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L'abolition de la peine de mort



Description ajoutée par saltanis 2010-09-26T10:50:11+02:00

Résumé

L'abolition de la peine de mort trouve son fondement dans les droits de l'homme, dont le premier est le droit à la vie.

La Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948 proclame : " Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ". Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'abolition n'a cessé de progresser dans le monde. En septembre 1981, la France était le 35' État à abolir la peine de mort. Aujourd'hui, sur les 198 États membres des Nations unies, 129 sont abolitionnistes en droit et en fait.

L'Europe tout entière, à l'exception de la Biélorussie, a banni la peine de mort. Les protocoles 6 et 13 à la Convention européenne des droits de l'homme interdisent le recours à cette peine inutile, inhumaine et dégradante. L'article 2 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne proclame : " Nul ne sera condamné à mort ni exécuté ". Instrument de portée universelle, le deuxième protocole facultatif de 1989 au Pacte international relatif aux droits civils et politiques oblige tout État partie à abolir la peine de mort.

Tous les statuts des juridictions pénales internationales, notamment la Cour pénale internationale créée par le Traité de Rome de 1998 pour juger les responsables des crimes contre l'humanité excluent la peine de mort. En dépit de la survivance de la peine de mort dans certains États, notamment la Chine, l'Inde, les États-Unis, la marche vers l'abolition universelle s'avère irréversible. Aux nouvelles générations d'achever cette victoire de l'humanité.

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extrait

Extrait ajouté par Anne-118 2010-11-22T19:22:10+01:00

Extraits

1. " Debout à la barre, comme si, à travers tant d'années écoulées, résonnait encore en moi la voix de mon vieux maître Henry TORRES, dans un ultime élan de passion j'évoquai l'évêque de Troyes, Mgr FAUCHET, et l'exigence du pardon pour qui croit en Dieu. Et, pour celui qui ne croit qu'en ce monde, je dis ma foi en l'homme, toujours susceptible de changer, de s'améliorer, de s'élever. Je m'arrêtai un instant. Je pris le regard des jurés, l'un après l'autre. Je m'entendis leur dire : " Si vous votez comme Monsieur l'avocat général vous le demande, je vous le dis, le temps passera, c'en sera fini du tumulte, des encouragements, vous demeurerez seul avec votre décision. On abolira la peine de mort, et vous resterez seul avec votre verdict, pour toujours. Et vos enfants sauront que vous avez un jour condamné à mort un jeune homme. Et vous verrez leur regard ! " Je me tus. Les jurés me fixaient toujours. Certains s'efforçaient de dissimuler leurs larmes. Nous restâmes face à face dans le silence. Je me rassis. Je ne pouvais plus rien pour Patrick HENRY. "

2. " Il n'y a rien, dans ma vie professionnelle, que j'aie autant aimé qu'un grand procès d'assises. Parce qu'on connaît les rites, les personnages, la matière du drame, mais qu'on ignore l'essentiel : le dénouement. Parce qu'à travers ces procédures minutieusement réglées, l'imprévisible peut à tout moment surgir. Un témoin dont on attend le pire procure à la défense, en livrant un détail jusque-là ignoré, une ouverture inespérée. Un autre, au contraire, dont on espérait qu'il saurait émouvoir les jurés, paralysé par le trac, récite d'un ton monocorde une déposition préparée. Les incidents jalonnent le cours des débats, parfois utiles pour dissiper l'impression laissée par un expert, parfois dangereux quand ils dégénèrent en querelles de mots avec le ministère public. L'audience, c'est la mer pour l'avocat d'assises : toujours imprévisible, parfois périlleuse. Ne demandez pas au marin pourquoi il aime l'océan. Il l'aime, voilà tout, c'est sa passion, son élément, sa vie. De même, l'avocat aime l'audience pour les bonheurs qu'elle lui dispense, les épreuves qu'elle lui réserve, et même l'angoisse qu'il ressent quand la fortune judiciaire l'abandonne. L'audience criminelle est pour lui comme le champ clos des tournois, le carré éblouissant du ring, le lieu magique de la souffrance, de la gloire et parfois aussi de la défaite. "

3. " Mais était-ce plaider, ces phrases hachées que je m'entendais prononcer d'une voix sourde, à peine reconnaissable ? Devant ces juges, j'étais debout, comme un pénitent. Ce visage d'où le sang avait reflué, ces traits crispés n'étaient plus les miens. Il fallait que ceux qui m'écoutaient, qui me regardaient perçoivent que cette voix, ces mots n'étaient pas ceux d'un avocat, qu'ils n'étaient plus que parole d'homme disant, criant sa vérité pour qu'elle devienne la leur. Et, tant que je ne sentais pas au fond de moi-même, avec une certitude absolue, que la barrière qui nous séparait avait cédé, que la glace de leur défiance avait disparu, je cherchais leur regard, leur écoute, afin qu'ils se fixent, s'accrochent, se rivent à moi. Alors seulement, je commençais véritablement ma plaidoirie ? Jusque-là, je n'avais été qu'un frère quêteur dans sa robe noire, mendiant une ouverture vers les coeurs. Aussi m'arrivait-il de bafouiller, d'enchaîner les phrases les unes aux autres sans les achever, moi, cet universitaire si soucieux, à l'ordinaire, de l'exactitude des termes et de la clarté de l'expression. Un autre, en ces instants, m'habitait tout entier. Cette voix, ces mots, de quelle angoisse refoulée dans la vie ordinaire jaillissaient-ils ? J'en ai découvert la source bien plus tard, inopinément, longtemps après l'abolition. Mais, en ces moments, ce que je percevais pendant le réquisitoire de l'avocat général qui demandait la tête de celui dont, derrière moi, dans le box, j'entendais le souffle, c'était bien la mort elle-même, présente dans le prétoire et qui me fixait d'un oeil rouge, comme dans les légendes du Moyen Âge. "

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L'abolition de la peine de mort

  • France : 2007-10-03 - Poche (Français)

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