Commentaires de livres faits par Lisly
Extraits de livres par Lisly
Commentaires de livres appréciés par Lisly
Extraits de livres appréciés par Lisly
Et s'y noya.
- Ah, ça, ce serait pratique commente Bélet en riant.
En outre, les saints meurent, non ? Ça fait partie intégrante du rôle, et Beatriz n'est pas très enthousiasmée par cette idée.
- Et de celles qu'on prend ? murmura-t-elle encore au vent. Qu'en est-il de celles qu'on prend, père ?
En entrant, ils la trouvaient en général perchée en tailleur sur un tabouret branlant derrière le comptoir. Elle avait toujours un enchevêtrement de boucles châtain remonté sur la tête tel un chapeau – une masse indisciplinée retenue par un filet, un simple bout de ficelle ou le premier objet qui lui était tombé sous la main ce matin-là. Suivant la façon dont la lumière jouait sur ses traits, on aurait aussi bien pu lui donner treize que vingt-trois ans. Il faut dire qu’elle se tenait assise comme une enfant, jurait comme un vieux loup de mer et s’habillait n’importe comment à croire que personne ne s’était jamais vraiment soucié de lui apprendre à le faire. Elle avait de longs doigts agiles, toujours en mouvement. Son regard noir et acéré balayait sans trêve l’objet cabossé qui gisait devant elle sur l’établi, les entrailles à l’air. Elle parlait sans cesse en travaillant, mais uniquement au squelette de hibou perché à ses côtés.
– Il n’y a plus de bestioles…
– Hein ?
Et j’ai craqué. J’ai rugi comme un fauve.
– Il n’y a pas de bestioles, Pablo !
[spoiler]La reine Eloïse et la pontifex Thsibé.
Elsa quand il l’enlace, qui convulse presque. Cette pointe acide dans son ventre, elle ne le quitte pas. Ils vont lui couper le bras. Ils vont lui couper le bras.
Ils vont couper le bras de son bébé.
Je secoue la tête en silence, le cœur battant la chamade.
Skye me fixe un long moment, puis elle lâche d'un ton morne :
- Lou l'a assassiné.
Et comme tu le sais, j'étais le pire des connards.
Je suis horriblement méchante... mais je suis prête à parier qu'il l'avait sûrement mérité.
- C'est pourtant la vérité, répond la femme. La nouvelle a été rendue officielle.
- OK. À qui dois-je envoyer une bouteille de champagne ?
J'ai toujours aimé l'idée de venir ici en sachant que je t'y trouverai. Comme une promesse. J'aime encore plus l'idée que tu n'aies jamais emmené personne d'autre...
Mais parfois, je ne peux m'empêcher d'y croire.
Elle aurait voulu parler, se confier à son nouvel ami. Mais la Chose était là, quelque part dans son esprit et elle ne voulait pas prendre le risque de la laisser sortir, mue par le trop-plein d'émotions que ces révélations engendreraient.
[...]
L'âge moyen de la ménopause est de 51,5 ans. Si 20% des femmes interrogées présentent des symptômes sévères, 20% n'en ont quasi aucun (et ça, c'est une bonne nouvelle). 1% des femmes sont ménopausées ) 40 ans, et 5% à 45 ans.
[…]
Il y a cent ans, Karla, une senior de l’Académie, vivait ici. Elle s’appelait « Younwity » comme tous les enfants trouvés par le cénacle des sorcières. Un soir de tempête, elle a quitté sa chambre pour aller dans la forêt… Et on ne l’a plus jamais revue. Deux élèves ont essayé de la sauver, mais le démon repartait déjà avec la pauvre Karla quand elles sont arrivées… La légende était née.
Je préfère encore les phalanges que la déception dans le regard de mes parents. Je suis incapable de leur expliquer. J'ai tellement honte. Comment pourrais-je leur expliquer qu'on m'accuse de coucher avec des garçons ons dans les toilettes ? Comment pourrais-je leur avouer que j ai un compte LikeMe et que je n'ai pas respecté leur contrat ? Comment pourrais-je leur parler
de toutes les insultes, leur montrer les montages ou même juste leur décrire ? Leur faire entendre ces mots,
les prononcer avec ma voix ?
Alors je souffle pour chasser l'image des visages, l'image des regards qu'ils auraient s'ils savaient ce qu'on dit de moi. Je les aime trop pour leur imposer ça.
- Non non je vous assure, tout va bien.
Et j'ajoute même à l'intention de ma mère, avec un sourire auquel je prends presque du plaisir, tant j'ai perdu tout espoir et presque toute considération pour moi-même :
- Tu sais bien que je te le dirais, sinon
Je prends soudain conscience que c’est ce qu’on a tous en commun. On partage tous ce besoin fondamental d’être écoutés et entendus. De compte pour quelqu’un. C’est ce qui nous relie les uns aux autres et nous rappelle que nous ne sommes jamais vraiment seuls.