Alien : La Mer des chagrins

J'ai été un peu déçue de voir Ripley absente de ce romans, mais on y retrouve quand même quelques références à notre héroïne et un arrière-goût rappelant le deuxième et le quatrième film.

C'est aussi nouveau d'avoir, en quelque sorte, le pov des Aliens en tant que tel car ils n'ont pas vraiment manifesté beaucoup d'intelligence.

Mais sérieusement, Weyland-Yutani est vraiment débile profond pour courir pendant des siècles après des créatures qui peuvent les déchiqueter.

Je rejoins le point de vue du commentaire de Cyrlight.

C'est marrant quand il est fait mention du lien entre Decker, qui est le descendant lointain de Ripley, et les Alien j'ai de suite penser aussi à un lien avec le 4eme film. Ça me paraît bien plus logique que ce lien ce soit créé via la présence d' Adn de xenomorphe plutôt que par...ben par on ne sait pas en fait...l'explication passe un peu à la trappe...Decker possède un don d'empathie il est capable de ressentir les sentiments, les intentions des gens même si c'est parfois flou et parce qu'il a des gènes de Ripley, une sorte de connexion se fait....mouais. J'ai été moyennement convaincue même si grâce à cet aspect cela rajoute quelque chose que j'ai particulièrement bien apprécié : on a le point de vue des xenomoprhes. J'ai trouvé ça vraiment chouette mais malheureusement ce n'est pas assez présent à mon goût.

Au final on répète encore et toujours le même modus operandi: découverte, ils se font avoir parce qu'ils les imaginaient pas si redoutables, une traque, un massacre, qui va survivre?, de portes et mécanismes coincés etc.....

L'avantage de ce tome est qu'on se détache totalement des films donc il y a un semblant de suspense en plus...mais comme toujours je suis déçue de ne pas en apprendre vraiment plus. On nage en terrain connu. Et d'un côté c'est sûrement ce qui fait que je l'ai trouvé un peu moins bien que les 2 précédents. Ou alors c'est simplement l'aspect redondant.

A part ça l'expérience en audio est toujours aussi époustouflante et immersive. Je recommande tout de même.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2019/08/10/alien-t-2-la-mer-des-chagrins-james-a-moore/

La mer des chagrins fait suite au premier tome de la saga Alien, Hors des ombres. Des siècles se sont écoulés depuis la lutte de Ripley contre les xénomorphes et c'est cette fois son descendant, Alan Decker, qui est au centre de l'intrigue. Entouré par un groupe de mercenaires, il est chargé contre son gré par Weyland-Yutani de rapporter de la planète New Galveston tout ce qu'il pourra sur les aliens, et si possible un spécimen vivant.

Contrairement au roman précédent, celui-ci se détache de l'univers cinématographique par l'absence de son héroïne habituelle. À cause du lien qui lie Decker aux xénomorphes, j'ai d'abord cru qu'il était l'héritier du clone de Ripley (Résurrection), mais ce n'est pas le cas. Cela m'a un peu déçue, car cette connexion est seulement justifiée par des pouvoirs d'empathe, mais rien n'explique comment les créatures ont pu comprendre qu'il s'agissait du descendant de leur ennemie jurée. L'hypothèse à laquelle je croyais me semblait plus logique de ce point de vue-là.

Si j'ai été entièrement conquise par Hors des ombres, La mer des chagrins ne m'a pas autant emballée, peut-être à cause de ce côté répétitif imputable à la franchise. La présence des mercenaires n'est pas sans évoquer Aliens : le retour, avec ses Marines, et l'exploration dans les profondeurs de la mine renvoie directement au premier tome.

La seule nouveauté vient des xénomorphes, dont on a ponctuellement le point de vue et des explications sur leurs agissements (justifiés par leur volonté de perpétuer leur espèce), ainsi que sur leur fonctionnement. C'est intéressant, fascinant, même. Dommage que le reste ne suive pas.

Difficile de faire quelque chose de foncièrement original dans l'univers Alien, ce qui est d'autant plus frustrant parce qu'il y aurait un excellent mystère à éclaircir du côté de la civilisation antique, mais comme dans Hors des ombres, on n'en apprend finalement pas beaucoup à ce sujet.

Le film Prometheus a beau en avoir déçu plus d'un (dont je ne fais pas partie), il avait au moins le mérite de renouveler le genre, en dépit de ses défauts, en laissant la part belle à la mythologie. J'aimerais beaucoup que cette facette soit vraiment creusée dans le dernier tome, plutôt que d'avoir le droit à une énième histoire centrée sur la chasse à l'humain/l'alien (car les deux se traquent plus ou moins mutuellement).

La mer des chagrins est donc un bon livre, probablement même excellent, mais après plusieurs films et un premier tome, un sentiment de redondance s'installe et lasse passablement. En espérant vraiment que le prochain roman saura se démarquer par un peu d'originalité en explorant, si possible, tout ce qui gravite autour du xénomorphe, plutôt que de se focaliser sur lui.