- Alors qu'est-ce qui te fait vibrer avec les livres ?
- L'idée de tomber amoureuse d'un personnage, d'une citation, d'un passage. L'idée qu'en refermant un roman je vais me retrouver avec une panne de lecture tellement c'était merveilleux. La possibilité que cette histoire me malmène ou me rende heureuses, c'est exaltant. Je lis pour avoir mille vies.

Nous grognons d'une même voix et découvrons une autre part de nous dans les plaisirs de la chair. Ensemble nous bougons, ensemble nous gémissons, ensemble nous nous perdons dans notre bonheur.
Front contre front, peau contre peau, cœur contre cœur. Et soudain tout s'illumine et tout s’assombrit en même temps. L'orgasme est à couper le souffle, il nous transcende.
Nous ne parlons pas.
Nos respirations suffisent.

"Certains me recherchent sans jamais me trouver

J'en embrasse d'autres qui, ingrats, me foulent aux pieds

Je semble préférer l'intelligence et la beauté,

Mais je bénis les audacieux et les têtes brûlées.

Mes soins sont presque toujours d'une douceur indicible ;

Dédaigne, je deviens féroce et presque invincible.

Chacun des coups que je porte est puissant,

Et quand je tue, c'est toujours lentement."

« Et même si Satan est le surnom que je lui ai donné, moi, et non Jonathan, il est totalement approprié. D’abord, parce que c’est le chirurgien esthétique des stars, ce qui est exactement le genre de boulot qu’on s’attend à voir Satan exercer, si pour une raison ou une autre il est dans l’incapacité de pratiquer le droit. »

« Je ne comprenais vraiment rien à ce garçon.Pas plus qu’à mes sentiments pour lui.Parce que si Aston Wheeler avait été son premier amour, qu’il l’avait vue comme la femme de sa vie, j’avais été la première pour tout le reste… et à mes yeux c’était lui le seul, l’unique. »

Il n'est jamais bon de prendre l'amour de quelqu'un pour acquis. On ne peut jamais être sûr que cet amour ou la personne qui vous l'offre sera encore présent la prochaine fois que vous en ressentirez le besoin.

Il devrait être traité comme un trésor, fragile et inestimable. Pas comme une ressource infinie.

Il n'est jamais bon de prendre l'amour de quelqu'un pour acquis. On ne peut jamais être sûr que cet amour ou la personne qui vous l'offre sera encore présent la prochaine fois que vous en ressentirez le besoin.
Il devrait être traité comme un trésor, fragile et inestimable. Pas comme une ressource infinie.

Mes pensées vrillent, je perds toute logique dans ma ligne de conduite. J'ai crié à l'aide trop tard, plus personne ne m’entend. Je suis seul, plus personne ne me voit.

En me noyant dans les abysses d'un océan aussi noir que mon coeur, je comprends que la lumière que j'avais tant espérée ne viendra jamais. L'espoir me fuit, la désolation crache sur mon âme et s'immisce sous ma peau pour empoisonner chacune de mes veines.

J'ai perdu l'esprit.

J'ai sombré dans les prémices de cette folie pure et dure, sans jamais avoir voulu qu'on me tende la main.

Le coeur déjà meurtri, sa disparition a été le coup de grâce.
Je suis condamné à vivre avec ces démons qui me bouffent de l’intérieur.

Le pissenlit s’ouvre le matin pour accueillir le soleil et se ferme le soir pour aller se coucher. C’est la seule fleur à « prendre de l’âge ». Je te disais qu’on pouvait cueillir les pissenlits et souffler dessus parce qu’on répandait leurs graines. Chaque pissenlit qui meurt est responsable de la naissance d’une dizaine d’autres !

🌼

Il y a une certaine beauté tordue dans la fin d’une vie. C’est un rappel doux-amer que c’est arrivé ».

Quand on est pauvre, on a des buts à atteindre.
Genre une maison, des avances ou juste un repas au restaurant le vendredi soir. Mais plus on a d'a[spoiler]plus il est difficile de s'enthousiasmer pour quelques chose.
On a déjà la maison de ses rêves, on peut parcourir le monde quand on veut, on peut engager un cuisinier pour s'offrir les repas qu'on aime.
Les gens qui n'ont pas d'argent croient pouvoir être comblés avec ça, mais c'est faux. On peut combler sa vie de belles choses, seulement les belles choses ne comblent pas les trous dans l'âme.

- Au tout début d'une relation, tu te méfies sans cesse de l'autre, tu restes prudent. Mais à un moment donné, le voile de l'incertitude se lève. Tu acceptes de donner à l'autre la clé de ton cœur et le pouvoir de te faire du mal, s’il le souhaite. C'est puissant. Inconfortable au début. Mais quand l'être aimé parvient à te prouver tes plus grandes faiblesses, c'est magnifique. Une douce harmonie s'installe dans le couple.

Mes yeux sont captifs des siens et j'ai la gorge sèche, car je retiens ma respiration. C'est souvent ma réaction en sa présence, surtout quand il est si proche. On dirait toujours que la pièce ne contient pas assez d'oxygène pour nous deux, comme si l'un de nous devait capituler.

Je me dirige vers le miroir et croise mon propre regard. Tendant un doigt, j'effleure le verre. Soudain je me sens incroyablement triste. Mes yeux s'emplissent de larmes. Je maudis la tonne de mascara sur mes cils, parce que je suis incapable de pleurer de peur de ressembler à un raton laveur. Pourtant, ainsi, mes cheveux torsadés avec la frange proprement ramenée sur le côté et mon maquillage sombre, je ressemble exactement à ma mère le jour de son mariage.

Il pourrait me briser le coup en une seconde. Il pourrait m'étrangler sue un coup de tête. Cela lui demanderait si peu d'efforts.

Je porte la main à ma gorge, mais le froid de la bague en diamant me pousse à la retirer. Je la regarde, cette bague trop serrée pour moi avec son énorme caillou. J'ai horreur de ça. putain, j'en ai horreur parce que c'est exactement ce qu'il dit. Sa marque de propriété.

Avec Nicolas, nous étions ... presque amis. Nous riions, nous parlions, nous sortions dîner, nous nous promenions mais, invariablement, à chaque fois que je croisais son regard, mon cœur bondissait dans ma poitrine et la voix dépravée de mon inconscient m’implorait de le toucher.

Mon cœur bat pour elle, et je ne compte pas baisser les bras. Si elle me laisse la sauver, je l'attendrai autant de temps qu'il faudra. Je dépose mes lèvres sur son front avant de la laisser m'échapper, avec pour seul compagnon l'espoir de la voir revenir vers moi.

Lorsqu'on aime, on ne donne pas, on ne reçoit pas, on partage. Ça vaut pour les bons moments, mais aussi pour les mauvais. Jamais je n'abandonnerai ce qui comptent pour moi, même en devenant humain.

J'ai l'impression d'être le roi du monde. Mon cœur bat plus vite, et celui de Kaléa plus fort. J'en ai envie, autant qu'elle. Je l'ai imaginé, espéré, mais à présent, j'ai peur de m'écarter, de la voir m'oublier.
Et lorsqu'elle s'éloigne, je le sais.
Je viens de faillir à ma mission.

Ses lèvres sont douces contre les miennes, et je savoure la chaleur qui émane de son cœur. Je n'ai jamais ressenti ça. Embrasser n'a jamais été désagréable, mais habituellement je ne me sans pas transporté comme ici.

L'ignorance humaine est fascinante. La majorité est persuadée que toute relation a une date de péremption. Pourtant chaque être humain a sa moitié, quelque part, qui n'attend Ue d'être trouvée.
Nous, les Érotes, les ressentons tous, même si nous ne pouvons pas guider tout le monde.
- Bien sûr,. Quand on trouve son âme sœur, c'est pour l'éternité.

- Non. Mon cœur n'est pas brisé. Il l'a été, c'est certain, mais on l'a réparé. Ce n'est peut-être plus tout à fait le même, mais la seule chose qui compte à mes yeux, c'est qu'il soit entier.

- Une dernière chose : on ne traite pas les femmes comme des bouts de viande. On les respecte, on apprend à les connaître et on ne prend pas de dévissions pour elles. Nous ne sommes pas juste bonnes à ouvrir les cuisses, nous sommes des être humains !!

Avec R, j'apprends de nouveau à voir en grand, à apprécier les choses dans leur ensemble.
Je redécouvre ma ville. A distende, il parvient à me faire accéder au rang de déesse pouvant regarder le monde humain depuis le ciel.

- Viens-là, d'abord, me prit-il d'une main tendue.
Je m'approche avec prudence. Il s'agirait de ne pas tomber dans le piège de ses charmes une nouvelle fois. Je l'enlace et appuie ma joue contre son torse avec légèreté, de peur de lui faire mal. Son odeur m'enveloppe et je m'y perds un moment, oubliant les circonstances et prétextant ne pas savoir que la discussion à venir - ou l'absence de discussion - ne va pas me plaire. Il enfouit ses doigts et son visage dans mes cheveux, prenant plusieurs longues inspirations, comme s'il cherchait à y puiser force et courage. J'espère qu'il a trouvé dans mes bras ce dont il a besoin, parce que quand il relâche son étreinte, je le sens déjà loin.

Il me fixe avec intensité et je me laisse emporter par le bleu de son regard. Je repense à l'autre soir, quand j'ai voulu reproduire cette couleur et que j'ai eu beaucoup de mal à l'obtenir. Le mélange est subtil, presque inclassable, changeant. En cherchant sur un nuancier, j'ai découvert la teinte qui s'en approche le plus : le bleu horizon. C'est un nom parfait. L'horizon peut-être libre et plein de promesses, comme sombre et trouble.