Commentaires de livres faits par angelsjung
Extraits de livres par angelsjung
Commentaires de livres appréciés par angelsjung
Extraits de livres appréciés par angelsjung
La nuit était calme, mais une chose terrible rôdait alentour, Paul pouvait le sentir aussi bien qu’il sentait la douleur derrière sa tête. Il ne leur fallut que quelques secondes pour comprendre ce qui leur était arrivé. Ils avaient été kidnappés. Ils étaient enfermés dans des cages. Enfermés par quelqu’un de malveillant qui les avait frappés, kidnappés puis amenés ici. Enfermés comme de vulgaires animaux que l’on s’apprête à abattre. Ils se blottirent l’un contre l’autre et ne dirent aucun mot.
Red
Je suis à l’agonie. J’ignore ce que j’ai bu, mais cela m’a rendu très, très malade. Le sol tangue et se dérobe sous mes sabots, tandis que je vacille dans le noir en quête de mon box. Impossible de le retrouver. Mes flancs palpitent et ma tête pend lourdement, presque jusqu’à mes genoux. Je sursaute à chaque hennissement, mais ne peux recouvrer mon état normal. C’est la fin.
J’ai quitté l’écurie à présent. La tempête s’est calmée et le ciel s’est dégagé. La terre évoque une immense tarte sortie du four qu’on a laissée refroidir. J’écarte mes longues jambes tel un poulain qui vient de naître, et de longues bouffées d’une vapeur suave entrent et sortent de mes naseaux dilatés. J’inspire, je souffle. J’inspire, je souffle.
Plus loin, sur la carrière principale, les obstacles se profilent, gigantesques et sublimes au clair de lune. Dans quelques heures à peine, elle et moi sommes censés participer à cette épreuve. Et la remporter. Triomphalement. Cela paraît peu probable à présent. Adieu mon rêve américain. Tu as embelli ma vie. Je suis au seuil de la mort.
Je trouve un carré d’herbe boueuse et m’y étends pour dormir et revivre mon rêve favori. Dans ce rêve nous sommes réunis, rien que nous deux, et personne ne nous dérange. Je l’ai pour moi tout seul et nul ne détourne son attention, fille ou garçon. Nous ne participons à aucune course. Nous sommes là ensemble, comme de vieux amis.
C’était un pur hasard si nous nous sommes trouvés dans le même champ en même temps, si nos regards se sont croisés, si nous avons oublié tout le reste et tous les autres. Je ne la cherchais pas, et je suis quasiment sûr qu’elle ne me cherchait pas non plus, mais j’ai senti – à cet instant précis – que tout allait changer, que tout avait déjà changé. La raison même de mon existence se tenait là debout devant moi. À vrai dire, je l’ai détestée au début – je détestais tout le monde – et elle me détestait. Puis je l’ai aimée. Elle ne m’intéressait pas et puis elle a compté pour moi… beaucoup, trop peut-être. C’est presque impossible à expliquer, surtout dans mon état actuel. Mais je vais essayer.
- Non, mon chéri, tu es content ? Figure-toi qu'il n'y avait qu'une place dans l'avion et ton pè... Armand a décidé de nous laisser ensemble le plus longtemps possible. Je le rejoindrai plus tard et ensuite ce sera vous.
- Ah ? Heu... tu lui as donné la formule et la boîte ?
- Celle qui doit nous rendre riches ? Bien sûr !
- Heu... l'assurance... c'est pour ce voyage qu'elle marche ?
- Quelle assurance ? Ah, l'assurance, oui.
- C'est-à-dire que s'il y avait un accident... la compagnie me paierait...
- Non mais ! quelles idées morbides tu as, mon fils ! Je ne veux pas que tu sois si inquiet. Si par malheur il arrivait quelque chose, ce serait évidemment à moi que la compagnie verserait la prime
- Ah ? Tu sais... heu... je suis en train de travailler à une autre formule qui nous rendra encore plus riches. Quand tu rejoindras Armand, tu la prendras avec toi pour la mettre à l'abris ?
- Mon dieu, mon fils est un génie ! Tous les jours il invente de nouvelles formules révolutionnaires ! Bien sûr, mon ange, que je la prendrai avec moi !
- Et tu prendras aussi une assurance ?
Dans la bibliothèque de mon père, se trouvait ce vieux livre...
C'est quand j'ai voulu l'ouvrir...
Que ma longue chasse aux clow cards a débuté.
Kélo... A surgi hors de la couverture du livre
De son vrai nom Kerberos, c'est le fauve protecteur de ce livre.
Ah... Mais il n'a pas toujours eu cette forme-là.
En fait, il est beaucoup plus gros, mais il doit manquer d'énergie magique le jour, alors il prend la forme d'une peluche...
La véritable apparence de Kélo est terriblement imposante.
Enfin, c'est ce que Kélo m'a dit...
Quatre jolies filles de Rosewood ont raconté de très vilains mensonges pour se protéger. Une fois, elles ont même fui le lieu d'un crime survenu à quelques kilomètres de chez elles. Et elles ont beaucoup culpabilisé, mais elles pensaient vraiment que personne n'en saurait jamais rien.
Devinez quoi ? Elles se trompaient.
Pire que tout: elle m'avait fait croire que la clé de mon bonheur et de mon épanouissement personnel serait de voir un homme débarquer pour m'enlever dans son beau carosse.
La plupart des filles auraient considéré ce dressing comme un avant-goût du paradis. Moi , il me rappelait juste que je n'y étais pas encore parvenue.
Debout à côté de moi dans l'espace exigu, ma soeur Emma Paxton faisait courir ses doigts sur mes vêtements aux matières si douces, le coeur serré par le chagrin. Elle avait exactement les même cheveux couleur châtaigne que moi, les mêmes longues jambes, les mêmes yeux bleu marine bordés de cils noirs. Après tout, nous étions de vraies jumelles. Mais alors que je me tenais juste à côté d'elle, seule sa silhouette reflétait dans le triple miroir situé au fond de la pièce.
Depuis ma mort j'étais devenue invisible.
Entre deux roses qui se fanent
L'amour penche le sablier;
Et la bouche qui souriait
Devient la bouche qui ricane.
<
Que fait, en s'écoulant, le sable,
Et crispe ta main sur le verre
Pour maîtriser l’insaisissable.
Ma jeunesse fuit: ta beauté
S'efface. De nos deux images
Restera ce qu'il est resté
De l'ombre errante du nuage.
Le vent du soir courbe la flamme.
Demeurons, Amour: il suffit
D'un baiser pour étouffer l'âme
Vaine quêteuse d'infini.
N se réveiller défoncer sur les marches du Met. J'imagine que maintenant qu'il est capitaine de lacrosse et qu'il ne traîne plus avec cette détenue de ce centre de désintox prodigieusement folle, il peut se détendre et s'éclater. O sécher la réunion de tous les élèves de l'établissement ce matin pour rentrer chez elle, au cas ou Yale la désirerait tellement qu'ils lui auraient envoyé sa lettre d'admission par FedEx ce matin. Vous avez dit tarée ? O, encore, au rayon lingerie de Barneys, essayer ce que l'on pourrait tout bonnement qualifier d'<
[...]
Je suis sinère, ne dites pas le contraire.
Gossip Girl
Vous avez des problèmes relationnels d'une importance vitale ? Parlez-en à Amy. Foncez ! Osez ! Toutes les lettres envoyées à Amy sont susceptibles d'être publiées dans la Dépèche du lycée de Clayton. Nous garantissons la confidentialité des noms et adresses mail de nos correspondants.
Chère Amy,
Je raconte tout à ma meilleure amie. Y compris mes rêves. Elle par contre, ne se livre jamais complètement, même sur les choses importantes, comme les garçons qui lui plaisent, ce genre de trucs. J'ai l'impression que notre relation n'est pas aussi ouverte et profonde que je le voudrais. Que faire pour qu'elle comprenne qu'elle peut me parler en toute confiance ?
Mal-aimée
Chère Mal-aimée,
Ton amie n'a sans rien à te confier. Contrairement à toi, tout le monde ne trouve pas ses rêves passionnants. Ou alors, c'est juste qu'elle ne veut barber personne aves ses histoires. Et si, pour changer, tu essayais d'agir comme elle ?
Amy
Un anniversaire très spécial en perspective
Transcription 1
Journaliste: Melissa Bradshaw, rédactrice en chef
La Sentinelle de Rosewood
MB: Ici Melissa Bradshaw, pour La Sentinelle de Rosewood.
Je suis en compagnie de Teagan, élève de seconde, qui va nous parler de ce qui pourrait être l'une des fêtes les plus génial de l'année: celle qu'elle organise en l'honneur de ses seize ans. Alors Teagan, explique-nous pourquoi la Sentinelle devrait consacrer un article à ton anniversaire ?
TP (pause): Tu as vraiment besoin que je te l'explique ?
MH: Eh bien, comme tu le sais, le lycée de Rosewood est fréquenté par la crème de la crème et nous avons au moins trois grandes soirées par mois. Qu'est-ce qui rendrait la tienne si spéciale ? Pourquoi devrions-nous couvrir l'événement plutôt que, disons, la fête de remise de diplômes de Donnie Darko ?
TP (qui s'éclaircit la gorge): Eh bien, Missy, sachant que Donald Moskowitz a changé son nom pour celui d'un personnage de film qui passe son temps à discuter avec un lapin taré sanguinaire, tu peux imaginer le genre de soirée qu'il a préparé. La mienne sera tout simplement la plus fabuleuse que le lycée ait jamais connues. Alors à laquelle préfères-tu aller, Missy ?
MB: Melissa... Si j'ai bien compris, tu prétends que ta fête va même surpasser le week-end aux Bahamas organisé par Chad Reilly pour fêter son bac ?
TP: Je t'en prie... Les gens ont parlé de cette fête ringarde pendant quoi, un mois ? Ils se souviendront de la mienne pendant des années.
MB: Très intéressant... Et ça fait combien de temps que tu prépare cet incroyable événement ?
TP: Un an.
MB: Et à combien d'autres soirées es-tu allée pendant ce temps ?
TP: Oh ! au moins quinze ! et je peux te dire que mon anniversaire va laisser toutes ces fêtes minables très loin derrière !
Si vous avez répondu non aux questions précédentes, votre impopularité relève d'un cas plus grave.
Et si, en effet, VOUS en étiez directement responsable ?
Partons du principe que, un jour, vous avez commis quelque chose d'horrible, un acte qui serait à l'origine de votre impopularité. Comment réagir ? Vous est-il possible de faire oublier cette catastrophe ?
J'ai laissé échapper un petit cri qui n'avait rien d'une protestation en sentant le doigt glissé en moi, puis entamer un mouvement affolant. Eric m'aspirait la bouche comme s'il voulait m'avaler toute entière. C'était merveilleux de sentir la douceur de sa peau sous mes doigt, l'ondulation de ses muscles...
Ses pensées s'ordonnèrent lentement, déchirant les toiles d'araignées qui enveloppaient son esprit pendant son sommeil. Elle battit des paupières. Le dos de sa main la brûlait un peu, comme si elle venait de frapper quelqu'un.
Sursautant, elle tourna la tête vers sa meilleure amie et camarade de chambre, Willow Rosenberg, qui avait plaqué une main sur sa joue en feu. Ses yeux étaient écarquillés d'incrédulité, et sa bouche, formait un "O" de surprise, eût été comique en d'autres circonstances.
- Mon dieu , Willow ! Je... j'ai fais un mauvais rêve. Je suis désolé.
Willow fronça les sourcils et se frotta la joue.
- C'est la dernière fois que j'essaie de te réveiller.
Elle prit un sweat-shirt sur le dos d'une chaise et l'enfila.
- Ça va ? Demanda Buffy.
Elle se leva, repoussant les mèches qui lui tombaient sur les yeux
- Je... je ne comprends pas ce qui sait passé. Un horrible monstre voulait me...
- Il s'appelle Eric, a ajouté Bill.
- Vieux ?
- Ce qu'il y a de plus vieux dans ce bar.
- Cruel ?
- Nous sommes tous cruel, Sookie. Nous sommes tous très puissants et très violents.
- Sauf toi.
Son visage s'est fermé brusquement.
- Toi, tu veux t'intégrer. Tu ne vas pas faire des trucs inconvenants.
- Je commençais à me dire que tu étais trop naïve pour te balader toute seule et voilà que tu as l'intelligence de viser aussi juste, a-t-il dit avec un petit rire. D'accord, a-t-il repris, allons voir Eric.
Eric, qui effectivement regardait de mon côté de temps en temps, était assis en compagnie d'une vampire femelle aussi magnifique que lui. Ils avaient déjà repoussé les avances de plusieurs humains. Un jeune homme éploré avait même rampé sur le sol pour embrasser la bottes de la femelle. Elle l'avait fixé et lui avait décoché un coup de pied dans l'épaule. Il était évident qu'il lui avait fallu se dominer à grand-peine pour ne pas lui envoyer sa botte au visage. Les touristes ont sursauté, un couple s'est levé pour quitter les lieux précipitamment, mais les fangbangers, eux, semblaient avoir l'habitude de ce type de scène.
Vénus se tenait face à la bouche infernale, nue, le corps plaqué contre la voûte, les bras écartés, les poignets cerclé de bagues en ferrailles reliées au mur par de grosses chaînes scellées dans la pierre. Ses pieds étaient joints, prisonniers dans un bracelet en métal rongé par la rouille. La jeune femme avait les yeux clos. Joue délicatement posée sur son épaule, elle semblait dormir, à moins qu'elle ne soit évanouie. Les lueurs dansantes du foyers projetaient son ombre sur la pierre: l'image tremblante d'un Christ en croix.
Emma la dévisagea. c'est une blague ? Un peu plus tôt, Céleste avait commenté qu'elle n'était pas très costaud; peut-être voulait-elle dire qu'il n'y avait aucune chance qu'elle soit désignée meilleure joueuse de l'équipe cette année. Mais l'autre fille avait les yeux arrondis et l'air sincèrement choquée. Elle détailla Emma comme si elle avait du mal à comprendre ce qu'elle voyait.
- Sutton, évidemment. Qui veux-tu que ce soit ? répondit Nisha, qui s'était approchée pour regarder par-dessus l'épaule d'Emma.
Un rictus méprisant retroussa sa lèvre supérieure.
Céleste secoua la tête, les sourcils frémissants.
- Non, ce n'est pas elle. L'énergie de cette fille ne ressemble en rien à la tienne, Sutton. Tu es... beaucoup plus gentille. Plus bienveillante. Comme si tu avais eu une vie difficile, et que tu savais ce que c'était de souffrir.
Génial. Depuis ma mort, je n'arrêtais pas d'entendre les gens répéter quelle garce j'avais été. Et voilà que même mon énergie me trahissait !
- Viens, ou je tue tes amis, ordonna la voix.
Buffy ne trouva rien à répondre. Aucune repartie cinglante ne lui vint à l'esprit. Elle fit un pas en avant et trébucha. Incapable de retrouver son équilibre, elle atterrit à quatre pattes dans un enchevêtrement de vrilles végétales.
Elle avait plus que jamais l'impression d'être observée. Alors qu'elle levait la tête, les vrilles semblèrent bouger entre ses doigt. Elle baissa les yeux. Une petite citrouille frémissait comme si elle allait se jeter sur elle. D'un coup de poing bien placé, Buffy la réduisit en purée orange.
- Aspen ?
- Oui.
- Aspen, au Colorado ?
- C'est cela même. À moins qu'on ne l'ait déplacé.
- Mais on va mettre des heures à arriver là-bas, non ?
- Pas en jet, susurre-t-il tout en passant sa main sur mes fesses.
Évidemment, mon mari a un jet. Comment ai-je pu l'oublier ?