Commentaires de livres faits par Marshoo
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Commentaires de livres appréciés par Marshoo
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Nérée a tourné sur lui-même, décuplé de volume et s'est transformé en orque, mais je me suis raccroché à son aileron dorsal au moment où il jaillissait hors de l'eau.
Un groupe de touriste a applaudi. Je suis arrivé à leur faire un petit signe de la main.
Ouais, on fait ça tous les jours, ici à San Francisco."
-Où est-ce qu'on vous dépose, les gars ?
J'ai baissé les yeux et j'en suis resté bouche bée.
J'avais vu des photos de San Francisco, mais je n'y étais encore jamais allé. C'était sans doute la plus belle ville que j'aie jamais vue : imaginez Manhattan plus petit et plus propre, qui serait noyé de brouillard et entouré de collines vertes. Il y avait une baie immense avec des bateaux, des îles et des voiliers, et puis le Golden Bridge, l'immense pont de San Francisco, qui émerge du brouillard. J'avais la vague impression que j'aurais dû prendre des photos.
Bonjour de Frisco. Pas encore mort. Pense bien à vous.
-Près de ce bâtiment là, a suggéré Zoé. A l'Embarcadero.
-Bien vu, a dit Chuck. Hank et moi, on pourra se fondre dans la masse, comme les pigeons.
On l'a tous regardé.
-Je plaisante, a-t-il ajouté. Les statues ne peuvent pas avoir le sens de l'humour ?"
-Oh n'aie pas peur des rêves, a dit une voix près de moi.
J'ai tourné la tête. Et, curieusement, je n'ai pas été plus surpris que ça de découvrir le SDF du dépôt assis à la place du passager. Son jean était tellement usé qu'il en était presque blanc. Son manteau était déchiré et des touffes de molleton en sortaient. Il avait un peu l'air d'un ours en peluche qui se serait fait écraser par un camion.
-Sans les rêves, a-t-il ajouté, je ne saurais pas la moitié de ce que je sais sur l'avenir. Ils valent bien mieux que les tabloïds de l'Olympe.
Il s'est éclairci la gorge puis a écarté les bras en une posture théâtrale.
Rêves qui téléchargent
Des vérités à l'oreille,
Et disent des trucs coll.
-Apollon ? ai-je deviné, car personne d'autre, me semblait-il, n'aurait pu pondre un haïku aussi nul.
Il a porté un doigt à ses lèvres.
-Je suis incognito. Appelle moi Fred.
-Un dieu nommé Fred ?
-Eh bien... Zeus est très pointilleux sur certaines règles. Strictement défendu d'intervenir dans les quêtes des humains. Même si l'enjeu est crucial. Seulement moi, personne touche à ma petite sœur. Personne."
[Prof commence à parler, puis Boucle d'Or]
" "Mais dites-moi, que faites-vous avec un ventilateur électrique sur la plage ?"
"En fait, nous étions justement en train de nous questionner à ce sujet, lui ai-je expliqué. Où devons-nous le brancher pour le faire fonctionner ?"
"Euh... Dans une prise électrique, les filles", nous a-t-il répondu en haussant un sourcil.
"Ouais, mais où se trouvent-elles ? Dans le sable ou l'eau ?" s'est questionnée Belle en se grattant la tête.
"Voyons, mesdemoiselles ! Il n'y a pas de prise électrique dans le sable ! Et encore moins dans l'eau, a-t-il souligné s'un ton découragé. Vous ne pensiez tout de même pas brancher ce ventilateur sur la plage ?" "
"J'ai essayé de t'expliquer ce qui me terrorisait, mais tu m'as interrompu pour me parler de..."
"Oh ! Je viens de comprendre, me suis-je exclamée, en me frappant sur le front. Tu veux m'entretenir des baleines, c'est ça ? Je sais qu'elles te traumatisent encore, Pinocchio... Mais elles habitent très loin d'ici ! Tu n'as plus rien à craindre !"
"Non, ce n'est ce dont je voulais te parler."
"Hum ! Alors ce sont ces cours d'eau qui font craquer tes membres qui te préoccupent ?"
"Non."
"Atchoum, qui ne cesse de renifler ?"
"Non."
"Timide, qui rougit à tout bout de champ ?"
"Non."
"Ma beauté sans précédent ? Je comprends que tu sois ébloui quand tu me vois, mais ce n'est pas une raison pour avoir peur ! Tu sais, quand j'étais plus jeune..."
"JE VEUX PARLER DE L'OGRE TERRIBLE QUI VIENT D'ARRIVER AU VILLAGE !" a crié Pinocchio avant que je puisse terminer ma phrase.
- Faut pas exagérer, moi j'ai réussi.
- Et si on faisait la route ensemble ?
- ça m'étonnerait que le patron soit d'accord. La sélection est rude. Mais il n'est pas là ce soir. Si tu veux tu peux rester dîner.
- Ah... on mange quoi ?
- Bah du chat.
- ça va pas ?! ça se mange pas les chats ! Pompon...
- Si ça se mange ! Avec un oignon c'est très bon !
- Si t'as tellement faim, t'as qu'à manger tes chiens !"
Le démon marque une pose dans ses tours de passe-passe.
- Tiens, tu me tutoies maintenant !
- Nos rapports ont changé, je dis. Tu n'as pas remarqué ? Ils sont devenus plus chaleureux !
- Très amusant, répond le démon en retrouvant le sourire. Tu me manqueras !"
"- Papa c'est vrai que l'homme descend du singe ?
- Oui, c'est ce qu'on dit.
- AH !"
[Adèle pense]
"ça ne va pas se passer comme ça..."
[Adèle à sa mère]
"Pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir un animal sauvage alors que toi, oui ?!"
En principe, quand je me rend compte que mes réactions dépassent les limites de la stratosphère par rapport aux évènements (ce qui m'arrive généralement tous les vingt-huit jours), je me maîtrise.
Mais pas ce jour-là.
Sam était complètement désarçonné.
-Mais, Sookie ? Qu'est-ce qui te fait penser ça ?"
Il s'est penché au-dessus de la table pour déposer un chaste baiser sur mes lèvres. Et, quand j'ai repoussé ma chaise, il s'est levé pour me raccompagner. Des regards d'envie m'ont suivi pendant tout le trajet. Pam était à son poste et nous a regardés passer avec un sourire glacial.
Pour ne pas partir sur une note trop romantique, je me suis retournée et j'ai lancé :
- Eric, quand j'aurai retrouvé mes esprits, je te promets que je te botterai les fesses pour m'avoir mise dans une situation pareille.
- Chérie, tu peux me botter les fesses quand tu veux, m'a-t-il répondu galamment, avant de tourner les talons pour regagner sa place.
Pam a levé les yeux aux ciel.
- Vous deux, alors !
- Hé ! Je n'y suis pour rien, moi ! ai-je protesté.
Ce n'était pas tout à fait vrai, mais ça me permettait de sortir de scène sans perdre la face."
Je me surprend à lui sourire d'un air idiot et, quand il baisse les yeux sur moi, il est amusé et un peu intrigué par mon expression. J'ai envie de m'étreindre moi-même tellement je suis heureuse.
— Alors c’est toi mon patron dorénavant ?
— Techniquement, je suis le patron du patron de ton patron.
— Et, techniquement, le fait que je baise avec le patron du patron de mon patron, c’est de la dépravation.
— Pour le moment, tu ne fais que te disputer avec lui, me répond-il avec mauvaise humeur.
— Il faut dire que c’est un sacré con !
Christian recule sous le coup de la surprise. Oh, merde. Suis-je allée trop loin ?
— Un con ? murmure-t-il, l’air amusé.
Bon sang de bois ! Je suis en colère contre toi, ne me fais pas rire !
— Oui.
Je m’efforce de conserver une expression indignée.
— Un con ? répète Christian.
Cette fois, ses lèvres tressaillent malgré ses efforts pour réprimer un sourire.
— Ne me fais pas rire alors que je suis en colère contre toi !
Et voilà, il sourit, un sourire éblouissant, de toutes ses dents, un sourire de gamin. Je ne peux me retenir davantage : je lui fais écho avant
d’éclater de rire. Comment ne pas être touchée par sa joie si évidente ?
— Ce n’est pas parce que j’ai ce sourire stupide que je ne suis pas en colère contre toi.
À bout de souffle, je tente d’étouffer mes gloussements de pom-pom girl ado – et la pensée amère que je n’ai pourtant jamais été pom-pom girl
me traverse l’esprit.
Il se penche vers moi et je pense qu’il va m’embrasser, mais il ne le fait pas. Il enfouit son nez dans mes cheveux en inspirant profondément.
— Comme toujours, mademoiselle Steele, vous me surprenez.
Il s’écarte pour me dévisager. Ses yeux pétillent de plaisir.
— Alors, tu m’invites à entrer ou bien est-ce que tu me renvoies chez moi parce que j’ai usé du droit du citoyen, de l’entrepreneur et du
consommateur américain, à acheter ce que bon lui semble ?
— Tu en as parlé au Dr Flynn ?
Il éclate de rire.
— Tu me laisses entrer ou non, Anastasia ?
Je tente un regard réticent – me mordiller la lèvre aide un peu –, mais j’ouvre la porte en souriant. Christian se tourne pour adresser un signe de
la main à Taylor. L’Audi démarre et s’éloigne.
— Oui.
Il hausse un sourcil ; je rougis furieusement.
— Nous n’avons pas… ?
Ma bouche est trop sèche pour que je termine la question.
— Anastasia, vous étiez dans le coma. La nécrophilie, ça n’est pas mon truc. J’aime qu’une femme soit consciente et réceptive.
— Je suis vraiment navrée.
Il a un petit sourire ironique."
La marge est étroite.
J'ai envie de leur dire que l'amour de Dieu n'a rien à voir avec mon départ, c'est juste leur amour à eux, que je cherchais."
A moins qu'il n'ait eu aucune raison de se rendre à l'étage depuis que nous avions rompu."
Les fils de famille noble sont à ranger parmi les grandes forces destructrices de la nature, au même titre que les inondations ou les cyclones. Quand on est frappé par une de ces catastrophes, la seule chose qu'un homme ordinaire puisse faire, c'est serrer les dents et limiter les dégâts."