la maison avec les volets bleus, ni le lien avec le petit Sam des cours de Karaté. Virginie Grimaldi a réussi à me surprendre et c’est de plus en plus rare lors de mes lectures. Chaque personnage a son propre langage. L’autrice a réussi à nous retranscrire parfaitement leur personnalité à chacun. Son écriture est toujours aussi belle, fluide et addictive. Je me suis surprise à m’esclaffer de rires lors de certains passages et à avoir des larmes coincées au bord de mes yeux lors d’autres passages. L’autrice aborde de nombreux thèmes importants comme le deuil, la solitude, les pervers narcissiques ou encore la vie dans les foyers. Elle fait également de la prévention envers les sites de rencontre et les médiums escrocs. Les chapitres sont court et le livre se lit très rapidement. Les dédicaces à Valérie Perrin, Sophie Rouvier, Alexandrine Duhin, Serena Giuliano et Cynthia Kafka m’ont fait sourire.
Il nous restera ça est un roman tantôt drôle tantôt émouvant. Je me suis attaché à Iris, Théo et Jeanne et je n’ai pas envie de les quitter. J’ai vraiment été profondément touché par cette histoire et ce que je retiens c’est qu’il y a toujours de l’espoir. La vie vaut la peine d’être vécu et j’avais vraiment besoin de ce message en ce moment.
Un livre audio qui m'a été plaisant à écouter même si ce dernier m'a fait verser quelques larmes. Des sujets difficiles sont abordés, attention à vos sensibilités. Le côté feel-good, comme je m'en doutais, m'a moyennement plu (question de goût), néanmoins, je me suis facilement attachée à ces trois êtres abîmés ; Jeanne, Iris, et Théo. Le livre audio possède une voix différente pour chaque personnage et j'ai trouvé ça génial - ça aurait été encore plus chouette de les retrouver pour l'ensemble des dialogues.
En bref, même si ce n'est pas un coup de cœur, j'en garderai un bon souvenir... ce fût une belle surprise car je ne m'attendais pas à accrocher autant ! J'ai passé un super moment, tendre, rigolo parfois et surtout émouvant.
Encore une lecture de cet auteure incroyable, je n'est pas pu le lâcher. Les 3 générations vivant ensemble avec chacun leur parcours était génial, l'humour était encore vraiment pas mal
L'autrice, fidèle à elle-même, nous livre ici un roman beau et émouvant qui allie humour et émotions avec beaucoup de justesse. Grâce à ses habituels chapitres courts et une alternance de points de vue, on plonge dans cette histoire chorale où trois personnes, pourtant très différentes, se retrouvent réunies dans une colocation pour le moins... improbable.
Ce livre déborde de tendresse, de bienveillance, et sa plume rend la lecture vraiment touchante. Au fil des pages, des thèmes sérieux comme la précarité juvénile, le deuil et bien d'autres sont abordés, ce que j'ai vraiment aimé.
J'ai adoré voir comment les liens entre les trois personnages se tissent peu à peu, comment la parole se libère, et surtout, comment ils deviennent chacun un pilier pour les autres face aux épreuves qu'ils traversent. On se reconnaît un peu dans chacun d'eux, dans leurs histoires, leurs blessures et c'est sûrement une des forces de l'autrice: créer de l'empathie et de l'identification par extension.
J'ai un petit faible pour les romans qui mettent en avant des relations transgénérationnelles, et ça m'a touché énormément. À cela, Virginie Grimaldi a ponctué son récit de rebondissements et de révélations qui ne rendent que le livre plus savoureux et surprenant.
Une lecture tendre, juste, et émouvante à découvrir !
Aussi beau que les autres. J'ai chialé, comme toujours. C'est touchant, léger, tendre, authentique, bouleversant et attachant. C'est hyper bien écrit, c'est simple, fluide et ça touche en plein cœur. C'est parlant, on s'identifie facilement, c'est tantôt drôle, tantôt émouvant. Les personnages sont fantastiques de normalité et de simplicité. Jeanne est formidable, elle est entrée dans mon cœur et j'ai regretté à chaque fin de chapitre qu'elle n'existe pas. Théo est un battant qui en a pris dans la gueule depuis qu'il est gamin, il a déjà beaucoup sur les épaules, mais il a la niaque et veut s'en sortir pour faire partie de la vie de quelqu'un qui le verrait enfin. Iris est une force de la nature qui fait tout pour sortir la tête de l'eau et reprendre le cour de la vie qu'elle veut et non celle qu'on veut lui imposer. Tout est très bien orchestré, c'est beau, c'est la vie, la vraie, bref, encore un succès qui me fait du bien au cœur.
Résumé
À trente-trois ans, Iris trimballe sa vie dans une valise. Théo, dix-huit ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent. À soixante-quatorze ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent par hasard et malgré eux dans une colocation.
C'est le début d'une histoire pleine de surprises, celle de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
(Quatrième de couverture, Éditions Le Livre de Poche)
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