Commentaires de livres faits par Kristie59
Extraits de livres par Kristie59
Commentaires de livres appréciés par Kristie59
Extraits de livres appréciés par Kristie59
Parce que j'ai lu tous ses livres (ou quasi) et pour la 1ere fois j'avais été très très déçue par Temps Glaciaires, qui ne lui ressemblait pas du tout.
Donc avec Quand sort la recluse, je la retrouve enfin et mon Dieu, ça fait du bien !
On retrouve un Adamsberg plus brumeux que jamais et toujours attachant, une Retancourt qui me ravie à chaque intervention (c'est un peu ma préférée Retancourt), un Veyrenc qui fait office d'encre marine pour notre commissaire, ou en plus simple, d'ami. Un Danglard décevant mais qui se rattrapera je l'espère dans le prochain.
J'ai bien aimé le fait que plusieurs petites enquetes viennent croiser la principale. Et aussi qu'on soit au coeur de cette attachante brigade, de ses membres tous si différents, de son petit quotidien.
L'humour à la Vargas et sa poésie m'ont terriblement manqué. Je suis ravie de les avoir retrouvés.
A lire !
Jean est certainement l'un des Rougon-Macquart les plus honnêtes, et cela se confirme dans l'autre roman où il est le personnage principal : "la Débâcle".
J'attendais beaucoup de ce livre, puisque de tous ceux de la série, il est celui qui correspond le mieux à mes racines.
Madame Christine LE VELY.
Comme pour ses deux premiers la fin est assez rapide et j'aimerai un petit chapitre expliquant la suite des évènements pour les divers personnages. C'est le seul bémol dans l'écriture de cet auteur mais vu que tous ses livres ont un lien j pense que cela est fait exprès.
Tout ce que je peux vous dire c'est que plusieurs meurtres vont nous faire voyager à travers la France et la Belgique et que trois flics vont être amenés à travailler ensemble afin de résoudre les crimes commis par les enfants d'Erostrate.
Je vais donc surtout vous parler de mon ressenti sur cette lecture qui est un vrai coup de cœur.
Parlons d'abord de l'enquête,
Cette dernière est vraiment très bien menée du début jusqu'à la fin, il n'y a pas d'incohérence quand à son déroulement. Une grande toile est tissée et les fils sont au fur et à mesure reliés même si parfois des nœuds surviennent, les pièces du puzzle s'emboitent petit à petit, des indices sont semés et nous invitent à chercher l'identité de ces tueurs.
Nous retrouvons dans ce roman tout ce qui fait une bonne enquête: autopsie, interrogatoire, le temps qui est compté et défile trop vite. Mais il y a aussi cette ambiance sombre, les découvertes macabres, de la tension et du suspense. Le lecteur est maintenu en haleine jusqu'au bout. Le tout est très réaliste , très bien détaillé et nul doute que l'auteur a effectué un très grand travail de recherche en amont.
Les personnages maintenant,
Ces derniers ont un rôle très important dans cette enquête, certains sont même touchés personnellement par cette dernière.
Trois flics, trois individus totalement différents que ne se connaissaientt pas avant. Nous allons assister d'abord à une méfiance les uns envers les autre puis des liens vont se nouer. Chacun a des démons: le capitaine Laura Esposito est en instance de divorce, le lieutenant Milan vient de perdre un ami qui était comme un frère et le commissaire Hugo Adami a été traumatisé il y a 24 ans par une affaire de tueur en série.
Ces trois policiers paraissent un peu froid aux premiers abords mais nous apprenons à les connaitre et à les apprécier. Ils ne sont pas parfait et commettent des erreurs mais cela les rend d'autant plus humain.
La plume de l'auteur est très agréable, parfois poétique, parfois sanglante. J'ai trouvé la référence au personnage d'Erostrate qui est le noyau de cette histoire et bien pensée tout comme l'intégration de ce personnage intriguant et terrifiant qu'est Le Borgne.
L'auteur nous offre un thriller haletant et addictif avec un très bon final. Ce dernier pourrait facilement être adapté au cinéma.
Un mot sur la fin justement: cette dernière m'a bluffée et scotchée: elle clôture parfaitement cette enquête: violence, tension. et nous obtenons toutes les réponses.
J'ai adoré le coup de Titania qui échange un bébé contre un poisson rouge entrain de mourir! Décidément personne ne poura la changer!
Mais on passe un bon moment tout de même.
A lire dans un igloo.
Enfin ! Car ça faisait quelque temps qu'il n'avait pas fait un aussi bon bouquin.
Dès les premières pages on est à fond dedans, personnellement je n'ai pas pu m'en détacher avant de l'avoir finit :)
Un style d'écriture très joli, beaucoup de suspens, des personnages attachant, une intrigue superbe, bref : à lire pour les amateurs de thriller !
Après les 2 premiers chapitres qui m'ont laissé sans voix je craignais par la suite de trouver de l'ennui. Mais page après page on rentre dans le SILO et on s'y ancre définitivement.
L'ambiance est oppressante à un tel point qu'on a l'impression de manquer d'oxygène et de devenir claustrophobe. Plus on descend dans les étages plus on se sent étouffer on se sent écraser sous la terre. L'auteur est parvenu à nous faire ressentir par ses mots ce que ses personnages pouvaient ressentir. Trop fort!
Le post apocalyptique est effrayant et certains passages m'ont fait penser à "Hunger game" sans pour autant que cela soit similaire.
On sent que le Silo fonctionne comme un serpent qui se mord la queue on se demande qu'elle serait la bonne solution et moi je n'en ai vu aucune jusqu'à la fin. L'authenticité est malgré les risques le meilleur choix.
Les personnages sont puissants surtout celui de Juliette qui reste entière et courageuse comme personne.
Ce livre fait parti à présent de mon étagères de chef d'oeuvre.
J'avais le sentiment d'être rentrée dans la peau de cet enfant, Oskar. On voit véritablement la haine chez un enfant, sa façon à la fois implacable et candide de voir son existence dans cette petite ville de Norvège...
Un style d'écriture qui m'a beaucoup plu pour sa fluidité et cette poésie qui flirte avec le gore et le lyrisme.
Tragique, tendre... sans conteste un livre que je lirai plusieurs fois!
Ce résumé est donc approximatif, ressemble plus à une énumération de ce pourquoi "ce livre va plaire au plus grand nombre", sans vraiment parler de l'intrigue.
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L'intrigue est la suivante :
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Une mystérieuse pierre précieuse a été dérobée à ses protecteurs ; un joyaux qui semble attirer les convoitises. Dans la ville de Santa Mondega, le calme cède peu à peu à une angoisse lourde et muette, à mesure que ses habitants voient se profiler à l'horizon une réitération des horreurs parvenues cinq années auparavant, lorsque le Bourbon Kid est passé. Peu à peu, les acteurs entrent en scène, ici, pas de place pour les lâches ou les pieds-tendres. Cette ville n'a jamais fait de cadeaux aux faibles, et ce qui va s'y dérouler, jusqu'à la prochaine éclipse, aura l'odeur du sang et des tripes.
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Alors, j'ai trouvé donc, comme le laisse entendre le 4e de couverture, que c'était bien trash et violent. Mais pas dans le bon sens du terme. Rien à voir avec Robert Rodriguez, ou Tarantino. Non, la beauté de la mise en scène, ou l'illustration de la caricature, n'est pas présente. L'écriture est très médiocre, parfois vulgaire sans intérêt, à tel point qu'on a l'impression que cette façon de narrer est inhérente à l'auteur, qui parle comme ça couramment.
Alors le scénario, certes, est d'enfer. On reste accroché, et on n'est pas déçu (sauf par la fin, pour ma part, un peu...) ; le mystère est là, et il y reste jusqu'à la fin. On patauge, on se pose des questions, on réfléchis...
Mais hélas, les personnages sont trop identiques dans leur caricatures, tellement saturés par la coloration de leurs traits de caractère qu'ils en deviennent ridicules. Le réalisme est pourtant là, parfois, et on sent que le récit pourrait être bien mieux rendu. Mais cette envie de donner du sang, de la violence, et du méchant avant tout gâche un peu le plaisir.
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En bref, rien qui ne soit vraiment exceptionnel. Original, ça oui, très. On ne voit pas un livre comme ça tous les jours, et rien que pour ça, ça vaut le détour. Mais l'intérêt n'est que là ; dans l'exagération caricaturale de tarantinoïsme, et dans le scénario polar-fantastique peu profond, mais bien caché.
(EDIT : le début est clairement pompé sur le film "Desperado")
L'écriture est talentueuse. Les discours philosophiques sont sophistiqués. Les personnages sont cyniques à souhait. L'histoire est élégante, raffinée. L'ambiance est bourgeoise et le récit possède énormément de discours d'un grand intérêt : du rapport entre l'art et la vie, de l'influence du regard des autres, de la beauté, de la légèreté, des femmes, des hommes, des paradoxes, etc...
Un ouvrage si riche que je n'ai pu me décider à mettre des citations à cet article.
En soi, j'ai aimé l'idée. Des positions différentes pour les femmes, avec une hiérarchie. Des traditions spéciales. Une manière d'organiser la société afin que tout aille pour le mieux. Une idéologie que l'on implante dans la tête de tous les citoyens.
Mais, je n'ai pas accroché. Déjà, je ne me suis pas attachée à Defred. Je l'ai trouvée fade. Elle m'a beaucoup énervé, en réalité. Je n'y arrivais pas. Et les autres personnages ne sont pas tant approfondis que ça je trouve, ce qui ne permet pas de s'y attacher.
Le plus gros point noir à mes yeux est l'écriture. Tout est écrit comme un récit, même les dialogues ! Et cela a rendu ma lecture très, très compliquée. Ce n'était pas vivant. Et cela rendant aussi l'intrigue très confuse. Est-ce un dialogue ? Ou une description ? Je n'étais pas toujours certaine.
Concernant l'intrigue, je me suis ennuyée. Je trouvais que cela n'avançait pas, et que même quand c'était le cas, il y avait si peu d'informations que j'avais l'impression que cela n'allait nul part. Plus j'avançais dans ma lecture, et plus j'étais perdue dans l'issue que cela allait prendre. Je cherchais à savoir comment cela allait finir, car je ne comprenais pas où l'on pourrait finir.
En bref, j'en attendais sûrement beaucoup trop de La servante écarlate à cause de toute la pub autour. L'idée en soi m'intéressait, mais rien ne m'a fait accrocher et apprécier ma lecture.