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Qui veut la peau d'Andreï Mladin ?



Description ajoutée par joviale57 2016-04-24T17:05:27+02:00

Résumé

Publié en 1983, au cœur des années noires du totalitarisme, Qui veut la peau d’Andreï Mladin ? est encore aujourd’hui l’un des romans policiers les plus vendus en Roumanie.

Andreï Mladin, journaliste bucarestois, se réveille un matin avec une épouvantable gueule de bois, allongé sur le sol de sa bibliothèque sens dessus dessous, aux côtés d’un cadavre. Ayant totalement oublié ce qui s’est passé la nuit précédente et craignant d’être accusé d’assassinat, il décide de cacher le corps et de mener l’enquête.

Qui peut en vouloir à Andreï Mladin au point de lui coller un meurtre sur le dos ? La belle et orgueilleuse violoniste Mihaela ? Son père, le revêche docteur Comnoiu ? L’acteur bellâtre Marian Sulcer ? Ou l’étrange ingénieur Ion Parfenie ? Le journaliste plonge dans une enquête mêlant amour, argent et pouvoir, dans une course contre la montre avec la police des années Ceauşescu, observées ici avec une ironie féroce.

Rebondissements en chaîne, humour et autodérision sont la marque de fabrique des romans de George Arion, figure de proue du nouveau polar roumain, président du Romanian Crime Writers Club, poète, essayiste et journaliste, célèbre chez lui et à (re)découvrir d’urgence

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Soudain, ma voiture saute par-dessus un obstacle. J'ai tout juste le temps d'ouvrir ma portière et de sauter dans le vide. Tout en virevoltant, je me souviens de ce que me racontait un jour mon grand-père à propos d'un homme qui se serait jeté du centième étage et qui, à chaque fois qu'il passait à hauteur d'un nouveau palier, répétait : "jusqu'ici, tout va bien !" Fin de citation.

Eh bien, pour moi aussi, tout va bien.

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Commentaires récents

Diamant

Avec cet ouvrage, je découvre l'auteur roumain George Arion.

L'histoire se passe en Roumanie à l'époque des heures noires des Ceaușescu.

Quel contraste entre ce monde de terreur et l'humour et l'autodérision de l'auteur.

Ce récit est plein de rebondissements jusqu'à la dernière page.

J'ai passé un vrai moment de bonheur à la lecture de ce livre.

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Diamant

Le roman policier tient traditionnellement une place très marginale dans la littérature roumaine. Encore que, on ne sait pas vraiment. Je m'explique : la littérature roumaine telle qu'on conçoit une littérature nationale (beaucoup d'auteurs, tous les genres littéraire) existe très schématiquement depuis la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. À cette époque se vendaient des romans de mystères, dans la veine d'Eugène Sue : au lieu des Mystères de Paris, les Mystères de Bucarest (Bujoreanu ou Aricescu pour les auteurs). Ils eurent peu de postérité, encore moins qu'en France ! Quelques années plus tard, un embryon de littérature policière : des auteurs comme Panait Macri, Ilie Ighel, Rădulescu-Niger, qui même en Roumanie ne disent plus rien à personne et bien entendu n'ont jamais été traduits. Impossible de dire à quoi tout cela ressemblait. Toujours est-il que le genre n'a joui que de peu (euphémisme) de considération. Puis est arrivée la littérature d'avant-garde, puis le régime communiste qui n'éprouvait que peu d'intérêt en la matière. Au final, c'est presque un vide.

Pour voir les bons côtés, cela explique peut-être qu'on ait laissé passer en 1983, sous le règne de Ceaușescu donc, la blague sur l'émigration des Roumains (Que le dernier n'oublie pas la lumière ! Enfin, si on en a encore à ce moment-là.) entre autres : ce n'était que du roman policier !

Pour l'intrigue : le journaliste Andreï Mladin, qui a une liaison avec la célèbre violoniste Mihaela Comnoiu et deux rivaux comme le comédien Marian Sulcer et l'ingénieur Ion Parfenie, se retrouve un matin chez lui avec un cadavre, celui de Valentin, qui est au service du docteur Comnoiu, père de Mihaela. Mladin met le cadavre dans la cave, puis le retrouve chez lui, enfin s'en débarrasse nuitamment, épié par une voisine curieuse, dérangé par un ivrogne et bientôt soupçonné par le police. Bientôt, Maria, la femme de Valentin, est tuée aussi, mais Mladin avance dans son enquête personnelle, grâce entre autres à son complice un peu voyou et aux archives de son journal, qui lui fourniront le nom du criminel…

La critique du régime communiste est relativement subtile : alors, certes, on rencontre les inévitables problèmes d'eau chaude et autres, mais on fréquente aussi un milieu où des réceptions ont fréquemment lieu, avec des journaux qui, malgré tout, fonctionnent plus ou moins, des acteurs, des médecins, des villégiatures à Sinaia et, à dire vrai, personne n'a l'air de se préoccuper des prisonniers des camps d'internement ou de ceux qui ont été supprimés en douce. En d'autres termes, George Arion n'évite pas les paradoxes du communisme. Il ne les explique pas, pas de prise de tête pseudo-philosophique, c'est un polar, faut pas déconner quand même ! Mladin, notre narrateur autodiégétique, a plutôt tendance à noyer son chagrin dans l'humour désenchanté. Dans l'ensemble, c'est une bonne surprise, d'autant plus que les diacritiques roumains sont souvent respectés, l'argot par endroits assez bien rendu, les notes plutôt pertinentes. le dénouement réserve même quelques surprises, le texte quelques mises en abyme, qui permettent de répondre à la question suivante : à quelle infraction pénale ou morale sert l'histoire de la littérature roumaine de George Călinescu ? C'est loin de réconcilier la littérature roumaine avec le polar, mais ça se lit sans problème ; comme disait Laurent Chalumeau (?) d'un album de Prince dans Rock & Folk : désolé, moi j'aime bien…

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Bronze

Un livre au demeurant sympathique, surtout par son humour et par le regard qu'il porte sur la Roumanie soviétique. Le coupable final surprend et c'est heureux !

Peut-être un reproche en terme d'écriture, qui est assez bateau en dehors des traits d'humour, et qui n'enthousiasme pas vraiment.

PS : sélectionné pour le prix littéraire Les Ancres Noires

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Date de sortie

Qui veut la peau d'Andreï Mladin ?

  • France : 2015-02-12 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 3
extraits 7
Evaluations 2
Note globale 8 / 10

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