Le drame de ma grande histoire d’amour avec Percy, c’est qu’elle n’a rien de grand ni d’une véritable histoire d’amour, en raison de son caractère unilatéral. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, ce n’est pas non plus un pavé homérique qui me pèse depuis l’enfance. C’est plutôt la simple histoire de deux garçons qui, depuis toujours, comptent beaucoup l’un pour l’autre, et un matin, assez involontairement, l’un d’eux se réveille en découvrant que cet attachement s’est sublimé en un désir soudain et intense de plonger sa langue dans la bouche de l’autre.

Le matin du départ, je me réveille au lit avec Percy. L’espace d’un instant troublant, je ne sais plus très bien si nous avons passé la nuit ensemble… ou ensemble.

- Tu dois être Gray, dit-elle d’une voix ferme et assurée.
Elle semblait n’avoir peur de rien.
- Je m’appelle Allie Sheridan. Je remplace actuellement la directrice. (Elle tendit la main.) Bienvenue à Cimmeria.

Désolé de te briser le cœur mais j’ai un principe avec les filles que tu as sans doute avec les robes de bal : la même ne doit jamais servir deux fois.

Je le regardai, complètement effarée.

-Vous jouez à un jeu auquel on ne peut participer qu’en étant vierge ?

Je suis libre, vois-tu, cela vaut toutes les familles du monde.

- Bermudez, annonça-t-elle. Un goûter d'anniversaire, à 14 heures.
Il la détailla de la tête aux pieds, avec son chapeau de pêcheur et son T-shirt "Grattez-moi le ventre, ça porte bonheur", avant de s'intéresser aux deux filles postées derrière elle. Tout d'abord la petite rousse au teint pâle, en jupe denim et débardeur rose. Puis la grande à la peau couleur chocolat, en robe d'été rouge et claquettes assorties, laquelle contemplait les lieux avec perplexité.
Nulle trace des fillettes de cinq ans qu'il attendait.

Tout le monde adore voir les rêves des autres se briser songea Nova, l'esprit ailleurs. Voir le rêveur entravé et blessé s'effondrer au milieu des éclats de ses espoirs déçus et lui dire : "Voilà ce que tu récoltes pour avoir cru pouvoir obtenir davantage. Tu ne vaux pas mieux que nous. Tu n'as rien d'exceptionnel."

Il fallut moins d’une journée au groupe pour retrouver sa cohésion. A l’exception d’Erylis, tous avaient déjà voyagé ensemble, ce qui simplifiait les choses, et la Faëlle était suffisamment fine pour que son intégration ne pose aucun problème.
Bientôt nul n’aurai pu se douter que, quelque jours plus tôt, elle ne connaissait personne. Les habitudes revinrent, les gestes d’entraide, les tâches communes, le tout formant une mécanique parfaitement huilée où chacun avec sa place, son utilité, en fonction de ses compétences et de sa personnalité.

-Tu penses à Julia ?
Il tressaillit, comme si elle venait de le ramener sur terre;
- Oui, je n'ai pas arrêté d'y songer. Quatre ans que nous n'avions pas de nouvelles, comme elle l'avait promis. Et d'un coup, ce message.
Mary se redressa légèrement pour lui faire face. La tête lui tournait légèrement, comme après chaque premier verre de rhum de la journée, le fameux "traitro".
- Tu as décidé quelque chose ?
Elle éclata de rire, ce qui le prit complètement au dépourvu.
- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Toi bien sûr ! Depuis ce matin je t'observe, et je sais que tu brûles d'envie de dire oui mais que tu n'oses pas me l'avouer.
Il prit un air faussement outré, ce qui la fit sourire à nouveau. Elle lui caressa tendrement la joue.
- Je te connais Franck Godoo. Je sais que tu as goûté chaque moment depuis la fin de l'agence, comme je l'ai fait. Mais tu n'es pas fait pour être oisif.

En tant que demi-dieu, on me pose des tas de questions. Par exemple, les Titans ont-ils des enfants avec les mortelles ? A-t-on déjà vu une mortelle tomber amoureuse de deux dieux différents ? Quelle est la meilleure méthode pour tuer un lion à mains nues ?
Ce qui me plaît chez Cyrène, c’est qu’elle me permet de répondre à toutes ces questions.

(Cyrène bouffe du lion)

Calliope procura à Eurydice une invitation backstage à un concert d’Orphée. A la fin du premier set, les deux jeunes gens étaient déjà amoureux. En tant que fille d’Apollon, Eurydice avait la musique dans le sang. Ils passèrent tout l’entracte à bavarder dans la loge d’Orphée. A l’issue du dernier rappel, celui-ci fit monter la jeune fille sur scène et annonça leur fiançailles.

(Orphée se la joue en solo)

En grandissant, Hipponoos se forgea rapidement une réputation de sale gosse turbulent. Avec ça, il avait le don de se trouver toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Un jour où ses copains et lui faisaient griller des marshmallows au-dessus du foyer du palais, il renversa de l’huile sur le feu et détruisit la salle à manger.
- Je l’ai pas fait exprès ! pleurnicha-t-il.

(Bellérophon plaide non coupable)

Elle trempa ensuite une flèche dans le sang et écrivit en travers des deux corps : QUAND JE DIS NON, C’EST NON. Puis elle s’éloigna, les laissant pourrir sur place.
(Atalante et les trois pommes : un combat à mort)

Ici, le blog à potins de la Frognal Académie, avec les derniers ragots, les plus folles rumeurs et les scandales chauds bouillants de notre école .

Qui suis je ? Je m'appelle Secrecy, je suis parmi vous et je connais tous vos secrets.

“I need a hero. I’m holding out for a hero, in fact, until the morning light. And she’s gotta be sure, and it’s gotta be soon – because I have been kidnapped by evil faeries – and she’s gotta be larger than life”

Il n'est pas de paix sans guerre.
Pas d'ordre sans chaos.
Pas de richesse sans pauvreté.

Notre rôle est de veiller sur l'équilibre du monde.
D'assurer qu'aucun gouvernement ne s'enrichisse à l'excès.
Qu'aucun état ne devienne hégémonique.

Equilibrium bâtit notre monde.
Equilibrium construit notre futur.
L'avenir nous appartient.

Iliade pensait que la littérature était le plus puissant des boucliers, ce qui ne l’empêchait pas de trébucher sur les pavés ou de percuter les promeneurs parce qu’elle déambulât le nez dans les bouquins. Iliade était du genre à lire des poèmes de Joachim du Bellay dans la rue et à coudre des poches dans ses jupons pour y planquer des romans d’aventures. La nuit, elle continuait d'abîmer ses yeux myopes sur des caractères minuscules. À l’aube, le visage flétri de fatigue, elle se levait pour retrouver d’autres livres ; ceux de la bibliothèque de Pergame.

Il jaugea les mots d'Iliade. Silencieux, immobile. Iliade pensait qu'il était plongé dans un abîme de perplexité. Elle comprit ce qui se passait au moment où ses épaules commencèrent à tressauter.

– Je n’arrive pas à décider si tu es fou ou stupide.
– J’ai tellement de qualités, difficile de choisir.

– La nécromancie, ça, euh… Enfin, ça ne t’a pas trop… changé ?

– Ah si, complètement. Je voue mon existence aux ténèbres et me repais du sang des innocents, maintenant. D’ailleurs j’en voudrais bien pour relever un peu mon thé, tu peux me passer un couteau et te pencher en avant ?

– Mon maître veut simplement dire qu’il est désolé de ses capacités diplomatiques dignes d’un char d’assaut enflammé dévalant une pente, ronronna Quint, toujours affalé sur les genoux de Grise.

L'imagination est comme un muscle. Pour la développer, tu dois la nourrir et la faire travailler.

Je croyais que la première fois que je prendrais l’avion, je le ferais pour me rendre dans un pays chaud. Genre Cuba, le Mexique ou la République dominicaine. Même le Pérou, ça aurait fait l’affaire !
Parce que mon père emploie toujours cette expression pour dire que ce n’est pas la fin du monde : « Voyons, Maélie, c’est pas le Pérou ! » Je n’ai jamais trop compris l’idée.

— Ta mère était… elle était différente des gens d’ici. Elle sortait de l’ordinaire.
— Pourquoi ?
— Parce que… elle avait pas peur de ce qu’elle était. Elle s’en fichait de choquer ou de déranger. Elle disait ce qu’elle pensait, et c’est tout. Et elle faisait ce qui lui plaisait.