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Comme un seul homme



Description ajoutée par TerverChante57 2018-06-16T16:54:09+02:00

Résumé

Le combat fut âpre. Mais, ensemble, le narrateur, un garçon de douze ans, son frère aîné et leur père ont gagné la guerre - c'est ainsi que le père désigne la procédure de divorce et la lutte féroce pour la garde de ses fils. Ensemble, ils prennent la route, quittant le Kansas pour Albuquerque, et un nouveau départ. Unis, libres, conquérants, filant vers le Nouveau-Mexique, terre promise, ils dessinent les contours de leur vie à trois.

Les garçons vont à l'école, jouent dans l'équipe de basket, se font des amis, tandis que leur père vaque à ses affaires dans leur appartement de la banlieue d'Albuquerque. Et fume, de plus en plus - des cigares bon marché, pour couvrir d'autres odeurs. Bientôt, ce sont les nuits sans sommeil, les apparitions spectrales d'un père brumeux, les visites nocturnes de types louches. Les garçons observent la métamorphose de leur père, au comportement chaque jour plus erratique et violent. Livrés à eux-mêmes, ils n'ont d'autre choix que d'endosser de lourdes responsabilités pour contrer la défection de leurs parents, et de faire front face à ce père autrefois adulé désormais méconnaissable, et terriblement dangereux.

Daniel Magariel livre un récit déchirant, éblouissant de justesse et de délicatesse sur deux frères unis dans la pire des adversités, brutalement arrachés à l'âge tendre. Deux frères qui doivent apprendre à survivre et à se construire auprès d'un père extraordinairement toxique, au milieu des décombres d'une famille brisée.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Irene-Adler 2018-11-23T16:12:43+01:00

"En fait, certaines fois, elle était tellement terrorisée face à lui qu'elle baissait les bras, tout son être renonçait, comme s'il ne restait plus en elle que le seul recours d'implorer sa clémence. Elle se serait accusée du mauvais temps si cela avait pu écouter d'une seconde ce déferlement de violence."

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-11-23T16:11:44+01:00
Lu aussi

Des fois, on attend avec impatience de pouvoir lire LE livre qu’on a coché dans tous ceux de la rentrée littéraire, on est tout en joie lorsqu’on le possède, se souvenant des chroniques enthousiastes chez les copinautes et patatra, on arrive pas à ressentir les émotions qui se trouvent dans ce roman.

Ne me demandez pas où ça a foiré, je ne saurais pas vous le dire…

Est-ce dû au fait que nous ne saurons jamais les prénoms des deux garçons ?

Effectivement, on s’y attache moins puisque nous ne connaissons pas leurs prénoms et que leur père s’adresse à eux en disant toujours "fils".

Est-ce dû au trop plein de violence dont fait preuve le père envers les autres ? Son côté illogique ? Son côté manipulateur ? Son côté pervers narcissique ? Sa paranoïa ? Ses mensonges et fausses promesses ?

Non, ce genre de personnage n’est pas nouveau dans ma bibliothèque et niveau violences, je pense que j’ai connu bien pire que ça, la preuve, ce roman ne finira pas au congélateur (comme certains romans de Joey, dans Friends).

De plus, la descente aux enfers est bien décrite, elle arrive sournoisement, petit à petit. C’est larvé avant d’éclater, telle une pustule pleine de pus sur laquelle on aurait appuyé.

Mais nom de dieu, mon problème c’est qu’il me fut impossible de ressentir de l’empathie pour ces deux gamins dont le père va se transformer petit à petit en monstre de violence et de sournoiserie ! J’aurais dû avoir mon quota d’émotions et j’ai survolé le récit comme déconnectée de tout.

Alors que j’avais face à moi deux gamins qui adulaient leur père et qui, après le divorce de leurs parents ont tout fait pour rester avec lui, qui ont fustigé leur mère lorsqu’elle se faisait battre par leur paternel et maintenant qu’ils ont déménagé au Nouveau-Mexique et que papa a promis bien des choses, ils le voient descendre en enfer, les entrainant tout doucement avec lui.

Ajoutons à cela une mère qu’on aurait sois-même envie de tabasser tant elle est indigne (fainéante et alcoolique, aussi) et qu’elle nous fait de la non assistance à ses enfants en danger et nos deux frères qui se serrent les coudes alors qu’on tente de les monter l’une contre l’autre…

Sérieusement, j’aurais dû avoir le cœur en vrac.

Je m’avance un peu en déduisant que mon impassibilité vient sans doute du récit fait par le narrateur (le plus jeune des fils) qui est assez froid, sec, donnant l’impression d’un compte-rendu détaché, comme s’il continuait de faire le gros dos durant cette narration afin de se protéger de la toxicité de son père.

Lorsque je suis arrivé à l’épilogue, je n’ai pas tout à fait compris ce que ce récit venait faire là, puisqu’il aurait dû se situer au début du récit, durant leur déménagement et puis, au fil des phrases, là, j’ai compris et j’ai senti ma salive passer difficilement, pensant à ce que ces gamins avaient cru, ce qu’on leur avait donné à voir, ce qu’on leur avait promis et ce qu’ils ont eu, au final.

Malheureusement, c’était trop tard, le mal était fait, pour les gamins et pour mon impression de lecture aussi.

Passée à côté, ce qui est regrettable car ce roman avait tout pour me filer ma dose d’émotions : sa violence latente avant d’être exacerbée, son côté huis clos, ce père qui devient terrible de par sa dépendance et cette mère aux abonnés absents.

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Diamant

L'avis d'Esméralda :

Epoustouflant !

Epoustouflant est le premier mot que j’ai prononcé en refermant ce livre.

Daniel Magariel offre dans son tout premier roman une histoire bouleversante, choquante. Un tableau noir d’une famille qui sombre dans l’inacceptable, dans l’inavouable. Une spirale infernale détruisant sans remord des liens uniques et indéfectibles. Addiction destructrice d’un rêve merveilleux formaté dès les premiers jours de vie. Image noire, sombre, cauchemardesque dans un monde où la lumière ne frappe plus aux fenêtres où la lumière devient un mirage, une source d’espoir.

Lui, eux, n’ont pas de nom. Difficile de s’attacher à des inconnus, des personnages que l’on ne peut pas s’imaginer. Pourtant Magariel face à ces inconnus, donne une dimension suprême de l’être humain méprisable, ou attachant.

Eux, sont deux frères. Lui c’est le père : être abominable, manipulateur narcissique héroïnomane, paranoïaque, calculateur avec une certaine dose d’intelligence. Crever. Crever, j’ai eu tellement envie qu’il crève dans son immondice de mille supplices. Lui, roi de son vaste monde, d’un cloaque de misère, anéantit, eux, ses sujets. Ces deux frères unis pour la vie par les liens du sang. Ils s’aiment, se détestent, se chamaillent, se battent, se soutiennent, s’enfoncent, se détruisent, se cherchent, se protègent. Des frères unis dans l’adversité manipulatrice d’un homme qui se détruit.

J’ai détesté aimer ce livre. Magariel appuie là où ça fait le plus mal. Il y est met les mots forts, cruels donnant aux scènes une atrocité sans nom. Il émiette à la perfection dans son huis clos, le comportement de ses personnages. Comme s’ils étaient soumis à un test de laboratoire. Magariel frappe, matraque. Magariel façonne. Magariel parle de ce qu’il fait mal.

J’ai aimé détester ce livre. Magariel a su capter dès le départ mon attention. Sa plume extraordinaire m’a invitée dans un voyage où l’on ne peut pas en ressortir indemne. Il embarque son lecteur dans une aventure dangereuse et morbide où l’attention est attendue à chaque instant dans les petits détails. Ces derniers ne prennent pas sens dans l’instantanéité mais s’empilent pour l’apothéose. La pression augmente au fil des chapitres jusqu’à l’insoutenable.

L’épilogue a un effet puissant et surtout déstabilisant, visant essentiellement le lecteur sur sa perception. Est-ce un rêve ? Est-ce la réalité ? Est-il encore temps de changer le court de l’histoire ? Le jugement final en revient au lecteur.

COMME UN SEUL HOMME est une sacrée découverte !

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Commentaire ajouté par Christele-1 2018-08-22T11:25:36+02:00

188 pages seulement pour ce livre, ce qui n’enlève rien à la force et l’intensité du message. Ce fut une lecture déchirante, le thème abordé me rend si triste et en colère à la fois et je me dis qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être un parent suffisamment bon. Le narrateur est un jeune garçon d’une douzaine d’année, il veut tellement faire partie du clan, être avec son père et son grand frère qu’il va mettre en place une stratégie qui assurera que son père obtienne sa garde et tout commence ainsi par une parole lapidaire du père :

« Ca, ça va mettre fin à la guerre, a-t-il dit. Pas de garde des enfants. Pas de pension alimentaire. Grâce à ça, on va être libres. »

Toutes ses promesses de nouveau départ, d’une meilleure vie ne sont qu’illusions et c’est comme une descente inéluctable aux enfers : drogue, cruauté physique et psychologique vont devenir le quotidien des deux frères qui ne souhaitaient qu’être aimés et aimer leur père. Ils auront beaux faire leur maximum pour s’en sortir, ils seront sans cesse manipulés par leur père dont le leitmotiv est « la famille c’est tout ce qu’on a ». Leurs mécanismes d’adaptation et leurs comportements face à la terrible réalité rendent cette histoire dévastatrice.

L’écriture de Daniel Magariel est simple et à la fois elle vous percute comme un train, d’une efficacité redoutable les mots font venir en soi des images si dures. Tant d’enfants vivent ce genre de situation, tant de gens ferment les yeux avec ce livre entre les mains cela aide à une prise de conscience salutaire. Sa façon de dépeindre les sentiments contradictoires des garçons envers leur mère et leur père est brillante. Il n’y a rien de particulièrement complexe dans l’écriture car il faut se souvenir que c’est un enfant de douze ans qui parle et pourtant la tournure et le style donnent de l’intensité aux mots. J’étais pas mal frustrée par la fin choisie par l’auteur mais en y réfléchissant cette fin ouverte nous laisse la possibilité d’imaginer ce qui s’est réellement passé. L’épilogue a aussi toute son importance dans un texte aussi court, il nous donne des éléments en plus pour mieux analyser la fin telle que l’a voulu l’auteur. Pour un premier roman Daniel Magariel nous propose une histoire très convaincante, voir les deux frères grandir dans une insécurité grandissante et des conditions d’abus exponentielles n’était pas une mince affaire. Une histoire brutale au bilan terrible pour une famille complètement désarticulée.

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Date de sortie

Comme un seul homme

  • France : 2018-08-22 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • One of the boys - Anglais

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 3
extraits 2
Evaluations 2
Note globale 8 / 10

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