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Commentaires de livres faits par angelsjung

Extraits de livres par angelsjung

Commentaires de livres appréciés par angelsjung

Extraits de livres appréciés par angelsjung

date : 23-07-2016
Ma vie... quelle aventure cela à été jusque-là ! Comme la plupart des gens, j'ai eu des hauts et des bas à ne plus savoir quoi faire. Au fil des années, mon coeur a été sérieusement maltraité, que ce soit par les autres ou par moi-même. Les choses que j'ai poursuivies dans ma vie ont fini par me laisser vide et insatisfait. Et contrairement à la plupart des gens, mon rêve d'enfants -devenir un jour une grande star du rock- s'est réalisé. J'ai pu faire ce que je voulais, aller où je voulais, et acheter tout ce qui me plaisait. Et contrairement à la plupart des gens qui, comme moi, ont fait une rencontre avec Dieu, j'ai tout abandonné: ma musique, mon groupe, ma carrière... tout. Après ça, tout ce qui m'importait était de me concentrer sur mon avenir, aller de l'avant et balayer le passé. Ou du moins, c'était ce que je voulais faire avant qu'un de mes amis me convainque d'écrire ce livre.
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Ils se réveillèrent en forêt, en pleine nuit qui était douce en ce mois de juillet. Paul et Alexandra Dufour étaient partis de leur petite maison de Biville-sur-Mer en Normandie ce mardi 14 juillet pour aller dîner dans un restaurant dans le centre de Dieppe et ensuite assister au feu d’artifice qui serait tiré depuis un bateau sur la mer. Rien de ce qui avait suivi ne figurait dans leur programme.
La nuit était calme, mais une chose terrible rôdait alentour, Paul pouvait le sentir aussi bien qu’il sentait la douleur derrière sa tête. Il ne leur fallut que quelques secondes pour comprendre ce qui leur était arrivé. Ils avaient été kidnappés. Ils étaient enfermés dans des cages. Enfermés par quelqu’un de malveillant qui les avait frappés, kidnappés puis amenés ici. Enfermés comme de vulgaires animaux que l’on s’apprête à abattre. Ils se blottirent l’un contre l’autre et ne dirent aucun mot.
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date : 13-05-2016
Prologue

Red

Je suis à l’agonie. J’ignore ce que j’ai bu, mais cela m’a rendu très, très malade. Le sol tangue et se dérobe sous mes sabots, tandis que je vacille dans le noir en quête de mon box. Impossible de le retrouver. Mes flancs palpitent et ma tête pend lourdement, presque jusqu’à mes genoux. Je sursaute à chaque hennissement, mais ne peux recouvrer mon état normal. C’est la fin.
J’ai quitté l’écurie à présent. La tempête s’est calmée et le ciel s’est dégagé. La terre évoque une immense tarte sortie du four qu’on a laissée refroidir. J’écarte mes longues jambes tel un poulain qui vient de naître, et de longues bouffées d’une vapeur suave entrent et sortent de mes naseaux dilatés. J’inspire, je souffle. J’inspire, je souffle.
Plus loin, sur la carrière principale, les obstacles se profilent, gigantesques et sublimes au clair de lune. Dans quelques heures à peine, elle et moi sommes censés participer à cette épreuve. Et la remporter. Triomphalement. Cela paraît peu probable à présent. Adieu mon rêve américain. Tu as embelli ma vie. Je suis au seuil de la mort.
Je trouve un carré d’herbe boueuse et m’y étends pour dormir et revivre mon rêve favori. Dans ce rêve nous sommes réunis, rien que nous deux, et personne ne nous dérange. Je l’ai pour moi tout seul et nul ne détourne son attention, fille ou garçon. Nous ne participons à aucune course. Nous sommes là ensemble, comme de vieux amis.
C’était un pur hasard si nous nous sommes trouvés dans le même champ en même temps, si nos regards se sont croisés, si nous avons oublié tout le reste et tous les autres. Je ne la cherchais pas, et je suis quasiment sûr qu’elle ne me cherchait pas non plus, mais j’ai senti – à cet instant précis – que tout allait changer, que tout avait déjà changé. La raison même de mon existence se tenait là debout devant moi. À vrai dire, je l’ai détestée au début – je détestais tout le monde – et elle me détestait. Puis je l’ai aimée. Elle ne m’intéressait pas et puis elle a compté pour moi… beaucoup, trop peut-être. C’est presque impossible à expliquer, surtout dans mon état actuel. Mais je vais essayer.
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date : 19-02-2015
Élu "pape du pop art" par ses contemporains, l'artiste Andy Warhol a créé des images devenus emblématiques de la culture de masse américaines des années 1960. Ses peintures, d'une audacieuse simplicité, représentant des boîtes de soupe, de céréales, de soda ou de portraits de célébrités, ont participé à la révolution de Pop Art, qui a fait rentrer dans le vocabulaire de l'art des produits ordinaires, comme la soupe Campbell, et des stars de cinéma, telle Marilyn Monroe.
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- Oh, maman, tu n'es pas partie ?
- Non, mon chéri, tu es content ? Figure-toi qu'il n'y avait qu'une place dans l'avion et ton pè... Armand a décidé de nous laisser ensemble le plus longtemps possible. Je le rejoindrai plus tard et ensuite ce sera vous.
- Ah ? Heu... tu lui as donné la formule et la boîte ?
- Celle qui doit nous rendre riches ? Bien sûr !
- Heu... l'assurance... c'est pour ce voyage qu'elle marche ?
- Quelle assurance ? Ah, l'assurance, oui.
- C'est-à-dire que s'il y avait un accident... la compagnie me paierait...
- Non mais ! quelles idées morbides tu as, mon fils ! Je ne veux pas que tu sois si inquiet. Si par malheur il arrivait quelque chose, ce serait évidemment à moi que la compagnie verserait la prime
- Ah ? Tu sais... heu... je suis en train de travailler à une autre formule qui nous rendra encore plus riches. Quand tu rejoindras Armand, tu la prendras avec toi pour la mettre à l'abris ?
- Mon dieu, mon fils est un génie ! Tous les jours il invente de nouvelles formules révolutionnaires ! Bien sûr, mon ange, que je la prendrai avec moi !
- Et tu prendras aussi une assurance ?
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date : 13-10-2014
C'était il y a deux mois, je venais d'entrer en CM1...
Dans la bibliothèque de mon père, se trouvait ce vieux livre...
C'est quand j'ai voulu l'ouvrir...
Que ma longue chasse aux clow cards a débuté.
Kélo... A surgi hors de la couverture du livre
De son vrai nom Kerberos, c'est le fauve protecteur de ce livre.
Ah... Mais il n'a pas toujours eu cette forme-là.
En fait, il est beaucoup plus gros, mais il doit manquer d'énergie magique le jour, alors il prend la forme d'une peluche...
La véritable apparence de Kélo est terriblement imposante.
Enfin, c'est ce que Kélo m'a dit...
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Vous avez déjà menti pour sauver votre peau ? Peut-être avez-vous accusé votre frère d'avoir cabossé la Mercedes parentale pour ne pas être privée de bal de printemps ? Peut-être avez-vous dit à votre prof de maths que vous n'étiez pas parmi les élèves qui avaient triché au dernier contrôle, alors que c'est vous qui aviez piqué les réponses dans son bureau ? En temps normal, vous n'êtes pas malhonnête, mais les circonstances désespérées appellent des réactions désespérées.
Quatre jolies filles de Rosewood ont raconté de très vilains mensonges pour se protéger. Une fois, elles ont même fui le lieu d'un crime survenu à quelques kilomètres de chez elles. Et elles ont beaucoup culpabilisé, mais elles pensaient vraiment que personne n'en saurait jamais rien.
Devinez quoi ? Elles se trompaient.
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date : 31-08-2014
Cendrillon était le premier conte de fées sont je me souvenais avec précision, celui auquel j'avais voué la plus grosse obsession - principalement en raison de belles robes, de la magie et des pantoufles de verre. Certes, le quotidien de Cendrillon était loin d'être idéal, et les souris qui parlent étaient sans doute le signe qu'elle aurait mérité un long séjour chez le psy, mais je lui en voulais quand même d'avoir fait germer en moi les attentes les plus irréalistes qui soient: l'amour au premier regard, la possibilité de devenir princesse et de ne plus jamais manquer de rien, ainsi qu'une histoire qui se terminait bien, zéro dispute ou mauvais jour à l'horizon.

Pire que tout: elle m'avait fait croire que la clé de mon bonheur et de mon épanouissement personnel serait de voir un homme débarquer pour m'enlever dans son beau carosse.
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Ce dressing, c'était le rêve n'importe quelle fille. Un épais tapis rose, parfait pour y enfoncer ses orteils nus de bon matin, recouvrait le plancher en bois. Des étagères parfois séparées en casiers, remplies de bijoux, de sacs de grandes marques et de dizaines de paires de chaussures, s'alignaient contre les murs. Des vêtements luxueux, de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel - chemisiers et jupes en soie, en cachemire ou en coton - étaient soigneusement suspendus aux tringles.
La plupart des filles auraient considéré ce dressing comme un avant-goût du paradis. Moi , il me rappelait juste que je n'y étais pas encore parvenue.
Debout à côté de moi dans l'espace exigu, ma soeur Emma Paxton faisait courir ses doigts sur mes vêtements aux matières si douces, le coeur serré par le chagrin. Elle avait exactement les même cheveux couleur châtaigne que moi, les mêmes longues jambes, les mêmes yeux bleu marine bordés de cils noirs. Après tout, nous étions de vraies jumelles. Mais alors que je me tenais juste à côté d'elle, seule sa silhouette reflétait dans le triple miroir situé au fond de la pièce.
Depuis ma mort j'étais devenue invisible.
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date : 20-07-2014
Frontispice

Entre deux roses qui se fanent
L'amour penche le sablier;
Et la bouche qui souriait
Devient la bouche qui ricane.

<>
Que fait, en s'écoulant, le sable,
Et crispe ta main sur le verre
Pour maîtriser l’insaisissable.

Ma jeunesse fuit: ta beauté
S'efface. De nos deux images
Restera ce qu'il est resté
De l'ombre errante du nuage.

Le vent du soir courbe la flamme.
Demeurons, Amour: il suffit
D'un baiser pour étouffer l'âme
Vaine quêteuse d'infini.
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ON A VU

N se réveiller défoncer sur les marches du Met. J'imagine que maintenant qu'il est capitaine de lacrosse et qu'il ne traîne plus avec cette détenue de ce centre de désintox prodigieusement folle, il peut se détendre et s'éclater. O sécher la réunion de tous les élèves de l'établissement ce matin pour rentrer chez elle, au cas ou Yale la désirerait tellement qu'ils lui auraient envoyé sa lettre d'admission par FedEx ce matin. Vous avez dit tarée ? O, encore, au rayon lingerie de Barneys, essayer ce que l'on pourrait tout bonnement qualifier d'<>. S se ronger les ongles en prenant le soleil à Sheep Meadow sous l'oeil admiratif de tas de garçons. Pourquoi angoisse-t-elle autant, au fait ? D et V feindre de ne pas se voir en faisant la queue pour acheter des billets pour le dernier film de Ken Mogul à l'Angelika. J essayer une paire de Manolos en peau de python, exclusivement sur liste d'attente, à Bergdorf Goodman. Comment au juste a-t-elle l'intention de les payer et quand a-t-elle l'intention de les porter ? OK, ellen'est qu'en troisième, mais elle a de l'ambition, c'est clair.
[...]

Je suis sinère, ne dites pas le contraire.
Gossip Girl
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date : 17-07-2014
CHERE AMY

Vous avez des problèmes relationnels d'une importance vitale ? Parlez-en à Amy. Foncez ! Osez ! Toutes les lettres envoyées à Amy sont susceptibles d'être publiées dans la Dépèche du lycée de Clayton. Nous garantissons la confidentialité des noms et adresses mail de nos correspondants.

Chère Amy,
Je raconte tout à ma meilleure amie. Y compris mes rêves. Elle par contre, ne se livre jamais complètement, même sur les choses importantes, comme les garçons qui lui plaisent, ce genre de trucs. J'ai l'impression que notre relation n'est pas aussi ouverte et profonde que je le voudrais. Que faire pour qu'elle comprenne qu'elle peut me parler en toute confiance ?
Mal-aimée

Chère Mal-aimée,
Ton amie n'a sans rien à te confier. Contrairement à toi, tout le monde ne trouve pas ses rêves passionnants. Ou alors, c'est juste qu'elle ne veut barber personne aves ses histoires. Et si, pour changer, tu essayais d'agir comme elle ?
Amy
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date : 17-07-2014
Entretien avec Teagan Philips
Un anniversaire très spécial en perspective
Transcription 1

Journaliste: Melissa Bradshaw, rédactrice en chef
La Sentinelle de Rosewood

MB: Ici Melissa Bradshaw, pour La Sentinelle de Rosewood.
Je suis en compagnie de Teagan, élève de seconde, qui va nous parler de ce qui pourrait être l'une des fêtes les plus génial de l'année: celle qu'elle organise en l'honneur de ses seize ans. Alors Teagan, explique-nous pourquoi la Sentinelle devrait consacrer un article à ton anniversaire ?

TP (pause): Tu as vraiment besoin que je te l'explique ?

MH: Eh bien, comme tu le sais, le lycée de Rosewood est fréquenté par la crème de la crème et nous avons au moins trois grandes soirées par mois. Qu'est-ce qui rendrait la tienne si spéciale ? Pourquoi devrions-nous couvrir l'événement plutôt que, disons, la fête de remise de diplômes de Donnie Darko ?

TP (qui s'éclaircit la gorge): Eh bien, Missy, sachant que Donald Moskowitz a changé son nom pour celui d'un personnage de film qui passe son temps à discuter avec un lapin taré sanguinaire, tu peux imaginer le genre de soirée qu'il a préparé. La mienne sera tout simplement la plus fabuleuse que le lycée ait jamais connues. Alors à laquelle préfères-tu aller, Missy ?

MB: Melissa... Si j'ai bien compris, tu prétends que ta fête va même surpasser le week-end aux Bahamas organisé par Chad Reilly pour fêter son bac ?

TP: Je t'en prie... Les gens ont parlé de cette fête ringarde pendant quoi, un mois ? Ils se souviendront de la mienne pendant des années.

MB: Très intéressant... Et ça fait combien de temps que tu prépare cet incroyable événement ?

TP: Un an.

MB: Et à combien d'autres soirées es-tu allée pendant ce temps ?

TP: Oh ! au moins quinze ! et je peux te dire que mon anniversaire va laisser toutes ces fêtes minables très loin derrière !
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Il est essentiel de comprendre pourquoi vous êtes impopulaire, si tel est le cas. Les raisons peuvent être multiples, bien sûr. Etes-vous handicapé par le fait d'avoir une forte odeur corporelle ? Avez-vous de l'acné ? Etes-vous particulièrement grosse ou maigre ? Etes-vous l << nulle de la classe >> (celle qui pratique un humour déplacé) ? Sans doute pas, dans la mesure où les problèmes ci-dessus exposés se règlent facile grâce à des cosmétiques, un régime et/ou des activités sportives, et une maîtrise de soi.
Si vous avez répondu non aux questions précédentes, votre impopularité relève d'un cas plus grave.
Et si, en effet, VOUS en étiez directement responsable ?
Partons du principe que, un jour, vous avez commis quelque chose d'horrible, un acte qui serait à l'origine de votre impopularité. Comment réagir ? Vous est-il possible de faire oublier cette catastrophe ?
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Déjà, ses lèvres frôlaient les miennes. J'ai bien essayé de résister, de rester de marbre... Le résultat n'a pas été très concluant. Il faut dire qu'Eric a eu des centaines d'années pour pour perfectionner sa technique et qu'il a su en tirer profit. Mes mains se sont posés sur ses épaules et, j'ai honte de le dire, j'ai répondu à ses avances. J'avais mal partout et j'étais épuisés, mais, si harassé et perdu qu'il soit, mon corps savait ce qu'il voulait. Ma volonté et ma raison pouvaient toujours courir, elles n'étaient pas près de le rattraper. Eric paraissait avoir autant de mains que Shiva. Elles étaient partout à la fois, encourageant mon corps à obtenir ce qu'il désirait. Il a glissé un doigt sous l'élastique de on slip.
J'ai laissé échapper un petit cri qui n'avait rien d'une protestation en sentant le doigt glissé en moi, puis entamer un mouvement affolant. Eric m'aspirait la bouche comme s'il voulait m'avaler toute entière. C'était merveilleux de sentir la douceur de sa peau sous mes doigt, l'ondulation de ses muscles...
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date : 02-06-2014
- Non ! s'exclama Buffy en se redressant dans son lit, le regard embrumé par les réminiscences de son cauchemar.
Ses pensées s'ordonnèrent lentement, déchirant les toiles d'araignées qui enveloppaient son esprit pendant son sommeil. Elle battit des paupières. Le dos de sa main la brûlait un peu, comme si elle venait de frapper quelqu'un.
Sursautant, elle tourna la tête vers sa meilleure amie et camarade de chambre, Willow Rosenberg, qui avait plaqué une main sur sa joue en feu. Ses yeux étaient écarquillés d'incrédulité, et sa bouche, formait un "O" de surprise, eût été comique en d'autres circonstances.
- Mon dieu , Willow ! Je... j'ai fais un mauvais rêve. Je suis désolé.
Willow fronça les sourcils et se frotta la joue.
- C'est la dernière fois que j'essaie de te réveiller.
Elle prit un sweat-shirt sur le dos d'une chaise et l'enfila.
- Ça va ? Demanda Buffy.
Elle se leva, repoussant les mèches qui lui tombaient sur les yeux
- Je... je ne comprends pas ce qui sait passé. Un horrible monstre voulait me...
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Le vampire qu'il me désignait était effectivement très beau - et même rayonnant: grand, blond aux yeux bleus, large d'épaules. Il portait des bottes, un jean et un gilet sans manches. Rien d'autre. Un peu comme les types sur les jaquettes des romans sentimentaux. Je le trouvais terrorisant.
- Il s'appelle Eric, a ajouté Bill.
- Vieux ?
- Ce qu'il y a de plus vieux dans ce bar.
- Cruel ?
- Nous sommes tous cruel, Sookie. Nous sommes tous très puissants et très violents.
- Sauf toi.
Son visage s'est fermé brusquement.
- Toi, tu veux t'intégrer. Tu ne vas pas faire des trucs inconvenants.
- Je commençais à me dire que tu étais trop naïve pour te balader toute seule et voilà que tu as l'intelligence de viser aussi juste, a-t-il dit avec un petit rire. D'accord, a-t-il repris, allons voir Eric.
Eric, qui effectivement regardait de mon côté de temps en temps, était assis en compagnie d'une vampire femelle aussi magnifique que lui. Ils avaient déjà repoussé les avances de plusieurs humains. Un jeune homme éploré avait même rampé sur le sol pour embrasser la bottes de la femelle. Elle l'avait fixé et lui avait décoché un coup de pied dans l'épaule. Il était évident qu'il lui avait fallu se dominer à grand-peine pour ne pas lui envoyer sa botte au visage. Les touristes ont sursauté, un couple s'est levé pour quitter les lieux précipitamment, mais les fangbangers, eux, semblaient avoir l'habitude de ce type de scène.
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date : 30-05-2014
Dans les ténèbres de la cave voûtée, le four ronflait, toussant telle une bête enragée. Dans sa gueule, les bûches incandescentes craquaient et explosaient dans un tonnerre sourd, projetant des flammèches qui tourbillonnaient dans les volutes, lançant des éclairs furieux avant de s'évanouir.
Vénus se tenait face à la bouche infernale, nue, le corps plaqué contre la voûte, les bras écartés, les poignets cerclé de bagues en ferrailles reliées au mur par de grosses chaînes scellées dans la pierre. Ses pieds étaient joints, prisonniers dans un bracelet en métal rongé par la rouille. La jeune femme avait les yeux clos. Joue délicatement posée sur son épaule, elle semblait dormir, à moins qu'elle ne soit évanouie. Les lueurs dansantes du foyers projetaient son ombre sur la pierre: l'image tremblante d'un Christ en croix.
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date : 30-05-2014
Il ne faisait pas vraiment sombre mais, sans doute à cause du panneau de bois noirci par la fumée qui recouvrait le mur derrière le comptoir, la silhouette de Genji semblait se fondre dans une couleur indigo. Il ne manquait plus qu'une personne pour que le groupe soit au complet. De toute façon, il restait encore du temps jusqu'à l'heure du rendez-vous et ils avaient décidé de ne commencer que lorsque tout le monde serait là. Les trois premier arrivés attendaient sans rien faire, laissant leur regard se perdre dans vague. Le patron du Fukagawa proposa de servir de la bière mais Yamaguchi, d'un signe de la main, lui fit signe que ce serait mieux d'attendre. Au même moment, Genji craqua une allumette. La flemme s'éleva dans la pénombre, et ils la fixèrent tous du regard.
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- Qui est-ce ? demanda Céleste d'une voix basse et tremblante en désignant la photo de Sutton.
Emma la dévisagea. c'est une blague ? Un peu plus tôt, Céleste avait commenté qu'elle n'était pas très costaud; peut-être voulait-elle dire qu'il n'y avait aucune chance qu'elle soit désignée meilleure joueuse de l'équipe cette année. Mais l'autre fille avait les yeux arrondis et l'air sincèrement choquée. Elle détailla Emma comme si elle avait du mal à comprendre ce qu'elle voyait.
- Sutton, évidemment. Qui veux-tu que ce soit ? répondit Nisha, qui s'était approchée pour regarder par-dessus l'épaule d'Emma.
Un rictus méprisant retroussa sa lèvre supérieure.
Céleste secoua la tête, les sourcils frémissants.
- Non, ce n'est pas elle. L'énergie de cette fille ne ressemble en rien à la tienne, Sutton. Tu es... beaucoup plus gentille. Plus bienveillante. Comme si tu avais eu une vie difficile, et que tu savais ce que c'était de souffrir.
Génial. Depuis ma mort, je n'arrêtais pas d'entendre les gens répéter quelle garce j'avais été. Et voilà que même mon énergie me trahissait !
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date : 29-05-2014
Naemah embrasse au hasard des visages maquillés de décomposition, elle enfonce ses doigts dans les orbites creuses des squelettes qui la serrent contre eux. Des cadavres de femmes parviennent à s'immiscer jusqu'à elle, dans la masse des êtres ruisselants, afin de lui octroyer leurs caresses et lui faire don de leurs corps, et Naemah les étreint elles aussi avec passion, comme ses soeurs, comme ses enfants, comme ses plus merveilleuses amantes. Elle insinue ses mains en elles, dans leur intimité que personne n'a pénétrée depuis une éternité, elle ravive cette vie en elles, et à l'apex de son plaisir elle plante ses crocs dans leurs poitrines généreuses, arrache des morceaux de chair morte, de chair bénies, qu'elle avale en se cambrant de délice.
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Des citrouilles. Elle se trouvait dans un champ de citrouilles.
- Viens, ou je tue tes amis, ordonna la voix.
Buffy ne trouva rien à répondre. Aucune repartie cinglante ne lui vint à l'esprit. Elle fit un pas en avant et trébucha. Incapable de retrouver son équilibre, elle atterrit à quatre pattes dans un enchevêtrement de vrilles végétales.
Elle avait plus que jamais l'impression d'être observée. Alors qu'elle levait la tête, les vrilles semblèrent bouger entre ses doigt. Elle baissa les yeux. Une petite citrouille frémissait comme si elle allait se jeter sur elle. D'un coup de poing bien placé, Buffy la réduisit en purée orange.
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Je le regarde, bouche bée.
- Aspen ?
- Oui.
- Aspen, au Colorado ?
- C'est cela même. À moins qu'on ne l'ait déplacé.
- Mais on va mettre des heures à arriver là-bas, non ?
- Pas en jet, susurre-t-il tout en passant sa main sur mes fesses.
Évidemment, mon mari a un jet. Comment ai-je pu l'oublier ?
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