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Les Roitsy de Magara Kisi, tome 1 : Le Crépuscule des Puissance



Résumé

Soulia, la vingtaine, vit dans la petite ville de Magara Kisi, appelée également la Zone 1, située dans le sud de la France. Le roman commence en juillet 2010. Elle habite avec son fiancé, Liam, et sa petite sœur Dana. La vieille Edna demande à la jeune fille de venir la voir et lui fait lire un poème. Edna fait partie de ces anciens habitants qui croient que la planète Terre, qu’ils appellent Gaïa et considèrent comme leur mère, va bientôt se révolter pour punir ses habitants inconscients du mal qu’ils lui causent. Face aux annonces de catastrophes naturelles qui se multiplient, commençant par toucher l’Australie puis le Mexique, la Russie et les pays scandinaves, Soulia commence à croire sa vieille amie...

Un monde futuriste et apocalyptique, avec un décor urbain, une chaîne télévisée d’informations, une religion ancestrale, une menace qui se répand dans les esprits et enfin la reconfiguration de la planète à la suite d’un énorme séisme : voici les ingrédients explosifs de ce roman. Suspens, rebondissements et surprises sont au rendez-vous. À se procurer d’urgence !

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Les anciens de Magara Kisi racontaient que la Terre était une de nos semblables. Ils disaient que, comme nous, Elle pouvait vivre et avoir des émotions. Ils la considéraient comme une mère et l’appelaient par son nom : Gaïa. Les légendes disaient que lorsque le vent souffle, Gaïa chante, lorsqu’il pleut, Gaïa pleure, et lorsque le temps est à l’orage, Gaïa gronde.

[...]

"Le jour arrivera

Où Gaïa tombera

Blessée par son alliée

Qui n'a su la préserver.

Elle a trop enduré

Et préfère sombrer, pour punir l'inconscient

Qui profite aisément

Pour punir l'insouciant

Qui était son enfant."

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Commentaires récents

Argent

Voici un science-fiction angoissant, surprenant et très original ! Johanna Zaïre réussit à nous effrayer tout en nous donnant espoir grâce à Soulia. Une bonne histoire de fin du monde qui se lit rapidement et qui nous donne terriblement envie de lire la suite.

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Lu aussi

Un premier tome qui se fait long au départ mais qui à la fin se transforme en un vrai pageturner ! Cette histoire à un véritable potentiel et il me tarde de découvrir la suite de la saga. J'ai beaucoup aimé le côté avant / après de l'apocalypse et tout l'univers construit autour. Malgré tout ces points positifs j'ai relevé beaucoup de fautes de frappes qui ont quelque peu dérangé ma lecture.

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Argent

Aucun regret sur cet achat !

J'ai adoré ! L'histoire, le mystère, la dystopie...

Les personnages sont attachants et aussi attrayants. Ils nous questionnent, et nous emmènent avec eux à travers une aventure pleine de rebondissements inattendus... jusqu'à cette fin ! qui ra ! nous laisse frustrer !

Bravo ! Un bon roman, que je vous conseil fortement. Vivement la suite !

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Argent

Avant tout, je voudrais parler de la couverture! Elle me fait complètement flipper. Je ne suis pas phobique de poupées de porcelaine mais il y a quelque chose de sobre en elle qui me fait peur. En premier temps, si je devait me fier seulement à la couverture, je ne suis pas sûre que je me serait lancé dans la lecture. Heureusement que je ne me suis pas arrêté à celle-ci, je serait passé à côté d’un petit bijoux!

Avant de débuter ce livre, je me suis demandé ce que pouvais bien signifier ce titre. Je ne savais pas que Magara Kisi était une personne et en l’occurence une ville dans le livre J’ai aimé que la signification du titre soit plus ou moins expliqué dès le début même si la signification de celui-ci reste un mystère complet pour moi.

Le début du livre débute et une question me taraude déjà, qui étais Magara Kisi?

Liam et Soulia, jeunes financés, habitent à Magara Kisi. Edna, une vieille femme mystérieuse va faire des prédictions sombre sur l’arrivé de la fin du monde. Soula décide de croire la vielle femme alors que Liam reste sceptique et ne supporte pas Edna. Toutefois un nombre incalculable d’événements inexplicable vont toucher plusieurs pays: tornade en Australie, pluie de grêlons en Russie, Finlande et suède…. l’apocalypse commence alors et le monde tel qu’on le connait disparait peu à peu. Tout est chaos, ténèbres et débris.

L’histoire commence réellement après le crépuscule des puissances. Les personnages vont apprendre à vivre, ou plutôt survivre dans ce nouveau monde qui leur réserve bien des surprises!

Liam est un personnage très terre à terre qui ne croit pas surnaturel. Pour lui, tout événement est explicable scientifiquement. Peu à peu, il change et se rend compte que la réalité telle qu’il la pensait disparait peu à peu. Il commence alors à croire à des choses qui lu semblait jusqu’ici improbable. C’est un homme bon, avec un bon fond mais aussi avec ses failles et faiblesses. Liam garde espoir en toute circonstances. Cela le rend à la fois touchant et attachant.

Soulia, la fiancée de Lima est une personne vraie, pas méchante et qui ne ferait pas de mal à une mouche. Elle est très anxieuse et croit en l’existence de Gaïa contrairement à son compagnon. Elle est de nature curieuse et souhaite aider son prochain. Elle est naïve mais très peu. On s’attache à elle. Soulai a ce petit quelque chose qui plait. On a envie de l’aider.

Liam et Soulia sont en couple depuis 5 ans. Ils sont complémentaires et très soudés! Ils m’ont beaucoup touchés. Ensemble, ils sont plus forts et semble pouvoir braver vents et tempêtes.

Edna est un personnage mystérieux que je n’arrive pas trop à cerner. Sa description me fais penser à une sorcière. De plus, elle a un chat noir ce qui renforce cette impression. Elle se comporte bizarrement sans paraitre dangereuse.. quoi que! Elle cache de nombreux secrets. J’ai même pensé qu’elle pouvait être une prophétesse. Elle croit en l’existence de Gaïa et du fin du monde. J’ai aimé ce personnage un peu hors du temps et si spécial. Elle sort des rangs. Edna m’a beaucoup intrigué!

Au fur et mesure que j’avançais dans l’histoire, elle m’a inspirée de la peur! Elle est effrayante ou lunatique? Elle a beaucoup d’importance!

Je me suis demandé ce qui pouvait biens se passer après l’apocalypse. L’auteur arrive à me surprendre. Il y a beaucoup de rebondissements et on ne s’ennuie pas à un seul moment. Les événements s’enchaine les uns après les autres. Il n’y a pas de moments d’ennuis. L’auteur donne un peu de répit au lecteur par moment pour mieux l’anéantir après avec ce qui se passe dans l’histoire.

Je suis vite rentrée dans l’histoire. Je vis les événements cataclysmique comme si ils étaient vrai. le récit et très vivant. L’écriture est fluide et la plume de l’auteur superbe. Johanna Zaïre dépeint un monde en train de disparaitre, sombre et époustouflant.

De plus quand j’ai lu ce livre, il y avait de l’orage et de la pluie chez moi comme si Gaïa était sortie de ce livre. L’ambiance était présente pour la lecture! :P

J’avais l’impression d’avoir à un moment sauté un chapitre. On tombe sur des termes comme Shelter et déchus sans savoir ce que c’est. On le découvre en même temps que les personnages or eux savent ce que sont les Shelter et les déchus. Aurais-je raté un éléments qui disait que beaucoup de temps est passé? En tout cas, c’est ce que laisse penser deux personnages. Ça m’a un peu dérouté ne sachant plus où j’étais et ce que tout ça signifiait ! Or en avançant dans la lecture, les événements nous sont vite expliqué et des révélations sont faites! Waaah, je suis sidérée et tombé sur le cul.

L’auteur arrive à déboussolé et à faire oublier tout ses repères au lecteur! C’est déconcertant et à la fois époustouflant. Elle réussit un tour de maître en faisant cela.

L’histoire est additive et captivante. Je l’ai lu d’une traite sans m’arrêter!

On alterne entre les points de vue ce qui permet au lecteur d’en apprendre un peu plus à chaque fois. Les deux personnages ne vivent pas la même chose et peu à peu, on assemble les pièces du puzzle.

L’histoire m’a fais penser à l’univers de Maxime Chattam dans autre-monde tout en restant bien différent. J’aime l’assemblage de fantastique et de monde futuriste apocalyptique!

Il y a une bonne intrigue et du suspens tout du long de la lecture. Elle crée une ambiance sombre et noire. On plonge vraiment dans un monde fais de noirceur ce qui m’a énormément plût. De plus, l’auteur à créé une playlist, ce qui ajoute un plus à l’histoire!

Je lisais tranquillement le livre, dévorant les pages les unes après les autres, de plus en plus intéressée et captivé par les événements quand j’ai vue que c’était la fin du tome 1 ! Je me suis dit, Non ! Non, la fin ne peux pas déjà être là ! Ce livre m’a totalement embarqué à travers le voyage de ses personnages! C'est SADIQUE de terminer le livre comme ça ! Je me pose maintenant pleins de questions: Quel est le rôle de la poupée? Qui sont les deux protagonistes de la fin? Que se passe t-il à Magara Kisi? Quel est ce livre qui semble être bien différent de ce qu’il laisse penser? Est ce la colère de Gaïa?

Je n’ai qu’une envie lire la suite est savoir ce qu’il va arriver !!!!!!!

Je remercie beaucoup Johanna Zaïre pour ce magnifique service presse et la découverte de ce livre! Ça aurait été vraiment dommage que je passe à côté de cette merveille!

Lien: http://sur-la-route-de-nos-lectures.blogspot.fr/2015/07/les-roitsy-de-magara-kisi-tome-1-le.html

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Lu aussi

[partie 1/3]

Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien en cherchant un truc à lire (je cherche toujours des trucs à lire) et en me baladant à droite à gauche, je suis tombé sur un des sites de Johanna. Connaissant Sanatorium de nom (ne me demandez pas comment, j'en ai moi-même plus aucune idée), je me suis dit que, bon, ça pourrait être chouette de découvrir (j'ai l'esprit aventureux en littérature... si si, je vous assure : rester dans un fauteuil c'est prendre des risques !). Et comme notre chère auteure commençait une nouvelle campagne de promo, et bien... roule ma poule, comme on dit ! :D

Donc oui, c'est une opération pub éhontée que moi, illustre connard, consens uniquement par l'appât du gain d'une lecture gratuite :D (Envoyez vos lettres d'insultes/menace de mort/cadeaux de mariages, à l'adresse indiquée)

Soulia, la vingtaine, vit dans la petite ville de Magara Kisi, appelée également la Zone 1, située dans le sud de la France. Le roman commence en juillet 2010. Elle habite avec son fiancé,

Liam, et sa petite sœur Dana. La vieille Edna demande à la jeune fille de venir la voir et lui fait lire un poème. Edna fait partie de ces anciens habitants qui croient que la planète Terre, qu'ils appellent Gaïa et considèrent comme leur mère, va bientôt se révolter pour punir ses habitants inconscients du mal qu'ils lui causent.

Face aux annonces de catastrophes naturelles qui se multiplient, commençant par toucher l'Australie puis le Mexique, la Russie et les pays scandinaves, Soulia commence à croire sa vieille amie...

Les Roitsy de Magara Kisi, donc, est la première trilogie de Johanna Zaïre, pour l'instant uniquement disponible en auto-édition sur le site TheBookEdition.com. Premier tome d'une trilogie (le premier qui me répète que les trilogies sont à la mode, je... lui accorde, mais je lui rappelle aussi que les formes littéraires suivent les évolutions de la consommation des lecteurs, et je lui laisse deux heures pour réfléchir là-dessus) Le Crépuscule des Puissances (dont le titre claque, il faut bien l'avouer) est sorti en Décembre dernier (2014) et j'en ai terminé la lecture pas plus tard qu'il y a deux jours. C'est l'histoire de (je déteste cette formule d'introduction, tellement clichée) Soulia (prononcé Solia, et l'auteure y tient) et Liam, deux amoureux d'une vingtaine d'année, vivant avec la petite sœur de cette première dans un monde alternatif où une ancienne civilisation vénérait Gaïa (déesse allégorique de la Nature). Leur ville du sud de la France nommée Zone 1 (pas de commentaire, moi aussi je trouve ce nom ridicule, mais essayez de rester sérieux, ok ?) est construite sur les ruines de l'antique citée de Magara Kisi qui est pleine de temples et où les gens ont conservé un fond de croyances ancestrales. Dans ce monde alternatif (qui n'a d'alternatif que la Zone 1, disons-le clairement), nous sommes en 2010 et c'est l'année qu'a choisit Gaia pour... déclencher le jugement dernier et niquer la gueule à tous ces humains ingrats de merde. Whouhou ! Grosse ambiance !

La première partie est ainsi assez classique et se calque sur les bons vieux films et récits de catastrophe qu'on a tous déjà vu au moins une fois : les journaux TV diffusant en boucle les images de catastrophes naturelles, la population qui panique, les autorités essayant de garder un semblant d'organisation, etc. Johanna va même jusqu'à reprendre l'archétype de la famille de pauvre gens n'ayant rien demandé et que nous allons suivre afin de 1) suivre l'évolution du monde 2) voir s'ils vont survivre. C'est du classique mais l'évolution est bien construite : on assiste d'abord à des catastrophes lointaines, puis à mesure qu'elles se rapprochent la tension monte, etc. Ajoutez à tout ça un personnage de vieille folle aveugle absolument antipathique passant son temps à prophétiser la fin du monde, une équipe de journaliste sans scrupules, un chien appelé Gold, un maire avec deux lignes de dialogues, et vous aurez un tableau assez complet de cette première partie d'une centaine de pages. Il peut être alors assez amusant de relever les inspirations et les références : « oh, ça je l'ai déjà vu dans Le Jour d'Après, ça on dirait La Route, » etc.

Ça va peut-être vous surprendre mais, si la fiction catastrophe a du mal à se renouveler et a une tendance naturelle a penché vers le nanar... ben moi j'aime bien. C'est vrai, ça m'a toujours fait kiffer de voir des sociétés s'écrouler, de voir des auteurs démêler la psychologie humaine dans les situations de crise, d'avoir des descriptions d'immeubles en feu s'écroulant sous les tremblements de terre avec fracas de béton et débris de verre...

Mais il y a bien un truc qui ne m'intéressera jamais dans ces histoires : ce sont les personnages. Et ici on a... on a... un couple creux. C'est le parfait exemple du syndrome du « je t'aime, parce que je t'aime » : on a deux personnages se résumant à quelques traits de caractères, mais on a absolument aucune idée de ce qu'ils font ensemble ! Pourquoi ils s'aiment ? Parce que l'amour. Pourquoi c'est eux qu'on suit ? Parce que l'amour. Pourquoi est-ce que je devrais m'intéresser à ces deux-là ? Parce que l'amour. Non ! D'accord, les personnages sont secondaire dans ce genre de fiction qui se concentre plus sur les évènements extérieur au foyer, mais une relation entre personnages est intéressantes et puis susciter l'empathie à partir du moment où elle a une histoire, un fondement et des enjeux. Ici, rien, juste une situation initiale qui est à peine plus développé que ma dernière partie des Sims où j'avais créé Giselle, 84 ans, et Pierre-Henry, 18 ans, qui s'aimaient à la folie parce que ma volonté de dieu suprême le voulait. Mais encore, ça pourrait passer si les personnages avaient de la profondeur... or, aucune histoire personnelle poignante à se mettre sous la dent, pas de personnalité cocasse et plus que ça on a une Soulia carrément coconne (les personnes disent eux-mêmes qu'elle ne comprend pas grand-chose), bien soumise à son homme (elle n'a jamais d'initiative, chaque action importante est le fruit de la volonté de Liam) et, en bref, c'est un personnage que je n'ai pas du tout aimé.

La vieille folle aveugle également est un personnage insupportable : elle passe son temps à affoler les gens. Si elle voulait les aider, elle pourrait les rassurer et leur donner des conseils de survie afin de maximiser les chances de survie de plus de monde... Au lieu de ça, non, elle se contente de leur dire qu'ils vont tous mourir (ce qui n'est finalement pas le cas, hein, il y a des survivants, et ça aussi elle l'avait prévu) en les affolant afin de désorganiser les structures sociale qui pourrait aider à leur survie (genre, le pouvoir et l'autorité politique qu'elle court-circuite). Même raisonnement, si elle voulait vraiment prévenir et informer Liam de ses prophéties, elle avait qu'à jouer la gentille et ça aurait marché en créant beaucoup moins d'emmerdes. Au final, je suis parfaitement d'accord avec la vision de Liam : le personnage d'Edna la folle est juste là pour leur pourrir la vie (et elle a bien dû se marrer, la vieille)

Assez parler des personnages. Si je pourrais mentionner encore quelques défauts propres à cette première partie (comme le fait que ce soit censé être une petite ville mais qu'il y a des grands immeubles, une chaine de TV mondiale... on ne doit pas avoir la même définition de « petite ville » ; ou encore le fait que l'ensemble manque de scènes "intimistes" ce qui donne l'impression de runner l'histoire et d'occulter une bonne partie de la vie privée des personnages ; mais ça manque aussi de scènes d'exposition montrant clairement les relations entre les personnages, au-delà du « je connais machin depuis », genre une scène au studio télé avec Soulia, une scène au boulot de Liam, etc.) ce qui m'intéresse le plus c'est bien la destruction du monde et les moyens employé. Sur cela, j'ai été un peu déçu par l'emploi massif de cliché mais, comme je l'ai dit, c'est un genre où tout a déjà été (ou presque) raconté et imaginé, alors... Lorsqu'on veut présenter une destruction réaliste, il faut se référer à la science, ce qui implique de longue recherches et une connaissance qu'est sans doute loin de maitriser une jeune écrivaine, ce qui se ressent malheureusement dans la crédibilité des évènements racontés. Bon, ce n'est pas totalement fantaisiste, mais ce n'est pas non plus d'une parfaite maitrise. Lorsqu'on s'y connait pas, ça passe même très bien, mais lorsqu'on s'est déjà plus intéressé au sujet (j'ai écrit des nouvelles de fin du monde pendant mon adolescence, et j'avais fait un gros travail de documentation) le bât blesse un peu car c'est très général et parfois complétement à côté de la plaque. D'ailleurs si vous voulez vous renseigner rapidement sur le sujet, je vous invite à regarder la vidéo de DirtyBiologiy sur le sujet : « Et si la nature se rebellait » qui est en plein dans le thème du roman de Johanna Zaïre. D'ailleurs, puis-ce que Le Crépuscule des Puissances manque cruellement de point d'intervention de scientifique (tout ce qu'on nous dit c'est « euh... ils arrivent pas à expliquer », alors que ça aurait été intéressant de nous montrer un de ces scientifiques, ce qui d'ailleurs aurait été un invité tout désigné pour une interview à la TV) je vous invite à la regarder.

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Lu aussi

[partie 2/3]

Je peux paraitre vachement pointilleux sur le coup, mais c'est parce que dans ce que j'aime en récit d'apocalypse il y a deux extrêmes : le récit de SF hyper documenté et réaliste (et il y en a... et non, le film 2012 n'en fait pas parti) et les récits de SF qui se laissent partir à fond dans le surréalisme le plus total. Et dans cette catégorie, il y en a un que je vous conseille tout particulièrement : le cycle du "Coup de Sang" de Bilal.

Critique expresse HS : Les Roitsy de Magara Kisi (premier tome, auto-édition)

Et là je me rend compte que c'est la première fois que je vais parler de Bilal dans une chronique alors... *moment émotion*... je vais savourer.

Enki Bilal, né ex-Yougoslavie dans les années 50 de parent de différentes ethnies, naturalisé Français en 67, Bilal est mon dessinateur de BD préféré. Je vais éviter d'en parler trop longtemps sinon je ne vais faire que répéter que ce mec est un génie, mais s'il y a un truc que vous devez retenir du bonhomme c'est son goût pour le surréalisme et l'anthropomorphisme animal, ses thématiques des conflits de religion et de la mémoire, et sa touche graphique qui ressemble plus à de la peinture qu'à du dessin, avec l'utilisation de couleurs bien particulières qui font qu'on reconnait tout de suite la "patte Bilal". Le Cycle du "Coup de Sang" présente ainsi le coup de sang de la Terre et son reformatage profond de la Nature et des Hommes ; mais là où Bilal se démarque c'est qu'il ne cherche pas à être réaliste, il pousse sa vision dans le surréalisme assumée : les poissons et les maisons volent, les carcasses de voiture se métamorphosent en végétaux, les missiles fleurissent, la mémoire humaine est doucement effacée afin d'éliminer les conflits... Chaque situation relève d'une métaphore et d'un goût prononcé pour le surréalisme. Si l'expérience vous tente, je vous conseille mille fois les trois tomes du "Coup de Sang" : Animal'z, Julia et Roem, et La Couleur de l'Air.

Mais revenons à nos moutons. Le fait est que la première partie des Roitsy de Magara Kisi n'est ni assez précis scientifiquement pour être réaliste, ni assez démesurée pour être surréaliste, et on se retrouve dans un entre-deux assez dérangeant qui, s'il est agréable à lire, n'est pas le plus pertinent qui soit et laisse se glisser une ou deux incohérences ou contre-vérités scientifiques (ce qui ne le fait jamais des masses, hein ?)

La seconde partie quant à elle intervient après la révolte de Gaïa, et si vous souhaitez conserver la surprise maximale je vous conseille de simplement lire la conclusion ;) (le spoil révélant l'intrigue sera signalé, ne vous en faites pas, vous pouvez continuer à lire)

Des faisceaux de lumières balayaient la pièce de droite à gauche et de haut en bas, tandis qu'un nuage de poussière s'élevait à chaque pas entamé par les visiteurs :

- Je crois que l'on n'a pas fouillé par ici.

- Faites attention, on ne sait jamais si les Déchus sont dans le coin.

Cette seconde partie, donc, est surprenante, car là où s'arrête généralement un récit catastrophe, Johanna Zaïre embraye sur un récit post-apocalyptique partant un peu dans tous les sens qui est... déroutant. Zombies, camps de réfugiés, le tout avec des éléments de Fantasy et même un début d'intrigue sur le divin, c'est... beaucoup à digérer d'un coup. Cette seconde partie m'a surprise, mais ce que je lui reprocherais c'est d'aller trop vite en besogne : moi qui aime les livres qui prennent leur temps (voir l'article sur L'homme dans le Labyrinthe) il manque au Crépuscule des Puissances toute l'attention portée à la psychologie des personnages qui fait le charme d'un Walking Dead, le soin apporté à l'atmosphère très noir qui fait la saveur de La Route, la prise d'ampleur qui fait d'Akira un chef-d'œuvre, la vulnérabilité et l'horreur continuel qui fait l'intensité de Méto 2033... Comme dans la première partie, Le Crépuscule des Puissances use et abuse de clichés littéraires ce qui, en soit, n'est pas mauvais puis-ce qu'ils servent à définir le canon du genre, mais donne un résultat qui a du mal à se démarquer des autres titres du genre, aussi bien dans sa partie Catastrophe que Post-apo. La personnalité plate des personnages n'aide pas à donner de l'intérêt, et si au final on croiseur la route de quelques personnages qui valent le détour et réussissent à faire sourire -que ce soit Peter, le gardien du Paradis des Limbes ou bien Lorial, un ancien SDF bien allumé (et qui doit garder une bonne réserve de Ganja dans son arbre)- ces deux personnages ne se rencontrant qu'un seul chapitre chacun, on les quitte bien trop vite et en on vient à se dire que ce serait surement mieux d'avoir ces deux-là comme couple d'amoureux au lieu de la coconne et de son mari bipolaire (euh, deux seconde... est-ce que je tiens le concept d'une fan-fiction yaoi, là ?).

Bref, une chose qui m'a marqué c'est aussi la très bonne maitrise de la construction des temps narratifs. Je m'explique : un récit standard obéis à des règles de constructions si on veut que ça tienne la route (un peu comme en architecture : tu peux tenter de faire une arche sans pilier, mais il y a de fortes chances pour que ça se casse la gueule). Et force est d'avouer que Johanna Zaïre a très bien pensé la construction de son récit : les étapes sont claires, la progression assurée, les étapes du voyage obéissent chacune à une logique narrative, etc. La première partie est une situation initiale couplée à une progression dramatique (la catastrophe) et ne sert que de grande scène d'exposition des personnages (Soulia, Liam, la journaliste, etc.) et des concepts clés de l'œuvre (Gaia, les prophéties d'Ena, etc. ; même je regrette l'impasse faite sur l'explicitation des raisons de sa colère, l'écologie, blablabla, ça peut paraitre évident, mais narrativement ça manque), alors que la seconde partie pose bien les deux nœuds d'intrigues des péripéties. Mais alors qu'on s'attend à rencontrer le Climax... c'est la fin, et on doit attendre le second tome. Je ne comprends pas la raison de cette coupure. On a eu une première partie de situation initiale apportant l'élément perturbateur, une seconde partie lançant la quête et l'amenant proche de son terme, mais il reste encore une troisième partie en climax où tous les enjeux se rejoignent et où toutes les choses sont expliquées ! A moins de vouloir construire sa trilogie à la façon du Seigneur des anneaux avec une découpe de nœuds d'intrigues plus complexe, je vois mal ce qu'il reste à raconter... Petit point pour ceux qui l'ont terminé : Spoiler(cliquez pour révéler)je trouve ça un peu idiot de couper juste avant l'effet de l'incantation, car ça nous laisse sur notre faim mais ne nous laisse pas du tout présager de ce que donnera la suite. Du coup, on a juste l'impression que l'incantation ne changera rien, que ce n'est pas important, et au final on a une fin de premier tome sur... rien.

Pour parler de l'accompagnement musical, je me contenterais de dire qu'il est bien choisit : j'ai toujours trouvé que le rock accompagnait fort bien le post-apo, aussi la composition ressemble à un mélange d'Evanescence et de Marilyn Manson, ce qui colle à l'ambiance post-apo (mais pas aux personnages qui subissent bien plus qu'ils n'agissent). Je ne suis pas fan de la petite touche d'auto-tune sur la voix, mais enfin c'est rare déjà que j'écoute un peu de rock alors je ne vais pas me plaindre :) (après je trouve que le dernier album de Bertrand Cantat, Horizon, de Détroit, aurait très bien collé aussi... enfin, simple suggestion #clind'oeil) A ce propos, je me demande si le chant en Anglais est vraiment justifié... chanter en français aurait été plus raccord je pense :)

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Lu aussi

[Partie 3/3]

"Au fur et à mesure du temps, l'être humain devint puissant car il apprit beaucoup grâce aux ressources offertes par Gaïa, et il put évoluer.

Plus les siècles ont passé et plus l'évolution de l'Homme amplifiait.

Mais l'Homme était cupide et insatisfait.

Il prenait tout ce qui était à sa disposition et bien plus encore.

Et s'il avait su..."

Avant de conclure mon avis, je vais devoir parler d'un point qui va chagriner un peu : l'écriture. Et là je vais être franc : j'ai eu beaucoup de mal. Et ce dès l'introduction que j'ai trouvé très mal écrite.

Sans faire de liste, on une erreur de concordance des temps (un passé composé qui s'est glissé dans une phrase à l'imparfait), un mauvais choix du vocabulaire (puissance, amplifier, etc.), et une lourdeur de la formulation qui fait mal. Bon, j'ai pris un exemple extrême et la suite est plus correcte, mais je me dois de constater qu'il reste encore du travail à faire sur l'écriture. La ponctuation est encore assez pauvre (uniquement des virgules, aucun point-virgule ou tiret), le vocabulaire se voulant soutenu lâche de temps en temps un mot familier qui fait tâche, les descriptions sont tantôt trop précises tantôt trop vagues, ajoutez à ça le problème de neutralité du narrateur qui se permet des termes comme « Ici » ou des termes de jugement qui l'implique dans un récit où il ne doit pas être présent, quelques erreurs de logique et des raccourcis narratifs parfois maladroits, des dialogues qui sonnent souvent artificiels, les noms des personnages qu'on croiraient sortis de séries télé américaines (il manquait juste un Kévin pour faire bonne mesure), des incohérences (pour avoir déjà marché une journée entière... en une journée faire 110 kilomètres à pied c'est impossible, t'en fait 15 si t'es en forme), etc, etc. Mais en un certain sens ça ne m'étonne pas plus que ça : c'est une jeune auteur (je crois), et il est normal de chercher ses marques, d'employer des clichés pour faciliter le processus de créations, et si l'écriture n'est pas très maitrisée elle reste acceptable (Eragon fait les mêmes erreurs après tout) et la lecture est agréable (d'autant que je n'ai compté qu'une seule coquille et pas de fautes d'orthographes grossières !). Pour être franc, encore une fois, si je l'avais lu en tant que fan-fiction ou fiction amateur, je l'aurais trouvé bien aboutie. Le problème, c'est que vendu comme un livre... ça passe mal :/ C'est correct, mais j'ai passé mon adolescence à lire des fan-fictions, et je suis devenu en quelques sorte allergique à ce genre (en plus d'être super critique à leur encontre), je n'en lis plus depuis des années et je me porte très bien ainsi (bon, sauf des fan-fiction MLP... mais c'est différent, ok ?! XD ). Alors trouver un style d'écriture m'y faisant penser alors que je partait pour lire un livre bien aboutie... ben ça m'a un peu déçu quoi :/

Conclusion :

Johanna Zaïre est une artiste assez touche à tout donc, et si sa façon d'écrire est assez simple et mériterait les conseils avisés d'un agent littéraires (fournis par les "grosses" maisons d'édition, ce n'est pas pour rien s'il y a une telle différence de qualité : le talent n'est pas inné, et les outils de travail ne sont pas donnés aux mêmes personnes), son intrigue est bien construite et même si ça ne révolutionne pas le genre ça reste bien divertissant. Pour être objectif, il a fallu que je mentionne tout cela et... ça va peut-être vous paraitre étrange après tout ce que j'ai dit, mais... j'ai bien aimé. Bon, c'était pas ouf et parfois c'en était presque nanardesque, mais j'aime bien décortiquer un style naissant, j'aime bien relever les structures narratives, et j'aime bien quand une œuvre est honnête et bienveillante. S'il y a bien un truc avec lequel j'ai du mal dans le post-apo, c'est la tendance générale à se rallier à la penser du philosophe Hobbs qui disait « l'homme est un loup pour l'homme » impliquant que, dans l'état de nature, l'homme était profondément mauvais et que dans les situations de crises et de chute des sociétés (Le Crépuscule des Puissances) ce serait la loi du plus fort au sein des hommes : chacun contre tout le monde et le retour à une nature profondément mauvaise de l'homme. Johanna Zaïre pense différemment et le dit à sa manière : l'homme est profondément bon, et même par-delà les sociétés elle nous montre que l'homme aidera toujours son prochain. Si on continue sur cette réflexion, ce que Gaia a détruit, c'est la société précédente : la société capitaliste et sur-consumériste ; Gaia n'a pas détruit les hommes, justement car « l'homme nait bon, c'est la société qui le corrompt » ce que défend Rousseau (que j'apprécie bien mieux que Hobbs). Et un message comme ça, on peut lui reprocher ses clichés ou son style approximatif, mais ça reste avant tout un bon message !

L'auto-édition est compliquée et ne fait aucun cadeaux (regardez comme j'ai été sévère) mais Johanna Zaïre s'en sort bien, et c'est une des rares indépendantes que j'ai vu aussi bien gérer et sa promo et sa communauté : bienveillance, amour, tolérance... je pense que c'est ce genre de valeurs que ne porte plus les "grandes" maisons d'édition qui méritent d'être portées par les indépendants, et c'est ce que fait très bien celle-ci.

Love & Tolerance, bro <3

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Soulia vit dans la Zone 1, à Magara Kisi, avec Liam et sa soeur Dana. La vieille Edna, qui se dit voyante, prédit à Soulia que quelque chose de terrible va arriver. On assiste alors à la fin du monde aussi appelée : Le crépuscule des Puissances, avec un enchaînement de catastrophes naturelles. La vie de Soulia, Liam et Dana est bouleversée, tout comme celle du reste du monde.

Soulia et Liam sont très proches, très amoureux. Je les ai trouvés très mignons tous les deux. Et pourtant, ils ont un avis différent quant aux propos de la vieille Edna. Liam n'en croit pas un mot, il est beaucoup plus terre à terre que Soulia. Tout ce qu'il veut, c'est la protéger des paroles de cette vieille folle. Soulia, elle, ne peut que constater que tout ce que dit Edna est vrai. Tout arrive, comme elle l'a prédit.

L'auteure a réussi à travailler son histoire de manière à ce que le lecteur soit face à deux concepts. D'un coté, les catastrophes naturelles ont un aspect réel, concret, et on se sent impuissant face à la situation. Et de l'autre, les catastrophes seraient la conséquence directe de la vengeance de Gaïa. C'est plus spirituel, plus sacré. Et on se surprend à envisager, espérer qu'une jeune fille comme Soulia puisse réellement changer les choses.

Le style de l'auteure est très agréable et elle a réussi à disperser de façon subtile, de nombreux petits détails qui nous intriguent comme la présence d'une poupée sur la couverture. J'ai été surprise par la vitesse à laquelle j'ai lu ce roman (et d'une traite en plus!). On veut connaître le sort de nos personnages, savoir si Gaïa en a fini avec les catastrophes, ou si elle va continuer à se venger, et plus particulièrement connaître le véritable rôle de Soulia dans tout ça...

Petit bémol : J'aurais aimé que les rencontres et les liens entre les personnages soient plus développées. Lorsqu'on rencontre Nick, personnage qui semble être très important pour la suite, il y avait ce petit quelque chose en plus qui m'a rendu la lecture plus agréable encore, son humour peut être. Et j'aurais vraiment adoré que les personnalités des autres personnages soient aussi bien travaillées, et soient moins lisses.

La bonne surprise : Ce roman n'est pas qu'une histoire de catastrophes et d'apocalypse. C'est très plaisant de voir qu'il y a de l'originalité, une vraie idée et de la recherche de la part de l'auteure. J'ai été surprise par la tournure des événements. Les croyances des anciens de Magara Kisi sont assez intéressantes et nous emmènent dans une direction insoupçonnée et étonnante (je ne m'attendais pas à la petite visite au Paradis des Limbes par exemple! ^^)

Pour finir, j'ai trouvé que c'était un ensemble très complet : avec une première partie où on est spectateur des catastrophes et de la fin du monde, une seconde partie où la vie des personnages est plus que malmenée, puis une troisième où ils partent à la recherche de la vérité en pleine zone de danger. La lecture a donc été très agréable car très rythmée. Surtout que, comme dans tout scénario apocalyptique, il y a une certaine pression car c'est le sort de la Terre qui est en jeu et j'aime beaucoup cet aspect. C'est inquiétant tout au long du roman. D'ailleurs je n'aurais pas dit non à un peu plus de terrifiant et d'angoissant. Il en aurait été que meilleur!

Avec les dernières scènes, je me dis : wow, mais ce n'est que le début en fait! Dommage qu'il soit si court. C'est encore très mystérieux et je me demande ce que l'auteure nous a concocté. J'attends des réponses et lirai donc la suite avec plaisir!

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Les chiffres

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extraits 4
Evaluations 4
Note globale 7.25 / 10

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