Commentaires de livres faits par petitspock
Extraits de livres par petitspock
Commentaires de livres appréciés par petitspock
Extraits de livres appréciés par petitspock
Les lutteurs immobiles est tout simplement un bel exercice de style, sans doute le meilleur.
On retrouve ici tout son talent de « sociologue de l’imaginaire », la description des comportements au sein de la ville-cube est prenante. Ce roman est exemplaire dans la manière dont Brussolo aime disséquer un système pour en extirper les mécanismes et les faux-semblants.
On se laisse prendre par les talents de conteur de Brussolo, et sa capacité à dresser des personnages attachants et un peu loufoques. Le cadre de l'intrigue est plaisant et semble bien documenté.
A un degré différent, ce roman est une étude subtile sur les rapports qui peuvent unir une société à l'information censée la protéger.
Rebondissement sur rebondissement. Houssin rachète le space-opera un peu comme Wul avait pu le faire à son époque.
Il est facile de se passionner pour un tel récit et on prend le destin des Ravens très rapidement en sympathie avec leurs qualités et leurs défauts.
Par son rythme soutenu, ses protagonistes plus vrais que nature, sa volonté de sonner juste concernant les relations entre lesdits protagonistes, ce roman possède de sérieux atouts, qui vous divertiront plus que convenablement.
Aubemort est un livre sachant se rendre très attachant.
Lusitania, le cocon, les piggies, le village, la descolada, le climat politique galactique, la famille forment une intrigue des plus complexes et réussies que je connaisse.
Les personnages très travaillés ont tous un passé assez tragique et un destin immuable.
Tenaka Khan, mi Nadir, mi Drenaï, n'est vraiment accepté nul part et tente de racheter son exil volontaire loin des combats en tentant de mettre un terme au règne d'un tyran, même au terme de sa vie.
Decado, ancien tueur impitoyable, se repend dans un monastère des Trente, à l'abri de la guerre afin de ne pas céder à la folie.
Les autres n'ont pas un passé plus enviable : Renya, mi femme, mi panthère, Ananaïs, le géant blond dont la beauté légendaire s'est envolée quand un Uni lui arracha le visage, Scaler qui ne produit aucun acte évoquant courage et force malgré sa parenté avec Tenaka et Païen, roi venu d'une lointaine contrée et désireux de venger son peuple afin tuer ses propres démons.
Beaucoup d'action, de guerre et de sièges, un solitaire dont la rencontre avec une femme changera le destin et celui du royaume, l'histoire est complexe et les relations amoureuses entre les personnages sont bien orchestrées.
Un Must
Par contre, Le roi sur le seuil, ne cherche pas à donner un bon rôle, ni même un coté un peu honorable, aux "méchants" : ils sont juste une nécessité.
Les hommes étaient vraiment stupides; ils ne comprenaient rien à la réalité de la vie.[...]
Il y aurait toujours des tyrans. Les hommes semblaient incapables de vivre sans. Parce que sans tyran, il ne pouvait pas y avoir de héros. Et un homme avait besoin de héros pour vivre.
David Gemmell mêle et détourne dans cette aventure musclée trois des plus importants icônes du panthéon britannique : Robin des bois (ici appelé Llaw Giffes), les chevaliers de la table ronde (les neufs chevaliers de la Gabala, avec Ollathair dans le rôle de Merlin et Lug dans le rôle d'Arthur) et Ivanhoé (pour les heaumes cylindriques et la reconstitution d'une époque). Par ailleurs, Gemmell en profite pour dénoncer le racisme et l'antisémitisme (en décrivant l'anti-nomadisme qui sévit dans les Neuf Duchés avec ses pogroms et ses charniers). Il profite aussi de cet ouvrage « one shot » pour proposer un système de magie basé sur les couleurs, dans lequel entrent en ligne de compte certains préceptes alchimiques.
Au-delà de l’histoire, il y a une multitude d’actions qui nous font découvrir des héros torturés, des personnages plus vrais que nature et vraiment, on n’aimerait pas être à leur place. Et pourtant, à peine la lecture commencée, on se retrouve transi à écouter le Comte de Bronze haranguer son armée du haut des remparts et on frissonne en voyant l’imposant guerrier qui s’approche de nous. Druss, la hache sur l’épaule, passe parmi les hommes pour leur redonner courage.
Au-delà de l’histoire, il y a tout un imaginaire qui s’ouvre, un cycle guerrier, violent mais non dénué d’humour et d’amour. Légende fait partie de ses romans que l’on se plaît à passer, à recommander, juste pour voir l’étincelle pétiller dans les yeux de celui qui va vous le rendre après l’avoir lu.
C’est, enfin, une danse avec la mort, avec le destin. Chaque roman de David Gemmell met en situation des hommes face à eux même et au sort qui les attend. A priori, aucune échappatoire n’est possible et les héros sont condamnés à boire la coupe de douleur jusqu’à la lie.
L’histoire est dense et prenante, les personnages attachants ou l'inverse.
Ce roman est donc chaudement recommandé à quiconque souhaite s’évader à travers le temps et l’espace pour aller à la rencontre d’individus hors du commun, qui vivent des aventures exaltantes, pleines de magie et d’émerveillement.
La “mythologie” développée dans ce monde-ci demeure parmi l’une des plus intéressantes de l’auteur.
Le temps passe extrêmement rapidement dans ce tome : près de 20 années s'écoulent entre les premières et les dernières pages. On y découvre de nouveaux personnages qui vont devenir peu à peu récurrent pour la suite et qui seront des éléments clés de cette histoire : Olympias et sa suivante Phèdre, l'intrigant magus Aristote, l'assassin Attalus, le soldat Théoparlis et surtout le tout petit Alexandre. Ce dernier étant celui qui apparaît le plus tard est la clé de toute cette histoire. Nous suivons également ici, l'apprentissage de Dérae auprès de la prêtresse Tamis qui voit en elle son successeur. Malgré tout, on brûle d'impatience à la lecture de voir si un jour Parménion et Dérae se retrouveront afin de voir ce qu'il se passerait entre eux. La magie devient donc de plus en plus présente au cours de ce tome grâce à notre duo féminin.
La plume de David Gemmell nous dépeint encore une histoire pleine de rebondissement et de surprise qui nous tient en haleine jusqu'à la fermeture de ce livre.
Au final, un livre captivant pour poursuivre cette série.
On en apprend un peu plus sur Druss, on retrouve d’autres seconds rôles du cycle, on a droit à de nouveaux moments de bravoure toujours plus énormes, les périls affrontés par notre héros redoublent d’intensité…
Au final l’univers Drenaï est très agréable, et difficile de ne pas se laisser avoir encore une fois.
On découvre que la véritable force de Druss n'est pas dans sa puissance surhumaine, mais dans la lutte héroïque que sa volonté mène sans relâche contre le mal qui l'habite.
David Gemmell parvient à nous saisir aux tripes. Parce que ses personnages sont humains, nous ressemblent, nous parlent, dans leur héroïsme ou dans leur lâcheté. Et les placer ainsi au pied du mur les révèle à eux-mêmes, les fait exister. Quand nous pleurons au fond sur notre propre mortalité, et c'est pourquoi l'émotion est toujours là.
On y retrouve le goût des races canines et de la provocation de l’auteur du « Doberman » qui ne lésine pas sur les scènes chocs bien décrites.
Le roman montre des personnes étoffés et une très bonne intrigue.
Il faut entrer dans cette histoire de quadrupèdes à poils avides de sang.
Il faut croire que les animaux lui vont bien, car ce sont deux lionnes qu'il convoque, pour venir semer la terreur dans le Paris contemporain. Là encore : noir, sec, serré — comme un café en somme, pris au petit matin blême sur le zinc graisseux d'un bistro de quartier. L'auteur utilise sa grande maîtrise du polar pour entretenir le suspens et tracer des ambiances en deux coups de cuillère à pot. Des portraits insolites et un montage très cinéma font le reste.
Il verrouille un huit clos étouffant et malsain, à la manière d’un Hitchcock des années 50.
Il amorce avec une diabolique précision des tonnes de fausses pistes.
Il noie perfidement le récit dans les hypnotiques obsessions d’une histoire de fou.
Il multiplie les mensonges jusqu’à nous faire douter de tout, tout le temps.
Ce livre machiavélique, diaboliquement construit, reposant sur un suspense insidieux, à couper au couteau, est un engrenage fatal. Il faut lire ‘Avant d’aller dormir’ avec une seule certitude : que la nuit va être longue, blanche et cauchemardesque.
Son étrange univers, si bizarre et torturé engendre la fascination. Une attraction malsaine mais inexorable, parce qu'elle ne s'adresse pas à la raison.