Superméchant débutant

Très bonne lecture pour se changer les idées entre deux univers denses de fantasy. L’intrigue est assez prévisible et ne casse pas trois pattes un canard mais le roman est addictif et drôle. La fin est un peu rapide mais j’ai quand même passé un très bon moment.

Une histoire aussi adorablement loufoque que sa couverture.

La première partie était un peu lente mais une fois passée notre formation accélérée de superméchant débutant, il devient impossible de lâcher les pages.

Des méchants ridiculisés face à un Charlie au flegme imparable, des chats qui communiquent, des cétacés syndiqués... que demander de plus ?

Quelques références à la pop culture et des dialogues piquants, c'est fait.

En bref, j'ai adoré la narration et les idées folles de l'auteur, aussi ferai-je mon possible pour lire d'autres de ces histoires.

En commençant Superméchant, j'ai eu très peur car le personnage principal bien looser est très très proche de celui de la société protectrice des Kaijus. Heureusement la mayonnaise a quand même pris mais j’espère que John Scalzi va arrêter ce type de personnage principal au moins pour un temps. La vie de Charlie n’est pas terrible, il n’est pas hyper bien dans sa vie entre le divorce et son job alimentaire. C’est le pauvre type de base. Au décès de son oncle, il pense que son héritage va mettre fin à tous ses soucis. Et bien que nenni. Son héritage, soit disant banal, l’emmène très vite dans quelque chose qui le dépasse. L’argent et l’entreprise sont en fait liés à une base secrètes et des activités douteuses. Charlie est bon, gentil, rêveur, pas très fute-fute autant dire que rien ne le prédisposait à se retrouver à la tête d'une compagnie de super méchants. C’est fun, c'est barré, il y a un nombre de trucs improbables mis en place qui fonctionnent hyper bien. Les chats ont un rôle non négligeables et vachement chouette. Avoir des personnages importants de chats ne suffisait pas, on découvre aussi toute une bande de cétacés augmentés en particulier des dauphins syndicalistes. Nos dauphins ne sont pas contents de leurs conditions de travail et vont fiche un sacré bazar et bizuter le nouveau chef. Mais Charlie restant un éternel gentil, il va gérer de manière inattendue. A chaque étape, il va surprendre tout le monde avec sa façon particulière d’aborder les choses. On va avoir une succession de situations improbables. C’est très drôle, c’est réussi mais ça a un petit goût de trop peu. J’ai apprécié qu’on prenne le temps de tout mettre en place mais ça s'accélère presque un petit peu trop à mon goût. C’est vraiment histoire de chipoter car c’est un excellent divertissement, bien rythmé, avec beaucoup d’actions et des rebondissements. Il y a tout pour passer un bon moment et pour que ça plaise.

Super moment de lecture. Un roman qui brille par son originalité et son humour. J'ai aimé les personnages principaux comme secondaires. Entre espionnage et réunions de méchants, on retrouve un peu l'esprit d'Austin Powers ! Un régal!

Même si l'intrigue est assez prévisible, j'ai passé un très bon moment de lecture ! L'humour et les personnages sont au top, de quoi me sortir d'une grosse panne de lecture. J'ai même été émue à la fin (même s'il reste une grosse question qui n'a pas été assez bien abordée à mon goût...). Je recommande pour rigoler un bon coup, attachement aux personnages, humains, félins ou cétacés, garanti !

Un super libre très drôle. J'ai beaucoup aimé les personnages et le concept. Je suis juste un peu frustrée par la rapidité de la conclusion.

Charlie est un homme désabusé. Ancien journaliste financier, il fait à présent des remplacements dans un collège et il a du mal à joindre les deux bouts. Depuis la mort de son père et son divorce, il habite dans sa maison d'enfance avec sa chatte Héra. Autant dire que quand il apprend que son oncle multimilliardaire est décédé et qu'il est son unique héritier, il tombe de haut ! Mais la situation n'est pas aussi rose qu'il n'y paraît. En effet, son oncle n'était pas que le propriétaire de la plus grande chaîne de parkings des États-Unis. C'était aussi un superméchant, un homme qui pouvait détruire des satellites d'un geste du doigt ou imposer sa volonté aux grands de ce monde. Charlie n'est donc pas au bout de ses surprises quand il doit gérer les affaires de son oncle, une grève de dauphins modifiés génétiquement et assister à une réunion annuelle de grands méchants ! Heureusement, Héra est là pour le soutenir, car sa chatte n'est pas exactement ce qu'il lui semblait non plus !

J'ai reçu « Superméchant débutant » de John Scalzi gracieusement de la part des éditions L'Atalante que je remercie encore d'avoir accédé à ma demande. En effet, quand j'ai lu le résumé de ce roman, j'ai complètement craqué ! Il me vendait du rêve et de l'humour décalé !

Et je ne suis pas du tout déçue ! J'ai adoré ce roman que j'ai dévoré en un week end ! La plume de l'auteur est super fluide et agréable. Les pages défilent sans y penser et j'ai surkiffé les aventures de Charlie. Son humour est délicieusement noir et décalé.

J'ai adoré le personnage de Charlie qui, malgré son air complètement largué et dépassé par les événements, ne s'en laisse pas conter. Il remet à leur place les méchants qui pensaient le manipuler et c'est complètement jouissif ! J'ai adoré ses remises en question et ses réflexions, notamment à propos d'Héra que j'ai trop aimé elle aussi !

Cette histoire réserve de nombreuses surprises. Les rebondissements sont légion et même si je m'attendais à plusieurs coups foireux, je me suis laissée mener en bateau. J'adore quand l'auteur balade son lecteur comme ça !

Vraiment j'ai passé un extrêmement bon moment avec cette ligue de Superméchants et je ne peux que vous conseiller ce roman ! Moi, je m'en vais investir dans tous les autres romans de l'auteur !

États-Unis, de nos jours : Charlie est un raté. Ancien journaliste au chômage et divorcé, il vivote dans la maison de son père décédé dont il a l’usufruit. Il rêve de racheter le pub de la ville, mais n’en a pas les moyens : son salaire de professeur assistant au collège ne lui permet pas de payer les factures. Ses seuls compagnons sont son chat, Héra, et le chaton Perséphone qu’il vient de recueillir.

Un jour, son oncle Jack — le frère de sa mère — meurt. Oncle qu’il n’a pas vu depuis ses 5 ans, et qui avait fait fortune dans la gestion de parkings. Une femme, Morrison, vient demander à Jack d’assister aux obsèques, en échange il aura de l’aide pour racheter le pub. Il se rend aux funérailles. Funérailles où les couronnes mortuaires sont livrées avec des insultes et où les invités cherchent à vérifier que l’oncle est bien mort, quitte à poignarder le cadavre ou lui injecter du poison. Sur le chemin du retour, sa maison explose.

Et à partir de ce moment, Charles va vivre des aventures « à la James Bond », mais dans le milieu des « méchants ». Les « méchants » vendent des « services » aux gouvernements, tous illégaux. Et son chat Héra n’est pas un simple chat, mais un chat génétiquement modifié, à l’intelligence développée. Héra est pince-sans-rire, alors que Charles ne manque pas d’ironie. Et il en faut, de l’ironie, quand il se retrouve à négocier avec des dauphins génétiquement modifiés et intelligents, mais grincheux et insultants.

C’est le premier roman que je lis de John Scalzi, et j’ai passé de très bons moments. Des dialogues m’ont fait beaucoup rire. Certains passages sont une succession d’humour noir, de bons mots, d’ironie cinglante, et on sent que l’auteur s’est amusé à les écrire : c’est parfois jubilatoire. Charles navigue dans un monde de l’ombre, les superméchants sont rivaux entre eux, s’espionnent, s’allient et s’entretuent, à coup de technologie avancée et d’entourloupes. Et Charles, ex-journaliste au chômage, doit apprendre à devenir un superméchant.

L’aspect « science-fiction » réside surtout dans les animaux génétiquement modifiés et intelligents. On est ici surtout dans une parodie de James Bond, mais uniquement du côté des superméchants. D’ailleurs, Spectre est cité comme référence : imaginez-vous au cœur de cette organisation, alors que ses membres se tirent dans les pattes sans grande finesse.

Certes, la fin ne m’a pas beaucoup surprise, mais il n’est reste pas moins une très bonne lecture pour le divertissement.

Quel plaisir de retrouver la patte de l'auteur et son humour!

On y retrouve son approche décalée de la science-fiction, ici il nous propose un pastiche des romans d’espionnage, où les superméchants et les super espions s’affrontent dans un monde caricatural, avec un côté James Bond plutôt vintage.

Le protagoniste, Charlie, hérite de l’empire de son oncle, un magnat aux activités douteuses. Ce leg inattendu le plonge dans un univers où l'entreprise de son oncle est une façade pour des opérations bien plus obscures, impliquant des satellites et des manipulations politiques.

L'auteur s'amuse avec les codes du genre en introduisant des éléments absurdes tels que des chats spéciaux et des dauphins syndiqués.

J'étais tellement contente de retrouver le style de Scalzi, son humour permettant de traiter les thématiques plus profondes, les personnages stéréotypés mais traités avec finesse, toujours avec une critique sous-jacente de la société contemporaine, notamment du capitalisme et du monde de l’entreprise.

Cette histoire ne déroge pas à la règle et offre une lecture hyper divertissante, tout en invitant à une réflexion plus profonde sur les sujets abordés!

Les dialogues sont un point fort du livre, avec des répliques ciselées qui font mouche et contribuent à l’atmosphère bon enfant de l’histoire, certaines situations sont vraiment tordantes par leur absurdité mais aussi leur réalisme.

Les personnages secondaires, notamment les chats et les dauphins, apportent de l’originalité et de la fraîcheur ajoutant la touche finale au tableau!

En somme, un roman que j'ai dévoré, savoureux pour son humour et son inventivité.

Encore une fois un divertissement intelligent qui est la marque de fabrique de l'auteur et que j'aime tant.

On sent vraiment qu'il prend plaisir à écrire ses livres et ça se ressent dans l'excellent moment de lecture que je passe à chaque fois!