Les épines et les roses
Auteur
- Robert Badinter (Écrivain)
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Classement en biblio - 13 lecteurs
extrait
Puisque la preuve était établie que lorsque vacillait ou s'éteignait la flamme de la liberté, la France plongeait dans la honte ou la barbarie, je mesurais toute politique à cette aune.
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Très agréable lecture même si je ne suis sans doute pas très objective compte tenu de mon admiration pour Robert Badinter déjà présente avant la lecture du livre.
On y lit une conception de la justice qui me plaît personnellement beaucoup. Et je crois Robert Badinter trop intelligent pour ne nous livrer qu'un récit partiel de ses actions lorsqu'il était garde des Sceaux : il nous parle de ses réussites mais sans jamais éluder ses échecs, ou ses réussites plus contrastées.
Un vrai bonheur que de lire un essai d'un homme politique (enfin, un ancien ministre) qui raconte la vérité aux lecteurs (la vérité des faits mais aussi "sa" vérité, sa conception des choses, de la justice plus précisément) sans chercher à endoctriner.
Je recommande la lecture de ce livre à tout le monde. D'autant plus qu'il est d'une grande actualité et qu'il permet une belle mise en perspective pour comprendre/avoir un esprit critique sur ce qui se fait aujourd'hui dans le domaine de la justice. C'est ça le meilleur dans cet essai : permettre au lecteur de construire sa propre vision de cet élément qui est central au sein d'une société, la justice. Badinter a ce talent de montrer sa conception des choses sans imposer. Sagesse de grand homme !
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Très agréable lecture même si je ne suis sans doute pas très objective compte tenu de mon admiration pour Robert Badinter déjà présente avant la lecture du livre.
On y lit une conception de la justice qui me plaît personnellement beaucoup. Et je crois Robert Badinter trop intelligent pour ne nous livrer qu'un récit partiel de ses actions lorsqu'il était garde des Sceaux : il nous parle de ses réussites mais sans jamais éluder ses échecs, ou ses réussites plus contrastées.
Un vrai bonheur que de lire un essai d'un homme politique (enfin, un ancien ministre) qui raconte la vérité aux lecteurs (la vérité des faits mais aussi "sa" vérité, sa conception des choses, de la justice plus précisément) sans chercher à endoctriner.
Je recommande la lecture de ce livre à tout le monde. D'autant plus qu'il est d'une grande actualité et qu'il permet une belle mise en perspective pour comprendre/avoir un esprit critique sur ce qui se fait aujourd'hui dans le domaine de la justice. C'est ça le meilleur dans cet essai : permettre au lecteur de construire sa propre vision de cet élément qui est central au sein d'une société, la justice. Badinter a ce talent de montrer sa conception des choses sans imposer. Sagesse de grand homme !
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Date de sortie
Les épines et les roses
- France : 2012-08-29 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Ce livre est le récit de mon voyage au pays du pouvoir. Il commence au lendemain de l’abolition de la peine de mort en octobre 1981 et s’achève à mon départ de la Chancellerie, en février 1986. Il y est beaucoup question de justice, parfois de politique.
Le temps écoulé rend singulières les passions que soulevait alors mon action. Le cardinal Lustiger m’avait prévenu au lendemain de l’abolition : « On ne touche pas à la mort impunément. »
Ces années de luttes, je les raconte telles que je les ai vécues. Le lecteur ne sera pas surpris d’y trouver, mêlée au récit des événements, l’expression de mes convictions sur ce que devrait être la justice dans la République.
De tout ce que j’ai pu réaliser à cette époque, l’essentiel demeure : irréversibilité de l’abolition, suppression des juridictions d’exception, dépénalisation de l’homosexualité, progrès des droits des victimes, ouverture aux citoyens de la Cour européenne des droits de l’homme, amélioration du régime des prisons, et bien d’autres mesures encore.
Je n’ai pas non plus dissimulé mes échecs, qu’il s’agisse de la surpopulation carcérale, de la pauvreté budgétaire, ou de convaincre l’opinion que la première mission de la justice est de faire respecter la loi et de garantir les libertés individuelles comme le prescrit la Constitution, et non d’être le pompier de la délinquance, comme on s’obstine à le faire croire.
En achevant cet ouvrage, ma conclusion est simple : « Lecture faite, persiste et signe. »
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