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Commentaires de livres faits par MissDupont

Extraits de livres par MissDupont

Commentaires de livres appréciés par MissDupont

Extraits de livres appréciés par MissDupont

Mais de quoi les femmes se sentent-elles coupables au juste? J'exagérerais à peine si je répondais: de tout. Les mères se sentent coupables d'en faire trop, de ne pas en faire assez, de ne pas consacrer assez de temps à leur famille et de ne pas passer suffisamment d'heures au travail. Elles culpabilisent à l'idée de ne pas confectionner de petits plats maison à leur marmaille, de ne pas avoir assisté à toutes les activités scolaires et parascolaires du petit dernier, de ne pas faire suffisamment d'activités avec leur enfant durant le week-end. Sans compte la culpabilité qu'elles ressentent parce qu'elles ne font pas assez de sport, n'ont plus de temps pour leurs amies et encore moins pour passer du temps en tête-à-tête avec leur conjoint.
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Un jeune avec un chandail publicitaire me tend un feuillet violet, je le refuse d'un geste, je ne suis pas d'humeur. Lui non plus visiblement, parce qu'il me bouscule et me lâche la porte en pleine tête.
- Connard!
C'est sorti tout seul. Je me mords les lèvres, j'ai encore perdu une bonne occasion de me taire, il s'approche, le menton menaçant.
- C'est quoi ton problème ?
- T'es obligé de me balancer la porte à la tête parce que je veux pas de ta pub pourrie ?
Il hausse les épaules, me jette un regard méprisant sous la capuche de son ouaté.
- Vous voulez l'égalité et après vous râlez quand on vous tient pas la porte avec une courbette. Salope.
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- Pis… Ça te tente-tu?

Long Beach Island! Parmi toutes les destinations sur la côte est américaine, il fallait qu’il choisisse celle-là!

- Mon cousin vient d’y aller et il a capoté ben raide! Ç’a l’air que les plages sont à perte de vue et les vagues sont énormes!

Oui! Je me souviens d’avoir failli m’y noyer, l’an passé. J’en garde une cicatrice de roche sur mon vente… et une autre sur mon cœur. L

Il poursuit sur son élan positif :

- Il a suivi des cours de surf!

- Ah! C’est cool… ai-je répondu sans partager son enthousiasme.

- Moi, j’ai toujours voulu apprendre à surfer. Et devine quoi? Tes fameux outlets sont sur le chemin pour se rendre là-bas. Tu pourrais faire du magasinage pour ta rentrée scolaire, tant qu’à y être.

Bon, bon, bon… Monsieur essaye de m’amadouer avec la promesse d’une virée de magasinage. Voyons, je ne suis pas si influençable que ça!

- Je suis partante!

Vraiment? J’aurais pu répondre que je veux prendre le temps d’y penser, vérifier mon budget. Bref, n’importe quoi pour ne pas acquiescer sur-le-champ!
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Il se débarrassa prestement de son plateau, effleura son cou de ses lèvres avant de reculer et de recommencer à danser. Annabel ne savait plus quoi faire. Il lui semblait impossible désormais de s'éclipser en douce. Elle demeura debout, la tête en feu.
Le stripteaseur s'apprêtait à enlever son pantalon quand il se ravisa à la dernière minute. À la place, il se rapprocha de nouveau d'elle, paré d'un sourire en coin, et la soulagea de sa coupe sans qu'elle émette la moindre protestation.
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date : 26-08-2016
Il y avait trois cartons, un grand et deux petits, un petit sac de voyage et une valise plus grande. C'était tout. Mme Fong le laissa avec toutes les affaires dans un coin de son sous-sol poussiéreux; maintenant qu'elle avait été payée, elle ne semblait plus se soucier qu'il emporte quelque chose en s'en allant. Ou peut-être qu'elle ne voulait simplement pas le savoir.
Il resta un moment à contempler la maigre pile, en colère contre lui-même et se sentant vaguement stupide. Quarante dollars pour fouiller dans les affaires d'une femme morte et inconnue. Quel sens cela avait-il? Ses chances de trouver quoi que ce soit d'éclairant étaient pour ainsi dire nulles. Il ne faisait que s'agiter en vain, comme un idiot. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement la laisser partir, oublier que leurs chemins s'étaient croisés?
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date : 12-08-2016
L'automne s'achemine vers l'hiver. Le matin, je sens la froideur du silence contre mon visage.
J'écoute, sans savoir quoi. Depuis le temps, j'aurais dû me faire à l'absence des bruits que je tenais pour acquis: le tapotement assourdi des pieds nus, le chuintement de la bouilloire, le murmure de la radio, le tintement d'une tasse de café contre le bord de la baignoire. Les bruits que fait une personne seule sont doux, prudents, isolés. Ils refluent dans le silence. J'ouvre la fenêtre et la respiration de la mer pénètre dans la pièce, comme un être vivant.
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Le soleil se levait sur l'allée principale de la basse ville. Les premiers rayons de l'astre lumineux perçaient la rosée du matin et l'épais brouillard qui recouvrait tantôt la rue se dissipait avec l'arrivée du jour. On pouvait maintenant distinguer amplement le décor champêtre qui constituait la basse ville. Les petits cottages modestes alignés le long du chemin scintillaient de plein feu, frappés par la lumière du jour, et on entendait les chiens aboyer en cœur avec le chant des oiseaux qui rappelait aux dormeurs les plus aguerris que c'était l'heure du lever. Rien ne semblait différent des jours précédents à première vue. Une autre journée débutait à Destinopolis et tous les habitants allaient bientôt se lever et s'affairer au travail pour lesquels ils ont été assignés.
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Eleonore n'avait jamais utilisé cette facette de son pouvoir sur son amie. En fait, elle ne s'en servait pratiquement jamais. Elle détestait pénétrer dans l'intimité des autres et se sentait souvent souillée par des souvenirs qui ne lui appartenait pas. Usurper la mémoire et les pensées les plus intimes d'une autre personne comportait plusieurs risques. Chacun des instant volés lui apparaissait comme une éternité. Elle craignait toujours d'être incapable de s.extirper de ce gouffre d'émotions déstabilisantes. Eleonore ne lisait pas réellement dans les pensées : elle les survolait plutôt, s'imprégnant d'un sentiment marquant, captant l'image d'un souvenir enfui par-ci par-là. Les Sélenes ayant hérité de ce genre de don étaient très rares et souvent craintes par leurs consœurs. Elles considéraient cette capacité comme de mauvais augure, soutenant que l'âme sincère d'une Sélene risquait d'être corrompue.

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Ouf... vraiment intense celui-là, cet après-midi! Mon fiancé pose ses lèvres sur mon front et lui administre un baiser chaud. Je ferme les yeux. J'aime quand il fait ça. Ma mère m'a déjà dit qu'un baiser sur le front est un symbole de protection. Cette lenteur quand il me touche, comme s'il s'efforçait chaque fois de contenir cette violence, cette fougue quasi incontrôlable au fond de lui qui le ferait me prendre sauvagement à tous les coups... Oui, cette lenteur et cette onde de sensualité qu'il déverse sur ma peau par l'entremise de sa bouche, de ses mains ou de toute autre partie de mon corps me font vibrer.

Quand l'homme se met à caresser ma peau, me faisant reculer de deux autres pas pour m'adosser au mur, quand ses lèvres voluptueuses se joignent aux miennes, je me sens à sa merci. Quand ses mains s'emparent des miennes, qu'elles les bloquent sur le mur au-dessus de ma tête, je sens qu'il me possède, que je suis à lui et je me sens... étrangement bien. Oui, bien et en sécurité. Et aimée.

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date : 27-07-2016
Sur la route du retour, il cogna à la porte d'une maison, fendit du thorax au pubis la jeune orpheline du même âge que Blanche-Neige qui lui ouvrit, arracha son foie et ses poumons et les apporta à la reine.
Les abats de la princesse furent confiés au meilleur chef du royaume. Le reine se délectait déjà. Elle savourerait Blanche-Neige en sauce, avec des pommes de terre et des petits pois. Non, se reprit-elle en retournant dans les cuisines pour donner de nouvelles instructions, la princesse serait apprêtée en un plat infect, une moulée préparée par un garçon d'étable, un idiot si possible, et elle serait renvoyée à la terre en une diarrhée nauséabonde.
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- Franco... tu es nu sur le sofa et je suis en peignoir. On ne mangera pas !
- Laisse faire les apparences pour le moment. Je veux te dire quelque chose...
Il me tendit la main à distance, assis sur le sofa, une jambe repliée et l'autre par terre. La scène était à prendre une photo et à l'envoyer à Playgirl pour le mâle du mois! Les cheveux tout à l'envers et un pied sur le tapis avec les zèbres. Jamais de ma vie je n'avais ressenti autant de pulsions sexuelles pour quelqu'un ! Il avait réveillé tout ce qui avait été dans un état latent depuis presque trois ans à la vitesse grand V ! Une fois assise près de lui, il mit un bras autour de mes épaules et avec l'autre, ouvrit mon peignoir pour sortir un sein et le caresser.
- Tes seins sont magnifiques !
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date : 21-07-2016
En anglais, quand on vous conseille de vous méfier des apparences, on utilise l'expression "ne pas juger un livre à sa couverture". C'est plutôt débile, quand on y pense, non ? Si vous entrez dans une librairie avec l'intention d'acheter un bouquin de cuisine, vous en dégotez un avec un bon gros gâteau au chocolat sur la couverture. Si vous préférez un ouvrage sur les voitures - il paraît qu'il y en a que ça intéresse -, vous en choisissez un avec une photo de Ferrari rouge pétant. Un petit passe-temps pour vos heures solitaires ? Un dieu du sexe latin qui se penche langoureusement sur une princesse nubile. Ou une cravate en soie, à en croire la fameuse trilogie qui cartonne en ce moment.

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Soudain, un terrible hurlement retentit, suivi quelques secondes plus tard de premiers coups de tonnerre.
Mathis eut l'impression qu'une chape de plomb s'abattait sur la cité. À cet instant, il n'entendait plus rien, son ouïe étant saturée par le bruit environnant. Tout n'était plus que cris et grondement se mêlant en un effroyable bourdonnement.
Malgré la peur qui s'emparait progressivement de lui, il se fit violence et se rapprocha de la porte de bois.
Les secondes défilèrent lentement dans son esprit avant qu'il ne pose sa main sur la poignée. Il figea dans son mouvement et demeura immobile devant le panneau de bois. Qu'allait-il trouver de l'autre côté ? Le monstre, cet assassin que dépeignaient les journalistes se trouvait-il seulement à quelques mètres de lui, prêt à jaillir sur lui?
Il inspira un grand coup et hocha la tête. Il poussa de sa main la poignée et se prépara au pire.
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- Vous n'êtes pas sans savoir que notre pays est victime de complot de sources étrangères qui veulent nuire à notre souveraineté et à la sécurité intérieure. Et du coup, les terroristes peuvent faire ce que bon leur semble. Donc, si tu l'as aidé à assassiner M. Yaacoub, ça peut être le début d'une série de meurtres de personnalités importantes et des cerveaux en Égypte! Nous connaissons ce genre d'agissement qui a comme but de déstabiliser la nation et de la détruire de l'intérieur...
-Capitaine Darwish... je ne suis pas une illettrée que vous allez pouvoir embourber avec vos discours! De quel équilibre et de quelle sécurité intérieure parlez-vous? Vous trouvez que le pays est en équilibre en ce moment... ou l'était avant la révolte populaire? Et puis, de quelle série de meurtre vous parlez?

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- Vous aimez ça, la bière, vous ?
- Bien sûr! Je veux dire... qui n'aime pas ça ?
- Moi, répliqua-t-il. Ça a un goût infect, complètement incompatible avec mon palais et mes papilles gustatives. Même chose avec l'alcool sec et les vins rouges.
- Je trouve pourtant cela délicieux, et je ne crois pas être le seul.
- Je crois en réalité que votre appréciation est plus psychologique que concrète.
- Je ne comprends pas.
- Alors laissez-moi vous demander : s'il existait un jus à la bière, en prendriez-vous ?
- Je ne sais pas...
- Assurément pas, il n'y aurait pas d'alcool dedans. Vous consommez de la bière parce que c'est une boisson alcoolisée que vous avez appris à aimer. La preuve, aucun enfant qui goûte une bière et qui ne considère pas encore que boire de l'alcool, c'est cool n'aime cela. Les cocktails, eux, demeurent délicieux et pleins de saveurs, avec ou sans alcool.
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Je vois mon père rentrer à la maison à pied non pas de sa démarche habituelle, mais penché vers l'avant à cause d'une migraine qui lui élance la tête. Peut-être attribuable à l'épaisse fumée dans laquelle baignait l'arrière-boutique du café de Dupont, où il a perdu ses cinq derniers dollars aux dés. Il s'est arrêté pour regarder dans une vitrine où étaient exposés des membres artificiels et, malgré la douleur, il s'est roulé une cigarette. Ses cigarettes n'étaient jamais aussi serrées et uniformes que les miennes, réflexion qui lui a fait penser à mes nombreuses absences.
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date : 09-06-2016
Pourquoi je ressens toujours le besoin de métamorphoser la réalité et d'en faire une saga rocambolesque ? Parce que j'ai un appétit de vivre insatiable. Je voudrais être un chat et avoir sept vies. Enseigner le ski aux non-voyants, concocter un remède contre l'éreutophobie, concevoir une peinture à numéros de la chapelle Sixtine, localiser une source d'eau qui coupe l'appétit, ouvrir un commerce de fous rires, inventer une pilule qui remplace le sommeil... bref, faire de mes six autres vies plein de choses "essentielles"! J'aime rire, apprendre, découvrir, savourer et tous les autres verbes qui mettent mes sens en action. J'ai parfois des moments de déprime pendant lesquels je vois la vie à travers mes lunettes noires, mais ça ne dure jamais longtemps. Je suis foncièrement optimiste et j'ai le bonheur facile. Voilà! Vous savez tout de moi. Enfin, quelques bribes restent encore secrètes, mais ça ne devrait pas être long avant que je vous dévoile tous mes petits secrets. Je suis un grand livre ouvert.
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Au moment où elle avait aperçu le corps sur l'eau, Kate s'était mise en mode sauveteur. Sans perdre une seconde, elle avait pris l'enfant à bras-le-corps et s'était débattue avec la masse inerte pour la ramener jusqu'à la rive. Après de laborieux efforts aquatiques, épuisée et à bout de souffle, elle avait réussi à traîner la fillette hors de l'eau. En la retournant sur le dos pour tenter de la réanimer, elle avait dû se rendre à l'évidence: ses efforts seraient vains. La fillette avait la gorge tranchée.
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date : 30-05-2016
- Toute une gang de twits sur la route. J'peux pas croire que je suis enfin arrivé. Faut être débile pour monter dans le Nord par la 15, un vendredi soir! Fred, sacrament, à quoi t'as pensé? Une chance que c'est Carmen qui conduisait, parce que je pense que je les aurais tous cognés les uns après les autres. Où est Hood? Mon cher cousin, j'ai fait des heures de route pour te voir!
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date : 26-05-2016
Jeff, qui commençait son service en début d'après-midi, roula jusqu'au Plateau-Mont-Royal. Il se demandait si ses démarches porteraient fruit. À vrai dire, il n'en avait pas parlé à Rachel et il se sentait un peu fautif de prendre une telle initiative derrière son dos. Mais sa partenaire était plutôt favorable à des démarches personnelles, à des étincelles, qu'elle disait parfois. Le plus dur pourtant, c'était de reconnaître ce qui était pertinent et ce qui ne l'était pas. Et puisque le temps filait, on ne pouvait pas se permettre de faire fausse route.
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Pendant qu'on emballe mon pain, mon regard est attiré par l'étalage des charcuteries... et la terrine de foie gras de canard. Miam! Ce serait parfait pour mon premier souper en Estrie. Je m'apprête à en commander une petite portion quand les abus du week-end dernier me reviennent en tête, dont le repas gargantuesque chez Zofia.
Mon amie voulait concocter un repas polonais pour faire honneur à ses origines. Mais je l'ai convaincue que le bortsch, les pierogis, les galettes de pommes de terre et les côtelettes de porc panées constituaient un menu certes délicieux, mais un peu lourd pour une journée de canicule.
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En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au pont de ne pas oser l'employer, de peur de l'avoir perdu. De plus, je suis tellement l'esclave de mon nom que j'ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses.
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date : 11-05-2016
Anna regarde en direction de l'inspecteur Javier. Peut-il découvrir son passé ? On lui a promis que c'était impossible, mais Anna ne croit pas aux coïncidences. Quelqu'un a découvert son secret et s'en sert contre elle. Elle me sait pas pourquoi. Elle a été une victime. Elle n'a rien fait pour qu'on s'attaque à elle. Mais les mains coupées sont un message qu'elle n'arrive pas à décoder.
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date : 10-05-2016
Je me suis réveillée ce matin avec un bébé bouton éléphantesque sous le nez. Les boutons, c'est comme les embryons. Ça enfle tranquillement. Au début, notre face ne sait pas qu'elle est enceinte. Dans mon cas, l'accouchement ne devrait pas tarder.
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date : 30-04-2016
Dans le bain, je me rends compte qu'elle espérait peut-être réellement mon offre. Elle a amené des bougies... et de la marijuana. Encore de la mari. Cette nuit, je la crains un peu plus. Et si le fait de fumer me donnait envie de sucer, comme c'est le cas quand j'attends Luc pour nos quinze minutes d'intimité?
À vrai dire, je m'en fous. Le fait de ne plus devoir rien à Sarah m'enlève beaucoup de pression. Elle a peut-être des attentes, mais si je n'arrive pas à les combler, je n'ai plus à me sentir coupable. Cette constatation me rend léger. Les bulles descendent bien, le joint a bon goût, et je m'abandonne à la conversation, chose que je n'ai pas faite depuis trop longtemps. À force d'être ancré dans un rôle de "maîtresse", je m'aperçois que tout le reste de ma vie est une cachette, un mensonge.
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date : 30-04-2016
— Si un maître arrive, où nous cacherons-nous ? demanda Majnun.
Aucun chien n’aurait pu poser question plus subtile. Les suppositions qui la sous-tendaient paraissaient à la fois justes et étrangement anormales. Même s’il respectait son propre maître, Majnun supposait que chaque chien voudrait se cacher du sien. La liberté, se dit Majnun, venait avant le respect. Pourtant, chez chacun d’entre eux, le mot maître évoquait à la fois des sentiments qui justifiaient que l’on se cache et le contraire. Pour certains, l’idée d’un maître était réconfortante. Prince, qui, depuis son arrivée en ville, était séparé de Kim, son maître, aurait tout fait pour le retrouver. Athena, un kilo et demi, avait l’habitude de se faire porter partout. Elle était déjà épuisée d’avoir suivi tout ce temps le rythme de la meute. Envisageant la route à faire et l’incertitude qui semblait être leur lot, elle pensa qu’elle se soumettrait avec plaisir à celui ou celle qui la nourrirait et la baladerait. Cependant, comme la plupart des autres chiens, plus gros, semblaient détester la soumission, elle faisait mine de la détester, elle aussi.
Même la position de Majnun ne manquait pas de subtilité ni d’ambivalence. Il avait toujours été fier de sa capacité d’obéir à son maître. Il avait récolté des biscuits et des gâteries, tout en étant indigné par ce rituel. Il avait parfois dû se retenir de fuir. En fait, il aurait quitté son maître s’il avait pu emporter les petites gâteries – pas seulement les biscuits, quand même, mais tout le sentiment des gâteries, les tapotements, la façon dont son maître s’adressait à lui quand il était content. Bien sûr, maintenant qu’il était libre, inutile de même envisager ces attentions.
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