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Résumé
Et si Zsigmond Moricz (1872-1942), encore presque inconnu chez nous, se trouvait être une manière de Schnitzler à la hongroise ? L’Épouse rebelle (1934), traduit ici pour la première fois, évoque irrésistiblement La Ronde – et épingle assez méchamment les prétentions de la bourgeoisie locale (une leçon qui ne vaut pas que pour Budapest et pour l’époque – celle de l’immédiat avant-guerre). On rit, un peu jaune, et l’on s’aperçoit à l’instant du happy-end que les choses ne sont pas forcément aussi drôles qu’elles en ont l’air. Dommage que Lubitsch n’ait pas tourné cette histoire délicieusement vacharde : le Budapest de Moricz n’a rien à envier au Varsovie de To Be or not to Be.
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