J'avais tout prévu sauf toi

Résumé

Les mois se succèdent et Alex s'est enlisé dans le ronron du célibat. De son mariage subsistent un appartement en vente et surtout l'héritage d'une histoire sans passion. Pour éviter le naufrage financier, le conseiller bancaire s'est résolu à retourner au domicile maternel, chez Mam, exubérante sexagénaire maniaque. Après six ans de partage, Alex constate le suicide social inhérent au mariage : les illusions comme les érections finissent toujours par retomber et il l'éprouve avec le fracas de l’abdication. Sa révolution personnelle n'attendait qu'un déclic, elle émerge soudain avec un « Passe une bonne soirée, mon Nanou ! ». Mam, comme tous les samedis soirs, est insolemment apprêtée pour aller danser, espérant affrioler du poivre et sel. Se délestant du plaid écossais et de son plateau-repas, Alex fouille ses poches en quête de monnaie, pour un vestiaire ou un distributeur de préservatifs - mieux vaut ne pas savoir, mais simplement, parfois, réagir. Et tant pis pour l'habituelle soirée télé. Se connecter à un site de rencontres lui offre tant la facilité que l'immédiateté. Au bon endroit au bon moment, comme son exact opposé, Alex va alors s'aventurer en territoire inconnu sur son planisphère : la séduction. Si le Putois d'Europe confronté à une pénurie de partenaire peut s'acoquiner avec le Vison, pourquoi Alex ne serait-il pas capable de s'adapter à la drague via Internet ? Après tant d'années d'acquis de couple, que connaît-il au final des désirs de l'autre ? Des premiers mots d'accroche jusqu'à ses capacités érectiles en nouvelle compagnie, ce qui était inné à la vingtaine se révèle être un processus douloureux de ré-acquisition. A la trentaine, le cursus des ex comme les horaires des enfants compliquent davantage le jeu de la séduction. Sans oublier cette putain d'horloge biologique. Comédie romantique feel-good, “J’avais tout prévu sauf toi” est l'histoire d'une rencontre improbable, l'@mour vu du côté XY de l'écran. Des questions, des doutes mais une seule et même évidence : elle. Et si avancer, c'était montrer son cul au passé ?