Commentaires de livres faits par nolwenn_
Extraits de livres par nolwenn_
Commentaires de livres appréciés par nolwenn_
Extraits de livres appréciés par nolwenn_
- Tu es sûr que ce n'est pas une légende urbaine ? Parce que je suis certaine que personne n'a jamais donné d'ordres à ma mère...
- Tu as sans doute raison. Le caractère indiscipliné des femmes de ta familles doit remonter à plusieurs générations. Vous êtes un fléau qui s'est abattu sur Terre.
D'autant que Cendrillon n'a jamais vécu dans un monde post-apocalyptique envahi d'anges vengeurs.
- C'est fini, Emma. Il est parti. On doit rentrer.
Alors seulement, je me levais, les laissant m'emmener à la maison.
Telle une automate.
Mais ça ne marche pas comme sa. On ne se débarrasse d'un défaut que pour le remplacer par le défaut inverse.
En ce qui me concerne, j'ai échangé la lâcheté contre la cruauté ; la faiblesse contre la cruauté.
- J'adore ta nouvelle déco. Ça fait très...désinvolte.
- Si t'es venue pour critiquer, tu peux retourner d'où tu viens, marmonne-t-il dans son oreiller.
- Noon. J'adore le désordre. Ça laisse tellement de possibilités de rangement!
Il soupire. Un soupir long et douloureux.
Elle a intérêt, a ricané Nil.
A cet instant, j'ai compris que Nil je jouait plus à la loyale. Parce que j'appréciais Charley encore plus que je haïssait Nil, et je brûlais d'envie de la connaître mieux.
Mais j'allais partir.
Nil a dit part. Nil a dit reste. Nil était complètement tordue. Ou peut-être que c'était moi.
[...]
- Bonjour, mon trésor, me chuchote Maxon.
- Oh, ne commence pas !
Voilà, je me sens enfin moi. Enfin moi, lorsque je suis ici. Assise à même le sol sur mon balcon, savourant une clope qui risque de bousiller mes pauvre poumons. Oui, je suis moi et je me fiche des répercussions. Parce que lorsque je suis ici, je ne suis plus l'élève parfaite au notes et au comportement exemplaires qui fait la fierté de ses parents. Je peux enfin être l'adolescente que je suis réellement. Celle qui rêve de liberté et d'indépendance. Je peux être cette fille qui aime prendre la vie comme elle vient, et qui déteste de quoi sont faits ces jours qui se ressemblent beaucoup trop. Je peux enfin être cette ado qui n'existe pas aux yeux de ses parents, bien trop occupés par leurs travaux respectifs pour se rendre compte de son existence.
Et je lui ai raconté les aventures qu'elles avaient vécues ensemble, les lieux qu'elles avaient visités, et aussi toutes les merveilles insoupçonnées qu'il m'avait permis de découvrir. Pour lui, j'ai invoqué des cieux électriques et des mers chatoyantes, des soirées pleines de rires et de blagues idiotes. Pour lui, j'ai peint un monde loin d'une zone indistrielle suisse, un monde qu'il avait toujours voulu être. J'ai peint le monde qu'il avait créé pour moi, un monde dans lequel l'éventail des possibles étaient largement déployés. [...]
Je lui ai dit quelque chose qui faisait du bien.
Paul, lui, n’aurait pu être autre chose que ce qu’il était, pensait-il. En remplissant à nouveau son verre, il supposa qu’il n’aurait pu agir autrement que d’arriver à cet instant, dans ce living-room, sous le regard d’Anita.
C’était une pensée terrifiante que de se sentir à ce point intégré dans les rouages de la société et de l’histoire et d’être ainsi capable de se mouvoir sur un seul plan et sur une seule ligne. L’arrivée de Finnerty était perturbante, car elle ramenait à la surface le doute : la vie devait-elle être ainsi ? Paul avait songé à recourir aux services d’un psychiatre qui l’aurait rendu docile, satisfait de son sort, aimable envers tous. Mais à présent Finnerty était là, le poussant dans l’autre direction. Finnerty avait, semblait-t-il, vu quelque chose en Paul qu’il n’avait pas vu chez les autres, quelque chose qui lui avait plu… peut-être bien cette trace de révolte que Paul commençait seulement maintenant à soupçonner. Pour une certaine raison, Finnerty avait fait de Paul son seul ami.