Mauvaise nouvelle
Auteur
- Edward St Aubyn (Écrivain)
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Classement en biblio - 4 lecteurs
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Un tome légèrement en deçà de mes espérances, mais je ne peux que me blâmer d'avoir visionné l'adaptation télévisée avant de lire l'œuvre originale.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Patrick, âgé de vingt-deux ans déjà et fort différent du petit garçon qui m'avait ému tout au long du premier tome. On le découvre sous un bien mauvais angle, et si tout (ou presque) est fait pour nous pousser à le détester, je n'ai pu m'empêcher d'éprouver une certaine pitié pour cet homme faible et brisé qui se réfugie dans la haine, l'alcool, et la drogue.
L'atmosphère du récit demeure pesante malgré les notes d'humour disséminées au fil des chapitres. L'auteur a su gérer l'introspection souvent malsaine pour mieux nous faire comprendre la détresse du personnage, sans pour autant nous inciter explicitement à lui tendre une main bénévole.
Certains passages peuvent se révéler déroutants Spoiler(cliquez pour révéler)(lorsque Patrick, sous l'influence de la drogue, entend des voix et se met dans la peau de Nanny et d'autres personnages) et je me permets de souligner qu'il est préférable (mais pas indispensable !) d'avoir regardé la série télévisée afin de mieux se représenter la scène.
Un tome satisfaisant, donc, malgré la présence sans doute trop fréquente de descriptions d'injections et d'utilisation de drogues en tous genres, lesquelles peuvent vite lasser voire mettre le lecteur mal à l'aise.
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Date de sortie
Mauvaise nouvelle
- France : 1996-01-23 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Chroniqueur impavide des dépravations de la haute société britannique, Edward St Aubyn nous livre, avec Mauvaise Nouvelle, le deuxième volet d'une âpre, puissante et caustique trilogie commencée avec Peu importe.
« Mauvaise Nouvelle nous emmène à New York, dans un voyage où la mort et la drogue se sont donné rendez -vous pour jouer de concert un ballet terrifiant. New York où notre héros défoncé est venu recueillir les cendres de son père, contenues dans une simple urne qu'il entreprend de trimballer à travers toute la ville. [...] Commence alors une expédition avec un héros arpentant, hagard, les avenues de la Grosse Pomme, son urne sous le bras, à la recherche de drogues, d'héroïne, de Quaalude, de crack, n'importe quelle saloperie capable de le faire plonger la tête la première dans une irréalité totale. [...] cynique, mordante et désespérée, qui fait de St Aubyn le fils tumultueux de Malcolm Lowry et de Thomas de Quincey. » Laurent Sagalovitsch, Libération
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