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La Terre



Description ajoutée par BooksFan-ny 2022-08-05T00:00:49+02:00

Résumé

De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants.

Qu'il s'agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c'est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu'il fait paraître son livre en 1887, c'est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d'humanité primitive. Et parce qu'il n'écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l'a pas écoutée et, à la mort de l'écrivain, La Terre demeurait l'un de ses romans les plus lus.

[Source : Éditions Le Livre de Poche 2010]

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Classement en biblio - 305 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par x-Key 2011-02-26T15:24:49+01:00

C'était l'époque où la Beauce est belle de sa jeunesse, ainsi vêtue de printemps, unie et fraîche à l'œil, en sa monotonie. Les tiges grandirent encore, et ce fut la mer, la mer des céréales, roulante, profonde, sans bornes. Le matin, par les beaux temps, un brouillard rose s'envolait. A mesure que montait le soleil, dans l'air limpide, un brise soufflait par grandes haleines régulières, creusant les champs d'une houle, qui partait de l'horizon, se prolongeait, allait mourir à l'autre bout. Un vacillement pâlissait les teintes, des moires de vieil or couraient le long des blés, les avoines bleuissaient, tandis que les seigles frémissants avaient des reflets violâtres. Continuellement, une ondulation succédait à une autre, l'éternel flux battait sous le vent du large. Quand le soir tombait, des façades lointaines, vivement éclairées, étaient comme des voiles blanches, des clochers émergeant plantaient des mâts, derrière des plis de terrain. Il faisait froid, les ténèbres élargissaient cette sensation humide et murmurante de pleine mer, un bois lointain s'évanouissait, pareil à la tache perdue d'un continent.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Raphy96 2023-12-27T19:18:24+01:00
Diamant

Au coeur de la Beauce, cet austère et immense grenier à blé à ciel ouvert, la vie est rude et les moeurs aussi changeantes que les saisons. Nous suivons à travers les yeux de Jean Macquart, les vies des travailleurs avides de la terre, qui existent en elle et par elle, qui la maudissent autant qu'ils la chérissent, qui la convoitent autant qu'ils la travaillent.

Un récit violent aux relents scabreux, sans filtre comme on dirait de nos jours, dont l'unique but est de frapper le lecteur quant à la réalité de la vie paysanne, cette de vie de labeur et de frustration qui n'occasionne que de maigres et éphemères récompenses.

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Commentaire ajouté par fannylectora 2023-08-31T14:18:17+02:00
Argent

Zola s'attaque ici aux paysans. Amour, cupidité, désir de possession, de l'autre, de la terre. Peu réjouissant mais décrit magnifiquement.

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Commentaire ajouté par Nathalie-820 2022-09-03T08:26:39+02:00
Argent

Paru en 1887 603 pages

J'ai lu ce livre au format ebook

De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants.

Mon avis

Comme je l'avais expliqué dans une précédente chronique je suis une fan inconditionnelle de Zola. J'adore la manière dont il décrit les paysages et aussi celle dont il fait vivre ses personnages.

Il y a une chose qui me chagrine un peu dans ce livre. D'habitude l'auteur nous parle d'un des membre de la famille Rougon-Macquart en long, en large et en travers. Dans ce tome Jean Macquart est très peu présent.

En revanche ce qui est très intéressant dans ce livre c'est l'analyse que fait l'auteur sur certains points très précis, et qui d'ailleurs sont toujours d'actualité aujourd'hui.

Je m'explique.

Dans ce livre on nous parle de traité de libre échange ainsi que de la difficulté pour les agriculteurs de vivre dignement de leur travail. Au jour d'aujourd'hui on vit exactement la même chose.

Attention je tiens a préciser qu'il y a dans ce livre des scènes violentes et de viol.

J'ai passé un très bon moment de lecture mais ce ne sera pas un coup de cœur à cause de certaines scènes.

J'ai retrouvé Zola avec plaisir car ma dernière lecture de cet auteur n'avait pas été une réussite.

Rendez vous dans quelques temps pour un nouveau tome de la saga des Rougon-Macquart.

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2022-08-04T23:33:26+02:00
Argent

Dans ce quinzième tome des Rougon-Macquart, Zola nous invite à découvrir la vie des paysans. C'est à la Beauce, en Eure-et-Loir, dans un village qu'il a nommé Rognes, qu'il situe le déroulé des événements. On y suit principalement la famille Fouan, dans laquelle on verra évoluer Jean Macquart (fils d'Antoine Macquart, frère de Gervaise et Lisa).

Après son temps dans l'armée, Jean délaisse son métier de menuisier pour travailler la terre. D'abord employé chez le respectable Hourdequin, les circonstances l'amèneront à épouser Françoise qui, nouvellement majeure, peut enfin bénéficier de sa part d'héritage. Le voilà désormais mêlé à des histoires de famille à n'en plus finir. Lui qui avait fui la sienne en retrouve finalement une qui ne vaut pas mieux. Chacun se bouffe les uns les autres avec leurs histoires d'héritage, d'argent, de rentes.

Comme à son habitude, Zola implante son contexte environnemental avec brio et réalisme. La terre, ici, joue son rôle à la perfection. Tout se déroule au rythme des saisons et du travail qui s'y prête. Elle est dure, intraitable, sans aucune empathie pour les paysans qui dépendent d'elle, totalement immuable et méprisante face aux déboires des hommes.

"La Terre" est l'un des Rougon-Macquart les plus difficiles à lire, mais non pas par le style de l'auteur, qui est toujours aussi minutieux et efficace. D'autant plus qu'il ne part pas dans de grandes descriptions comme il en a souvent l'habitude (et qui ne m'ont que très rarement dérangée par ailleurs), il les intègre ici dans les différents événements et actes de ses protagonistes, ce qui ne m'a pas permis d'en ressentir la moindre longueur, alors que ce roman est l'un des plus "épais" de la série.

Bien que Zola aborde avec habileté les conditions difficiles de la vie de paysan, de la dureté du labeur et du travail de la terre, ce n'est pas non plus ce qui a rendu la lecture plus ardue que d'habitude.

Non, ce qui a rendu la lecture un peu plus difficile, c'est la teneur des événements. S'il y a toujours autant (si ce n'est plus) de mesquineries, de cancans, de rancunes et de querelles entre les différents protagonistes, si l'auteur met encore une fois en avant leur cupidité et leur désir d'en avoir toujours plus, les penchants alcooliques des hommes et le "dévergondage" des femmes, il va ici beaucoup plus loin dans les différents actes des personnages. Il y est constamment question de vol et de deshéritage, mais aussi de maltraitance, de viol et de meurtre. Je n'ai pas encore tout lu des Rougon-Macquart, mais pour moi, "La Terre" fait partie des tomes les plus sombres et les plus violents, au même titre que "L'assommoir", "Germinal" ou encore "La bête humaine".

Là où ce roman se démarque des autres, c'est que Jean Macquart n'est pas le personnage principal, il sert avant tout à mettre en avant les différents membres de la famille Fouan en jouant le rôle d'une de leurs victimes dans les guerres qu'ils mènent les uns contre les autres. Il m'a un peu fait penser à Florent dans "Le ventre de Paris", qui jouait plus ou moins le même rôle, et dans lequel les Rougon-Macquart ne jouent pas un rôle premier là non plus. La famille Fouan comprend de nombreux membres détestables, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre : entre les uns trop cupides, avares, hypocrites, rancuniers ou jaloux, très peu ont eu droit à mon empathie (uniquement les "victimes", les plus faibles, dont le sort était déjà jeté dès le début...). Dans l'ensemble, les personnages principaux et secondaires, bien que très nombreux ici, sont tous bien creusés, dépeints de manière exagérément réaliste, comme l'auteur m'a toujours habituée.

"La Terre" ne fait pas partie de mes préférés parmi les vingt tomes de la série. Il ne fait pas partie non plus de ceux que j'ai le moins aimés. Il fait partie, en revanche, de ceux qui m'ont le plus marquée et que j'ai trouvés assez dur à lire, de par le sort de certains personnages pour lesquels l'auteur est sans scrupule (Françoise notamment), de par son aspect parfois bilieux et dérangeant.

Et je peux dire encore une fois avoir passé un bon moment de lecture grâce à Émile Zola.

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Commentaire ajouté par Belami77 2021-08-03T21:58:12+02:00
Diamant

15ème tome de la Saga, La Terre en est sûrement le plus dur, le plus cru, le plus vulgaire, le plus cruel d’entre tous. La Terre est donc l’héroïne ; celle pour qui on sue, on se déchire, on se bat, on s’entretue en famille… Zola y dépeint la misère matérielle mais aussi physique, sexuelle, psychologique et sociale du monde rural.

A n’en pas douter Zola qui nomme Jésus-Christ un poivrot passant le plus clair de son temps à boire et à jouer avec ses flatulences, qui décrit les ébats amoureux de manière assez subjectives dut avoir de grand souci avec la censure au catholicisme encore très marquée.

La fin de La Terre ressemble étrangement à la fin de Germinal : tout comme Etienne dans Germinal, Jean quittera La Beauce en amoureux désespéré mais avec l’espérance, avec l’espoir, avec la certitude d’une vie meilleure ailleurs. Jean que nous retrouverons dans La Débâcle, 19ème et avant dernier opus de la série.

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Commentaire ajouté par Mayoune 2021-04-12T15:28:47+02:00
Argent

J'ai trouvé ce roman assez violent et dur. Dans la vie, ce ne sont pas toujours les gentils qui gagnent et Zola le montre très bien (et très tristement).

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Commentaire ajouté par lag123 2020-05-01T11:14:47+02:00
Lu aussi

Un représentation de la vie paysanne, crue et sans description à n'en plus finir. Ce livre semble bien présenté la situation de l'époque et ça m'a fait faire des comparaisons avec notre époque. C'était intéressant.

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Commentaire ajouté par CecileM 2019-04-26T15:52:26+02:00
Or

Dans ce roman, Zola décrit le monde rural du 19ème siècle, en prenant pour type un village de la Beauce. Ce monde paysan paraît fermé sur lui-même. Face à la famille Fouan, famille de paysans depuis des générations (l'idée de la transmission, par la terre, est essentielle), le personnage de Jean Macquart fait figure d'étranger et il le restera jusqu'au bout malgré son mariage avec une fille Fouan. Le roman pose des questions économiques avec la division des terres, suite aux héritages. Il y a d'une part les petites fermes, d'autre part la grande ferme du propriétaire Hourdequin, qui essaie des méthodes modernes de culture, au prix de s'endetter. Tous sont voués au labeur et si le paysage des plaines de Beauce est souvent comparé par Zola à un paysage marin, les paysans, eux, sont plus souvent comparés à des bêtes. Le corps est très présent dans ce roman, avec les tâches agricoles, le contact charnel avec la terre, la sexualité des paysans. Et pour cela, Zola va jusqu'à utiliser un langage proche de la scathologie : les pets de Hyacinthe, le braconneur surnommé Jésus, le fumier que Françoise brasse, la vieille paysane surnommée la mère caca, car elle utilise du fumier humain. Le corps est aussi très présent avec tout le vocabulaire de la dévoration. Les fils et filles sont prêts à dévorer leurs parents pour posséder la terre, les frères et soeurs à se dévorer entre eux tels des bêtes. Tous sont mangés par l'avarice. L'odeur du crime rode, le roman rejoignant d'une certaine façon la tragédie.

Zola a découpé son roman selon les saisons, avec un temps qui se déroule de manière cyclique. Mais si les saisons reviennent, Jean, l'étranger et le témoin de ce monde rural, quitte à la fin cette terre de Beauce, préférant se porter volontaire pour la guerre annoncée, tandis que le paysan, lié à sa terre et qui n'a jamais été libre, semble destiné à la disparition, même Hourdequin et sa ferme "moderne" : "Et pas moyen de briser la geôle, jamais il ne s'était senti davantage prisonnier de sa terre, chaque jour l'argent engagé, le travail dépensé l'y avaient rivé d'une chaîne plus courte. La catastrophe approchait, qui terminerait l'antagonisme séculaire de la petite propriété et de la grande en les tuant toutes les deux."

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Commentaire ajouté par caroline78 2018-04-30T16:50:40+02:00
Or

L'un des rares Zola que je n'avais pas lu. Peut être plus violent, plus bestial que les autres. Je le trouve plus à l'aise dans la description des bourgeois arrivistes et des ouvriers à l'usine. Mais c'est très fort et prenant ! plein comme dit un autre lecteur de bruit et de fureur ? Et quelle écriture !

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Commentaire ajouté par Pendergast 2017-07-29T16:23:30+02:00
Or

J'ai dévoré ce roman que j'ai trouvé passionnant et fort bien écrit comme tous ceux de Zola que j'ai pu lire. L'histoire est pleine de bruit et de fureur , la violence suinte à chaque page, les personnages sont odieux , cruels avec pour seul obsession , la terre et les richesses qu'elle peut apporter et pour laquelle les hommes sont prêts à s'entretuer. Et au milieu , presque simple spectateur , se trouve Jean Macquart , qui ,lui , essaie juste de trouver sa place dans cette région magnifique qu'est la Beauce , superbement décrite par l'auteur. La fin est intéressante car elle fait écho avec celle de Germinal , Jean tout comme Étienne sera obligé de quitter cet endroit qui n'a pas su l'accepter et malgré toutes les horreurs passées , tous 2 trouveront une certaine forme de sérénité et de confiance en l'avenir.

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Date de sortie

La Terre

  • France : 1980-03-20 - Poche (Français)

Activité récente

neisson l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-12T09:04:07+01:00
Jipe1 l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-01T07:53:49+01:00

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lecteurs 305
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Evaluations 68
Note globale 7.94 / 10

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