Martin Cruz Smith a écrit une intrigue que je qualifierai de paresseuse

Par contre, j'ai suivi avec intérêt les péripéties de l'inspecteur Arkady, parti à la recherche de son amie, Tatiana. Elle est partie en Sibérie, contrée qui n'est pas totalement étrangère à Arkady. En effet, il y a vécu enfant puisque son général de père y avait été affecté.
Tatiana suit un des deux oligarques qui s'est lancé dans la présidentielle contre Poutine.

Ce roman est formidable ! C'est un livre d'aventure, d'espionnage. Le contexte historique est précis et bien documenté. A cela, s'ajoute une part de fantastique.

Nous suivons les péripéties de David Tewp, un jeune britannique, recruté par le MI6, qui est envoyé à Calcutta. Etant sans expérience, il est manipulé par les uns et les autres.

L'auteur décrit avec justesse la différence entre les colons britanniques, enfermés dans leur quartier, et les autochtones, pauvres, affamés, mais également le racisme dont font preuve les britanniques. C'est aussi le moment où les mouvements pour l'indépendance s'intensifient. Les britanniques prennent conscience qu'ils devront bientôt quitter le pays.

Il se lie d'amitié avec Swamy, (un hindi engagé dans l'armée britannique), qu'il a sauvé quand un autre membre du MI6, ivre, était en train de battre à mort. Par son acte, il se retrouve mis à l'écart par les autres britanniques de la caserne.

Le personnage principal, le capitaine Noémie Chastain, vient d'être défigurée par un tir au fusil de chasse en plein visage lors de l'interpellation d'un dealer.

Je me suis attachée, dès le départ, à cette femme blessée physiquement mais aussi affectivement. Adriel, «son second, son homme de confiance, son homme tout court depuis deux ans», se montre incapable de surmonter la répulsion que lui inspire son visage devenu monstrueux. De plus, elle est trahie par sa hiérarchie qui a décidé de l'envoyer dans un village proche de Decazille, dans l'Aveyron.

Elle va se retrouver dans un village hanté par la disparition de trois enfants. L'affaire, vieille de 25 ans, à l'époque, n'avait pas été résolue. Elle se jette dans cette enquête très complexe qui va lui redonner la "gnaque".

Et voilà que le squelette impressionnant d'une femelle dinosaure est retrouvée sur les terres du Cheyenne Danny Lone Elk. Cette découverte semble avoir précipité sa mort par empoisonnement.

Le shérif Walt Longmire du comté d'Absaroka se lance dans cette affaire tumultueuse épaulé par sa bande de joyeux lurons : sa compagne (Vic), le géant indien (Henry Standing Bear), le shérif retraité (Lucian Connally) ainsi que les deux Bobs.

Se rajoute la venue de sa fille Cady qui déboule de Philadelphie avec son bébé, Lola. Le bonheur est de courte durée car le mari de Cady, policier, vient de se faire assassiner.

C'est le premier livre de Craig Johnson que je lis et je dois dire que j'ai beaucoup aimé les dialogues empreints d'humour.

Je viens de découvrir cette auteure.

Chapeau ! Ce thriller historique est une vraie réussite !

Camille Moriez est généalogiste successorale à Bordeaux et elle doit retrouver, Pierre Castel, dont la famille n'a plus de nouvelles depuis une cinquantaine d'années.

Nous suivons Pierre Castel à partir des années 1930 au moment où il était parti faire ses études de médecine en Allemagne jusqu'au moment où Camille Moriez le retrouve.

J'ai vraiment adoré ce livre. L’histoire est pleine de rebondissements.

Ce livre est surprenant car l'auteur nous plonge dans l'Histoire sur la recherche des origines de l’Homme. Il allie le polar, l’histoire, les sciences et la théologie. Fabrice Papillon alterne les chapitres entre le passé - nous croisons Socrate, Michel-Ange, Rabelais ou Nietzsche - et le présent : les enquêteurs se lancent dans une folle enquête à travers l'Europe.

L'auteur a choisi une intrigue originale. On apprend comment depuis des années - la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément - un trésor attendait en Ukraine et comment une équipe composée d'un octogénaire (Louis Gauthier), de deux hommes (Gilles Ladocène et Jean-Paul Grevier) et d'une femme (Laura Estivareille) avaient concocté un plan pour le récupérer. Un plan incroyable. Mais, un grain de sable, un Russe en l'occurrence, est venu enrayer la machine.
Suite au meurtre de Ladocène et de Grevier entrent en scène la commissaire Evelyne Delmas et sa compétente équipe.
C'est un très bon roman dans lequel on apprend des choses sur la religion orthodoxe en particulier.

L'auteur écossais se concentre sur une intrigue complexe, d'une efficacité et d'une rouerie implacables.

Quatorze ans après sa disparition, voilà que des enfants retrouvent le corps d'un détective privé, assassiné, dans le coffre de sa voiture au fond d'un ravin qui avait été fouillé aux moments des faits. Les enquêteurs de l'époque n'avaient rien trouvé et des rumeurs d'incompétence, voire de collusion avec les malfrats du coin, avaient couru.

Rebus, retraité, se retrouve à aider son amie Siobhan Clarke qui doit reprendre les investigations sur ce dossier.

L'affaire commence avec la disparition d’une jeune femme et de son fils. En enquêtant, le commissaire Beier découvre que non seulement ils faisaient partie d’une secte appelée « La Lumière de Dieu », mais aussi que c’est la fille d’une femme politique, à la tête du parti démocrate.

Comme avec tous les romans scandinaves, il faut se familiariser avec les noms des différents protagonistes.

Fredrik Beier et son équipe est confronté à un sniper sans visage, à la collaboration avec l’Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais également à l'animosité de Sébastien Koss, un de ses collègues.

Cet auteur est une découverte. Il arrive à nous tenir en haleine avec une intrigue aux multiples rebondissements.

L'histoire de cette trilogie est centrée autour d'une orpheline qui possède un grand pouvoir. Elle devient l'Invocatrice de lumière.
Elle est accompagnée de Mal, son ami, orphelin comme elle, qu'elle connait depuis l'enfance, dont elle est secrètement éprise.
Elle est guidée par le Darkling, un être aux immenses pouvoirs, qui veut faire d'elle son alliée contre le mal. Mais à quels fins ?

L'auteure a choisi un univers proche du monde médiéval dans lequel la magie est présente.

Ce livre est classé dans la rubrique "jeunesse" mais je pense que même les adultes seront touchés par les thèmes abordés.

Je tiens à souligner que la couverture de l'intégrale est fort jolie.

Ce livre n'est pas à proprement dit un polar.

L'autrice utilise cette histoire pour dresser une critique féroce, argumentée et percutante de la condition des femmes en Inde et du fonctionnement de la société indienne. Je le savais déjà mais là franchement en Inde il ne faut pas naître fille. Les vaches sont plus sacrées qu'elles. La corruption est monnaie courante dans cette société. C'est un monde hypocrite. D'un côté, on finance des écoles, des hôpitaux. De l'autre, on supprime les filles dès leur naissance. Tout cela se pratique tranquillement, sans que personne ne proteste.

J'ai trouvé ce livre formidable de part les thèmes abordés : la spoliation d'oeuvres d'art par le régime nazi qui a pillé tous les pays occupés, une intéressante présentation concernant les impressionnistes, mais aussi l'implication des Etats-Unis qui ont commercé aussi bien avec le Reich qu'avec les autres pays pour relancer l'économie américaine suite au krach boursier de 1929.

Nous accompagnons, tambour battant, un groupe de quatre personnages, aux personnalités très attachantes, lancés sur la piste d'un tableau de Raphaël appartenant à la Pologne. Cette enquête, dans laquelle se mêlent espionnage, amour et humour, les mène aux Etats-Unis, en Suède, en Slovaquie et en Pologne.

Le livre commence par l'action de Paola, qui, exaspérée par ces riches Vénitiens qui partent à l’étranger pour abuser de jeunes enfants, lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectée de vendre des voyages dits de "tourisme sexuel".

Mais, l'affaire ne s'arrête pas et rebondit lorsque le propriétaire de cette agence de voyages est assassiné. De là, l'enquête s'oriente sur le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.

Donna Leon à travers cet opus pose des questions de société : la manière dont se comportent les sociétés occidentales avec les pays en développement. Un bon livre.

L'auteur raconte l'Albanie, pays gangréné par la misère, la peur, la corruption, sur la période allant de la fin du régime communiste, dirigé par Enver Hoxha, puis par son successeur, Ramiz Alia, à l'installation du Parti Démocrate.

Nous suivons l'histoire d'Arben de son enfance, à l'avenir tout tracé, entouré de copains et de ses parents professeurs.

Malheureusement, au décès accidentel de ses derniers, sa vie va changer radicalement. Ensuite, en perdant son emploi et pour subvenir aux besoins de sa famille, il est pris au piège et s'enferme peu à peu dans un monde de trafics.

En prenant ce livre pour le lire, j'ai découvert que c'était le dernier d'une trilogie consacrée à des enquêtes qui se déroulent dans le 93.

L'auteur raconte le quotidien d'une équipe de policiers soudés, formant pratiquement une famille, autour d’un policier, le Capitaine Victor Coste. Mais celui-ci, usé par des années de travail, envisage de démissionner.

L'histoire, plutôt les histoires, permettent à de nombreuses figures criminelles de se croiser sur fond pénitentiaire et de converger jusqu’à son terrible final, qui laisse son lecteur hagard et ébranlé.

Dans ce roman, Antoine de Baecque mélange la grande histoire de notre pays (la Révolution Française, le renversement de la royauté et la naissance de la république) au mythe du vampire.

Je pensais lire un ouvrage dans la veine de ceux écrits par Anne Rice. Mais, non, grosse déception.

Je ne doute pas des connaissances historiques de l'auteur qui est historien mais ce livre ne m'a pas du tout captivée.

Ce roman est à la fois un roman policier, une critique de la société et un bon moment de littérature. L'humour de l'auteur est corrosif et le suspense est haletant.
Jonathan Hemlock, professeur d'art, alpiniste chevronné, mais aussi tueur à gage est un héros atypique. De part sa personnalité, on devrait le trouver odieux et pourtant on s'attache à lui.
La chasse à l'homme doit se passer pendant une ascension dans les Alpes. L’Eiger est un massif connu mondialement pour sa dangerosité. L'auteur énumère les alpinistes qui ont trouvé la mort en essayant d'atteindre son sommet.

A travers ce roman, les auteurs racontent des histoires issues du folklore yiddish comme celle du Golem, ce monstre créé de main humaine à partir d’un peu d’argile, destiné à protéger le ghetto juif de Prague et qui a servi de modèle à la célèbre créature de Frankenstein.

Suite à la découverte d'une tête dans une maison avec le mot "justice" en hébreu gravé sur le plan de travail de la cuisine, l’inspecteur Jacob Lev est contacté par l'étrange section des « Projets spéciaux » du LAPD (« Los Angeles Police Department ») pour mener l'enquête qui va le mener à Prague mais aussi en Grande-Bretagne.

Priam Monet étant muté à l'IGPN (la police des polices), il débarque à Thyane, petite bourgeade des Alpes, où arrivent de nombreux migrants. Il a pour mission d'inspecter le poste de la police aux frontières.

Il pense qu'il ne lui faudra pas longtemps pour effectuer cet audit, Mais voilà, un vieil homme qui promenait son chien dans les bois environnants, découvre le cadavre d'un homme tombé de la falaise.

Le procureur local qui connaît sa réputation de flic d'élite charge Monet de cette enquête. Il est secondé par Claire Mougel, sous-brigadière de la police locale.

Ils se lancent dans cette enquête passionnante et semée d'obstacles, où règne Louis Chappaz, propriétaire de toutes les usines du coin.

Nous avons au départ deux enquêtes totalement différentes : le cas d'une jeune fille retrouvée morte dans la rivière Main, et, aussi le cas d'une animatrice télé très célèbre, découverte dans le coffre d’une voiture, ligotée, défigurée et violée.

L'auteure reprend la peur ancestrale du loup dont on menaçait les enfants lorsqu’ils n’étaient pas sages.

De fil en aiguille, on se rend compte qu'il n'est pas question d'enfants désobéissants mais abusés par un groupe organisé de prédateurs sexuels, prêts à tout pour assouvir leurs criminels instincts, même à violer, pour l'un d'eux, sa petite-fille comme il l'avait fait, par le passé, avec sa fille.

Nous découvrons Kimberley Leamy, une jeune Australienne de trente ans qui donne des cours de photographie à Melbourne qiu mène une existence normale. Elle est célibataire, sans enfant. La seule chose tragique est le décès de sa mère morte d’un cancer foudroyant. Sa famille est composée de son beau-père, sa demie soeur, son beau-frère et sa petite nièce.
Un inconnu l'aborde et lui déclare qu'elle est sa soeur disparue à l'âge de deux ans dans un village des Etats-Unis. Sous le choc, à la fois intriguée mais désireuse de connaître la vérité, elle se rend aux Etats-Unis à la rencontre de sa "vraie" famille.
Je ne dévoilerai pas plus l'histoire, très originale, qui ne manque pas de rebondissements.

Nicolas FEUZ est pour moi une découverte.

Dès les premières pages de ce roman, le ton est donné. Une femme tue un homme avec un simple fil de nylon.

L'intrigue navigue entre deux époques et deux pays : 1943/1948 et 2018, La Corse et la Suisse. Au centre du roman : l’Africakorps, le trésor de Rommel, immergé pour certains au large de la Corse.

Cette histoire est une aventure palpitante dans laquelle se mêlent règlements de comptes, chasse au trésor, femmes faisant partie d'une groupuscule néo-nazi.

Pour ma part, c'est le premier livre de Niko Tackian que je lis et que j'ai beaucoup apprécié.
L’auteur nous entraîne aux côtés de Joshua Auberson dans une intrigue machiavéliquement bien pensée. On se laisse happer par cette atmosphère rendue sombre et glaciale non seulement par le décor hivernal mais également par l'hôtel laissé à l'abandon qui fait penser à un fantôme.
Joshua se débat avec sa mémoire et les rêves qui le poursuivent. Mais, est-ce que ce sont vraiment des rêves ou des souvenirs enfouis tout au fond de son subconscient ?
Au fur et à mesure de son enquête sur la disparition d'une jeune fille qui a eu lieu en 1980, Joshua, aidé par Sybille, sa coéquipière, va remettre en place les morceaux du puzzle pour découvrir une vérité qui le touche de très près.

Ce roman est un policier à l'intrigue peu palpitante. L'histoire n'est pas très compliquée. Trois personnes d'une même famille sont assassinées quasiment au même moment. Sur les lieux, les enquêteurs trouvent des pentagrammes tracés avec le sang des victimes. Leur première idée est de se lancer sur la trace de satanistes. Puis, entre en scène la fille de la famille, informaticienne, qui vit à Londres. Elle est en grande dépression et son ami et associé essaie de la soustraire aux interrogatoires des policiers. L'histoire avance doucement. On se rend compte à la fin que le pasteur et son fils sont loin d'être des saints.

Ce roman nous entraîne dans le monde fermé des GAFAM, un monde élitiste où le paraître est l’idéal à atteindre, un monde froid et sans empathie pour l’humain.
Franck Sommerset et son équipe sont aidés par deux jeunes femmes qui leur font découvrir la puissance des outils des géants de l’informatique pour traquer cet assassin, violent, sadique, qui torture ses victimes mais qui ne les tuent pas.

Ce roman raconte la corruption, les trafics en tout genre, la violence et les abus de pouvoir. Les personnages sont complexes, poussés par leurs pulsions comme les frères Teles. A cette ambiance lourde, plane la mystérieuse présence d'une ombre : "le Diable".
Devant la mollesse de la police elle aussi plus ou moins corrompue, le frère de la victime - ancien membre du KGB - décide de mener son enquête.
Nous savons depuis le début qui est la victime et qui sont les meurtriers. Les protagonistes se livrent au jeu du chat et de la souris pour savoir qui sortira vainqueur de cette confrontation.